Enrobage
Lâenrobage est un procĂ©dĂ© industriel consistant Ă appliquer une couche de liquide ou de poudre sur la surface d'un produit de base de forme quelconque afin de lui confĂ©rer des propriĂ©tĂ©s particuliĂšres. Lorsque le substrat est de forme plane (bobines de papier, film plastique, d'acier), on parle plutĂŽt d'enduction. L'enrobage est notamment utilisĂ© dans les secteurs mĂ©tallurgique, chimique, parachimique, pharmaceutique et agroalimentaire. On utilise parfois le terme anglais Ă©quivalent coating.
DĂ©finitions
Dans lâarticle qui suit, il est plus souvent quâĂ son tour fait rĂ©fĂ©rence Ă lâenrobage dans lâindustrie agroalimentaire. Cela dit, les applications dĂ©crites ci-aprĂšs dĂ©rivent de procĂ©dĂ©s dâautres secteurs ou peuvent ĂȘtre transposĂ©s Ă ceux-ci : pharmaceutiques, semences, engrais, dĂ©tergents, matĂ©riaux de construction, produits mĂ©tallurgiques...
En guise de préliminaire
Ce que lâenrobage est : lâapplication dâune couche de liquide et/ou de poudre sur un produit de base de quelque forme quâil soit, une opĂ©ration qui donne au produit des caractĂ©ristiques de surface.
Ce que lâenrobage est au sein de l'industrie alimentaire : une opĂ©ration qui repose sur un mouvement mĂ©canique essentiellement. Il consiste Ă mettre en mouvement des particules et des additifs de maniĂšre Ă les mettre en contact. Lâenrobage repose essentiellement sur des phĂ©nomĂšnes physiques (attraction, friction, cristallisation) plutĂŽt que des phĂ©nomĂšnes chimiques (combinaison molĂ©culaire).
Ce que l'enrobage est au sens de l'industrie de la chimie ou de la métallurgie : l'application de couches formées à partir de liquide ou poudre, stabilisée par divers moyens, de façon généralement trÚs tenace, de maniÚre à conférer des propriétés particuliÚre d'aspect, de protection (usure, corrosion), de fonctionnement à l'utilisation (résistance mécanique, glissement, transfert de matiÚre...). Dans la profession, le terme anglais "coating" est communément utilisé.
Ce que lâenrobage nâest pas : lâapplication dâune couche liquide sur des trĂšs petites particules. Cette technique est appelĂ©e encapsulation. Lâencapsulation fait appel Ă©galement Ă dâautres principes : capture de molĂ©cules dans une matrice, liaison chimique. L'encapsulation permet la protection, la rĂ©tention et la libĂ©ration contrĂŽlĂ©e Ă un niveau molĂ©culaire. La limite entre les 2 notions (enrobage et encapsulation) peut ĂȘtre fixĂ©e par la taille des particules : elle se situe de l'ordre de 300 ” Ă 1 mm. En deçà de ces valeurs, lâenrobage ne peut ĂȘtre effectuĂ© par un procĂ©dĂ© strictement mĂ©canique mettant en mouvement les particules Ă enrober. Il fait appel Ă des phĂ©nomĂšnes de mĂ©lange intense, Ă©vaporation notamment.
Ce que lâenrobage nâest pas non plus: une science exacte mais plutĂŽt une expĂ©rience. Lâenrobage nâest pas une science « dure » comme le sĂ©chage qui obĂ©it Ă des Ă©quations sur quelques paramĂštres. Lâenrobage serait plutĂŽt une science « molle » faite dâaccumulation de savoir-faire, elle obĂ©it Ă une logique floue et peut ĂȘtre conçue comme un systĂšme expert avec une arborescence de paramĂštres multiples. Lâenrobage est une opĂ©ration parfois nĂ©gligĂ©e dans la conduite d'un projet industriel. Lâenrobage est dâailleurs un sujet qui nâest pas enseignĂ© en tant que tel ni fait lâobjet de travaux pratiques sauf exception.
