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Postproduction

La postproduction est l'ensemble des opĂ©rations qui finalisent la fabrication d’un film : montage, mixage audio, conformation et Ă©talonnage. Durant ces opĂ©rations, la projection du film dans une salle de vision privĂ©e sert alors de rĂ©fĂ©rence au rĂ©alisateur. La postproduction succĂšde Ă  la phase de production qui comprend les prĂ©parations, financiĂšre et artistique, du projet, et le tournage lui-mĂȘme[1].

Studio d'Ă©dition audio-visuelle, oĂč peuvent s'effectuer certaines Ă©tapes de la post-production.

Histoire

La postproduction est pratiquement absente au moment oĂč sont tournĂ©s les premiers films par le rĂ©alisateur de Thomas Edison, William Kennedy Laurie Dickson (1891) et pendant les dix premiĂšres annĂ©es du cinĂ©ma.

Apparition du montage

Les soudures Ă  l’acĂ©tone (appelĂ©es improprement collures) sont utilisĂ©es par « les opĂ©rateurs de projection [qui] effectuent couramment en rassemblant plusieurs bobineaux, des collures qui crĂ©ent un bout Ă  bout facile Ă  projeter et qui leur Ă©pargne de recharger la machine Ă  la fin de chaque bobineau[2]. » Dans leur esprit, il ne s’agit pas de ce qui s’appellera par la suite le montage, mais d’une commoditĂ© de travail. En , la soudure permet Ă  William Heise, un autre rĂ©alisateur d’Edison, de rĂ©ussir un trucage inĂ©dit pour L'ExĂ©cution de Marie, reine des Écossais oĂč la dĂ©capitation de la reine Mary, quand on voit tomber la tĂȘte sous le coup de hache du bourreau, est effectuĂ©e avec le procĂ©dĂ© de l’arrĂȘt de camĂ©ra, l’un des plus anciens effets spĂ©ciaux du cinĂ©ma, que reprend Georges MĂ©liĂšs en 1896. Le plan est tournĂ© en deux parties, sans bouger la camĂ©ra.

D’abord, le bourreau lĂšve sa hache et fait semblant de l’abattre. À ce moment, on arrĂȘte la camĂ©ra et tous les figurants s'immobilisent. On remplace au plus vite la figurante qui joue Mary par un mannequin Ă  la tĂȘte dĂ©montable. On remet alors la camĂ©ra en marche et le bourreau sĂ©pare la tĂȘte du mannequin d’un coup de sa hache. Ces deux parties prĂ©sentent, quand la camĂ©ra s’arrĂȘte et lorsqu’elle reprend, des images surexposĂ©es. Ces images sont dĂ©coupĂ©es et jetĂ©es, et les deux parties sont soudĂ©es. Le trucage est ainsi dissimulĂ©[3]. Ces diffĂ©rentes opĂ©rations de soudure ouvrent la voie au montage, car avant elles, les films ne comportent qu’un plan unique.

C’est le rĂ©alisateur britannique George Albert Smith[4], avec son film La Loupe de grand-maman (en anglais Grandma’s Reading Glass), dans lequel il systĂ©matise ce qu’il avait dĂ©jĂ  essayĂ© avec le film prĂ©cĂ©dent Ce qu'on voit dans un tĂ©lescope (en anglais As Seen Through a Telescope), c’est-Ă -dire la succession de plusieurs plans, qui inaugure le montage. « Cette alternance du gros plan et des plans gĂ©nĂ©raux dans une mĂȘme scĂšne est le principe du dĂ©coupage. Par lĂ , Smith crĂ©e le premier vĂ©ritable montage[5]. »

NĂ©cessitĂ© de la conformation et de l’étalonnage

Ces moments importants de la postproduction n’apparaissent pas dans les quinze premiĂšres annĂ©es du cinĂ©ma.

