Baguette (pain)
Une baguette de pain ou simplement baguette, parfois appelée baguette de Paris ou pain français (belgicisme et québécisme), mais aussi pain baguette est une variété de pain, reconnaissable à sa forme allongée.
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MĂȘme si cette forme de pain est emblĂ©matique de la France, la baguette est Ă©galement consommĂ©e dans diffĂ©rents pays d'Afrique sub-saharienne, l'AlgĂ©rie, le Maroc, la Tunisie, le ViĂȘt Nam ou le Cambodge, ce qui s'explique par le passĂ© colonial français de ces rĂ©gions. « Les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain » sont inscrits Ă l'inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel en France le [1] et au patrimoine culturel immatĂ©riel de l'UNESCO le [2] - [3].
Présentation
Une baguette standard est large d'environ 4 Ă 6 cm, haute d'environ 3 Ă 5 cm et longue d'environ 65 cm. Elle pĂšse environ 250 g.
La mie de la baguette qu'elle soit blanche, grise, ou avec des cĂ©rĂ©ales sera toujours moelleuse, non croustillante, qui se situe sous la croĂ»te. La croĂ»te est plus foncĂ©e que dorĂ©e avec un excĂšs de tempĂ©rature lors de la cuisson. La croĂ»te grillĂ©e est plus croustillante que la croĂ»te dorĂ©e. La mie reprend sa forme si on la presse. Cette reprise de forme est liĂ©e Ă lâĂ©lasticitĂ©. Plus le pourcentage de protĂ©ine de la farine est Ă©levĂ© plus le pain est Ă©lastique. La farine utilisĂ©e pour le pain a par exemple 12,8 grammes de protĂ©ine pour 100 g de farine alors que beaucoup de farines ont par exemple 8,7 g de protĂ©ine. Le blĂ© est plus ou moins riche en protĂ©ine. Le pain laissĂ© plus dâune journĂ©e Ă l'air libre devient sec. Un pain sec est plus croustillant quâun pain qui vient dâĂȘtre cuit. Le pain qui perd son eau devient sec, dur, et donc il est croustillant et difficile Ă manger de façon classique. Ce pain sec trempĂ© dans du lait devient facile Ă manger. Le pain devient sec dans un air sec. Un pain dans un environnement humide devient mou et les moisissures se dĂ©veloppent. LâidĂ©al c'est que le pain reste dans un air ni trop sec ni trop humide et pas trop chaud Ă l'aide de sac en coton, papier ou plastique avec des trous. Un bon sac permet dâaugmenter de quelques jours la bonne conservation du pain. C'est bien un pain avec 4 g de sel par kg de farine, dĂ©but 2002, ANSES conseille en dessous de 18 g de sel par kg de farine[4]. En 2017 en boulangerie, le nombre de pains diffĂ©rents avec ajout de sel Ă la farine est supĂ©rieur au nombre de pains sans ajout de sel Ă la farine. Il est utile de connaĂźtre la masse de sel pour 100 g de pain afin de ne pas faire d'excĂšs de sel. Manger en excĂšs du sel est mauvais pour la santĂ©. 100 kg de blĂ© permet d'obtenir 75 kg de farine (2 kg de perte et 23 kg sont les issues)[5]. Pour la pĂąte, on ajoute 600 g d'eau Ă un kilo de farine[5]. 250 g de pain a environ 160 Ă 170 g de farine ou 111 Ă 117 g dâamidon.
Dans le monde, la baguette est un des symboles typiques de la France et, plus particuliĂšrement, de Paris. Au mĂȘme titre que le vin, le bĂ©ret ou le fromage, elle est devenue un symbole, alors mĂȘme qu'il existe d'autres variĂ©tĂ©s de pains en France et que les baguettes se trouvent aujourd'hui dans beaucoup de pays.
