Additif alimentaire
Les additifs alimentaires sont des produits ajoutés aux denrées alimentaires commerciales (notamment aliments industriels) destinés à l'alimentation humaine et/ou animale. Pour les animaux, on parle en Europe d'« additifs zootechniques », qui comprennent notamment le groupe fonctionnel des « améliorateurs de digestibilité ».
Il peut s'agir de produits d'origine naturelle, ou de produits de synthĂšse. Il ne faut pas confondre les additifs alimentaires avec les auxiliaires technologiques[1].
Concernant l'alimentation humaine, ils doivent dans la plupart des pays ĂȘtre portĂ©s sur l'emballage, dans la liste notĂ©e « ingrĂ©dients ». Les additifs choisis par les industriels doivent avoir Ă©tĂ© prĂ©alablement autorisĂ©s (et figurer Ă ce titre dans une liste dite « positive » ; liste des additifs alimentaires). Tout additif non portĂ© dans cette liste est de fait illicite. Les additifs sont Ă©crits sur les Ă©tiquetages en toutes lettres ou sous la forme d'un code constituĂ© de la lettre "E" en majuscule, suivi d'un nombre compris entre 100 et 1522 voire d'une lettre facultative clĂŽturant le tout.
Les organismes chargĂ©s de donner un avis sur ces produits sont la Food and Drug Administration (FDA)[2] (aux Ătats-Unis), l'AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (EFSA)[3] (elle assiste la Commission europĂ©enne pour les pays membres de l'Union europĂ©enne et les organismes nationaux pour ses autres membres), le ministĂšre de la santĂ© du Canada[4].
Les additifs alimentaires sont largement utilisés dans les « aliments ultra-transformés » de la classification contestée intitulée NOVA[5].
Histoire
Certains additifs sont utilisés depuis l'Antiquité, par exemple le sel de mer ou les nitrites.
L'industrialisation des modes de production s'est accompagnée d'une multiplication des additifs alimentaires.
En 1991, le Comité du Codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires a approuvé et défini les 23 noms de catégories d'additifs alimentaires qui ont par la suite été adoptés par la Commission du Codex Alimentarius lors de sa dix-neuviÚme session ()[6].
Plusieurs caractéristiques différencient un additif d'un aliment :
- le terme « additif » fait notamment référence à un usage à trÚs faible dose ;
- de plus, l'additif a généralement une formule moléculaire simple, alors que l'ingrédient ou aliment est un ensemble organique complexe.
Ainsi le jaune d'Ćuf est un aliment alors que la lĂ©cithine qu'on en extrait par des moyens chimiques est un additif. La lĂ©cithine est utilisĂ©e dans une recette industrielle Ă 0,5 % par exemple, alors que le jaune d'Ćuf entier est utilisĂ© Ă plus de 1 % s'il est ingrĂ©dient.
Fonctions
Ils peuvent jouer divers rĂŽles :
- conservateurs alimentaires ;
- colorants ;
- exhausteurs de goût ;
- régulateurs du pH ;
- promoteurs de la productivité des élevages (dont piscicultures) avec par exemple les hormones de croissance et l'introduction d'antibiotiques dans l'alimentation animale).
Agents de conservation et colorants permettent de produire en grande quantité et de transporter les denrées sur de plus longues distances, tout en s'assurant qu'elles gardent un aspect appétissant jusqu'au consommateur.
Ils peuvent enfin avoir une valeur nutritionnelle. Attention toutefois, dans ce cas, une législation particuliÚre s'applique liée aux allégations nutritionnelles.
Les additifs autorisĂ©s se dĂ©composent en plusieurs groupes : les agents colorants codĂ©s E1 accolĂ©s Ă deux chiffres variables, les conservateurs alimentaires codĂ©s E2 accolĂ©s Ă deux chiffres variables, les antioxydants codĂ©s E3 accolĂ©s Ă deux chiffres variables, les agents de texture codĂ©s E4 accolĂ©s Ă deux chiffres variables (dont les Ă©mulsifiants par exemple) et E14 accolĂ©s Ă deux chiffres variables (amidons modifiĂ©s) et les autres catĂ©gories dont les Ă©dulcorants, exhausteurs de goĂ»t et acidifiants, de code 5 ou davantage suivi de deux chiffres variables. Ătant donnĂ© le dĂ©veloppement de la liste et son caractĂšre ouvert, la place occupĂ©e par un additif alimentaire dans la liste n'est plus nĂ©cessairement indicative de sa fonction.