En effet, ce qui va devenir une puissante industrie en est encore au stade artisanal. L’habitude de chacun est de tirer des copies directement Ă  partir du nĂ©gatif original (celui qui a Ă©tĂ© chargĂ© dans la camĂ©ra de prise de vues) pour satisfaire la demande des tourneurs de films (et leurs spectacles dans les foires) et des riches amateurs qui ont pu acquĂ©rir un appareil de projection.

Mais, dĂšs lors que le film comporte plusieurs plans, le nĂ©gatif est une vĂ©ritable dentelle. À chaque plan, il prĂ©sente des soudures (en surĂ©paisseur) qui perturbent l’opĂ©ration du tirage et provoquent des rayures. À ce rythme, les films qui plaisent au public sont vite dĂ©tĂ©riorĂ©s et doivent faire l’objet d’une ou plusieurs reprises « avec des plans identiques, pour permettre le tirage de plusieurs centaines de copies Ă  une Ă©poque oĂč l’on tirait directement d’aprĂšs le nĂ©gatif original qui se fatiguait assez vite des passages rĂ©pĂ©tĂ©s dans la machine[6]. »

La solution pour Ă©viter cette perte de temps et d’argent est vite trouvĂ©e et va rĂ©gner en maĂźtre dans la pĂ©riode d’industrialisation du cinĂ©ma (1905-1925) : il est tirĂ© un positif Ă  partir du nĂ©gatif, qu’on appelle une « lavande » Ă  cause de sa couleur bleutĂ©e[7], et c’est Ă  partir de ce positif qu’on tire un ou plusieurs contretypes nĂ©gatifs qui, eux, servent Ă  tirer les copies Ă  vendre ou Ă  louer. La confection du ou des contretypes est une phase qui permet de corriger les anomalies d’exposition prĂ©sentes dans le nĂ©gatif originel et la lavande, et de traduire les sous-titres pour les ventes Ă  l’étranger.

Le nĂ©gatif ne subit pas les manipulations nombreuses du montage qui est fait sur une copie de travail[8]. Quand la version montĂ©e satisfait les auteurs et producteurs du film, le nĂ©gatif original est conformĂ© d’aprĂšs la copie de travail. Le nĂ©gatif est prĂ©cieusement gardĂ©, et seuls la lavande et les contretypes sont manipulĂ©s et chargĂ©s si nĂ©cessaire dans une machine Ă  tirer.

Difficultés du mixage

L’arrivĂ©e du cinĂ©ma sonore ne transforme pas le cinĂ©ma autant qu’on peut ĂȘtre amenĂ© Ă  le penser.

À preuve, le cĂ©lĂšbre film qui a sonnĂ© le glas de ce qu’on appellera le cinĂ©ma muet, Le Chanteur de jazz (1927). Ce film, considĂ©rĂ© comme le premier film parlant, est plutĂŽt un film chantant. Les dialogues sont toujours les classiques intertitres, les « cartons » du cinĂ©ma muet. « C’est bien le fils de son pĂšre, il chante avec son cƓur ! », remarque un ami de la famille du chanteur.

Pourtant, cette phrase, on ne l’entend pas : on peut seulement la lire grĂące Ă  un intertitre. La mĂšre du chanteur lui rĂ©pond par un autre intertitre : « C’est son monde, la scĂšne. ». Il s’agit bien d’une technique du cinĂ©ma muet, sans conteste. Mais en fond sonore, le chanteur continue Ă  susurrer Ă  l’intention de sa mĂšre Mother of mine (Ma mĂšre Ă  moi), accompagnĂ© par l’orchestre. « Le cinĂ©ma sonore ne l’est encore qu’à demi, quand les uns chantent, les autres ne peuvent pas parler, et inversement. Les cinĂ©astes ne savent pas encore mĂ©langer les sons, le mixage reste Ă  dĂ©couvrir[9] ! »

