Festival international de films de femmes de Créteil

Le Festival international de films de femmes de Créteil (FIFFC), surnommé AFIFF, est un festival cinématographique créé en 1979 et consacré aux films réalisés par des femmes. Les projections ont lieu à la Maison des arts et de la culture de Créteil.

Festival international de films de femmes de Créteil


Date de création	1979
Prix principal	Grand prix du jury
Édition courante	43e
Lieu	Créteil (France)
Site web	http://www.filmsdefemmes.com/

Historique du festival

Le Festival international de films de femmes de Créteil (FIFFC) a été cofondé en 1979[1] par Jackie Buet[2] et Elisabeth Tréhard[3], dans une conjoncture défavorable aux premières tentatives des réalisatrices[4]. Ce festival projette les premiers films de femmes réalisatrices et les aide à obtenir une sortie en salle.

Génèse

Maison des arts et de la culture de Créteil lieu du festival depuis 1985.

En 1979, Jackie Buet et Elisabeth Tréhard travaillent au centre d'action culturelle Les Gémeaux, à Sceaux[3]. Elles cherchent des solutions pour résoudre le problème de sous-représentation des femmes en tant que réalisatrices dans l'industrie cinématographique. En explorant les initiatives existantes ailleurs, elles découvrent qu'un festival de films féminins a eu lieu à New York entre 1972 et 1974, et qu'un syndicat appelé "Women in Film" soutient la production cinématographique grâce à des partenariats de sponsoring. Les seules actions menées alors en France sont celles du groupe de Musidora qui avaient manifesté au musée d'Art moderne en 1973[5] - [6]. Cependant, les directrices ne souhaitent pas endosser le féminisme radical qui était à l'origine de cette initiative. Leur objectif principal est de créer une plateforme pour mettre en avant le cinéma féminin et promouvoir la distribution des films réalisés par des femmes[7].

Premier festival en 1979 à Sceaux

Le premier festival se tient à Sceaux en 1979[3] - [6] avec une affiche réalisée par Daniel Chevet et figurant la Vénus de Milo et une caméra. Trente métrages sont présentés au cours de cette première mouture.

Développement du festival

Après sept éditions, le festival déménage à Créteil en 1985[3]. En 1989 Karine Saporta introduit un changement d'image, avec une affiche représentant une femme ronde avec un cigare, le pendant féminin d'Alfred Hitchcock[7].

Élisabeth Tréhard quitte la direction du festival en 1991[7].

En 1998, le festival fête ses 20 ans d'existence et dispose d'un budget de 3 millions de francs.La manifestation compte 30 000 spectateurs et spectatrices. La directrice Jackie Buet, constate néanmoins les difficultés rencontrées pour améliorer les opportunités de distribution des films réalisés par des femmes présentés lors du festival, en particulier en dehors du secteur indépendant[7]. Le festival compte des succès certains à son actif, comme celui d'avoir pu présenter Fruits du paradis d'Helma Sanders-Brahms et Parmi les pierres grises de Kira Muratova à Gilles Jacob, ce dernier sélectionnant Kira Muratova pour le festival de Cannes. Le festival en 1998 avait également constitué des archives de plus de 7 000 films et recherchait un lieu pour les archiver[7].

Pour la célébration du cinquantenaire de la parution du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir en 1999, la revue Nouvelle Questions féministe s'associe au FIFFC[8] - [4] - [9].

Le festival est le plus vieux festival de film féminin encore en activité, puisque la première initiative créée par Musidora n'a pas perduré. En France le festival de film féministe et lesbien Cinéffable a lui été créé en 1989[3] - [10].

En 2001, le festival se dote d'un nouveau site web plus moderne lors de sa 23ème édition, devenant plus convivial pour son fan club international[11].

Éditions

La 45e édition aura lieu du 24 mars au 2 avril 2023, pour cette édition anniversaire deux appels à films sont organisés :

le traditionnel appel à envoi de films des réalisatrices avant le 15/11/2022 pour les compétitions et les sections parallèles
un appel à participation à la programmation avant le 15/12/2022 : en suggérant 3 films de réalisatrices de son choix, une sélection de 45 films parmi ces suggestions sera alors programmée et projetée lors du printemps 2023 intitulée À nos 45 ans : la Fabrique de l'émancipation