La baguette ordinaire, ou pain courant, vendue dans les boulangeries, points chauds ou supermarchés français peut contenir jusqu'à 14 additifs[6] : acide acétique et ses sels (E260, E261, E262, E263), acide lactique et ses sels (E270, E325, E326, E327), acide ascorbique, ses sels et ses esters (E300, E301, E302, E304), lécithine (E322), mono- et diglycérides d'acides gras (E471).
La baguette ordinaire peut donc ne pas convenir aux végétaliens, en raison de la présence éventuelle d'additifs d'origine animale[7].
Types et variantes
Différentes variantes sont caractérisées par leur dimension :
- Plus épaisse pour une masse de 400 g, elle est alors appelée flûte, ou pain parisien.
- Plus fine, jusqu'à 125 g, c'est une ficelle (ou aussi flûte dans certaines régions).
- Plus courte, elle est alors appelée demi-baguette, ou déjeunette.
Depuis les années 1980, les meuniers ont mis en place des marques de baguettes pour promouvoir et valoriser leur production de farine. La premiÚre de ces marques a été lancée par un groupement de meuniers (UNIMIE) sous le nom de Banette.
Selon le dĂ©cret 93-1074 du [8], la baguette « de tradition française » ne peut ĂȘtre fabriquĂ©e qu'avec les ingrĂ©dients suivants : farine de blĂ©, eau, levure et/ou levain, sel. Trois adjuvants sont autorisĂ©s : 2 % de farine de fĂšves, 0,5 % de farine de soja, 0,3 % de farine de malt de blĂ© (ces pourcentages reprĂ©sentent les proportions maximales autorisĂ©es). Par courrier du , la DGCCRF a Ă©galement acceptĂ© l'utilisation de gluten et d'amylases fongiques[9]. Aucune autre substance n'est autorisĂ©e. Cette « tradition » est cependant assez rĂ©cente et ne correspond pas Ă une tradition documentĂ©e Ă une Ă©poque prĂ©cise[10]. Le pain au levain, aussi dĂ©fini dans ce dĂ©cret de 1993, ne contient pas de levure boulangĂšre mais du levain qui fermente naturellement grĂące aux ferments sauvages prĂ©sents dans la farine et dans lâair, ce qui lui donne une texture compacte et un lĂ©ger goĂ»t acide[8].
Histoire
Aucune Ă©tude acadĂ©mique n'a Ă©tĂ© Ă©crite sur l'histoire de la baguette comme type de pain, une grande partie de son histoire est spĂ©culative. Cependant, certains faits peuvent ĂȘtre Ă©tablis. Parmi ceux-ci, la popularitĂ© croissante des pains longs en forme de bĂąton en France Ă partir du XVIIIe siĂšcle[11]. La forme de ces pains de fantaisie, en baguette de prĂšs de deux mĂštres (!), Ă©tonnait dĂ©jĂ les visiteurs en France au XIXe siĂšcle[12] - [13]. NĂ©anmoins, lâorigine prĂ©cise n'est pas connue.
Au début du XIXe siÚcle la boulangerie française évolue avec l'utilisation du « gruau », une farine hongroise hautement raffinée, et l'introduction de la cuisson au four à vapeur viennoise à Paris en 1839 par August Zang[11]. à l'exposition universelle de 1867, Adolf Ignaz Mautner von Markhof introduit à Paris la levure compacte autrichienne. Bien qu'aucun de ces événements ne soit en soi définissable comme « l'invention de la baguette », chacun d'eux, la forme, la farine, la fermentation et la cuisson à la vapeur contribuent à ce qui est aujourd'hui reconnu comme une « baguette ».
Le terme « baguette » (dans le sens d'un pain de fantaisie) n'apparaĂźt cependant pas dans la littĂ©rature avant le XXe siĂšcle. On voit le terme apparaĂźtre dans un brevet d'invention de 1902 oĂč est exposĂ© la fabrication de baguettes[14] ; la « baguette de gruau » est mentionnĂ©e dans une prescription de rĂ©gime en 1910[15] ; et la baguette fait l'objet d'une rĂ©glementation normative par la prĂ©fecture du dĂ©partement de la Seine en aoĂ»t 1920 : « La baguette, ayant un poids minimum de 80 g et une longueur maximale de 40 cm, ne pourra ĂȘtre vendue Ă un prix supĂ©rieur Ă 0 franc 35 centimes piĂšce »[16].