Il faut dire que la technique de cinĂ©ma sonore de ce film est le procĂ©dĂ© Vitaphone, une technique mettant en fonctionnement deux appareils : une camĂ©ra de prise de vues muette et un gramophone spĂ©cial gravant des disques de grand diamĂštre tournant Ă  33 Âč⁄₃ tours Ă  la minute. ÉquipĂ©s chacun d’un moteur synchrone, ils assurent une synchronisation parfaite du son et de l’image. Mais il est impossible de rĂ©aliser le mĂ©lange d’une musique chantĂ©e par un personnage et de paroles prononcĂ©es par d’autres personnages pendant que se dĂ©roule cette musique. Il faudrait tourner les deux scĂšnes en mĂȘme temps avec deux camĂ©ras et deux graveurs de disque et baisser le son de la chanson quand les autres personnages parlent, et le relever ensuite. Une complication d’autant plus grande qu’il faudrait prĂ©voir exactement Ă  quel moment se ferait ce chevauchement, donc prĂ©voir le futur montage Ă  l’image prĂšs. Mission impossible, « au dĂ©but, on enregistrait son et images sur le mĂȘme film[10]. »

La seconde phase du cinĂ©ma sonore est l’invention de la bande-son directement enregistrĂ©e sur la pellicule mĂȘme, par le procĂ©dĂ© qu’on appelle son optique. Celui-ci est enregistrĂ© par une machine spĂ©ciale, sĂ©parĂ©e de la camĂ©ra, et chargĂ©e elle aussi d’une pellicule photographique nĂ©gative. Au moment de la confection de la lavande, ce son photographique est en principe impressionnĂ© le long des images. Cette invention permet alors de mĂ©langer deux pellicules de son pour obtenir une troisiĂšme qui est le mĂ©lange des deux, en rĂ©glant les niveaux comme l’exige la dramaturgie de la sĂ©quence, et c’est ce mĂ©lange qui est impressionnĂ© le long des images de la lavande. Le mixage est enfin inventĂ©. Il va devenir complexe, mettant en Ɠuvre plusieurs bandes.

Postproduction moderne

Elle passe par les mĂȘmes Ă©tapes qu’autrefois. Bien entendu, les savoir-faire se sont multipliĂ©s, les machines ont Ă©tĂ© spĂ©cialisĂ©es, et les inventions relativement rĂ©centes comme les procĂ©dĂ©s sonores Dolby, DTS, THX et autres, ont elles rĂ©volutionnĂ© les bandes-son des films, l’abandon des camĂ©ras argentiques n’a pas supprimĂ© les phases de la conformation et de l’étalonnage, il en a dĂ©cuplĂ© les possibilitĂ©s. Quant au montage, il est Ă  la fois plus simple Ă  rĂ©aliser, mais dans ce domaine aussi, la facilitĂ© technique a permis de complexifier le discours filmique. Les Ă©tapes de la postproduction :