La 44e édition se déroule du 11 au 20 mars 2022, avec un fil rouge À nos amour(s), l'invitée d’honneur Claire Simon, une rétrospective Lucile Hadžihalilović, un hommage à Susan Sontag, une programmation de films de genre Elles font genre, la section Tous les garçons et les filles imaginée par le cinéma la Lucarne, un focus sur La longue marche des réalisatrices chinoises, une soirée de solidarité est organisée et consacrée aux réalisatrices afghanes, et pour certains films la conservation d'une accessibilité hybride en partenariat avec la plateforme Festival Scope.
La 43e édition se déroule du 2 au 11 avril 2021. L'actrice et réalisatrice Aïssa Maïga est invitée d'honneur[12]. Une rétrospective du travail de Nicole Stéphane[13] - [14] est présentée et un hommage est donné à la réalisatrice italienne de documentaires Cécilia Mangini. Le festival se déroule entièrement en ligne[15] - [2] - [16].
La 42e édition prévue du 13 au 22 mars 2020, est annulée et reportée à la rentrée en proposant les films en salle en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 en France. Mais certains des jurys décernent cependant des prix[17] - [18].
La 41e édition se déroule du 22 au 30 mars 2019 avec comme invitée d'honneur Euzhan Palcy.
La 40e édition a lieu du 9 au 18 mars 2018. L’invitée d’honneur, Margarethe vonTrotta (Allemagne) est accompagnée de Márta Mészáros (Hongrie), de Lorenza Mazzetti (Italie) et d’Agnieszka Holland (Pologne). Un hommage est rendu à Mai Zetterling (1925-1994, Suède). La chorégraphe Karine Saporta a exposé ses photographies.
La 39e édition a lieu du 10 au 19 mars 2017. L'autoportrait est celui de Nathalie Richard.
La 38e édition s'est tenue du 18 au 27 mars 2016. L'autoportrait est dédié à Aurore Clément.
La 37^e édition s'est tenue du 13 au 22 mars 2015. L'autoportrait fut dédié à Béatrice Dalle que l'on a retrouvée de La Vengeance d'une femme (1990) à Bye Bye Blondie (2012). Plusieurs thématiques centrales ont été retenues pour ce festival : Femmes/Genres/Cinéma, Turbulences et les écritures cinématographiques. La projection en avant-première du film de Brigitte Sy "L'astragale" a été proposée, ainsi qu'une mini rétrospective consacrée à Jacqueline Audry. Astrid Adverbe, Linda Attab, Émilie Deleuze , Jean-Michel Rodes, Philippe Soussan ont participé au grand Jury.
La 36^e édition s'est tenue du 14 au 23 mars 2014. L'autoportrait fut dédié à Maria de Medeiros que l'on a retrouvée dams Henry et June (1990) et Je ne suis pas mort (2013). Plusieurs thématiques parsemèrent ce festival : le corps/les femmes/le sport, Vietnam : le cinéma au féminin et les héroïnes inattendues. Le festival a proposé la projection en avant-première du film de Hilla Medalia Dancing in Jaffa et la participation de Kate Millett. Hiam Abbass, Laurent Delmas, Claude Duty, Sabine Massenet ont participé au grand Jury[19].
La 35^e édition s'est tenue du 22 mars au 31 mars 2013. L'autoportrait est dédié à Jeanne Balibar dans J'ai horreur de l'amour (1997) , A l’âge d’Ellen (2010). Les thèmes du festival ont été tournée vers le monde des servantes et de l'Europe aux pays de l'Europe de l'Est. Le festival a proposé la projection en avant-première de Hannah Arendt de Margarethe von Trotta ainsi qu'une carte blanche à L'Étrange Festival. Christine Boisson, Caroline Huppert, François Quiqueré, Dominique Reymond et Sylvie Richard ont participé au Grand Jury[20].
La 34^e édition s'est tenue du 30 mars au 8 avril 2012. L'autoportrait fut dédié à Anne Alvaro que l'on a retrouvée de Danton (1983) au Bruit des glaçons (2010). La section parallèle consacra son deuxième volet de sa trilogie "Europe" à la France, la Belgique et les Pays-Bas. Parmi les moments phares de ce festival, il y eut la projection du film Le Procès de Bobigny suivi d'un débat avec Gisele Halimi et Roseline Tiset pour les 40 ans du Procès de Bobigny et une soirée hommage à Carole Roussopoulos. Le grand jury fut composé de Thomas Chabrol, Françoise Huguier, Jacques Kermabon, Agnès Merlet et Marie Vermeiren[21] - [22].
