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Reilhaguet

Reilhaguet est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Reilhaguet
Reilhaguet
Le chĂąteau de Laval.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Jean-Luc Bouyé
2020-2026
Code postal 46350
Code commune 46236
DĂ©mographie
Gentilé Reilhaguetois[1]
Population
municipale
150 hab. (2020 en augmentation de 18,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 46â€Č 16″ nord, 1° 30â€Č 18″ est
Altitude Min. 131 m
Max. 390 m
Superficie 15,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Souillac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Reilhaguet
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Reilhaguet
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Reilhaguet
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Reilhaguet

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (la « Dame de Grezeyroux ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Reilhaguet est une commune rurale qui compte 150 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 749 habitants en 1806. Ses habitants sont appelĂ©s les Reilhaguetois ou Reilhaguetoises.

    GĂ©ographie

    ImmĂ©diatement au sud-est de Payrac, une suite de collines partage en plusieurs massifs le plateau sur lequel s’étend cette commune de 1 550 hectares environ, traversĂ©e par la route dĂ©partementale 23 menant Ă  Rocamadour.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Reilhaguet[2]
    Payrac CalĂšs
    Reilhaguet
    Le Vigan Saint-Projet

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 970 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[8] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[15] - [16].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « Dame de Grezeyroux », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 0,1 ha[17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : le « pech RoudĂ© et bois Grand » (345 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Reilhaguet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (66,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,4 %), prairies (12,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Reilhaguet est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989 et 1999[26] - [23].

    Reilhaguet est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif Ouest. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Reilhaguet.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements diffĂ©rentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 71 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 142 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 133 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 94 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].

    Histoire

    • La terre de Reilhaguet fut vendue en mĂȘme temps que celles de Baussac et de Lunegarde, en 1315, par Bertrand de Gourdon Ă  son beau-frĂšre Malfred de Salignac.

    Du lieu-dit la Montjoie, un des points culminants de la rĂ©gion, on dĂ©couvre un splendide panorama sur le Causse de Gramat et, par temps clair, sur les monts d’Auvergne. C’est de nom de cet endroit que la commune tire son nom : le guet du roi, qui servait de poste avancĂ© aux troupes du roi de France pendant la guerre de Cent Ans. Des sentiers pĂ©destres suivent les lignes de crĂȘtes, traversant des paysages verdoyants. L’un d’eux mĂšne Ă  la vallĂ©e de la Dame, un des sites les plus intĂ©ressants du dĂ©partement, qui forme la limite orientale de la commune. L’église paroissiale abrite des peintures murales et un mobilier en cours de classement. En 1458, tout le lieu de Reilhaguet avait Ă©tĂ© arrentĂ© Ă  une vingtaine de personnes. Il y eut une Ă©pidĂ©mie de peste Ă  Reilhaguet en 1630 et au mois d’aoĂ»t la maladie redouble d’activitĂ©, c’est un chirurgien de Larroque-des-arcs qui parvient Ă  dĂ©sinfecter le pays de cette maladie.

    • Laval : Aujourd’hui commune de Reilhaguet, jadis commune de Payrac. Le curĂ© Ă©tait tantĂŽt curĂ© de Camy, tantĂŽt curĂ© de Laval. En 1633 Jacques de Villeneuve est prieur de Camy, François Thocaven, recteur de Laval en 1592 remplace Jean GrangiĂ© ; en 1459 Jean de DĂ©gua prieur de Camy. Le Pierre Boisset avait taxĂ© la paroisse de 80 livres pour les rĂ©parations de l’église il demande la nomination de gens capables, pour faire exĂ©cuter l’ordonnance Ă©piscopale et l’on nomme Jean Estival et Guillaume Roques.

    Une famille de ce nom est citĂ©e au cartulaire d’Aubasine : Guillaume de Laval en 1168 ; Raymond de Laval en 1173 ; les De Pelegri sont seigneurs en 1443 ; noble Raymonde de Pelegri donne par donation entre vifs Ă  noble Guillaume de Soyris, le lieu et castrum de Laval en ladite paroisse de Payrac. En 1452, noble Jean de Luquet, seigneur de Chaylar au nom du vicomte de Turenne arrente le repaire de Laval dans la paroisse de Camy. En 1484, Antoine de Louybrayrie est seigneur de Laval. En 1515, Jean de Loubrayrie dĂ©nombre Laval au vicomte. En 1600, Guy de Lafage est seigneur de Laval ; en 1628, Marc Antoine Dalbert est seigneur de Laval ; puis en 1557, François de Vervaix ; en 1645, Marc Antoine de Vervaix ; 1672, Jean-François de Belcastel ; 1750, Jean de Vidal de Lapize, seigneur haut justicier de Laval, et la terre relĂšve du roi. AprĂšs la RĂ©volution, il y a eu un curĂ© : c’est en 1803, Vaysse, remplacĂ© en 1846 par GouloumĂšs ; en 1874 par MĂ©jecaze ; 1892 Cauzinille jusqu‘en 1920 oĂč la paroisse est rattachĂ©e Ă  Reilhaguet.

