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Montrond-le-ChĂąteau

Montrond-le-ChĂąteau [mɔ̃tʁɔ̃ lə ʃato] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Doubs, en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Elle fait partie de la communautĂ© de communes Loue-Lison et du canton de Saint-Vit.

Montrond-le-ChĂąteau
Montrond-le-ChĂąteau
L'Ă©glise du village.
Blason de Montrond-le-ChĂąteau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
AngĂšle Prillard
2020-2026
Code postal 25660
Code commune 25406
DĂ©mographie
Gentilé Castelmontois/Castelmontoise
Population
municipale
568 hab. (2020 en diminution de 0,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 49 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 08â€Č 39″ nord, 6° 02â€Č 48″ est
Altitude Min. 407 m
Max. (chĂąteau) 525 m
Superficie 11,6 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Vit
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Montrond-le-ChĂąteau
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Montrond-le-ChĂąteau
Liens
Site web Site de la commune de Montrond-le-ChĂąteau : www.montrond-le-chateau.fr

    Ses habitants sont les Castelmontois et Castelmontaises.

    GĂ©ographie

    Toponymie

    Montron en 1233, 1294 ; Montront en 1480, 1599. AprÚs avoir proposé la dénomination de Montrond-Saint-Georges, la dénomination de Montrond-le-Chùteau est adoptée par décret du [1].

    Communes limitrophes

    Montrond-le-Chùteau est à 17 km au sud de Besançon, à 12 km d'Ornans et à 22 km de Quingey

    SituĂ© Ă  450 m d'altitude moyenne sur le premier plateau jurassien, le territoire communal, d’une superficie de 1 160 hectares (dont 462 ha boisĂ©s), s’étire sur un axe nord-ouest sud-est. 

    Au dernier recensement, la commune comptait 552 habitants. Elle est desservie par une route dĂ©partementale (la D 102) qui la relie Ă  Épeugney et MĂ©rey-sous-Montrond.

    Urbanisme

    Typologie

    Montrond-le-Chùteau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (52,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (43,6 %), prairies (30,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,3 %), zones urbanisĂ©es (5,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Histoire[9]

    L'occupation du site est ancienne comme l'attestent diverses découvertes :

    Montrond est un site gallo-romain ; une porterie datant de l’an 182 ou 183 a Ă©tĂ© trouvĂ©e en 1840. 

    La dĂ©couverte de tombeaux [10] et de boucles de ceinturons de la mĂȘme Ă©poque[11] ) confirme la prĂ©sence de la civilisation mĂ©rovingienne sur le territoire. 

    Un fragment de vase du haut Moyen Âge (Ve – VIe siĂšcles) a Ă©galement Ă©tĂ© mis au jour. 

    Montrond est mentionné en 1154 dans un acte de partage de terres entre Pierre III de Scey et son fils Richard de Montbéliard. Plus tard (v.1276), les terres deviennent la propriété de Richard de Montfaucon-Montbéliard.

    AmĂ©dĂ©e Ier de NeuchĂątel, seigneur de Montrond[12],dĂ©cide de faire fortifier la butte du village en 1231 avec l’aide de Pierre V de Scey.

    Guillaume de Vienne hĂ©rite du fief en 1406. Celui-ci, outre Montrond, comprend alors MĂ©rey, Villers, Tarcenay, Malbrans, Épeugney, Rurey, CademĂšne, Lizine, Scey...

    Montrond est vendu en 1446 Ă  ThiĂ©baud IX de NeuchĂątel[13], puis passe Ă  Guillaume de FĂŒrstenberg en 1505 du fait de son mariage avec Bonne de NeuchĂątel.

    Thomas de Jouffroy, déjà seigneur de Marchaux, acquiert le fief en 1605 avant qu'il soit partagé entre plusieurs seigneurs au XVIIe siÚcle.

    Le chĂąteau fort

    ImplantĂ© sur une butte-tĂ©moin ( la Motte), dominant la plaine qui l’entoure, le chĂąteau est idĂ©alement situĂ© prĂšs du village oĂč se trouve alors une maison-forte.   

    Le , un tremblement de terre[14] provoque l’effondrement d’une tour.

    En 1492, l’archiduc Maximilien d’Autriche, gendre de Charles le TĂ©mĂ©raire, est invitĂ© Ă  cĂ©lĂ©brer les fĂȘtes de la NativitĂ© au chĂąteau. Il sĂ©journe Ă  Besançon le et vient Ă  Montrond pour NoĂ«l. 

    Lors de la conquĂȘte de la Franche-ComtĂ© par Louis XIV en 1674, le chĂąteau est assiĂ©gĂ©. Comme la quasi-totalitĂ© des chĂąteaux forts de la ComtĂ©, il sera dĂ©mantelĂ©. 

