Nanteau-sur-Essonne
Nanteau-sur-Essonne est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Nanteau-sur-Essonne | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nemours | ||||
Maire Mandat |
Olivier Mauxion 2020-2026 |
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Code postal | 77760 | ||||
Code commune | 77328 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Nantessonnais | ||||
Population municipale |
419 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 19âČ 01âł nord, 2° 25âČ 05âł est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 127 m |
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Superficie | 12,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Malesherbois (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fontainebleau | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | nanteau-sur-essonne.fr | ||||
En 2020, elle compte 419 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Nanteau-sur-Essonne se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1]. Elle est bordĂ©e, au nord, par le dĂ©partement de l'Essonne et au sud-ouest, par la commune du Malesherbois, dĂ©partement du Loiret, rĂ©gion Centre-Val de Loire. La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français depuis le .
Elle se situe à 36,15 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 27,32 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Malesherbes[1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Le Malesherbois (2,4 km), Buthiers (3,4 km), Boigneville (4,0 km), Tousson (4,6 km), Buno-Bonnevaux (5,4 km), Prunay-sur-Essonne (5,6 km), Boissy-aux-Cailles (6,4 km).
Relief et géologie
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.
Une partie de la commune se situe sur le plateau qui s'Ă©tend de la forĂȘt de Fontainebleau jusqu'Ă Tousson et donc, Ă la partie orientale de la commune. Il faut alors descendre pour atteindre le centre du village et le niveau de l'Essonne[5]. La dĂ©nivellation est d'environ 45 m, la vallĂ©e de l'Essonne est Ă une altitude de 75 m. Le haut de la commune, vers le hameau de Bois Minard, est constituĂ© de champs de grandes dimensions oĂč l'on cultive les cĂ©rĂ©ales et les betteraves. La partie qui constitue la descente du plateau est couverte de forĂȘts, c'est aussi le cas des bords de l'Essonne, oĂč se trouvent de nombreux marais. La commune est trĂšs Ă©tirĂ©e en longueur. Entre la limite de Buthiers, au sud, et celle de Buno, au nord, il y a environ 9 km.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].
Carte du relief de Nanteau-sur-Essonne. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Nanteau-sur-Essonne.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | |||||||||||||||||||
MiocĂšne |
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PaléogÚne | OligocÚne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent. | ||||||||||||||||||||
PaléocÚne | non présent. |
RĂ©seau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose essentiellement de la riviÚre Essonne[8], longue de 101,10 km, affluent de la rive gauche de la Seine, ainsi que :
Sa longueur totale sur la commune est de 2,55 km[11].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[13]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[14].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,1 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[17]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 37 km Ă vol d'oiseau[18], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[19] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[20].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. Dâune grande richesse en termes dâhabitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de lâArc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[23] - [24].
Deux autres espaces protégés sont présents dans la commune :
- la zone centrale de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Ăducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[25] - [26].
- la zone de transition de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Ăducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[25] - [27].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29] - [Carte 1] :
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Nanteau-sur-Essonne comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] - [32] - [Carte 2], les « Bois de la Fontaine Saint-Agnan, Bel-Air, la Garenne de Boucleaux et vallĂ©e Poirette » (188,79 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[33]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [32], la « vallĂ©e de l'Ăssonne de Buthiers Ă la Seine » (5 102,19 ha), couvrant 29 communes dont 1 dans le Loiret, 4 en Seine-et-Marne et 24 dans l'Essonne[34].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Nanteau-sur-Essonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient à l'unité urbaine du Malesherbois, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[38] et 8 636 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39] - [40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[41] - [42].
Occupation des sols
En 2018, l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts (54,27 %) en trĂšs lĂ©gĂšre augmentation par rapport Ă 1990 (53,29 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e est la suivante : forĂȘts (54,27 %), terres arables (40,78 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,88 %), zones urbanisĂ©es (2,08 %)[Note 8] - [43].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
26,76 ha | 2,08 % | 26,76 ha | 2,08 % | 0 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
575,51 ha | 44,64 % | 562,90 ha | 43,66 % | â12,61 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
687,08 ha | 53,29 % | 699,69 ha | 54,27 % | 12,61 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[44] - [45] - [46]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[47].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours GĂątinais, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte dâĂ©tudes et de programmation (SMEP) Nemours-GĂątinais[48].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en rĂ©vision[49]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 81 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[50] (source : le fichier Fantoir).