Origines légendaires
De nombreuses lĂ©gendes urbaines circulent quant Ă l'origine de la baguette, comme bien souvent avec l'histoire du folklore. On raconte par exemple qu'elle doit son origine aux campagnes napolĂ©oniennes : les pains Ă©taient jusqu'alors ronds pour une meilleure conservation. Cette forme aurait Ă©tĂ© inventĂ©e par les boulangers de NapolĂ©on Ier afin de rendre le pain plus facilement transportable par les soldats, dans une poche des basques Ă l'arriĂšre de leur habit, et non dans leur pantalon le long de leur jambe comme on l'entend souvent, ce qui aurait gĂȘnĂ© le soldat pendant sa journĂ©e de marche et aurait probablement bien plus endommagĂ© la baguette[17].
Une autre thĂ©orie veut que ce style de pain â le pain viennois, dont la forme peut ĂȘtre longue mais aussi ovale â ait Ă©tĂ© inventĂ© Ă Vienne et importĂ© en France pendant le XIXe siĂšcle (en 1839, Ă la Boulangerie viennoise, fondĂ©e par August Zang[18]). La baguette se serait dĂ©veloppĂ©e Ă Paris dans les annĂ©es 1920, du fait qu'elle nĂ©cessitait un temps de levage et de cuisson moindre que les pains traditionnels.
En effet, ce serait à la suite d'une loi interdisant aux boulangers le travail avant 4 heures du matin, ce qui ne laissait pas le temps de préparer la boule traditionnelle[19]. On manque également de preuves sur cette version.
Une autre thĂ©orie veut que ce pain ait Ă©tĂ© inventĂ© pendant la construction du mĂ©tro Ă Paris. En effet, l'ingĂ©nieur Fulgence BienvenĂŒe, qui supervisa la construction du mĂ©tro, avait des soucis de bagarres dans les galeries entre les ouvriers de diffĂ©rentes origines (notamment Bretons, AuvergnatsâŠ). Or, Ă cette Ă©poque, l'ouvrier portait toujours un couteau sur lui, pour couper les tranches des pains, qui Ă©taient de grosses miches rondes. Aussi, il aurait Ă©tĂ© demandĂ© Ă un boulanger de crĂ©er un pain de forme allongĂ©e (pour respecter la masse rĂ©glementĂ©e dâun pain), qui puisse se couper, se rompre sans couteau, Ă©vitant ainsi que ces armes potentielles descendent dans les galeries. D'oĂč, pour certains puristes, le fait de ne jamais couper la baguette au couteau, mais de la rompre Ă la main. Ainsi aurait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e la baguette Ă la fin du XIXe siĂšcle[20] - [21]. Cette version reste la plus relayĂ©e mais est tout autant une lĂ©gende.
Un article sur le concours de la meilleure baguette de Paris prĂ©tend que la baguette a Ă©tĂ© inventĂ©e en 1830 : « La baguette âtraditionâ, bien quâinventĂ©e en 1830, nâa officiellement Ă©tĂ© reconnue quâen 1993 par le fameux âdĂ©cret painâ du gouvernement Balladur, qui visait Ă donner un nouvel essor Ă la boulangerie artisanale alors soumise Ă la concurrence jugĂ©e âdĂ©loyaleâ des grandes surfaces[22]. » Mais aucune autre source ne donne cette date et la baguette « tradition » ne paraĂźt pas correspondre Ă un pain traditionnel prĂ©cis.
