Malbrans
Malbrans est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Malbrans | |||||
Vue de Malbrans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Philippe Bouquet 2020-2026 |
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Code postal | 25620 | ||||
Code commune | 25360 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
174 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 15″ nord, 6° 04′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 380 m Max. 624 m |
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Superficie | 8,74 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont les Malbranais et Malbranaises[1].
GĂ©ographie
Toponymie
Malbran en 1132 ; Mabran en 1241 ; Malbranc en 1292 ; Malbrans en 1394 ; Maulbrans en 1599[2].
Communes limitrophes
Les Monts-Ronds | Tarcenay | |||
Montrond-le-Château | N | |||
O Malbrans E | ||||
S | ||||
Scey-Maisières |
Urbanisme
Typologie
Malbrans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4] - [5] - [Note 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), prairies (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Tuilerie
La tuilerie des Combes de Punay est établie peu avant 1845, date à laquelle son propriétaire l’équipe d’une machine à vapeur permettant de produire des tuiles perfectionnées. Si la production de tuiles cesse vers 1934, l’établissement poursuit une activité de scierie de 1900 jusqu’en 1965. Outre le logement du propriétaire, le site comprend un hangar de stockage du bois, un bâtiment abritant l’atelier de façonnage et le hangar de séchage, auquel est adossé le bâtiment de la machine à vapeur et sa cheminée en moellons calcaires ainsi que les fours. Inscrite aux monuments historiques en 1979, cette fabrique établie en milieu rural a été restaurée plusieurs fois entre 1979 et 1988. En , une grande partie de l'aile nord du bâtiment s'est effondrée, faute d'entretien suffisant.
Église
Une chapelle dédiée à Saint-Marcellin est érigée en 1581 puis reconstruite en 1771 selon les plans de l'architecte bisontin Louis Beuque ; elle deviendra église paroissiale en 1807. Le mobilier date des XVIIIe et XIXe siècles.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en augmentation de 24,29 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Marcellin ;
- L'ancienne tuilerie des Combes de Punay ;
- Le belvédère de la vierge au-dessus du village : Vierge à l'enfant et table d'orientation ;
- Le gouffre (puits) de Vauvougier[16] - [Note 4].
- La mairie.
- l'Ă©glise Saint-Marcellin.
- Portail de l'Ă©glise.
- La vierge de Malbrans, qui surplombe le village.
- Le monument aux morts.
- La tuilerie des Combes de Punay.
Personnalités liées à la commune
- Capitaine Jean-Baptiste Druot ( - ). Connu pour ses mémoires et ses lettres adressées à son père, il a participé à plusieurs campagnes napoléoniennes de 1805 à 1812, notamment à la campagne de Russie où il resta prisonnier pendant deux ans. Réformé en 1814, il revint vivre à Malbrans jusqu'à sa mort[2].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Classique de la spéléologie ; le site est sportif avec un puits d'entrée de 38 m et le point-bas à 215 m. Eugène Fournier fut le premier à l'explorer en 1901.
Références
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Vauvougier (Gouffre de) », sur grottocenter.org, le site collaboratif Grottocenter, (consulté le )