Maite Alberdi

Son premier microdocumentaire, Carrete Down (2004), est récompensé au Festival Audiovisuel du Handicap Un minuto del otro (Une minute de l'autre)[4]. Le deuxième, Los trapecistas (Les trapézistes) (2005), raconte l'histoire de deux enfants qui doivent abandonner le cirque dans lequel ils habitent, et obtient le prix du meilleur documentaire des Écoles de Cinéma et d'Audiovisuel, au Festival international de cinéma de Viña del Mar (es) en 2005[5] - [6]. En 2008, elle réalise le court-métrage de fiction Las peluqueras (Les coiffeuses)[7].

En 2011, elle se lance dans le long-métrage documentaire avec El salvavidas (Le sauveteur), l'histoire d'un sauveteur du littoral central du Chili, qui s'efforce d'éviter l'eau à tout prix[8]. Elle est coscénariste du long-métrage documentaire Propaganda (Propagande) (2014), de Christopher Murray et Israel Pimentel Bustamante.

En 2014, elle accède à la reconnaissance internationale avec le documentaire La once (Le goûter), portrait d'un groupe de femmes âgées, amies de longue date de sa grand-mère Teresa. Le film est nommé aux prix Goya comme meilleur film ibéro-américain, et obtient le prix du meilleur film et de la meilleure réalisation au Festival international du film de Santiago (es) 2014. Le film reçoit également les prix internationaux du meilleur documentaire réalisé par une femme au Festival international du film documentaire d'Amsterdam, meilleur documentaire au FIC de Miami, au FICCI Carthagène, au EIDF (en) en Corée du Sud, au DocsBarcelona (ca) et au FICG Guadalajara[9].

En 2015 elle est coproductrice exécutive du film de fiction La vida secreta de las plantas, de Sebastián Brahm. En 2016, le documentaire L'École de la vie, qui suit la vie émotionnelle et professionnelle d'un groupe de jeunes atteint de trisomie 21, obtient de nombreux prix internationaux parmi lesquels celui du meilleure documentaire au DocsBarcelona[10]. En 2016, son microdocumentaire Yo no soy de aquí (Je ne suis pas d'ici) (2016) explore l'existence diffuse d'anciens immigrants atteints de démence sénile et de la maladie d'Alzheimer[11]

Son quatrième long-métrage, El agente topo, est présenté au Festival du film de Sundance et obtient le prix du public au Festival de Saint-Sébastien[12]. Il est sélectionné par l'Académie de Cinéma du Chili comme candidat au prix Goya du meilleur film ibéro-américain et à l'Oscar du meilleur long-métrage documentaire[13] - [14] - [15]. Il est nommé au Prix Goya du meilleur film ibéroaméricain, aux Film Independent's Spirit Awards pour le meilleur documentaire et à l'Oscar du meilleur long-métrage documentaire[16] - [17] - [18]. Il fait aussi partie des quinze films présélectionnés pour l'Oscar du meilleur film international, mais ne fait pas partie des cinq nommés[19] - [20].

Sa filmographie se compose des œuvres suivantes[1] :

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