La 33^e édition s'est tenue du 25 mars au 3 avril 2011. L’autoportrait est onsacré à Carmen Maura. Prune Engler, Laura Koeppel, Claudine Nougaret et Vincent Paul-Boncour composèrent le Grand Jury[23] - [24].
La 32^e édition du festival s'est tenue du 2 avril au 11 avril 2010. Rokia Traoré ouvre le festival avec un concert[24]. Afin de fêter le cinquantième anniversaire des indépendances des pays d'Afrique francophone, le cinéma africain est à l'honneur avec la programmation «Trans-Europe-Afrique» d'environ 80 films, ainsi qu'avec l'autoportrait consacré à Aïssa Maïga et Sotigui Kouyaté. Les 40 ans du MLF ont fait l'objet d'une soirée avec films, archives et discussions. Les membres du Grand Jury sont : Laure Adler, Jackie Berroyer, Julien Gester, Marie Pascaud, Olivier Pont et Sabrina Seyvecou.
La 31^e édition du festival s'est tenue du 13 mars au 22 mars 2009. L'accent a été mis sur les réalisatrices américaines qui ont délivré des témoignages sur la lutte des classes, la marginalité, la pauvreté, le racisme, les nouveaux migrants, la guerre en Irak, la politique. L'autoportrait est consacré à Anna Karina avec La fille aux chaussures (1954), Victoria (2007), Pierrot le fou et le Anna. Les membres du Grand Jury sot Harold Cobert, Diastème, Claude Garnier, Xavier Hirigoyen, Véronique Le Bris, Claire Nebout et Aurélien Recoing.
La 30^e édition du festival s'est tenue du 14 mars au 23 mars 2008. Une rétrospective de 40 films notoires a permis la projection de : Wanda de Barbara Loden (1970), Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles de Chantal Akerman (1975), Les Années de plomb de Margarethe von Trotta (1981) , 36 fillette de Catherine Breillat (1987), Nitrate Kisses de Barbara Hammer (1992) ou bien Battaglia de Daniela Zanzotto (2004). L'autoportrait est consacré à Josiane Balasko. Les membres du Grand Jury furent Roxane Arnold, Ingrid Caven, Nicolas Fargues, Catherine Jacob, Franck Monnet, Nicolas Philibert, Léo Soesanto et Thibault Vinçon[25].
La 29^e édition du festival s'est tenue du 23 mars au 1^er avril 2007. Elle a eu pour thème central les désirs sous toutes leurs formes, avec un focus sur le cinéma britannique. Charlotte Rampling était présente. Noëlle Châtelet, Daniel Vigne, Loïc Magneron, Philippe Grandrieux, Laura Benson, Marylin Alasset, Maryse Wolinski, ont participé au Grand Jury[26].
La 28^e édition du festival s'est tenue du 10 au 19 mars 2006. 140 films internattionaux ont abordé le thème central des utopies. Jane Birkin s'est jointe au festival. Philippe Collin, Marie-France Pisier, Biyouna, Bruno Deloye, Marie Rivière, Jacqueline Victor, Mylène Bresson ont orchestré le grand Jury[27].
La 27^e édition du festival s'est tenue du 11 mars au 20 mars 2005. Dix films de longs métrages de fiction, dix longs métrages documentaires et trente courts métrages étaient en compétition. Outre les cinquante films en compétition, plus de 300 films ont été projetés à l'occasion d'un festival attirant sur dix jours plus de 30 000 spectateurs. À noter la présence annoncée de Simone Veil à l'occasion de la diffusion du film hors compétition : « Un siècle au féminin », portrait de Simone Veil. Présence annoncée également pour une dizaine de réalisatrices asiatiques, et les actrices françaises Juliette Binoche, Julie Delpy et Julie Gayet[28].
La 23^e édition se déroule du 23 mars au 1er avril 2001[11].
La 25^e édition du festival s'est tenue du 21 au 30 mars 2003[29].
La 22^e édition s'est tenue du 24 mars au 2 avril 2000[30].
La 15^e édition du festival s'est tenue du 26 mars au 15 avril 1993[31].
La 12^e édition s'est déroulée en 1990[32]
La 10^e édition du festival s'est tenue en 1989[33].