Un hameau aujourd'hui disparu, Courcelles, seule une rue porte encore ce nom.
Deux hameaux importants se partagent une bonne partie de la population :
- Bois Minard, sur le plateau et proche de Tousson, entouré de champs cultivés ;
- Villetard, Ă l'entrĂ©e ouest du village (en provenance Malesherbes), situĂ© le long d'une route lĂ©gĂšrement en hauteur par rapport Ă l'Essonne. Ce hameau est bordĂ© au nord-est par une forĂȘt et se situe non loin de l'endroit oĂč Ă©tait le chĂąteau.
Un lieu-dit qui a donné son nom à une rue est nommé Clos Corbin ; il est situé à l'entrée du chemin de Milly.
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 273 dont 97,4 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 2,6 % d'appartements[Note 10].
Parmi ces logements, 73,6 % étaient des résidences principales, 21,4 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 86,4 % contre 9 % de locataires et 4,5 % logés gratuitement[51].
Voies de communication
Deux routes départementales relient Nanteau-sur-Essonne aux communes voisines :
- la D 152 (qui longe la limite sud de la commune), Ă Buthiers en direction de l'est et vers Le Malesherbois en direction de l'ouest ;
- la D 410 (qui traverse la partie sud-est du territoire), Ă Tousson en direction du nord-est et vers Buthiers en direction du sud.
Le territoire de la commune est traversé d'est en ouest par le sentier de grande randonnée GR 1, entre Boissy-aux-Cailles et Malesherbes.
Transports
La commune est desservie par la ligne d'autocars no 184.004 du réseau de bus Les Cars Bleus, ligne qui Nanteau-sur-Essonne à Nemours[52].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Nantoil en 1134[53] ; Nantolium en 1165[54] ; Nantolium supra Essonam en vers 1350 (Pouillé)[55] ; Nentheau en 1518[56].
Composé de nanto-, mot gaulois qui désigne une "vallée", et de -ialo, "clairiÚre" (naturelle ou éventuellement essartée) qui a fréquemment donné -euil dans la toponymie mais ici a évolué en -eau. Nanteau signifie donc : « la clairiÚre de/dans la vallée » ; dans le cas de ce Nanteau, on évoque la vallée de l'Essonne.
Ses habitants sont appelés les Nantessonnais et Nantessonnaises.
Histoire
Le rocher aux pieds
Un mĂ©galithe en grĂšs appelĂ© « pierre du pas de Sainte-Anne » ou « rocher aux pieds » se trouve sur la route de Nanteau Ă Buno-Bonnevaux (au nord-ouest de Nanteau), entre l'ancien moulin de Roisneau et la Chapelle-Nainveau[57]. Le mĂ©galithe fait 3,90 m de longueur, 2,30 m de largeur et 1,55 m de hauteur. Il porte deux empreintes en creux de pas humains : l'un, de grandeur naturelle, Ă bout effilĂ©, qui est dit ĂȘtre l'empreinte du pas de sainte Anne, mĂšre de la Vierge ; l'autre, plus petit, attribuĂ© au pas de la Vierge encore enfant[58]. Sont aussi sculptĂ©s une petite cupule et un long trait en forme de petite rigole[59] qui correspond au grand axe de la sculpture[60], prolongĂ© vers le nord au-delĂ de l'empreinte de la plus grande des sculptures de pied[61]. La longueur de cette grande sculpture de pied (27 cm indique un pied d'homme mais son indice soleo-podalique[Note 11] correspond Ă un pied de femme. Son orientation correspond au plein sud magnĂ©tique Ă l'Ă©poque nĂ©olithique et a pu servir de mĂ©ridienne[62]. Il existe plusieurs sculptures de pied en creux connues (pierre « Le Mulot » Ă Bleurville (Vosges)[63], pierre de Saint-Roch Ă Menomblet (VendĂ©e)[64], etc) mais rarement additionnĂ©es de gravures annexes[60]. la petite sculpture de pied est moins bien formĂ©e, mais son axe est orientĂ© plein est - plein ouest[65]. La cupule mentionnĂ©e se trouve sur le flanc sud de la pierre ; elle forme un angle de 38° avec lâaxe de petit pied, et 52° avec l'axe du grand pied[66], soit les angles du solstice (52°) pour la latitude du lieu. Elle indique donc le lever du soleil au solstice d'hiver[67].