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, on pouvait encore observer une tour, haute d’une dizaine de mĂštres jusqu'Ă  son effondrement en 1935. La cour centrale redevenue une prairie sera plantĂ©e de conifĂšres au dĂ©but des annĂ©es 1970. Les ruines font aujourd'hui l'objet de travaux d'entretien et consolidation.

    HĂ©raldique

    Blason de Montrond-le-ChĂąteau Blason
    De gueules Ă  la bande d’argent chargĂ© en chef d’un croissant d’azur
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1995 ? Marc Grosjean
    mars 2001 mars 2008 René Locatelli
    mars 2008 mars 2014 Gabriel Laithier
    mars 2014 mai 2020 Dominique Girardier SE Retraité Fonction publique
    mai 2020 En cours AngĂšle Prillard [15]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[17].

    En 2020, la commune comptait 568 habitants[Note 3], en diminution de 0,35 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    279306318321338351353357379
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    384362360345340360364343343
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    330326319327334340337300273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    296310279320393471546555558
    2015 2020 - - - - - - -
    560568-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Label

    Les pelouses de la Motte du chùteau[20] sont un espace naturel sensible. Inauguré le 10 octobre 2020, le site est labellisé pour ses pelouses sÚches et sa mare.

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Montrond (ruines) perchĂ© au sommet de la butte, domine tout le village. Une route puis un sentier permettent d'atteindre le sommet au niveau d'une statue de vierge Ă  l'enfant installĂ©e sur un piĂ©destal monumental[21]. Au sommet, la vue s'Ă©tend sur le village entier, les villages avoisinants ainsi que le massif du Jura Ă  l'est. Ce lieu est classĂ© site panoramique.
    • L'Ă©glise Saint-Georges construite en 1863 Ă  l’exception du clocher, avec sa flĂšche Ă©lancĂ©e, qui est Ă©rigĂ© en 1874[22].
    • Plusieurs calvaires ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s entre 1840 et 1930.
    • Le bĂątiment de l'ancienne gare et la rue du Tacot sont les vestiges de la voie ferrĂ©e mĂ©trique Besançon-Pontarlier qui fonctionna de 1910 Ă  1951.
    • Les sol et sous-sol sont caractĂ©ristiques d'un relief karstique, avec la prĂ©sence de dolines, lapiaz, pertes et gouffres. Certains d'entre-eux (grotte des Cavottes, puits de la Belle Louise, puits du PrĂ© Rond, gouffre des Ordons[23]
) ont acquis une renommĂ©e dĂ©passant largement les limites de la commune ; ils sont frĂ©quentĂ©s par des spĂ©lĂ©ologues venant de toute l'Europe. Un gĂźte a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© pour eux dans le village.
    • Ruine du donjon de l'ancien chĂąteau.
      Ruine du donjon de l'ancien chĂąteau.
    • L'Ă©glise Saint-Georges.
      L'Ă©glise Saint-Georges.
    • Mairie.
      Mairie.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Ancienne gare.
      Ancienne gare.

    Personnalités liées à la commune

    • AimĂ©-HonorĂ©-Marie Bailly, nĂ© Ă  Montrond en 1845, capitaine trĂ©sorier de la compagnie de gendarmerie de la Gironde Ă  Bordeaux. Chevalier de la LĂ©gion d’honneur.
    • Jules-Joseph Valfrey, nĂ© Ă  Montrond en 1838. Ministre plĂ©nipotentiaire honoraire. Sous-directeur du Midi et de l’Orient dans le service des affaires publiques depuis 1877. Officier de la LĂ©gion d’honneur. Auteur de plusieurs ouvrages d’histoire diplomatiques.
    • Auguste de Creuse (Montrond 1806 - Paris 1839), peintre, Ă©lĂšve de Antoine-Jean Gros ; il a exposĂ© au Salon de Paris en 1833.
    • Casimir de Montrond, diplomate, officier de cavalerie et aide de camp.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du dĂ©partement du Doubs, t. 4, Besançon, CĂȘtre, .
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. D'aprĂšs site communal de Montrond-le-ChĂąteau
    10. toujours visibles dans le village, ayant été reconvertis en auges.
    11. Déposées au musée des Beaux Arts de Besançon
    12. Fils de Rodolphe III de Neufchùtel et de Sybille de Montfaucon (fille de Thierry III de Montbéliard)
    13. dit « le jeune » (v.1412-1469)
    14. Épicentre à Bñle
    15. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. « Inauguration de l’espace naturel sensible de la Motte du ChĂąteau – Journal du LycĂ©e » (consultĂ© le ).
    21. Le monument, qui date de 1855, a été restauré au XXe siÚcle.
    22. « Montrond-le-Chùteau : Historique », sur montrond-le-chateau.fr (consulté le ).
    23. Ainsi que : Trou de la Lave, puits de la Borme (du bƓuf), trou du Brizon , trou de la Brosse...

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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