Immigration britannique en France
L'immigration britannique en France a entraîné l'existence d'un des plus grands foyers de populations britanniques nées en dehors du Royaume-Uni. L'installation en France de citoyens britanniques a rapidement augmenté à partir des années 1990. En 2016, l'INSEE estimait que 148.000 Britanniques résidaient en France[1]. Outre Paris, ils ont tendance à choisir de s'installer dans les régions du sud de la France, la Bretagne, et depuis peu, la Corse[2] - [3].
DĂ©mographie
La communauté britannique en France est estimée à environ 400 000 personnes[4]. Sur l’ensemble du territoire national, les Britanniques représentent un tiers des propriétaires des résidences secondaires résidant à l’étranger, devant les Italiens, les Allemands et les Belges[5].
Les principales destinations de la migration vers la France en dehors de l'île de France sont les régions du sud du pays, notamment les zones rurales. Les grandes régions choisies par cette communauté sont la Nouvelle-Aquitaine, l'Occitanie, la Bretagne ou encore la Corse.
La communauté britannique est notamment présente en Dordogne : par exemple, à Eymet, les expatriés britanniques représentent un tiers de la population locale.
Statut social
Les Britanniques vivant en France sont en général bien intégrés et bénéficient globalement d'un bon niveau d'éducation et de revenu. Leur présence dans certaines campagnes désertées du territoire français a permis le maintien d'une certaine vie dans le monde rural.
Articles connexes
Références
- « 148 000 Britanniques résident en France, notamment dans les territoires peu denses de l’Ouest - Insee Première - 1809 », sur www.insee.fr (consulté le )
- « Brits Abroad », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Where have the figures come from? », Brits Abroad FAQs: The data, BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
- "Présentation du Royaume-Uni".
- Olivier Aguer, Eric Vergeau, « Les résidences secondaires : une composante du développement et de l’attractivité de la région », Décimal : Insee Poitou-Charentes, no 288,‎ (lire en ligne)