Dans les champs et coteaux voisins se trouvent un grand nombre de silex taillés, le polissoir de Buno, la chambre sépulcrale de Buno, les menhirs de Tousson et autres artéfacts préhistoriques[58], et un gros éboulis de rochers en « grÚs de Fontainebleau » (bien visible sur la carte IGN[57]) sur un versant de colline le long de la route mentionnée[59].
Menhir du Paly
Le menhir du Paly (au Closeau, immĂ©diatement Ă l'ouest du village[57]) est gravĂ© d'un visage humain dont le nez et les sourcils forment un T, et d'une hache Ă crosse[68]. Plusieurs reprĂ©sentations humaines gravĂ©es se retrouvent localement : dalle gravĂ©e de Rouville (Malesherbes, Loiret), dalle de lâOuche de Beauce de Maisse (Essonne, NĂ©olithique moyen), allĂ©e couverte dite du Trou aux Anglais (Aubergenville, Yvelines), et d'autres. Toutes ces gravures ont une coiffe ressemblant Ă des plumes dressĂ©es Ă partir des lignes de sourcils[69], mais prĂ©sentent des variations. D'autres gravures similaires en Suisse et dans le sud de la France, datĂ©es du Chalcolithique, sont plus homogĂšnes[70] - [71].
Le motif de hache Ă crosse est habituellement attribuĂ© au NĂ©olithique ancien et moyen. Celui du « visage en T » va du NĂ©olithique ancien jusquâau Chalcolithique. La combinaison de ces deux motifs indique que le massif de Fontainebleau aurait Ă©tĂ© une zone de transition et de passage pour des courants culturels de diffĂ©rents lieux et pĂ©riodes[72].
SĂ©pulture collective de la Pente-des-Courcelles
Les fouilles de cet abri sous roche aménagé sous une dalle se sont terminées en 1995. Son mobilier funéraire, assez peu fourni, inclut un vase attribuable au Néolithique récent et dont la typologie le rapproche du groupe culturel du Montet. Des tombes similaires se retrouvent sur la commune voisine Buno-Bonnevaux[73] - [74].
Moyen-Ăge
Le hameau de Boisminard étant depuis toujours le lieu de production agricole du village de Nanteau, il est normal que le hameau et ses terres aient appartenu à des seigneurs, propriétaires terriens.
Sous Philippe Auguste, 2e moitié du XIe siÚcle, le seigneur de Boisminard était chevalier du bailliage de GrÚs et de La Chapelle-la-Reine. Au XIVe siÚcle, sous Charles VI et Isabeau de BaviÚre, Huet de Moncelard était le propriétaire de Boisminard en 1384. C'est à cette époque que Nanteau eut beaucoup à souffrir des luttes et pillages de la guerre de Cent Ans.
Au XVe siÚcle c'est Joachim Rouault qui en était le propriétaire.
Ăpoque moderne
Au XVIe siĂšcle aprĂšs avoir appartenu Ă l'archevĂȘchĂ© de Sens, Nanteau et Tousson devinrent la propriĂ©tĂ© des vidames de Chartres reprĂ©sentĂ©s Ă cette Ă©poque par François de VendĂŽme[75].
En 1660, Jacques de La Barre, seigneur de Groslieu d'Arbouville, Ă©tait Ă la fois seigneur de Nanteau et de Boisminard. C'est donc Ă cette Ă©poque qu'a eu lieu l'important incendie de Boisminard en . 15 Ă 16 maisons furent brulĂ©es. La lĂ©gende dit que les hommes n'arrivaient pas Ă Ă©teindre le feu et c'est seulement l'arrivĂ©e du Saint Sacrement venant de l'Ă©glise qui fit le miracle. Une procession fut alors instituĂ©e qui perdura jusqu'au XVIIIe siĂšcle oĂč l'on montait de Nanteau Ă Boisminard.
