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NOVA (nutrition)

La classification NOVA est une répartition des aliments en quatre groupes en fonction du degré de transformation des matiÚres dont ils sont constitués[1] :

  1. Aliments peu ou non transformés ;
  2. Ingrédients culinaires ;
  3. Aliments transformés ;
  4. Aliments ultratransformés.
Logo des aliments peu ou non transformés.

Les professeurs Carlos A. Monteiro, Geoffrey Cannon, Renata Levy, Jean-Claude Moubarac, Patricia Jaime, Ana Paula Martins, Daniela Canella, Maria Louzada et Diana Parra (Université de São Paulo) l'ont présenté une premiÚre fois en 2009 et mis à jour en 2016.

Contexte

Depuis la fin des annĂ©es 1980, on observe une motivation de la part du systĂšme alimentaire mondial pour l'augmentation constante de la production de denrĂ©es alimentaires[2], Ă  la demande des consommateurs, eux-mĂȘmes motivĂ©s par les grandes marques, qui ont lancĂ© de nombreuses campagnes marketing incitant Ă  manger en plus grande quantitĂ© des produits ultra-transformĂ©s, qui font partie des plus rentables Ă©conomiquement parlant[2].

Compte tenu de ces menaces pour la santé et l'environnement que représentaient certains modes d'alimentation, l'ONU lance la « Décennie de la nutrition »[3], qui a commencé en 2016 et qui s'achÚvera en 2025. Afin de gérer au mieux la situation, et d'honorer cette initiative, il apparaßt nécessaire de créer un outil afin d'évaluer quels aliments présentent des risques et lesquels, au contraire, sont bénéfiques pour la santé.

C'est pour cela que fut crĂ©Ă©e la classification NOVA, qui est aujourd'hui reconnue Ă  l’international comme un outil lĂ©gitime, et cela par des organismes[4] tels que l’Organisation mondiale de la santĂ©, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, ou encore le Guide Alimentaire BrĂ©silien.

Historique

La transformation alimentaire, si elle a toujours été présente dans notre alimentation, et a accompagné le développement de l'industrie agroalimentaire, est devenu un enjeu de plus en plus important au cours des derniÚres décennies[5].

Nos ancĂȘtres dĂ©jĂ  opĂ©raient des processus de transformation puisqu'ils cuisaient leurs aliments dans le but d'amĂ©liorer leurs qualitĂ©s gustatives et d'en Ă©liminer les microbes et les bactĂ©ries. TrĂšs vite, le sĂ©chage, et le fumage, procĂ©dĂ©s de conservation de la viande, font leur apparition. Peu coĂ»teuses, ces techniques sont toujours d'actualitĂ© dans certains pays.

Puis, les habitudes alimentaires changeant au grĂ© des Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©, toutes ces techniques ancestrales laissent place au fur et Ă  mesure des Ă©volutions techniques et de l'industrialisation, Ă  des mĂ©thodes plus actuelles, qui, mĂȘme si elles s'avĂšrent plus efficaces et plus pratiques, entraĂźnent des problĂ©matiques incontournables de malnutrition, de gaspillage alimentaire dĂ» Ă  une surproduction, et inĂ©vitablement, des maladies chroniques liĂ©es Ă  cette mauvaise nutrition[6].

Ce n'est que rĂ©cemment, au cours des derniĂšres dĂ©cennies, qu'on Ă©tudie plus en profondeur les causes de ce problĂšme sanitaire. En s’apercevant que certaines maladies telles que le diabĂšte de type 2 ou encore l'obĂ©sitĂ©, semblaient ĂȘtre les consĂ©quences de rĂ©gimes alimentaires centrĂ©s en grande partie autour d'aliments ultra-transformĂ©s et industrialisĂ©s, des chercheurs Ă©pidĂ©miologistes brĂ©siliens[7] ont dĂ©cidĂ© d'Ă©tablir un classement des aliments en tenant compte de l'Ă©tendue de leur transformation industrielle, plutĂŽt que de leurs simples propriĂ©tĂ©s nutritives.