à propos de toutes ces légendes, l'historien du pain, Steven Kaplan, rappelle chez France culture que la réalité est généralement beaucoup plus pragmatique :
âCe nâest ni August Zang, ni NapolĂ©on, la baguette est un produit du XXe siĂšcle. Câest une Ă©volution de la demande urbaine. Les gens aisĂ©s en ville avaient besoin dâun pain frais plusieurs fois par jour. Le grand pain qui faisait entre 1,2 et 2 kilos Ă©tait simplement trop gros. Et ils aimaient davantage la croĂ»te que la mie.â[23]
Fabrication en France
Les Français consomment environ 30 millions[24] de baguettes chaque jour, majoritairement produites par les artisans. En 2011, en France, 59,8 % de la farine destinée à la panification est convertie en pain par la boulangerie-pùtisserie artisanale (32 000 entreprises), 32,1 % par la boulangerie-pùtisserie industrielle (270 entreprises), 8,9 % par les ateliers de boulangerie-pùtisserie des grandes surfaces, et seulement 0,1 % par le secteur public (armées notamment).
La baguette est fabriquĂ©e Ă partir de farine, d'eau, de levure et/ou de levain, et de sel. On n'utilise pas d'Ćuf, de produits laitiers ou dâhuile.
Le diagramme de fabrication de la baguette est identique Ă celui de tout autre pain français ; c'est la masse, et la forme qui est donnĂ©e au façonnage Ă la pĂąte, qui diffĂ©rencie la baguette d'un pain, d'un bĂątard, d'une ficelle ou d'une boule. La farine et l'eau sont souvent prĂ©alablement mĂȘlĂ©es et laissĂ©es reposer pour activer les rĂ©actions enzymatiques qui modifient les propriĂ©tĂ©s physico-chimiques de l'amidon et des protĂ©ines de la farine. Cette opĂ©ration facultative s'appelle une autolyse.
La fabrication d'une pĂąte boulangĂšre dĂ©marre toujours par le frasage : mĂ©lange des ingrĂ©dients jusqu'Ă obtention d'une pĂąte homogĂšne ; puis par le pĂ©trissage : dĂ©formation successive de la pĂąte formĂ©e au frasage, permettant la crĂ©ation de liens entre les protĂ©ines de la farine, le gluten (glutĂ©nines et gliadines, insolubles), la structuration de ce maillage (plus ou moins serrĂ© selon l'intensitĂ© du pĂ©trissage, ce qui conduit Ă diffĂ©rentes textures de mie), et l'incorporation d'oxygĂšne. Le pĂ©trissage peut ĂȘtre interrompu puis complĂ©tĂ© par des rabats (dĂ©formation de la pĂąte aprĂšs un temps de repos).
Une période de fermentation de la pùte en masse vient ensuite pour permettre la création d'arÎmes issus de l'activité de levures et/ou de bactéries lactiques (selon l'agent levant utilisé), sur les sucres issus de la dégradation enzymatique de l'amidon et de poursuivre l'action du pétrissage sur les protéines (prise de force). Cette premiÚre phase de fermentation s'appelle « pointage » ou « piquage », et sa durée varie en fonction des propriétés de la farine, de la dose des autres ingrédients (notamment agents levants) et de la texture de pain recherchée. Le Pain de tradition française admet des temps de pointage de plusieurs heures (pratiquement inexistante sur des pains trÚs blancs à mie trÚs serrée, pétris intensivement).
La pùte « pointée » est divisée en morceaux de pùte de 300 à 400 g pour des baguettes. Ces pùtons sont ensuite mis en forme, c'est-à -dire qu'on leur applique une déformation par des plis ou par un boulage. La mise en forme permet d'organiser et de tendre le réseau protéique formé au pétrissage et au pointage en vue de la forme finale souhaitée et en fonction des caractéristiques physiques (extensibilité, élasticité, ténacité) du réseau : par exemple, pour réaliser une baguette avec une pùte molle, extensible, le boulanger (ou la machine qui le remplace) réalisera une mise en forme serrée, en boule ; si la pùte est ferme et élastique, la mise en forme sera légÚre, allongée. Une phase de repos des pùtons suit, plus ou moins longue, de 5 à 30 minutes, afin d'assouplir la pùte et permettre une seconde déformation sans déchirer le gluten. Cette étape s'appelle la « détente ».