Vocabulaire de l'enrobage : les mots pour le dire
Le vocabulaire pour dĂ©signer lâopĂ©ration reflĂšte la diversitĂ© des applications dans de multiples secteurs : mĂ©tallurgique, chimique, pharmaceutique, alimentaire. Selon le produit de base ou le secteur, lâenrobage est appelĂ© diffĂ©remment :
- Dragéification (dragée de sucre ou chocolat),
- Aromatisation (snacks, chips, "nuggets")
- Lustrage,
- Nappage,
- Enrobage proprement dit (praline au chocolat, beignet et sa panure, enrobé routier dit "Macadam"),
- Pelliculage (gélules, semence)...
Vocabulaire de l'enrobage : les mots pour le dire Ă l'Ă©tranger
- anglais : coating, enrobing
- allemand : Uberziehung, Beschichtung
- italien : copertura, ricorpertura, rivestimento
- espagnol : recubrimiento
Théorie
Exemples de produits enrobés
produit fini | base | additif | post traitement | taux % | objectif |
---|---|---|---|---|---|
semences enrobées | semences | liant, argile | séchage | 30-100 % | calibration, protection |
céréales petit déjeuner | céréales extrudées, expansées | sirop de sucre | séchage | 20-50 % | appétence : goût sucré, aspect brillant |
aliments pour chiens et chats | céréales extrudées | graisse, appétent | refroidissement | 5-30 % | appétence, énergie |
dragées | fruits secs, chocolat | sucre | dragéification, lustrage | 10-100 % | apparence, goût sucré, arÎme |
pralines | noisettes, amandes | chocolat | refroidissement | 30-50 % | appétence |
lĂ©gumes Ă poĂȘler | lĂ©gumes surgelĂ©s | aromates, graisse | surgĂ©lation | 15-100 % | appĂ©tence, prĂȘt Ă cuisiner |
fromage pour pizza | mozzarella rùpé | antimottant | aucun | 0,5-1,0 % | éviter la prise en masse |
Illustrations
- Riz enrobé de sucre
- Légumes surgelés dit "IQF" enrobés de crÚme
- Dragées enrobées de sucre
- Semences pelliculées
Les objectifs de lâenrobage
Organoleptiques
Lâenrobage sollicite :
- La vue : la couleur (goudron noir, chocolat marron), lâaspect de surface (dragĂ©e lisse, brillante ou satinĂ©e ou beignet rugueux et mat) ;
- Le goût : la dragée sucrée, le biscuit salé ;
- LâarĂŽme ;
- La texture : beignet Ă frire croquant, cacahuĂštes type "Benenuts" en France.
Nutritionnels
Lâenrobage permet un apport :
- Vitamines, minéraux, fer ;
- Energie : saccharose
Fonctionnels
L'enrobage confÚre des propriétés : glisse bien, ne colle pas au doigt (lustrant sur bonbon au chocolat), ne prend pas en masse (antimottant sur fromage rùpé), ne s'oxyde pas, présente un volume suffisant pour permettre le dosage individuel (semence).
La propriĂ©tĂ© de barriĂšre confĂ©rĂ©e par un enrobage est lâune des plus utiles : barriĂšre Ă lâeau (prĂ©venir la prise dâhumiditĂ© dâune inclusion dans une crĂšme glacĂ©e ou inversement la perte dâhumiditĂ© dâune gomme Ă mĂącher).
Ăconomiques
Donner du poids ou du volume avec un additif moins coûteux que le produit de base.
Le procédé : principe et paramÚtres
Un procĂ©dĂ© se dĂ©finit par la maniĂšre dont un produit de base est recouvert des ingrĂ©dients dâenrobage pour donner un produit fini. Ce produit fini doit ĂȘtre stable. Un procĂ©dĂ© dâenrobage est donc liĂ© Ă un procĂ©dĂ© de stabilisation : surgĂ©lation, refroidissement, sĂ©chage, torrĂ©faction... Le procĂ©dĂ© est mis en Ćuvre par une technique et matĂ©rialisĂ© par un Ă©quipement. Pour chaque Ă©quipement plusieurs fournisseurs offrent des solutions propres. Le procĂ©dĂ© se rĂ©alise sur un support ou une enceinte.
Le principe
- PulvĂ©risation : quand la quantitĂ© de lâadditif est faible il est prĂ©fĂ©rable de le pulvĂ©riser pour faciliter sa rĂ©partition finale sur le produit.
- AdhĂ©sion : lâadditif nĂ©bulisĂ© adhĂšre au produit ; il doit par consĂ©quent prĂ©senter une affinitĂ© avec le produit pour y adhĂ©rer.