Les enzymes servant d'additifs alimentaires figurent au titre des fonctions d'auxiliaire technologique qu'elles assurent. Il n'a pas été possible de faire figurer ces enzymes à proximité immédiate des autres additifs alimentaires qui exercent des fonctions similaires (par exemple, les agents de traitement de la farine). Il a donc fallu consacrer aux enzymes une série aux codes débutés par le nombre 11 accolé à deux chiffres variables.
La norme gĂ©nĂ©rale Codex pour l'Ă©tiquetage des denrĂ©es alimentaires prĂ©emballĂ©es prĂ©cise que les amidons modifiĂ©s peuvent ĂȘtre dĂ©clarĂ©s en tant que tels dans la liste des ingrĂ©dients. Toutefois, la sĂ©rie codĂ©e par le nombre 14 accolĂ© Ă deux chiffres variables a Ă©tĂ© dĂ©finie pour faciliter l'uniformisation des numĂ©ros. Ils font partie de la catĂ©gorie des Ă©paississants.
Additifs destinés à l'alimentation animale
Des antibiotiques sont fréquemment mélangés à l'alimentation animale comme promoteurs de croissance (« growth promoters ») [7], c'est-à -dire pour faire grossir les animaux plus vite.
MalgrĂ© des controverses[8] et inquiĂ©tudes sanitaires signalĂ©es par des vĂ©tĂ©rinaires dĂšs les annĂ©es 1990[9] avec des problĂšmes avĂ©rĂ©s ensuite confirmĂ©s[10], ils sont encore utilisĂ©s ou - selon les pays - l'ont Ă©tĂ© par l'Ă©levage industriel, suscitant des problĂšmes et des prĂ©occupations[11] concernant l'antibiorĂ©sistance[12] - [13], les maladies nosocomiales voire une toxicitĂ© de la viande produite (cas des volailles supplĂ©mentĂ©es en arsenic organique aux Ătats-Unis [14]) posant certains problĂšmes de sĂ©curitĂ© sanitaire[15].
Ces additifs zootechniques font l'objet d'une rĂ©glementation en Europe (rĂšglement CE no 1831/2003 du Parlement et du Conseil), et la DG SANCO publie et met Ă jour un « Registre communautaire des additifs pour lâalimentation animale »[16]. Certains de ces additifs sont autorisĂ©s sous conditions particuliĂšres de manipulation, surveillance aprĂšs mise sur le marchĂ© (avec exigences supplĂ©mentaires dâĂ©tiquetage des additifs pour lâalimentation animale si nĂ©cessaire ou, le cas Ă©chĂ©ant des limites maximales de rĂ©sidus (LMR) dans les denrĂ©es alimentaires produites par les animaux nourris avec des aliments contenant ces additifs.
En Europe, les industriels peuvent dans certaines conditions ajouter Ă la nourriture des animaux :
- agents dits « additifs technologiques » ; conservateurs, antioxygĂšnes, Ă©mulsifiants, stabilisants, Ă©paississants, gĂ©lifiants, liants, substances pour le contrĂŽle de contamination de radionuclĂ©ides, anti-agglomĂ©rants, correcteurs dâaciditĂ©, additifs pour lâensilage, dĂ©naturants ;
- additifs dits « sensoriels » ; colorants (dopant ou modifiant la couleur d'aliments pour animaux ; des substances qui, incluses dans lâalimentation des animaux donneront une couleur aux denrĂ©es alimentaires produites Ă partir de ces animaux. Certains pigments ayant un effet positif sur la couleur des poissons ou oiseaux dâornement sont aussi autorisĂ©s) ;
- substances aromatiques ;
- additifs nutritionnels, dont vitamines, provitamines et « substances Ă effet analogue chimiquement bien dĂ©finies », composĂ©s dâoligo-Ă©lĂ©ments, acides aminĂ©s (et leurs sels et « produits analogues », ainsi que de l'urĂ©e et ses dĂ©rivĂ©s ;
- additifs dits « zootechniques » ; autorisĂ©s (Ă certaines conditions), comme amĂ©liorateurs de digestibilitĂ©, stabilisateurs de la flore intestinale, substances ayant un « effet positif sur lâenvironnement », et d'« autres additifs zootechniques ».