    • ChĂąteau de Laval.
      ChĂąteau de Laval.
    • ChĂąteau de Laval, cave voĂ»tĂ©e.
      Chùteau de Laval, cave voûtée.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[32]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 Pierre Escudie
    1795 1814 Joseph Vernet
    1814 1830 Pierre Escudie
    1830 1848 GĂ©raud Vaysse
    1848 1851 Vernet
    1851 1852 Pierre Escudie
    1852 1861 Jean Baptiste Constans
    1861 1870 Bertrand Chayre
    1870 1884 Jean Baptiste Vialette
    1884 1888 Edouard Tocaven
    1888 1892 Auguste Grimal
    1892 1898 Antoine Boye
    1898 1901 Auguste Grimal
    1901 1903 Pugnes
    mars 1987 2001 Raymond Guitard
    mars 2001 En cours Jean-Luc Bouyé
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[34].

    En 2020, la commune comptait 150 habitants[Note 6], en augmentation de 18,11 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    389290749693717694660676688
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    711696700638639630580550510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    503508359283246228206164149
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    144118105105105102129130120
    2015 2020 - - - - - - -
    131150-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]6,2 %11,4 %10,1 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  72 personnes, parmi lesquelles on compte 84,8 % d'actifs (74,7 % ayant un emploi et 10,1 % de chĂŽmeurs) et 15,2 % d'inactifs[Note 7] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 55, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,3 %[I 8].

    Sur ces 55 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 93,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    16 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Reilhaguet au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 43,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (7 sur les 16 entreprises implantĂ©es Ă  Reilhaguet), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations14482
    SAU[Note 9] (ha)395294268264

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 264 ha[39] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Reilhaguet. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral de la rĂ©gion Occitanie[40]. La peinture monumentale et la litre funĂ©raire sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[41].
    • Église Saint-Jean-Baptiste de Laval. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral de la rĂ©gion Occitanie[42].
    • Le puits Anglaise. Ancien puits.
    • Combe des MilliĂšres (GR 64), puits des MilliĂšres, chemin pavĂ© romain de Coq (GR 64).
    • ChĂąteau de Laval.
    • Village, Ă©glise (XVIIe siĂšcle) et cimetiĂšre de Laval.

    Personnalités liées à la commune

    • Émile Delaye (1926-), dĂ©portĂ© et assassinĂ© par les nazis Ă  18 ans et demi, inscrit in memoriam dans le cimetiĂšre de Laval (tombe no 36).
    • Louis Delaye (1927-), dĂ©portĂ© et assassinĂ© par les nazis Ă  dix-sept ans, inscrit in memoriam dans le cimetiĂšre de Laval (tombe no 36).
    • Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (Dakar, 1923, Toulouse - 2003), historien, chevalier des Arts-et-des-Lettres, inhumĂ© au cimetiĂšre de Laval.
    • Simonne Loiseleur des Longchamps Deville (Montgiscard, 1928, Gourdon - 2018), chevaliĂšre des Arts-et-des-Lettres, inhumĂ©e au cimetiĂšre de Laval.
    • Mgr Lucien LĂ©on Lacroix (Reilhaguet le - Pougues-les-Eaux, le ). NommĂ© Ă©vĂȘque de Moutiers-Tarentaise, il est ordonnĂ© Ă  Notre-Dame de GrĂące de Passy (Paris) par Mgr Servonnet, archevĂȘque de Bourges. Il devient Ă©vĂȘque titulaire de Vallis, le [43].

    Bibliographie

    • AbbĂ© Paul Boisset, "Laval-en-Quercy, son chĂąteau, ses seigneurs", Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Études du Lot, t. LXXXVIII, 1967, p. 162-175 (en collaboration avec Henry Viers).
    • AbbĂ© RenĂ© Clary, Dictionnaire des Paroisses du DiocĂšse de Cahors, Cahors, 1986, 302 pp., art. "Laval".

    Voir aussi

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Reilhaguet » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Reilhaguet » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Reilhaguet » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Services publics Reilhaguet - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    9. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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