Pour mettre en place ce classement, des chercheurs de l'Université de São Paulo ont mené une étude approfondie sur la vente de produits ultra-transformés dans 13 pays, entre 2000 et 2013[4]. C'est comme cela qu'est née la classification NOVA, aujourd'hui reconnue par les chercheurs et décideurs politiques.

Actuellement, la classification NOVA sert de base aux recommandations du guide national brésilien pour l'alimentation et la nutrition. Elle est également une aide précieuse pour la recherche sur la corrélation entre la santé et la nutrition dans de nombreux pays[8] - [9].

But

Si elle ne tient pas compte de la composition des produits en nutriments, cette classification a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour amorcer une prise de conscience vis-Ă -vis des risques possibles pour notre organisme, mais Ă©galement pour l’environnement, quant Ă  la transformation excessive des produits alimentaires[8].

Principe

Groupe 1 : aliments peu ou non transformés

Aliments peu ou non transformés

On y retrouve toutes les parties comestibles des animaux et vĂ©gĂ©taux ainsi que des champignons, des algues et l'eau. Ces aliments peuvent ĂȘtre soumis Ă  un ou plusieurs traitements dans le but de prolonger la durĂ©e de vie ou de diversifier la prĂ©paration des aliments (grillage de graines de cafĂ©, fermentation du lait pour les yaourts...) mais qui ne modifient pas intrinsĂšquement les propriĂ©tĂ©s nutritionnelles des aliments[8].

Par exemple, les viandes et poissons frais, les fruits de mer, les Ɠufs, le lait pasteurisĂ©, les yaourts nature, le cafĂ©, les Ă©pices, les fruits frais, pressĂ©s, rĂ©frigĂ©rĂ©s, congelĂ©es, sĂ©chĂ©s, les cĂ©rĂ©ales, champignons, lĂ©gumes, tubercules, noix et graines sont des aliments du groupe 1[10].

Groupe 2 : ingrédients culinaires

Ingrédients culinaires

Ces produits sont obtenus grùce à diverses transformations physiques et chimiques (pressage, raffinage, meulage...) des aliments du groupe 1. Ils ne sont que rarement consommés en l'absence d'aliments du groupe 1. Ils servent en effet à préparer, assaisonner et cuire les aliments du groupe 1 afin d'élaborer des plats tels que la soupe, la salade, le bouillon... Ils ont des propriétés et usages nutritionnels trÚs différents de ceux du groupe 1.

On retrouve dans le second groupe : le sucre, les huiles végétales, les beurres et graisses animales, le lard, les soupes, le vinaigre, le lait de noix de coco, la fécule de maïs, les amidons, le sirop d'érable et le miel.

Les éléments de ce groupe sont susceptibles de contenir des additifs dans le but de conserver les propriétés de l'aliment de base.

Groupe 3 : aliments transformés

Ce sont des aliments constitués d'un ou deux ingrédients, qui ont subi des transformations assez simples, et qui sont fabriqués à partir d'un aliment du groupe 1 auquel on a ajouté du sucre, de sel, de l'huile, ou encore du vinaigre, c'est-à-dire un aliment du groupe 2, dans l'objectif de leur conférer une durée de vie plus longue, d'améliorer ou de modifier leur goût, et également d'augmenter leur résistance aux microbes.

Les boissons alcoolisées telles que le cidre ou le vin, qui sont réalisées à partir de la fermentation d'aliments du premier groupe, font partie du groupe 3.

Groupe 4 : aliments ultratransformés

Aliments ultra-transformés

Les aliments du groupe 4 sont, quant à eux, réalisés généralement à partir de 5 ingrédients ou plus, dans le cadre d'une transformation industrielle complexe. Ils sont recombinés ou reconstitués à partir de divers ingrédients isolés.

Ces aliments ont pour caractĂ©ristiques d'ĂȘtre peu coĂ»teux, faciles Ă  consommer, appĂ©tissants, mais surtout la plupart du temps riches en sucres, en sel et en matiĂšres grasses ajoutĂ©s.

Ils sont les cibles d'un marketing recherché, ont des packaging ainsi que des campagnes de publicité travaillées afin de les rendre le plus attrayant possible (y compris, souvent, pour les enfants), et sont, en général, mis sur le marché par de grandes marques multinationales.