- Coalescence : dans le cas dâun liquide, les multiples gouttelettes doivent se conjuguer pour former une surface uniforme essentiellement par friction mĂ©canique associĂ©e Ă la tension de surface.
- Stabilisation : selon sa nature et si le produit de base le permet, lâadditif est stabilisĂ© par : Ă©limination du solvant (sĂ©chage et Ă©vaporation de lâeau, de lâalcool ou autre solvant), cristallisation du liquide (refroidissement de lâeau ou des graisses), traitement thermique (cuisson des protĂ©ines, grillage).
Le procédé vu comme un systÚme
Le procĂ©dĂ© dâenrobage au sens large est un vĂ©ritable systĂšme qui peut sâanalyser :
- Des entrants : le produit de base, les additifs ou ingrédients.
- Des flux complémentaires : air comme moyen de mise en mouvement ou stabilisation, énergie sous forme mécanique (agitation transformée en transfert, friction) ou thermique (chaleur de convection, conduction, rayonnement).
- Des sortants : produit fini stabilisé ou non, additif en excÚs.
Associés aux éléments ci-dessus, le procédé génÚre des effets généralement indésirables :
- Casse de produit
- Génération de fines
- Agglomération de produits entre eux
- Encrassement par agglomĂ©ration de produit et additifs aux parois de lâenceinte dâenrobage.
- Ămissions de poussiĂšres, vapeurs, odeurs et autres composĂ©s volatils.
Ces effets doivent ĂȘtre prĂ©venus sauf Ă entraĂźner une interruption du procĂ©dĂ© rapide.
Les paramĂštres du systĂšme
Les paramÚtres qui influent sur le systÚme sont classés selon leur origine:
produit de base | produit fini | production |
---|---|---|
forme, taille et distribution, densité réelle et apparente, nature, aspect de surface, tenue, composition, comportement, fines, hygroscopicité, température | capacité, aspect souhaité, taux d'enrobage souhaité, comportement au stockage, résistance mécanique | fréquence de changement, durée, nettoyage |
Cette premiÚre batterie de critÚres oriente le choix de l'enrobant. Il peut s'agir d'un ingrédient simple ou d'une préparation ad hoc : solution, suspension, émulsion, poudre ou une combinaison. Cet enrobant a ses propres caractéristiques. De plus le procédé peut nécessiter un fluide connexe : air de séchage, refroidissement.
additif | fluide connexe |
---|---|
base aqueuse ou lipidique, composition, concentration, viscosité, température, point de fusion, tension de surface, aptitude à la stabilisation | nature, température, humidité relative |
La compilation de l'ensemble des spĂ©cifications dĂ©termine le choix d'un procĂ©dĂ©. Ce procĂ©dĂ© doit lui-mĂȘme ĂȘtre soigneusement dĂ©crit.
procédé | matériel |
---|---|
continu, discontinu, temps de séjour, température de l'additif, volume du fluide, température du fluide, tolérance aux variations, nombre de fonctions à accomplir (transfert, dosage, séchage...) | forme, surface exposée au produit, volume brut, mouvement transmis, vitesse, température |
La progressivité de la démarche et une bonne connaissance des informations relatives au procédé dans son ensemble sont une condition de sa maßtrise.
Lâinfluence de chaque paramĂštre nĂ©cessite dâĂȘtre approfondie. Ils le sont quand cette influence est dĂ©terminante sur le processus dâenrobage. Toutefois dans lâensemble, ils relĂšvent de connaissances de domaines gĂ©nĂ©raux de la science : cristallisation, Ă©limination d'eau (sĂ©chage), transition vitreuse, viscositĂ©, tension de surface...
La température
Parmi les multiples paramĂštres, il en est un qui apparaĂźt Ă plusieurs endroits et qui par sa variation fait varier dâautres paramĂštres. Il sâagit de la tempĂ©rature. Elle influe sur la viscositĂ©, la tension de surface, la vitesse dâĂ©vaporation ou de cristallisation... Ce faisant elle contrĂŽle pour une bonne part la performance dâagglomĂ©ration de lâadditif sur la surface du produit, plutĂŽt que sur celle de lâenceinte.