Palmarès

Grand prix du Jury

Prix décerné à un long métrage de fiction.

2004 : Te doy mis ojos (Ne dis rien) de Iciar Bollain (Espagne)
2005 : Sepet de Yasmin Ahmad (Malaisie)
2006 : Sévigné de Marta Balletbò-Coll (Espagne)
2007 : How is Your Fish Today ? de Guo Xiaolu (Chine/Grande-Bretagne)
2008 : Khoon bâzi (Mainline) de Rakhshan Bani-Etemad et Mohsen Abdolvahab (Iran)
2009 : Niu Lang Zhi Nu (Knitting) de Yin Lichuan (Chine)
2010 : Pudana – Last of the line d'Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio (Finlande)
2011 : Missing man d'Anna Fenchencko (Russie)
2012 : Invisible (לא רואים עליך) de Michal Aviad מיכל אביעד (Israël/Allemagne)
2013 : Hemel de Sacha Polak (Pays-Bas)
2014 : Ayer no termina nunca (Yesterday Never Ends) d'Isabel Coixet (Espagne)
2015 : Objects in mirror (اشیا از آنچه در آینه می‌بینید به شما نزدیکترند) de Narges Abyar نرگس آبیار (Iran) - Mention spéciale Thou Wast Mild and Lovely de Josephine Decker (États-Unis) - Coup de cœur Todos están muertos de Beatriz Sanchís (Mexique)
2016 : Dora ou Les névroses sexuelles de nos parents (Dora oder Die sexuellen Neurosen unserer Eltern) de Stina Werenfels (Suisse/Allemagne) - prix d'interprétation Victoria Schulz
2017 : Lipstick Under My Burkha (लिपस्टिक अंडर माय बुरखा) d'Alankrita Shrivastava अलंकृता श्रीवास्तव (Inde)[1] - Mention spéciale People That Are Not Me (אנשים שהם לא אני) de Hadas Ben Aroya הדס בן ארויה (Israël)
2018 : Medea de Alexandra Latishev Salazar (Costa Rica, Chili, Argentine) - Mention spéciale Birds Are Singing in Kigali (Ptaki śpiewają w Kigali) de Joanna Kos-Krauze (en) & Krzysztof Krauze (Pologne)
2019 : La Caótica vida de Nada Kadić & Marta Hernáiz Pidal (Mexique)
2020 : non décerné
2021 : La Voix d'Aïda (Quo vadis, Aida ?) de Jasmila Žbanic (Bosnie-Herzégovine) - Mentions spéciales pour A Thief's daughter (La Hija de un ladrón) de Belén Funes (Espagne) et Zana de Antoneta Kastrati (Kosovo, Albanie)
2022 : Clara Sola[34] de Nathalie Álvarez Mesén (Costa Rica/Belgique/Suède/Allemagne) - Mention spéciale pour Las Siamesas (The Siamese Bond) de Paula Hernández (en)

Prix du Public Meilleur long métrage fiction

2004 : Te doy mis ojos (Ne dis rien) d'Iciar Bollain (Espagne)
2005 : Brødre (Brothers/Frères) de Susanne Bier (Danemark)
2006 : Both de Lissett Bracellos (États-Unis, Pérou)
2007 : Shoot The Messenger de Ngozi Onwurah (Grande-Bretagne)
2008 : Sakli Yüzler (Hidden Faces) de Handan Ipekçi (Turquie / Allemagne)
2009 : El patio de mi cárcel de Bélen Macias (Espagne)
2010 : When we leave de Feo Aladag (Allemagne)
2011 : Lou de Belinda Chayko (Australie)
2012 : Margarita de Laurie Colbert et Dominique Cardona (Canada)
2013 : Inch’Allah d'Anaïs Barbeau-Lavalette (Pakistan / France)
2014 : Corps et biens de Taïsia Igumentseva (Russie)
2015 : Dukhtar d'Afia Nathaniel (Canada / États-Unis / Norvège)
2016 : La Novia de Paula Ortiz (Espagne)
2017 : Sami Blood de Amanda Kernell (Suède, Danemark, Norvège)
2018 : Pin Cushion de Deborah Haywood (Royaume-Uni)
2019 : Back Home de Magdalena Lazarkiewicz (Pologne)
2020 et 2021 : non décerné

Prix du Public Meilleur long métrage documentaire

1994 : Amours interdites : au-delà des préjugés, vies et paroles de lesbiennes (Canada)
2004 : One of many de Jo Béranger et Doris Buttignol (France / Allemagne)
2005 : Prostitution bag sloret (Prostitution behind the veil) de Nahid Persson (Danemark)
2006 : Zero degree of separation d'Elle Flanders (Canada)
2007 : Resistencia(film)|Resistencia de Lucinda Torre (Espagne)
2008 : Babel Caucase toujours ! de Mylène Sauloy (France)
2009 : Slingshot Hip Hop de Jackie Reem Salloum (États-Unis)
2010 : The sun behind the clouds de Ritu Sarin et Tenzing Sonam (Inde / Royaume-Uni)
2011 : Agnus Dei d'Alejandra Sánchez (Mexique / France)
2012 : Con mi Corazón en Yambo de María Fernanda Restrepo (Équateur)
2013 : Même un oiseau a besoin de son nid de Christine Chansou et Vincent Trintignant-Corneau (France)
2014 : No Burqas Behind Bars de Maryam Ebrahimi et Nima Sarvestani (Suède)
2015 : In the image : Palestinian women capture the occupation de Judith Montell et Emmy Scharlatt (États-Unis / Israël)
2016 : Exotica, Erotica, etc… d’Evangelia Kranióti (France/Grèce)
2017 : L’école de la vie de Maite Alberdi (Chili, France, Pays-Bas)
2018 : El Pacto de Adriana de Lissette Orozco (Chili)
2019 : Delphine et Carole, insoumuses de Callisto Mc Nulty (France, Suisse)
2020 et 2021 : non décerné