  • le montage de l'image et du son direct, mise en place de la musique. Ces opĂ©rations sont le cƓur de la postproduction. Comme l’accomplissement de tout ouvrage d’art, elles suivent une progression qui va de l’ébauche Ă  la finition. Au dĂ©but, les prises des plans qui ont Ă©tĂ© choisies par le rĂ©alisateur durant le tournage sont mises bout Ă  bout, dans l’ordre logique qui est celui du script annotĂ©, du dĂ©coupage technique ou du storyboard. Si le rĂ©alisateur n’était pas sĂ»r de son choix dĂ©finitif, les meilleures prises sont intĂ©grĂ©es sans ce bout Ă  bout qu’on appelle en jargon professionnel un « ours ». Au fur et Ă  mesure que progresse le travail, la sĂ©lection dĂ©finitive se fera. L’ordre logique sera peut-ĂȘtre bousculĂ© par une dĂ©cision collĂ©giale du rĂ©alisateur et du monteur. La jonction des plans l’un derriĂšre l’autre va ĂȘtre affinĂ©e, un souci constant chez le monteur. Cette Ă©volution vers ce que sera le film en fin de montage voit le passage de diffĂ©rents intervenants : les comĂ©diens, du moins ceux qui sont amenĂ©s Ă  faire de la « post-synchro », le ou les bruiteurs, l’éventuel illustrateur sonore qui va choisir des musiques du rĂ©pertoire ou spĂ©cialisĂ©es (notamment pour les documentaires) et le compositeur de la musique originale. Leur visionnement du bout Ă  bout et ensuite du film plus Ă©laborĂ© va leur permettre d’exercer leur art ;
  • la postsynchronisation. Certains plans sont tournĂ©s dans des conditions sonores difficilement contournables (ex. : chute d’eau, moteur puissant, foule bruyante, etc.), et le preneur de sons ne peut qu’effectuer ce qu’on appelle un « son tĂ©moin » qui rapporte le contenu du plan : le dialogue, les bruits particuliers (portiĂšre qui claque, coup de feu). Ce son direct inutilisable sert quand mĂȘme Ă  repĂ©rer les dialogues que doivent refaire en studio les comĂ©diens concernĂ©s. C’est l’opĂ©ration de la « dĂ©tection », importante car les comĂ©diens ne respectent pas toujours le dialogue prĂ©vu et font des ajouts personnels au moment de la prise de vues. Un exemple cĂ©lĂšbre est le film de Jean-Luc Godard, À bout de souffle, tournĂ© avec une camĂ©ra CamĂ©flex sans blimp, donc terriblement bruyante, dont toutes les sĂ©quences dialoguĂ©es ont Ă©tĂ© postsynchronisĂ©es : les acteurs rejouent la scĂšne parlĂ©e devant leur propre image et le texte Ă©crit qui se dĂ©roule dessous au bon rythme sur une « bande rythmo ». L’opĂ©ration est aussi parfois nĂ©cessaire quand l’une des vedettes, engagĂ©e pour satisfaire une coproduction Ă©trangĂšre, et mal « coachĂ©e », a Ă©corchĂ© son texte, le rendant incomprĂ©hensible. On fait alors appel Ă  un autre comĂ©dien selon la technique du doublage.
Le son obtenu en post-synchro est intĂ©grĂ© au montage Ă  la place du son direct inaudible. L’ambiance sonore qui a perturbĂ© le son direct (chute d’eau, moteur, foule) a fait l’objet d’une prise de son spĂ©ciale en dehors du jeu des comĂ©diens, ce qu’on appelle un « son seul » ou une ambiance. Elle sera ajoutĂ©e dans l’opĂ©ration du montage son ;
  • le bruiteur reçoit la commande du rĂ©alisateur et du monteur, de diffĂ©rents bruits particuliers. Ceux-ci peuvent avoir Ă©tĂ© enregistrĂ©s lors du tournage en « sons seuls » (claquement d’une portiĂšre par exemple). Mais certains bruits naturels, soit ont disparu Ă  l’occasion d’une post-synchro (c’est le cas du pas des comĂ©diens), soit sont dĂ©cevants (c’est le cas des armes Ă  feu factices). Le bruiteur va remĂ©dier Ă  cela, imitant les pas sur diffĂ©rents sols en studio, crĂ©ant un coup de feu avec un accessoire personnel qui n’a rien Ă  voir avec un pistolet mais qui produit un son plus vĂ©ridique — et surtout plus dramatique — que les balles Ă  blanc ;
  • le compositeur de la musique originale fait partie des auteurs qui signent le film (signature abusivement rĂ©servĂ©e au rĂ©alisateur) et perçoit ainsi des droits financiers lors de sa diffusion. Au cours de la prĂ©-production, il a Ă©tĂ© choisi par le producteur ou par le rĂ©alisateur et il a dĂ©jĂ  composĂ© des thĂšmes qui seront au cƓur de sa partition. Lors du montage, il fait un repĂ©rage des plages oĂč ses thĂšmes devront ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s. Il peut ainsi construire un brouillon de sa musique, au piano par exemple. Il devra attendre la fin du montage (d’une partie ou du film entier) pour prendre connaissance de la durĂ©e exacte des plages musicales. Il pourra alors enregistrer la partition dĂ©finitive avec un orchestre ;
  • le monteur son rassemble les diffĂ©rentes sources de sons et les calent l’une par rapport aux autres, si cette opĂ©ration n’a pas Ă©tĂ© faite par le chef monteur. Son travail doit faciliter le mĂ©lange, lors de l'ultime opĂ©ration ;
  • le mixage de l’ensemble des sons donnant deux versions du film : la version originale dans la langue de tournage (VO) et la version internationale (VI), destinĂ©e aux ventes Ă  l’étranger, qui comprend la VO pour information, et le mixage bruits et musique. À partir de cette VI, les distributeurs du film dans une autre langue devront traduire et adapter Ă  leur langue les dialogues, bruiter toutes les sĂ©quences qui Ă©taient accompagnĂ©es du son direct dans la version originale, et mixer le tout ;
  • gĂ©nĂ©ralement, les effets spĂ©ciaux sont fabriquĂ©s auparavant ou pendant le montage. Leur version dĂ©finitive est intĂ©grĂ©e pendant la conformation, c'est-Ă -dire quand, Ă  partir de la numĂ©risation provisoire de l'ordinateur de montage, on Ă©tablit une nouvelle numĂ©risation, plus poussĂ©e, de tous les plans, sous la direction du rĂ©alisateur ou du directeur de la photographie ;
  • cette Ă©tape permet en mĂȘme temps l'Ă©talonnage de l'image, donc le rĂ©glage en finesse de l'exposition (on Ă©claircit plus ou moins un plan par exemple), un rĂ©glage aussi du contraste, et un autre rĂ©glage de la colorimĂ©trie (on attĂ©nue telle ou telle couleur, ou au contraire on la renforce)[11].