Ils sont, le plus souvent, constitués de substances industrielles n'ayant pa d'équivalent domestique (caséine, lactosérum, huiles hydrogénées...) et contiennent en général des additifs, afin notamment d'améliorer le goût des aliments (ce qui peut les rendre addictifs) et de camoufler les saveurs indésirables des produits finaux incorporés tels que les colorants, les émulsifiants, ou encore les édulcorants.

Les sodas, les snacks, le chocolat, les pùtisseries, les biscuits, les barres énergétiques, certains plats préparés, les pùtes à tartiner, les confiseries sont quelques exemples d'aliments ultra-transformés. On peut y ajouter certains produits complexes et texturés à base de protéines végétales (certain fomages, viandes artificielles ou faux poisson) ou certains subsituts végétaux complexes de produits laitiers à base de protéines végétales.

Processus de transformation des aliments

Pour le groupe 1 des aliments peu ou pas transformés, les différents processus de transformation peuvent se traduire par des procédés plus ou moins complexes, qui sont les suivants :

  • Nettoyage et Ă©limination des fractions non comestibles, lavage, filtrage, vannage, tamisage, Ă©pluchage, dĂ©peçage, dĂ©coupage, dĂ©sossage, mise en portions, mise en bouteille ou rĂ©cipient, rĂąpage, dĂ©corticage, broyage, sĂ©chage, rĂ©frigĂ©ration, congĂ©lation, pasteurisation, stĂ©rilisation, cuisson Ă  l'eau bouillante, rĂ©duction de matiĂšres grasses et Ă©crĂ©mage, emballage simple (sous vide ou en prĂ©sence de gaz), pressage, maltage (addition d’eau) et fermentation (addition de micro-organismes vivants) sans production d’alcool[12].

Pour obtenir les produits du groupe 2, il est nécessaire d'utiliser d'autres procédés, capables de transformer les aliments de base, tels que :

  • Raffinage, broyage, pressage, moutures, mise en poudre, hydrolyse.

Les aliments transformés incluent des méthodes de transformations permettant la cuisson ou la conservation tels que :

  • Cuisson (autre qu'Ă  l'eau bouillante), fermentations (alcooliques, pains et fromages), mise en conserve, en bouteille ou en bocal, ainsi que d'autres mĂ©thodes de conservation comme le salage, le fumage ou l’épissage.

Pour finir, les aliments du groupe 4 sont ceux qui utilisent les procédés de transformations les plus complexes :

  • Recombinaison, reconstitution et formulation Ă  partir d’ingrĂ©dients : notamment ceux du groupe 2 (huiles et matiĂšres grasses, farines, amidons et sucres), ajout en grand nombre de stabilisants, solvants, liants, conservateurs, Ă©paississants, Ă©mulsifiants, Ă©dulcorants, exhausteurs de goĂ»t, colorants et autres additifs (agents technologiques), ajout d’eau et/ou d’air pour augmenter le volume, ajout de micronutriments, hydrogĂ©nation, hydrolyse, prĂ©traitements par friture ou cuisson.

RĂ©glementation

Les additifs alimentaires, largement utilisés dans le quatriÚme groupe de la classification NOVA, sont soumis à une procédure d'autorisation uniforme au niveau européen[13]. Elle concerne également les enzymes et les arÎmes alimentaires.

LĂ©gislation en vigueur

Depuis , l’Union europĂ©enne a mis en place une nouvelle lĂ©gislation qui vise Ă  rendre plus transparente et plus sĂ»re, l’utilisation des additifs dans l’alimentation.

Cela se traduit par la crĂ©ation de 2 listes[14] qui facilitent l’identification des additifs autorisĂ©s. Elles permettent Ă  la fois aux consommateurs de pouvoir repĂ©rer facilement les substances en question mais Ă©galement aux exploitants du secteur agro-alimentaire de se mettre Ă  jour rapidement.

Cette nouvelle lĂ©gislation tournĂ©e vers la transparence s’enrichit en outre d’une catĂ©gorisation des additifs alimentaires et rĂ©glemente leur usage selon les types de denrĂ©es.