Catégories
Les additifs alimentaires définis à l'origine par la directive 89/107/CEE de l'Union Européenne, du établissant les catégories dans son annexe I[17] et par la directive 95/2/CE concernant les additifs alimentaires autres que les colorants et les édulcorants[18], a inspiré le Codex Alimentarius[6]. Ces textes ont été mis à jour par le RÚglement 1333/2008[19].
Acidifiant
Les acidifiants alimentaires augmentent lâaciditĂ© dâune denrĂ©e alimentaire et/ou lui donnent une saveur acide, ils ont aussi le rĂŽle d'agent conservateur et d'antioxydant.
Affermissant
Les affermissants rendent ou gardent les tissus des fruits ou des légumes fermes ou craquants, ou interagissent avec des gélifiants de maniÚre à produire ou à renforcer un gel.
Agent dâenrobage
Les agents d'enrobage[20] - [17] (y compris les agents de glisse), lorsqu'ils sont appliquĂ©s Ă la surface externe d'un aliment, lui confĂšrent un aspect brillant ou le recouvrent d'un revĂȘtement protecteur.
Agent de charge
Les agents de charge sont des composés autre que l'air et l'eau qui lestent une denrée alimentaire sans en modifier sensiblement la valeur calorifique (agent de lest ou liant).
Agent de traitement de la farine
Les agents de traitement de la farine sont ajoutés pour améliorer la couleur ou son utilisation dans la cuisson.
Amidon modifié
Les amidons modifiĂ©s font partie de la catĂ©gorie des Ă©paississants, ils sont obtenus au moyen dâun ou plusieurs traitements chimiques dâamidons alimentaires, qui peuvent avoir Ă©tĂ© soumis Ă un traitement physique ou enzymatique, et peuvent ĂȘtre fluidifiĂ©s par traitement acide ou alcalin ou blanchis.
Agent moussant
Les agents moussants facilitent la dispersion dâune phase gazeuse dans une denrĂ©e alimentaire liquide ou solide, et contribuent Ă la stabilitĂ© de la mousse formĂ©e.
Anti-agglomérant
Les anti-agglomĂ©rants sont des agents qui empĂȘchent les poudres, comme le lait, de former des blocs ou de coller ou limitent lâagglutination des particules.
Antimoussant
Les antimoussants sont des composĂ©s qui empĂȘchent ou rĂ©duisent la formation de mousse.
AntioxygĂšne
Les antioxygĂšnes sont des antioxydants (comme la vitamine C) qui prolongent la durĂ©e de conservation des denrĂ©es alimentaires en les protĂ©geant des altĂ©rations provoquĂ©es par lâoxydation, telles que le rancissement des matiĂšres grasses et les modifications de la couleur.
Colorant
Les colorants alimentaires ajoutent de la couleur à une denrée alimentaire, ou rétablissent sa couleur naturelle. Il existe trois sortes autorisés en alimentation : les colorants naturels (exemple : le vert de la chlorophylle), les colorants de synthÚses fabriqués par l'industrie chimique qui comprend les colorants « identique nature » et artificiels (qui n'ont pas d'équivalent dans la nature).
Conservateur
Les agents de conservation prolongent la durĂ©e de conservation des aliments en les protĂ©geant contre les altĂ©rations dues aux micro-organismes (levures, moisissures et bactĂ©ries). Cette catĂ©gorie comprend : antimicrobien, agent de conservation, agent antimycoses, agent de contrĂŽle, bactĂ©riologique, stĂ©rilisant chimique/agent de maturation du vin, dĂ©sinfectant. Le choix des agents de conservation varie selon le pH, l'humiditĂ©, les conditions de la transformation, les conditions d'emballage, la tempĂ©rature d'entreposage et les exigences en matiĂšre de distribution. Chaque type d'agent de conservation rĂ©unit des conditions spĂ©cifiques qui dĂ©terminent son efficacitĂ© et est soumis Ă des rĂšglements qui limitent le type et la quantitĂ© pouvant ĂȘtre utilisĂ©s dans des applications donnĂ©es.