Le façonnage est la mise en forme finale du pĂąton. Il se dĂ©compose, pour les baguettes (Ă la main comme Ă la machine), en une Ă©tape de laminage du pĂąton, un enroulement, ou plis, puis un allongement. La baguette ainsi formĂ©e est dĂ©posĂ©e sur des couches en tissu, chaque baguette est sĂ©parĂ©e de l'autre par un pli de la couche. Les baguettes peuvent ĂȘtre placĂ©es sur des moules en mĂ©tal, dans des paniers allongĂ©s en osier doublĂ©s de tissu (bannetons) ou encore sur des filets (pour la cuisson en four ventilĂ©). La seconde et derniĂšre phase de fermentation, appelĂ©e l'« apprĂȘt » ou la « pousse », dĂ©marre ici. Elle permet de poursuivre le dĂ©gagement de CO2 par les levures, tandis que la structure du pĂąton peut s'Ă©tendre et retenir ces gaz grĂące Ă la qualitĂ© du travail prĂ©cĂ©dent. Cette Ă©tape peut durer de 20 minutes Ă plusieurs heures, selon le diagramme utilisĂ© : en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, plus le pĂ©trissage est intense et le pointage court, plus la pousse sera longue, et inversement.
Lorsque les baguettes ont atteint leur volume maximal (au-delà , le pùton s'affaissera), on pratique à sa surface des incisions légÚres inclinées à 45° avec une lame de rasoir. C'est la « scarification ». Les baguettes sont ensuite enfournées à la pelle ou au tapis enfourneur pour les fours à sole, ou en charriot pour les fours ventilés. DÚs que les baguettes sont enfournées, on injecte dans le four de la vapeur d'eau, la buée permettant que la surface des pùtons ne sÚche pas immédiatement, et donc que le volume des baguettes augmente sous l'action de l'expansion des gaz à la chaleur, et que les incisions s'ouvrent parfaitement pour créer la grigne (collerette bien détachée). Le temps de cuisson varie de 20 à 30 minutes, selon la masse des baguettes et le degré de cuisson voulu. Les baguettes sont défournées puis placées, sur des grilles pour laisser la vapeur d'eau s'échapper des pains sans en amollir la croûte ; c'est le « ressuage ». C'est la derniÚre étape de la fabrication d'une baguette, avant sa consommation ou son rassissement qui, de par la forme allongée de ce pain, est plus rapide que pour une boule.
Consommation
La baguette est utilisée pour former des sandwichs de type « sous-marin ».
Elle sert également à former des tartines. En France, il n'est pas rare de tartiner au petit déjeuner un morceau de baguette de pain avec du beurre et de la confiture, voire de tremper la tartine ainsi préparée dans un bol de café ou de chocolat.
On peut également servir une baguette comme accompagnement, typiquement avec du pùté ou du fromage.
Pays consommateurs
D'aprÚs des statistiques établies par la FAO en collaboration avec la Fédération mondiale des boulangers, les premiers consommateurs au monde sont les Algériens, avec une consommation estimée à 48 600 000 baguettes par jour. La valeur de ces données serait toutefois à relativiser, compte tenu de l'ampleur prise dans le pays par la fraude sur la masse du pain[25] - [26].
En France, qui est le pays originaire de ce pain, il s'en consomme environ 30 millions par jour[24].
La baguette est aussi consommée, dans une moindre mesure, au Maroc et en Tunisie.
On trouve son influence dans les anciens pays de l'Indochine française : au Cambodge, on la trouve sous forme de sandwich chaud garni appelĂ©e num pang (áááááá) ; au Laos, on savoure le khao jee pĂątĂ© et au Vietnam, la baguette a Ă©voluĂ© pour donner le bĂĄnh mĂŹ.