Prix du public meilleur court métrage français

2001 : Baobab de Laurence Attali
2004 : Le Lion volatil d'Agnès Varda
2005 : Le léopard ne se déplace jamais sans ses taches d'Héléna Klotz
2006 : Les princesses de la piste de Marie Hélia
2007 : La Promenade de Marina de Van
2008 : Ata de Cagla Zencirci et Guillaume Giovannetti
2009 : Profanations de Lucia Sanchez
2010 : Un transport en commun de Dyana Gaye
2011 : L'Invention des jours heureux de Sandrine Dumas
2012 : Planet Z de Momoko Seto
2013 : La Femme côtelette de Mariette Auvray
2014 : Kijima Stories de Laetitia Mikles
2015 : Sol Branco de Cristèle Alves Meira
2016 : Vers la tendresse d’Alice Diop
2017 : Lady Frutti de Chloé Fabre
2018 : Larsen de Margot Gallimard
2019 : La Boucle de Vanda Braems
2020 et 2021 : non décerné

Prix du Public Meilleur court métrage étranger

2004 : Aurora Boréalis de Lisbeth Dreyer (Norvège)
2005 : Moustache de Vicky Sugars (Australie)
2006 : Sindrome de la linéa blanca de Lourdès Villagomez (Mexique)
2007 : Deweneti de Dyana Gaye (Sénégal)
2008 : Hush de Dena Curtis (Australie)
2009 : Passages de Marie-Josée Saint-Pierre (Québec / Canada)
2010 : Me and my nose de Ziska Szemes (Danemark / Suède)
2011 : Little children, big words de Lisa James Larsson (Suède)
2012 : Baldguy de Maria Bock (Norvège)
2013 : Temporary de Jüraté Samulyonité (Lituanie)
2014 : Joanna d'Aneta Kopacz (Pologne)
2015 : The chicken de Una Gunjak (Allemagne / Croatie)
2016 : Women in Sink d’Iris Zaki (Grande-Bretagne/Israël)
2017 : A Night in Tokoriki de Roxana Stroe (Roumanie)
2018 : Calamity de Séverine de Streyker et Maxime Feyers (Belgique)
2019 : The Divine Way de Ilaria Di Carlo (Allemagne)
2020 et 2021 : non décerné

Prix Canal +

Les courts métrages sélectionnés sont tous passés sur la chaîne.

2004 : Zeke de Dana Buning (États-Unis)
2005 : Hoi May / Salut Maya de Claudia Lorenz (Suisse)
2006 : Stalk de Leigh Hodgkinson (Royaume-Uni)
2007 : -
2008 : Un hombre tranquilo de Arantzazu Gomez Bayon (Espagne)
2009 : Oh, my God ! d'Anne Sewitsky (Norvège)
2010 : Drean Walker de DJ Chen Yin-Jung (Taïwan)
2011 : Chacun son goût de Hyun Hee Kang (France)
2012 : Hombre máquina de Roser Corella et Alfonso Moral (Espagne)
2013 : Le Mariage de Marina Seresesky (Espagne)
2016 : Clumsy Little Acts of Tenderness de MiiaTervo (Finlande)

Prix France TV au féminin - Des images et des elles

2015 : Sovereignty Dreaming, la révolte des rêves de Vanessa Escalante (France)
2016 : They Will Have To Kill Us First de Johanna Schwartz (Mali, Grande-Bretagne)
2017 : Belle de nuit -Griselidis Real – Autoportraits de Marie-Eve de Grave (Belgique)
2018 : Beyond Dreams de Rojda Sekersöz (Suède)
2019 : Bains publics de Kita Bauchet (Belgique)
2020 : Mon nom est clitoris de Lisa Billuart Monet et Daphné Leblond
2021 : Leur Algérie de Lina Soualem (France, Algérie)

Prix INA réalisatrice créative

2016 : Vers la tendresse d’Alice Diop (France)
2017 : Noyade interdite de Mélanie Laleu (France)
2018 : Calamity de Séverine de Streyker et Maxime Feyers (Belgique)
2019 : Excess Will Save Us de Morgane Dziurla-Petit (Suède)
2020 : Int. Anouchka-Nuit, de Louise Hansenne
2021 : Trois feuilles d’Éléonore Coyette et Sephora Monteau (Haïti, Belgique)

Prix de l'Association Beaumarchais

Prix décerné à un court métrage francophone.