Correcteur dâaciditĂ©
Un correcteur dâaciditĂ© est un acidifiant ou une base utilisĂ© pour contrĂŽler ou limiter le pH (acide, neutre ou basique) d'un aliment[21] - [17].
Ădulcorant
Les édulcorants sont des ingrédients qui donnent une saveur sucrée aux denrées alimentaires.
Ămulsifiant
Les émulsifiants permettent le mélange homogÚne de deux ou plusieurs phases non miscibles comme l'eau et l'huile.
Enzyme
Les enzymes[22] - [23] - [17] servant d'additifs alimentaires figurent dans le systÚme international de numérotation(SIN) au titre des fonctions technologiques qu'elles assurent. Il n'a pas été possible de faire figurer ces enzymes dans le SIN à proximité immédiate des autres additifs alimentaires qui exercent des fonctions similaires (par exemple, les agents de traitement de la farine). Il a donc fallu consacrer aux enzymes une série 1100.
Ăpaississant
Les épaississants sont ajoutés à une denrée alimentaire pour en augmenter la viscosité.
Exhausteur de goût
Les exhausteurs de goût renforcent la saveur des mets, ils sont utilisés seul ou en association avec des arÎmes alimentaires.
Gaz dâemballage
Les gaz autres que lâair, placĂ©s dans un contenant avant, pendant ou aprĂšs lâintroduction dâune denrĂ©e alimentaire dans ce contenant.
Gaz propulseur
Les gaz propulseurs sont des gaz autres que l'air qui ont pour effet dâexpulser une denrĂ©e alimentaire dâun contenant.
GĂ©lifiant
Les gĂ©lifiants, confĂšrent de la consistance par la formation dâun gel. Par exemple, le carraghĂ©nane et diffĂ©rentes gommes (adragante, arabiqueâŠ) rendent les pĂątĂ©s de volaille plus faciles Ă trancher, moins secs.
Humectant
Les humectants servent Ă prĂ©venir le dessĂšchement des aliments en compensant les effets dâune faible humiditĂ© atmosphĂ©rique ou qui favorisent la dissolution dâune poudre en milieu aqueux.
Poudre Ă lever (ou agent de levuration)
Les agents de levuration sont des substances ou combinaison de substances qui dĂ©gagent du gaz et, par-lĂ mĂȘme, augmentent le volume d'une pĂąte.
Sel de fonte
Les substances qui dispersent les protéines du fromage, entraßnant ainsi une répartition homogÚne des matiÚres grasses et des autres composants.
SĂ©questrant
Les séquestrants[22] - [17] regroupent les substances qui forment des complexes chimiques avec les ions métalliques.
Stabilisant
Les stabilisants[24] - [17] sont ajoutĂ©s Ă une denrĂ©e alimentaire pour permettre de maintenir son Ă©tat physico-chimique. Les stabilisants comprennent les substances qui permettent de maintenir la dispersion homogĂšne de deux ou plusieurs substances non miscibles, ainsi que les substances qui stabilisent, conservent ou intensifient la couleur dâune denrĂ©e alimentaire.
Support
Les supports sont les substances (solides ou liquides (solvants)) utilisĂ©es pour dissoudre, diluer, disperser ou modifier physiquement un additif alimentaire sans modifier sa fonction technologique (et sans avoir elles-mĂȘmes de rĂŽle technologique) afin de faciliter son maniement, son application ou son utilisation.
Les auxiliaires technologiques
Ils servent à la transformation des aliments, mais ne se retrouvent pas nécessairement dans le produit final, du moins en quantité appréciable. Les auxiliaires technologiques ne sont pas considérés comme des ingrédients et ne sont pas à indiquer dans la liste des ingrédients d'une denrée alimentaire sauf si c'est un allergÚne ou issu d'un allergÚne dont l'étiquetage est obligatoire[25].