Enfin, la loi propose un programme de rĂ©Ă©valuation[15] de la sĂ©curitĂ© relative aux composĂ©s de synthĂšse ainsi qu’un certain nombre de rĂšgles Ă  respecter quant Ă  l’usage des additifs, notamment des dosages Ă  ne pas dĂ©passer et un degrĂ© de puretĂ© Ă  obtenir.  

Processus d’autorisation

Il est composĂ© de deux Ă©tapes principales : une phase d’évaluation scientifique puis une phase de prise de dĂ©cision[16].

La procédure[17] dans son ensemble se décompose comme suit :

  • Soumission d’un dossier d'Ă©valuation
  • Phase d’évaluation par l’AutoritĂ© EuropĂ©enne de SĂ©curitĂ© des Aliments (EFSA)
  • DĂ©cision conjointe sur avis du ComitĂ© permanent des vĂ©gĂ©taux, des animaux, des denrĂ©es alimentaires et des aliments pour animaux de la Commission europĂ©enne, du Conseil et du Parlement europĂ©en.
  • Publication au Journal Officiel de l’Union EuropĂ©enne (JOUE) d’un rĂšglement d’autorisation qui met Ă  jour la liste des additifs autorisĂ©s et qui prĂ©cise les modalitĂ©s d’utilisation.

Obligation d'Ă©tiquetage

Les additifs sont soumis à une obligation d'étiquetage pour les denrées alimentaires[18].

Ils sont identifiĂ©s dans la liste des ingrĂ©dients par un code fixĂ© au niveau europĂ©en. Ce code commence par un « E » et est suivi d’un numĂ©ro qui prĂ©cise sa catĂ©gorie et son identitĂ© spĂ©cifique.

Les catégories sont les suivantes :

  • E100 : colorants
  • E200 : conservateurs
  • E300 : agents anti-oxygĂšne
  • E400 : agents de textures

CaractĂšre de transformation

Le rĂšglement europĂ©en[19] dispose qu’une denrĂ©e alimentaire est qualifiĂ©e de « non transformĂ©e » si elle n’a subi aucun traitement entraĂźnant une modification sensible de l’état initial de l’aliment.

Limites

Toutefois, malgrĂ© les nouvelles informations que donne la classification NOVA, elle ne reste qu’un Ă©lĂ©ment de jugement qui ne peut caractĂ©riser complĂštement un produit alimentaire.

Tout d’abord, dans son classement de transformation des aliments, elle ne tient pas compte de la diffĂ©rence entre les aliments transformĂ©s faits maison et ceux industriels, ce qui en soi ne constitue pas une diffĂ©rence en termes de nutrition[20]. Elle ne prend pas non plus en compte la prĂ©paration alimentaire dans les restaurants[21].

Les aliments sont classés seulement tels que consommés, c'est-à-dire qu'elle ne prend pas non plus en compte les valeurs nutritionnelles des aliments, seulement leur degré de transformation.

Le miel, classé NOVA2, est considéré par certains nutritionnistes comme faisant plutÎt partie de NOVA1[22].

Il existe d'autres classifications, par exemple :

  • Classification SIGA : les usages et procĂ©dĂ©s d’obtention des ingrĂ©dients ont Ă©tĂ© dĂ©finis par un comitĂ© d’experts technologues et chercheurs en alimentation (organismes Ă  expliciter). Ce modĂšle complĂšte la classification NOVA et propose 8 groupes[23] qui apportent plus de nuances aux 4 groupes initiaux, mais surtout plus de complexitĂ© pour l’utilisateur.
  • Classification Nutri-score : ce logo informe sur la qualitĂ© nutritionnelle d'un produit. Il est basĂ© sur une Ă©chelle de couleurs et des lettres allant de A Ă  E et se calcule pour 4 catĂ©gories de produits alimentaires.