Un produit Ă enrober de graisse qui se refroidit progressivement tandis que la paroi de lâenceinte reste tempĂ©rĂ©e aura tendance Ă agglomĂ©rer plus de graisse. Celle-ci figera en effet sur le produit.
Pratique
Les ingrédients de l'enrobage
Ci-aprÚs une liste non exhaustive d'ingrédients ou préparations pour enrobage à titre d'exemples de la diversité.
Ingrédient | Forme | Taux usuel | Caractéristiques prises en compte dans l'enrobage | Effets recherchés | Exemples |
---|---|---|---|---|---|
Eau | Liquide pur | 1-3 % | Mouillage, fixation | Abattage de poussiĂšres | |
Eau | Vapeur saturée | 1-3 % | Mouillage, fixation | Fixation de sucre cristallisé sur des confiseries | |
Alcool | Solution à 70 % | 0,1 % | Teneur en alcool | Antimicrobien, conservateur | Conservation des pùtisseries emballées |
Résines : shellac | Solution alcoolique à 30 % | 1 % | CaractÚre filmant | Aspect de surface, barriÚre | Lustrage des dragées chocolat |
Cire : cire d'abeille, carnauba, | Forme solide, liquide fondue, émulsion micronisée | 1 % | Point de fusion | Aspect de surface, barriÚre | Lustrage des dragées de sucre |
Sucres : saccharose, miel, polyols | Solution à 70-90 % | 1-100 % | Forme de cristallisation, concentration, température | Appétence, aspect de surface brillant ou cristallisé | Enrobage des céréales pour petit déjeuner |
PolymÚre organique: acétate, cellulose | Dispersion à 10 % | 1 % | Concentration, caractÚre filmant, barriÚre | Protection mécanique, physique, chimique, support d'additifs | Pelliculage de semences avec herbicide |
Hydrocolloïde naturel: gomme arabique, xanthane, guar, gélatine | Solution à 20-40 % | 3 % | CaractÚre filmant, barriÚre | Protection mécanique, physique, chimique, support d'additifs | Gommage de dragées avant dragéification |
Amidons : amidon natif, modifié | Solution à 20-40 % | 3 % | Comportement conféré par les modifications physiques et chimiques | Protection mécanique, physique, chimique | Enrobage des frites avant friture pour limiter la prise d'huile |
Farines | Suspension Ă©paisse Ă 20-40 % ou poudre | 10-20 % | CaractĂšre filmant, charge, viscositĂ©, expansion Ă la chaleur | Ăpaisseur, croustillant | Enrobage de beignets avant dĂ©pose de chapelure |
Poudre minérale ou organique : talc, cellulose, fécule, amidon | Poudre pure | 1 % | Absorption d'humidité ou graisse | Antimottant, dessiccant | Poudrage de fromage rùpé |
Huiles et graisses | Pure | 1 à 40 % | Point de fusion, viscosité | Antimottant, adhésion, antidessiccant, barriÚre | Huilage de raisins secs, conserver le croustillant d'inclusions pour crÚme glacée |
Aromates, arÎmes, exhausteurs, sel | Poudre, solution diluée ou concentrée | 1-3 % | Concentration | Appétence | Aromatisation des snacks extrudés par aromates et un arÎme caractéristique, saumurage de pistaches coques |
Les techniques de l'enrobage
Le classement des techniques dâenrobage est a priori simple. Deux grandes classes sont faciles Ă distinguer : les procĂ©dĂ©s discontinus et les procĂ©dĂ©s continus. Puis il est empirique ; il se rĂ©fĂšre Ă la technique de mise en mouvement du produit de base combinĂ©e Ă la technique dâapplication de lâadditif. Enfin certaines techniques permettent seulement lâenrobage, dâautres permettent lâenrobage et la stabilisation dans la mĂȘme enceinte.