N'importe quel additif alimentaire peut ĂȘtre repris comme auxiliaire technologique[26].
Les symptÎmes d'intolérance
Une rĂ©action allergique peut se manifester par des dĂ©mangeaisons (ou « prurit ») de la gorge ou de la peau, une hypersĂ©crĂ©tion bronchique, de l'eczĂ©ma ou de simples Ă©ternuements. Les symptĂŽmes peuvent aller jusqu'Ă la crise d'asthme ou mĂȘme provoquer un gonflement du visage et des muqueuses respiratoires (ĆdĂšme de Quincke). Une vĂ©ritable allergie peut dĂ©clencher un choc anaphylactique : pouls accĂ©lĂ©rĂ©, chute de tension, coma et risque de mort[27] - [28].
LâhypersensibilitĂ© aux additifs et ses effets nĂ©fastes sur la santĂ© ont Ă©tĂ© bien documentĂ©e par de nombreuses Ă©tudes scientifiques dans les annĂ©es 1980. Elle n'a cependant pas disparu, avec une prĂ©valence qui s'est maintenue aux environs de 1 %[29] et au moins Ă 2 % chez l'enfant atopique[27].
Certains auteurs classent les additifs en deux familles afin de faciliter le diagnostic des intolérances à ces produits par les allergologues[29] :
- les IgE-dépendants dont le carmin de cochenille (E 120) [30] - [31] - [32] - [33] - [34] - [35] - [36], l'érythrosine[37], le riz rouge, l'annatto, les carraghénanes (E 407), les gommes adragantes (E 413), le lysozyme (E 1105))[29] ;
- les additifs mis en évidence par TPODACP (tests de provocation en double insu contre placebo) (ex : tartrazine (ou E 102 en théorie interdite, tout comme l'amarante ou E 123; mais illégalement utilisée aprÚs son interdiction[38] - [39]), sulfites[40], benzoates[41], nitrites, diacétyle, fragrance)[29]. Dans ces cas la réaction est souvent une intolérance (on parle aussi d' « idiosyncrasie » ou d'« hypersensibilité non allergique »[27]) plutÎt qu'une allergie IgE-dépendante.
L'absorption de certains additifs alimentaires (colorants azoïques et/ou conservateurs) chez les jeunes enfants pourrait modifier le comportement de ces derniers dans le sens d'une hyperactivité[42]. Ce résultat est contesté par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA)[43]. Cependant et en contradiction avec l'avis de l'AESA[44], un avertissement a été rendu obligatoire au niveau européen pour les produits contenant des colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129), en 2010: "peut avoir des effets indésirables sur l'activité et l'attention chez les enfants"[45].
Notes et références
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- RĂGLEMENT (CE) No 1333/2008 sur les additifs alimentaires
- Ces substances comprennent Ă©galement les agents de glisse.
- Il est prĂ©cisĂ© que ces agents peuvent opĂ©rer des corrections dâaciditĂ© dans les deux sens.
- Lâinclusion de ces termes dans la prĂ©sente liste ne prĂ©juge pas dâune dĂ©cision Ă©ventuelle quant Ă leur mention dans lâĂ©tiquetage des denrĂ©es alimentaires destinĂ©es au consommateur final.
- Il ne sâagit que des enzymes utilisĂ©es en tant quâadditifs.
- Il est entendu que cette catégorie comprend également les stabilisants de mousse.
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- LâEFSA termine la rĂ©Ă©valuation des colorants alimentaires azoĂŻques et rĂ©duit la DJA pour lâamarante
- RĂšglement 1333/2008 annexe V
Annexes
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
- Additifs alimentaires sur le site de l'Autorité européenne de sécurité des aliments
- RÚglement 1333/2008, a remplacé les directives 95/2, 94/35 et 94/36
- DIRECTIVE 2001/30/CE DE LA COMMISSION du 2 mai 2001 modifiant la directive 96/77/CE établissant des critÚres de pureté spécifiques pour les additifs alimentaires autres que les colorants et les édulcorants