2004 : À quoi ça sert de voter écolo ? d'Aure Atika (France)
2005 : Les Courants de Sofia Norlin (France)
2006 : Poids plume de Nolwenn Lemesle (France)
2007 : Nationale d’Alix Barbey (France/Allemagne)
2008 : Sarah de Kadija Leclere (Belgique)
2009 : L'Endroit idéal de Brigitte Sy (France)
2010 : C'est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli (France)
2011 : Au milieu de nulle part ailleurs d'Annick Blanc (Canada)
2012 : Sac de nœuds d'Ève Duchemin (Belgique)

Prix du jury Graine de Cinéphage

2004 : Na cidade vazia (Attends, la ville sera vide), film de fiction de Maria João Ganga (Angola)
2005 : …ing, film de fiction de Eon-Hee Lee (Corée du Sud)
2006 : Frozen Angels, documentaire de Frauke Sandig et Erik Black (Allemagne, É.-U.) et une mention spéciale à Lili et le baobab de Chantal Richard (France)
2007 : Shoot The Messenger de Ngozi Onwurah (Grande-Bretagne)
2008 : Maati Maay de Chitra Palekar (Inde)
2009 : Rain de Maria Govan (Grande-Bretagne)
2010 : My Queen Karo de Dorothée Van Den Berghe (Belgique)
2011 : Lou de Belinda Chayko (Australie)
2012 : Notre école documentaire de Mona Nicoara et Miruna Coca-Cozma (Allemagne, Suisse, É.-U.)
2013 : Sac de Farine de Kadija Leclere (Belgique)
2014 : Innocents de Chen-Hsi Wong (Singapour)
2015 : Todos están muertos de Beatriz Sanchis (Mexique)
2016 : Tsamo d’Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio (Finlande)
2017 : Ovarian Psycos de Joanna Sokolowski et Kate Trumbull-LaValle (États-Unis) - Mention spéciale pour Park de Sofia Exarchou (Grèce, Pologne)
2018 : Le Roi des Belges de Jessica Woodworth et Peter Brosens (Belgique, Pays-Bas, Bulgarie)
2019 : #Female Pleasure de Barbara Miller (Allemagne, Suisse)
2020 : non décerné
2021 : A regular woman de Sherry Hormann (Allemagne, Turquie)

Prix AFJ

Prix décerné par l'Association des femmes journalistes.

2004 : Du Ska Nog se att Det Gar Over (Don’t Worry it will Probably Pass) de Cecilia Neant-Falk (Suède)
2005 : Prostitution bag sloret (Prostitution behind the veil) de Nahid Persson (Danemark)
En 2006 le prix devient Prix ACRIF Docs-Lycéens

Prix ACRIF Docs-Lycéens

Ce prix remplace celui de l'AFJ, il est désormais attribué par un jury de lycéens

2006 : Oyun de Pelin Esmer (Turquie) - mention spéciale à Balordi de Mirjam Kubescha (Italie / Allemagne)
2007 : Enemies of Happiness d'Eva Mulvad (Danemark) - mention spéciale à Dialogues in the Dark de Melek Taylan (Turquie)
2008 : À côté de Stéphane Mercurio (France)

Prix Anna-Politkovskaïa[35]

Ce prix remplace celui de l'ACRIF Docs-Lycéens. Il est décerné par un jury constitué de journalistes presse et radio à un long métrage documentaire.

2009 : Kommunalka de Françoise Huguier (France)
2010 : War and love in Kabul d'Helga Reidemeister (Allemagne)
2011 : Goodnight Nobody de Jacqueline Zünd (Suisse)
2012 : Con mi Corazón en Yambo de María Fernanda Restrepo (Équateur)
2013 : Elena de Petra Costa (Brésil)
2014 : Lame de fond de Perrine Michel (France)
2015 : L'Axe optique de Marina Razbezhkina (Russie)
2016 : Strung Out de Nirit Aharoni (Israël)
2017 : Tales of Two Who Dreamt de Andrea Bussmann et Nicolás Pereda (Canada, Mexique)
2018 : See You Tomorrow God Willing ! de Ainara Vera (Espagne, Norvège)
2019 : Blowin’ Up de Stephanie Wang-Breal (États-Unis)
2020 : Numéro 387 - Disparu en Méditerranée de Madeleine Leroyer - Mention spéciale : Le Kiosque d’Alexandra Pianelli
2021 : I love you I miss you I hope I see you before I die d’Eva Marie Rødbro (Danemark) - Mention spéciale : Radiographie d'une famille de Firouzeh Khosrovani (Norvège, Iran, Suisse)

Prix du jury Paris XII - UPEC

Depuis 1994, le jury de l'université Paris 12 Val de Marne récompense un court métrage européen.