Notes et références

  1. (en) Carlos A. Monteiro, Geoffrey Cannon, Renata Levy et Jean-Claude Moubarac, « NOVA: the star shines bright », World Nutrition, vol. 7, nos 1-3,‎ , p. 28–38 (ISSN 2041-9775, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) GastĂłn Ares, Leticia Vidal, Gimena Allegue, Ana GimĂ©nez, Elisa Bandeira, Ximena Moratorio, VerĂłnika Molina, MarĂ­a RosaCurutchet, « Consumers’ conceptualization of ultra-processed foods », Appetite,‎
  3. (en) Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC, « The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing », PubMed,‎
  4. (en) Pan American Health Organization et Organisation mondiale de la Santé (OMS), Ultra-processed food and drink products in Latin America : Trends, impact on obesity, policy implications, Washington D.C, , 76 p. (lire en ligne), pages xii, xiii, 1, 2 et 59
  5. Sylvain Aubril, « Les nouveaux dĂ©fis de l’agroalimentaire français », sur lsa-conso.fr, (consultĂ© le )
  6. Monteiro CA, Moubarac JC, Cannon G, Popkin B. "Ultra-processed products are becoming dominant in the global food system" 2013
  7. Anthony Fardet, Edmond Rock, « Classification NOVA : degrĂ© de transformation des aliments et santĂ© », CRNH,‎
  8. Anthony Fardet et Edmond Rock, « Classification NOVA : degrĂ© de transformation des aliments et santĂ© », PrĂ©sentation orale,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en-US) « View of NOVA. The star shines bright », sur worldnutritionjournal.org (consulté le )
  10. Anthony Fardet, « La classification NOVA des aliments selon leur degrĂ© de transformation : dĂ©finition, impacts santĂ© et applications », Information DiĂ©tĂ©tique,‎ , article no 4 (lire en ligne)
  11. Aliments transformés
  12. (en) « (PDF) La classification NOVA des aliments selon leur degré de transformation : définition, impacts santé et applications », sur ResearchGate (consulté le )
  13. Journal officiel de l’Union europĂ©enne, « RÈGLEMENT (UE) No 234/2011 DE LA COMMISSION » [PDF], sur eur-lex.europa.eu, (consultĂ© le )
  14. Journal officiel de l'Union européenne, RÈGLEMENT (UE) No 231/2012 DE LA COMMISSION, (lire en ligne)
  15. Journal officiel de l'Union européenne, RÈGLEMENT (UE) No 257/2010 DE LA COMMISSION : établissant un programme pour la réévaluation des additifs alimentaires autorisés, conformément au rÚglement (CE) no 1333/2008 du Parlement européen et du Conseil sur les additifs alimentaires, (lire en ligne)
  16. RĂšglement (CE) n o 1331/2008 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 16 dĂ©cembre 2008 Ă©tablissant une procĂ©dure d’autorisation uniforme pour les additifs, enzymes et arĂŽmes alimentaires (Texte prĂ©sentant de l’intĂ©rĂȘt pour l’EEE), (lire en ligne)
  17. Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, « Additifs alimentaires : conditions et modalités d'utilisation », sur economie.gouv.fr, (consulté le )
  18. « Additifs alimentaires : conditions et modalités d'utilisation », sur Le portail des ministÚres économiques et financiers (consulté le )
  19. RĂšglement (CE) n o 1333/2008 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 16 dĂ©cembre 2008 sur les additifs alimentaires (Texte prĂ©sentant de l’intĂ©rĂȘt pour l’EEE), (lire en ligne)
  20. AssemblĂ©e Nationale, « Compte rendu n°9 », Commission d’enquĂȘte sur l’alimentation industrielle : qualitĂ© nutritionnelle, rĂŽle dans l’émergence de pathologies chroniques, impact social et environnemental de sa provenance,‎ (lire en ligne)
  21. Anthony Fardet, « La classification NOVA des aliments selon leur degrĂ© de transformation : dĂ©finition, impacts santĂ© et applications », Information DiĂ©tĂ©tique, vol. 4,‎ , p. 31–42 (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. Edmond Rock et Anthony Fardet, Classification NOVA : degré de transformation des aliments et santé, Clermont-Ferrand, (présentation en ligne), page 33
  23. (en) « Figure 2. Les 8 groupes technologiques de la classification SIGA », sur ResearchGate (consulté le )

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