Nom | Principe | Exemple | Variante | Continu |
---|---|---|---|---|
Lit fluidisé | Fluidisation par air du produit, pulvérisation simultanée d'un soluté, séchage instantané | semences pelliculées | Lit fluidisé vertical discontinu, horizontal vibrant continu | Non/Oui |
Coextrusion | formage d'une couche autour d'une base avec outil de fermeture | formeur-coextrudeur pour saucisse à enveloppe végétale | coextrusion haute température et haute pression pour snacks fourrés | Oui |
Mélangeur à bras mobile | mélange dans une forme avec agitation par un mobile | pelliculage de semences | pùles en fond de cuve, de raclage, hélicoïdale | Non |
MĂ©langeur Ă cuve mobile | mĂ©lange dans une forme par le mouvement de la forme elle-mĂȘme | baratte pour enrobage par surgĂ©lation | mĂ©langeur horizontal Ă vis ou pĂąles, Ă un ou deux axes, mĂ©langeur sous-vide | Non |
Convoyeur | application de l'additif lors d'un transfert horizontal du produit réparti sur un convoyeur | nappage de pùtisserie | enrobeur par pulvérisation, rideau, immersion | Oui |
Cylindre | application lors du passage et agitation du produit dans un cylindre rotatif ouvert aux deux extrémités | aromatisation des snacks | enrobeur et sécheur simultané de céréales sucrées | Oui |
Vis | application lors du transfert du produit par une vis dans une auge | aliments pour chiens et chats | systĂšme Ă double vis | Oui |
Les critĂšres de choix d'une technique
- Les caractéristiques du produit de base : forme, taille, masse volumique apparente, résistance mécanique
- La résistance mécanique du produit
- LâĂ©paisseur de la couche complĂšte
- Enrobage partiel-complet, dessus-dessous
- Le nombre de séquences à répéter
- Le temps de traitement nécessaire à chaque opération
- Le nombre de fonctions Ă accomplir
- Le mode de stabilisation : séchage, refroidissement, réaction
- La capacité
- Le fonctionnement continu ou discontinu
Comparaison discontinu / continu
LâĂ©volution de la production (productivitĂ©, dĂ©bit, main dâĆuvre) tend Ă remplacer un procĂ©dĂ© discontinu par un procĂ©dĂ© continu. Il faut en mesurer les avantages et inconvĂ©nients.
Discontinu | Continu | |
---|---|---|
Avantages | Flexible, facile Ă observer et contrĂŽler, moins tributaire du temps, permet des changements frĂ©quent de formule, se prĂȘte Ă l'expĂ©rimentation | Efficace, se justifie entre un procĂ©dĂ© amont et/ou aval, automatisable |
InconvĂ©nients | CapacitĂ© limitĂ©e, consommateur de main d'Ćuvre | CoĂ»teux, nĂ©cessite un contrĂŽle sans faille et des approvisionnements sans interruption |
Les périphériques
Un procĂ©dĂ© dâenrobage peut devenir complexe. Ainsi la pĂ©riphĂ©rie du cĆur du procĂ©dĂ© peut comprendre un certain nombre dâaccessoires. Ils sont mentionnĂ©s pour mĂ©moire sans insister car cette dĂ©marche est similaire dans dâautres procĂ©dĂ©s.
- Le stockage
- La préparation
- Lâalimentation
- Le dosage
- La filtration
- La distribution
- Le contrĂŽle.
Les mesures
L'Ă©valuation des rĂ©sultats peut ĂȘtre immĂ©diate (simple examen visuel). Mais il est souhaitable de mesurer l'efficacitĂ© du procĂ©dĂ© Ă divers titres : garantir une fonction prĂ©cise, s'accorder sur la rĂ©ception d'un matĂ©riel. Plusieurs outils sont disponibles.
- Optiques : vision simple, coloration (cochenille, betterave), mesure sous microscopie, analyse dâimage
- Pesée : pesée avant / aprÚs d'un lot traité, pesée de 100 particules enrobées / non enrobées
- Performance attendue : compaction (ne compacte pas sous une pression de 1 k, barriĂšre (reste croustillant aprĂšs 30 minutes dans de lâeau Ă 20 °C).
Connaissances connexes
Des phénomÚnes physiques sont impliqués dans l'enrobage. il est utile de s'y référer particuliÚrement en cas de difficulté.
Voir aussi
Liens externes
- SpecialChem4Coatings - Le site portail anglophone sur l'enrobage au sens chimique, plastique ou mĂ©tallurgique du terme souvent dĂ©signĂ© par "coating" mĂȘme en français
- Food-Coating.com - Le site portail anglophone sur l'enrobage alimentaire
- Ncapsolutions - Le site portail anglophone sur l'encapsulation
- Centres de recherche et développement