2004 : Meine Eltern (Mes Parents) de Neele Vollmar (Allemagne)
2005 : Mercy de Candida Scott-Knight (Royaume-Uni)
2006 : A Song for Rebecca de Norah McGettigan (Pologne)
2007 : Embrace Me (Przyl Mnie) de Kim Hye-Jee (Pologne)
2008 : Milan de Michaela Kezele (Serbie / Allemagne)
2009 : September d'Esther May Campbell (Royaume-Uni)
2010 : Me and my nose de Ziska Szemes (Danemark / Suède)
2011 : Little children, big words de Lisa James Larsson (Suède)
2012 : Flying Anne de Catherine Van Campen (Pays-Bas)
2013 : Liza, Go Home ! d'Oksana Buraja (Lituanie / Estonie)
2014 : Joanna d'Aneta Kopacz (Pologne)
2015 : Schoolyard de Rino Dragasaki (Grèce)
2016 : Le Sommeil des amazones de Bérangère McNeese (Belgique)
2017 : Alepou de Jacqueline Lentzou (Grèce) - Mention spéciale pour Sparte de Noëmie Nicolas (Belgique, France)
2018 : I Will Always Love You, Conny de Amanda Kernell (Suède) - Mention spéciale pour Calamity de Séverine de Streyker et Maxime Feyers (Belgique)
2019 : Une sœur de Delphine Girard (Belgique)
2020 : Exam/Emtehan de Sonia K. Hadad
2021 : Trois feuilles d’Éléonore Coyette et Sephora Monteau (Haïti, Belgique)

Prix scénario "Images de ma ville"

2015 : Dessine-moi une ville de Helena Gillan
2016 : -
2017 : Les hommes meurent aussi la nuit de Laure-Amélie Vilanova - Mentions spéciales pour La fille aux crayons de Jean-Claude Kagan et Aux pantoufles de verre de Dominique Alzerat
2018 : Mauvaise Passe de Danielle Noulet
2019 et 2020 : non décerné
2021 : La sœur jumelle de Ouiza Sefiane - Mention spéciale Sale temps pour les canards de Gérald Royer

Prix du scénario Le Manuscrit

De 2004 à 2008, les éditions Le Manuscrit ont soutenu l'écriture du cinéma féminin en publiant le scénario d'une auteure choisie par un jury de professionnels du livre et du cinéma.

2005 : Alliances de Lise Bismuth (France)
2006 : Chroniques boulangères de Claudine Bourbigot (France)
2007 : Ciao, les enfants ! de Solange Sogalen (France)
2008 : Tombée des nues de Stéphanie de Mareuil (France)

Publications

Films de Femmes - six générations de réalisatrices, 1999
L'épopée des femmes dans le 7^e art, en Europe, 1996,
20 ans de théories féministes sur le cinéma, 1993, Cinémaction,
Catalogues du festival de 1982 à 2007
Une collection vidéo (en 2000) de films primés depuis 1985
Un dictionnaire des réalisatrices européennes sur papier et CD-Rom
Les programmes thématiques du centre sur K7 vidéo et CD-Rom

Bibliographie

Ghaïss Jasser, « Le vingtième festival international de films de femmes à Créteil », Nouvelles Questions Féministes, vol. 19, n^o 1,‎ 1998, p. 94–102 (ISSN 0248-4951, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022).
(en) Enrico Carocci, « A counterpublic sphere? Women’s film festivals and the case of Films de Femmes », European Journal of Women's Studies, vol. 23, n^o 4,‎ 1^er novembre 2016, p. 447–453 (ISSN 1350-5068, DOI 10.1177/1350506816665726, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022).
Ange-Dominique Bouzet, « Créteil, une affaire de femmes . Le festival international de films au féminin fête ses vingt ans. 20e Festival international des films de femmes. Du 3 au 12 avril 1998. Créteil, Maison des arts, place Salvador-Allende. Tél.: 01.49.80.38. 98. », sur Libération (consulté le 6 janvier 2022).
Afcinema, « Entretien avec Jackie Buet, directrice et fondatrice du Festival de Films de Femmes de Créteil », sur Afcinema, 6 janvier 2022 (consulté le 6 janvier 2022).
Brigitte Rollet, Femmes et cinéma, sois belle et tais-toi!, 2017 (ISBN 978-2-410-00426-7 et 2-410-00426-1, OCLC 1158958949, lire en ligne).