Notes et références
- « Savoir-faire de l'artisanat traditionnel », sur MinistÚre de la Culture (consulté le )
- Thomas Engrand, « La baguette de pain française inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco », sur Le Figaro, (consulté le )
- Léo Pajon et Steven Kaplan, « "L'inscription de la baguette au Patrimoine de l'Unesco est une effroyable régression" » (Entretien), sur lemonde.fr, Le Monde,
- « 18 g de sel pour 1kg de farine : la juste dose de sel dans mon pain », sur Chambre Syndicale Française de la Levure (consulté le ).
- « 87 - Le prix du blé », sur lewebpedagogique.com (consulté le ).
- « L'essentiel sur le pain », sur espace-pain-info.com.
- Les additifs E322 et E471 « peuvent » ĂȘtre d'origine animale : (en) « Criteria for Vegan Food », sur The Vegan Society (consultĂ© le ).
- « Décret n°93-1074 du 13 septembre 1993 pris pour l'application de la loi du 1er août 1905 en ce qui concerne certaines catégories de pains », sur legifrance.gouv.fr, .
- INBP, « Le Pain de Tradition Française », sur Les nouvelles de la Boulangerie, (consulté le ).
- (en) Steven Laurence Kaplan, The Bakers of Paris and the Bread Question : 1700-1775, Durham, Duke University Press, .
- (en) Jim Chevallier, About the Baguette : Exploring the Origin of a French National Icon, Createspace Independent Pub, , 102 p. (ISBN 978-1-4973-4408-2, lire en ligne [archive du ]), p. 35
- « Loaves of bread six feet long that look like crowbars! », (en) John L. Boswell, Supplement to the Courant, , p. 45.
- , « Housemaids were hurrying homewards with their purchases for various Gallic breakfasts, and the long sticks of bread, a yard or two in length, carried under their arms, made an odd impression upon me », in (en) Louis Charles Elson, European Reminiscences, Musical and Otherwise: Being the Recollections of the Vacation Tours of a Musician in Various Countries, , p. 186.
- Office National de la Propriété Industrielle, Brevet d'invention, vol. 50, Imprimerie Nationale, (lire en ligne).
- Paul Le Gendre et Alfred Martinet, Les régimes usuels, Masson, (lire en ligne).
- Préfecture de la Seine, Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine, Paris, Préfecture du département de la Seine, (lire en ligne [archive du ])
- « Connaissez-vous lâhistoire de la baguette de pain? », sur Belledonne, (consultĂ© le ).
- (en) James Chevallier, August Zang and the French Croissant : How Viennoiserie Came to France, Smashwords Edition, .
- « Il est interdit d'employer des ouvriers à la fabrication du pain et de la pùtisserie entre dix heures du soir et quatre heures du matin », Bulletin des lois de la République française : loi tendant à la suppression du travail de nuit dans les boulangeries du , vol. 246, t. XI, , chap. 13950, p. 769.
- « L'objet : la baguette de Fulgence BienvenĂŒe », sur Karambolage, Arte,
- Ă pleines dents ! L'Ăle-de-France avec GĂ©rard Depardieu et Laurent Audiot [Production de tĂ©lĂ©vision] () Ă pleines dents !, Arte. ConsultĂ© le . La scĂšne se produit Ă 36:00.
- http://archive.ec/0OftC La meilleure baguette de Paris : gros plan sur un concours prestigieux.
- Yann Lagarde, « La vraie histoire de la baguette de pain, au-delà de la légende », sur France Culture, (consulté le )
- (en) Henry Samuel, « French turning away from the baguette », sur The Telegraph, (consulté le ).
- nawel.d, « Classés au premier rang mondial : les Algériens consomment 49 millions de baguettes de pain chaque jour », sur Algérie 360°, .
- Sadek Belhocine, « Les Algériens premiers consommateurs de pain dans le monde », sur Le Midi Libre, .