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Malbrans

Malbrans est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Malbrans
Malbrans
Vue de Malbrans.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Philippe Bouquet
2020-2026
Code postal 25620
Code commune 25360
DĂ©mographie
Population
municipale
174 hab. (2020 en augmentation de 24,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 07′ 15″ nord, 6° 04′ 56″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 624 m
Superficie 8,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ornans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Malbrans
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Malbrans
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Malbrans
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Malbrans

    Ses habitants sont les Malbranais et Malbranaises[1].

    GĂ©ographie

    Toponymie

    Malbran en 1132 ; Mabran en 1241 ; Malbranc en 1292 ; Malbrans en 1394 ; Maulbrans en 1599[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Malbrans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4] - [5] - [Note 1].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), prairies (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Tuilerie

    La tuilerie des Combes de Punay est établie peu avant 1845, date à laquelle son propriétaire l’équipe d’une machine à vapeur permettant de produire des tuiles perfectionnées. Si la production de tuiles cesse vers 1934, l’établissement poursuit une activité de scierie de 1900 jusqu’en 1965. Outre le logement du propriétaire, le site comprend un hangar de stockage du bois, un bâtiment abritant l’atelier de façonnage et le hangar de séchage, auquel est adossé le bâtiment de la machine à vapeur et sa cheminée en moellons calcaires ainsi que les fours. Inscrite aux monuments historiques en 1979, cette fabrique établie en milieu rural a été restaurée plusieurs fois entre 1979 et 1988. En , une grande partie de l'aile nord du bâtiment s'est effondrée, faute d'entretien suffisant.

    Église

    Une chapelle dédiée à Saint-Marcellin est érigée en 1581 puis reconstruite en 1771 selon les plans de l'architecte bisontin Louis Beuque ; elle deviendra église paroissiale en 1807. Le mobilier date des XVIIIe et XIXe siècles.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    René Petitjean
    mars 2001 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Philippe Bouquet[10] - [11]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    DVD Cadre
    Président du syndicat intercommunal des eaux de la Haute-Loue.
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2020, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en augmentation de 24,29 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200213218170222212224214227
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    201205217202201228222216184
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    187180174149155140147138136
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    125120111115120102120125138
    2018 2020 - - - - - - -
    168174-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Marcellin ;
    • L'ancienne tuilerie des Combes de Punay ;
    • Le belvĂ©dère de la vierge au-dessus du village : Vierge Ă  l'enfant et table d'orientation ;
    • Le gouffre (puits) de Vauvougier[16] - [Note 4].
    • La mairie.
      La mairie.
    • l'Ă©glise Saint-Marcellin.
      l'Ă©glise Saint-Marcellin.
    • Portail de l'Ă©glise.
      Portail de l'Ă©glise.
    • La vierge de Malbrans, qui surplombe le village.
      La vierge de Malbrans, qui surplombe le village.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La tuilerie des Combes de Punay.
      La tuilerie des Combes de Punay.
    Vue de Malbrans depuis la Vierge.

    Personnalités liées à la commune

    • Capitaine Jean-Baptiste Druot ( - ). Connu pour ses mĂ©moires et ses lettres adressĂ©es Ă  son père, il a participĂ© Ă  plusieurs campagnes napolĂ©oniennes de 1805 Ă  1812, notamment Ă  la campagne de Russie oĂą il resta prisonnier pendant deux ans. RĂ©formĂ© en 1814, il revint vivre Ă  Malbrans jusqu'Ă  sa mort[2].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Classique de la spéléologie ; le site est sportif avec un puits d'entrée de 38 m et le point-bas à 215 m. Eugène Fournier fut le premier à l'explorer en 1901.

    Références

    1. « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. « Vauvougier (Gouffre de) », sur grottocenter.org, le site collaboratif Grottocenter, (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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