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Villers-sous-Montrond

Villers-sous-Montrond est une ancienne commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Villers-sous-Montrond
Villers-sous-Montrond
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Statut ancienne commune
Maire délégué Frédéric Bonnefoi
Code postal 25620
Code commune 25628
DĂ©mographie
Population 210 hab. (2018 en augmentation de 11,7 % par rapport Ă  2012)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 08′ 45″ nord, 6° 05′ 21″ est
Altitude Min. 444 m
Max. 624 m
Superficie 6,33 km2
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ornans
Législatives Deuxième circonscription
Historique
Dissolution
Commune(s) d'intégration Les Monts-Ronds
Localisation
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Villers-sous-Montrond
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Villers-sous-Montrond

    C'est un petit village à l'aspect rural encore très marqué, malgré la présence proche de Besançon.

    Depuis le , elle a fusionné avec Mérey-sous-Montrond pour former la commune nouvelle des Monts-Ronds[1].

    GĂ©ographie

    Située près de Besançon, non loin de la vallée de la Loue (vallée où est né Gustave Courbet) dans le département du Doubs, et dans la Franche-Comté. Mais aussi à côté de Tarcenay.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-sous-Montrond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), zones urbanisées (4,1 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Les différents noms de Villers au fil du temps

    Villario juxta Ceys, Veler en 1239 ; Viler en 1249 ; Veler desoz Montron en 1292 ; Villers soz Montrond en 1316 ; Viller subtus Montrond au XIVe siècle ; Villers soubz Montron en 1547 ; Villers-sous-Montrond de nos jours[9].

    DĂ©mographie historique

    - 1593 : 186 habitants - 1657 : 105 habitants - 1688 : 59 habitants - 1790 : 265 habitants - 1826 : 210 habitants

    Pertes subies au cours des dernières guerres

    - 1914-1918 : 7 - 1939-1945 : 2

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 ? Hubert Valot
    mars 2001 En cours
    (au 8 dĂ©cembre 2014)
    Frédéric Bonnefoi[10] DVG Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 210 habitants[Note 3], en augmentation de 11,7 % par rapport Ă  2012 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    246246218216228237238235214
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    209213212193206190201203191
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17818417714915912512310290
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    95113112139148163161159174
    2014 2018 - - - - - - -
    205210-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Label

    Les pelouses des genévriers, à l'est du bourg, sont labellisées espace naturel sensible au titre des pelouses sèches.

    Lieux et monuments

    Le village possède plusieurs bâtiments inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel :

    • L'Ă©glise dont la prĂ©sence dans ce village est attestĂ©e depuis 1239. C'est probablement de cette Ă©poque que date le soubassement du clocher et le portail. Le reste de l'Ă©difice est plus rĂ©cent. Le chĹ“ur, barlong, est flamboyant et doit dater du XVIe siècle tandis que la nef a Ă©tĂ© rebâtie en 1703 et le chĹ“ur en 1789 (Ă  cette Ă©poque, l'Ă©glise, comme beaucoup d'autres en France, a subi des dĂ©gâts par les rĂ©volutionnaires). On a effectuĂ© plusieurs rĂ©parations sur l'Ă©difice. En 1856-1857, on en refit la toiture, on construisit une sacristie en 1870, et on fit des travaux en 1922-1923. Elle est Ă©quipĂ©e de deux cloches
      • Une grosse : son poids est estimĂ© Ă  environ 650 kg et elle mesure 106,2 cm de diamètre. Cette cloche est dĂ©corĂ©e par un beau crucifix de 27 cm. HĂ©las, malgrĂ© la bonne qualitĂ© du bronze, cette cloche sonne faux parce qu'il lui manque un bout de bronze de 27Ă—7Ă—16 cm.
      • Une petite : elle pèse environ 450 kg et mesure 90,4 cm de diamètre. Cette cloche aussi est usĂ©e (surtout Ă  l'angle de frappe du battant), mais il ne lui manque pas de bronze.
    • Le château[15] du XVIIe siècle,
    • La mairie[16] du XIXe siècle
    • Trois fontaines du XIXe siècle
    • Plusieurs fermes des XVIIIe et XIXe siècles
    • Église.
      Église.
    • Portail de l'Ă©glise.
      Portail de l'Ă©glise.
    • Le château.
      Le château.
    • Mairie.
      Mairie.
    • La fontaine-lavoir-abreuvoir.
      La fontaine-lavoir-abreuvoir.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Préfecture du Doubs, « Arrêté no 25-2021-12-22-00004 portant création de la commune nouvelle de Les Monts-Ronds au » [PDF], (consulté le ), p. 38-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
    10. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. http://www2.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR43/IA00014764/INDEX.HTM
    16. http://www2.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR43/IA00014765/INDEX.HTM
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