En 1730, Defayal d'Allennes était seigneur de Nanteau, il mourut le 5 juin 1730. La seigneurie dépendait du bailliage de Milly.
En 1790, JosÚph Nicola de Broglie, Prince de Revel, était seigneur de Nanteau, il fut déclaré émigré.
En 1870, Nanteau fut occupé par le 84e Régiment de Ligne Prussien[76].
Politique et administration
Liste des maires
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [77] - [78].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Nanteau-sur-Essonne ne dispose pas d'assainissement collectif[79] - [80].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[81]. Le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[79] - [82].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SME de la région de Buthiers qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [79] - [83] - [84].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible dâaggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie dâune distribution dâune eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de lâeau signĂ©, le , contient un plan dâactions afin dâassurer avec priorisation la sĂ©curisation de lâalimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental dâalimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur Beauce[85].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[87].
En 2020, la commune comptait 419 habitants[Note 12], en diminution de 5,84 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune ne dispose pas dâĂ©cole primaire publique (maternelle ou Ă©lĂ©mentaire)[90].
- Regroupement pédagogique à Buthiers pour les 3 communes de Nanteau, Buthiers et Boulancourt.
ĂvĂ©nements
- FĂȘte du Village : dĂ©but septembre
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 181, représentant 434 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 810 euros[91].
Emploi
En 2017 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 35, occupant 182 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s'Ă©levait Ă 64,8 % contre un taux de chĂŽmage de 4,8 %. Les 30,4 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 9,6 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 12,6 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 8,1 % pour les autres inactifs[92].
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 22 dont 1 dans lâindustrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 6 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 1 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 2 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 9 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 1 dans lâadministration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 2 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[93].
En 2019, 5 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas dâhĂŽtel et de terrain de camping[94].
Agriculture
Nanteau-sur-Essonne est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyĂ©levage[95].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[96]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 10 en 1988 Ă 2 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 57 ha en 1988 Ă 43 ha en 2010[95]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Nanteau-sur-Essonne, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[95] - [Note 14] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 10 | 5 | 2 |
Travail (UTA) | 16 | 6 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 571 | 234 | 86 |
Cultures[97] | |||
Terres labourables (ha) | 569 | 233 | s |
Céréales (ha) | 493 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 214 | 80 | s |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 102 | s | |
Tournesol (ha) | 18 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Ălevage[95] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 15]) | 16 | 20 | 23 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Martin avec son clocher carrĂ© du XIIe siĂšcle coiffĂ© en bĂątiĂšre, sa nef unique prolongĂ©e par un chĆur en abside (le tout du XIVe siĂšcle) et son christ en bois datĂ© de 1609. Cette sculpture est classĂ©e au titre objet monument historique depuis le 31/01/1938 et appartient Ă la commune de Nanteau-sur-Essonne.
- La vallée de l'Essonne*, les coteaux boisés, le site du hameau de Boisminard.
- Vestiges préhistoriques et antiques : un ensemble d'abris sous roche et de grottes ornés de gravures rupestres.
- Chasse, pĂȘche, randonnĂ©es pĂ©destres, passage du GR1.
- Le vieux four de Boisminard, situé dans le hameau, l'architecture de ce four est trÚs particuliÚre. Maintenant dans la plus grosse ferme de Boisminard en activité avec la chÚvrerie de Boisminard, le four est recouvert d'escaliers. Anciennement, il servait à cuire du pain. Grùce à la nouvelle appellation « Pays de Nemours », des visites seront organisées et des panneaux informatifs ont été mis en place dans tout Boisminard.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Nanteau-sur-Essonne », p. 1150â1153
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systÚmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- L'indice soleo-podalique d'un pied, mentionné dans Baudouin 1914, p. 166 et Baudouin & Boismoreau 1913, p. 511 est, comme indiqué dans ce dernier document, le résultat de l'opération suivante : [largeur maximum (à la plante du pied)] x 100 / [longueur maximum].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Sites Natura2000 de Nanteau-sur-Essonne » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
- « Zones ZNIEFF de Nanteau-sur-Essonne » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
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- « Moulin de Roisneau et Nainveau, sur Nanteau-sur-Essone, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
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