Notes et références

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Par Gérald Moruzzi Le 1 avril 2021 à 16h42, « Créteil : pour la première fois, le Festival international de films de femmes se jouera en ligne », sur leparisien.fr, 1^er avril 2021 (consulté le 5 janvier 2022)
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Michèle Bissière, « Coline Serreau (review) », Women in French Studies, vol. 10, n^o 1,‎ 2002, p. 250–251 (ISSN 2166-5486, DOI 10.1353/wfs.2002.0031, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2022)
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Brigitte Rollet, « Tribulations d’une Française en Chine. Un entretien avec Mariana Otero », Diogène 2014/1 (n° 245),‎ 2014, p. 215-218 (DOI 10.3917/dio.245.0215, lire en ligne [html])
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Anna Bloom, « Qui est Nicole Stéphane, l'actrice et réalisatrice mise à l’honneur par le Festival de films de femmes ? - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le 5 janvier 2022)
« Le Festival de films de femmes de Créteil se souvient de Nicole Stéphane », sur Télérama, 13 mars 2020 (consulté le 5 janvier 2022)
« Site du Festival de Films de Femmes de Créteil » (consulté le 15 avril 2021)
« Disparition de Cecilia Mangini : "Etre une femme" de cinéma dans l'Italie du XXe siècle », sur TV5MONDE, 27 janvier 2021 (consulté le 5 janvier 2022)
« Site du Festival de Films de Femmes de Créteil » (consulté le 14 avril 2021)
« Le Covid-19 n'aura pas raison du festival "Films de femmes" de Créteil », sur TV5MONDE, 28 avril 2020 (consulté le 5 janvier 2022)
Ruth Hottell, « Review of 36 e Festival International de Films de Femmes, Créteil, 14–23 mars 2014 », The French Review, vol. 89, n^o 1,‎ 2015, p. 231–235 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Ruth A. Hottell, « Review of 35 e Festival International de Films de Femmes, Créteil, 22–31 mars 2013 », The French Review, vol. 87, n^o 4,‎ 2014, p. 190–193 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Jasser Ghaïss, « Le 34e Festival international de films de femmes de Créteil (France) », Nouvelles Questions Féministes, 2012/2 (Vol. 31),,‎ 2012, p. 133-135 (lire en ligne)
Sarah Faltin Osborn, « Liaisons: An Introduction to French by Wynne Wong, et al (review) », The French Review, vol. 86, n^o 6,‎ 2013, p. 1244–1245 (ISSN 2329-7131, DOI 10.1353/tfr.2013.0129, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2022)
Ruth A. Hottell, « 33e Festival International de Films de Femmes, Créteil (review) », The French Review, vol. 85, n^o 6,‎ 2012, p. 1150–1152 (ISSN 2329-7131, DOI 10.1353/tfr.2012.0153, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Mairie de Créteil, « Ville de Créteil - Chronologie : de 2010 à 2014 », sur www.ville-creteil.fr (consulté le 6 janvier 2022)
Ruth Ann Hottell, « 30e Festival international de films de femmes », The French Review, vol. 82, n^o 4,‎ 2009, p. 891–894 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
(en) « 29e Festival International de Films de Femmes de Créteil », sur swissfilms (consulté le 6 janvier 2022)
Ruth Hottell, « 28th Festival International de Films de Femmes, Créteil, France, 10-19 March 2006 », The French Review, vol. 80, n^o 4,‎ 2007, p. 925–929 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Ruth Hottell, « 27e Festival International de Films de Femmes, Créteil, France, 11-20 mars 2005 », The French Review, vol. 79, n^o 4,‎ 2006, p. 848–851 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Ruth A. Hottell, « 25e Festival International de Films de Femmes », The French Review, vol. 77, n^o 2,‎ 2003, p. 395–398 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Ruth Hottell, « Le 22e Festival International de Films de Femmes Créteil, du 24 mars au 2 avril 2000 », The French Review, vol. 74, n^o 4,‎ 2001, p. 823–825 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
(en) Carrie Tarr, « 'Films de femmes' Report on the 15th International Women's Film Festival Créteil, 26 March - 4 April 1993 », French Cultural Studies, vol. 4, n^o 11,‎ 1^er juin 1993, p. 197–199 (ISSN 0957-1558, DOI 10.1177/095715589300401108, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2022)
Barbara Geis et Stefanie Goeser, « Frühling in Paris: Festival de Films de Femmes, Créteil 1990 », Frauen und Film, n^o 49,‎ 1990, p. 120–128 (ISSN 0343-7736, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2022)
Fabienne Worth, « Review of Enthousiasmes et frustrations au 10e Festival international de films de femmes », The French Review, vol. 62, n^o 3,‎ 1989, p. 540–542 (ISSN 0016-111X, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2022)
Clara Sola
Ce prix ne doit pas être confondu avec l'éponyme prix Anna-Politkovskaïa, décerné depuis 2007 chaque année par l'organisation Reach All Women in War, honorant des femmes qui défendent les droits de l'homme dans des zones de conflits et qui « comme Anna, défend les victimes de ce conflit, souvent en prenant de grands risques personnels ».

Voir aussi

Liens externes

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