Avec la généralisation du « tout numérique », la postproduction s'articule distinctement en deux phases :

  • la premiĂšre phase, dite « crĂ©ative », qui se termine gĂ©nĂ©ralement par le mixage original, Ă©tape qui fixe et boucle les processus artistiques sous l'autoritĂ© du rĂ©alisateur et des commanditaires (producteur, diffuseurs, distributeurs) ;
  • la deuxiĂšme phase, celle des opĂ©rations de laboratoire :
    • pour l'image : Ă©talonnage, intĂ©gration dĂ©finitives des effets spĂ©ciaux et autres trucages,
    • pour le son : finalisation de la mise en forme du ou des mixages spĂ©cifiques suivant leur destination ; cinĂ©ma, tĂ©lĂ©vision HD, tĂ©lĂ©vision SD, Web et ses variantes (streaming, serveurs, vidĂ©o Ă  la demande ou VOD, etc.,
    • pour l'image et le son : la fabrication des fichiers (Digital Cinema Package ou DCP), la fabrication des PAD pour la tĂ©lĂ©vision, etc.

Notes et références

  1. Vincent Pinel, Dictionnaire technique du cinéma, Paris, Armand Colin, , 369 p. (ISBN 978-2-200-35130-4), p. 233 et 237.
  2. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 48.
  3. (en) Charles Musser, History of the American Cinema, Volume 1, The Emergence of Cinema, The American Screen to 1907, New York, Charles Scribner’s Sons, , 613 p. (ISBN 0-684-18413-3), p. 87.
  4. Briselance et Morin 2010, p. 65 Ă  69.
  5. Georges Sadoul, Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours, Paris, Flammarion, , 719 p., p. 43.
  6. Briselance et Morin 2010, p. 131.
  7. Pinel 2012, p. 167.
  8. Pinel 2012, p. 68.
  9. Briselance et Morin 2010, p. 163.
  10. Sadoul 1968, p. 232.
  11. « Home », sur l'ACES (consulté le )

Bibliographie

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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