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BNP Paribas

BNP Paribas est une banque commerciale française.

BNP Paribas
logo de BNP Paribas
illustration de BNP Paribas

CrĂ©ation : crĂ©ation Ă  Bruxelles de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de Belgique ancĂȘtre de BNP Paribas Fortis
: crĂ©ation du Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) et du Comptoir national d'escompte de Mulhouse, ancĂȘtres de la BNP
: crĂ©ation de la Banque de Paris et des Pays-Bas, ancĂȘtre de Paribas
: création de la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI)
: naissance de la BNP : fusion de la BNCI et du CNEP
: fusion entre la BNP et Paribas
Personnages clés Michel Pébereau, Baudouin Prot, Jean-Laurent Bonnafé, Jean Lemierre, Thierry Laborde, Renaud Dumora, Yann Gérardin, Laurent David
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : BNP
Slogan La banque d'un monde qui change
SiĂšge social 16, boulevard des Italiens
75009 Paris
Drapeau de la France France
Direction Jean Lemierre (Président)
Jean-Laurent Bonnafé (Administrateur directeur général)
Actionnaires Investisseurs institutionnels européens : 41,4 %
Investisseurs institutionnels hors Europe : 32,4 %
SFPI : 7,8 %
BlackRock Inc : 6,1 %
Salariés : 4,2 %
Actionnaires individuels : 4 %
Grand-Duché de Luxembourg : 1,0 %
Autres et non identifiés : 3,0 %[1]
Activité Banque, assurance
Produits Gestion d'actifs
Filiales BNP Paribas Asset Management France
BNP Paribas Personal Finance (d)
BNP Paribas Cardif
BNP Paribas Real Estate
Cetelem
BNP Paribas Factor
BNP Paribas Fortis
Banca Nazionale del Lavoro
BancWest
Hello bank!
Arval
Effectif en diminution 189 765 (dĂ©cembre 2021)[2]
SIREN 662 042 449
TVA européenne [ FR76662042449]
Site web https://group.bnpparibas

Capitalisation 77,763 milliards d’€ (31 janvier 2022)[3]
Fonds propres 117,35 milliards d’€ (2022)
Dette 2 052,848 milliards d’€ (2019)
Chiffre d'affaires en augmentation 50,4 milliards d'€ (2022)[4]
+9 %
Actifs sous gestion 1 271 milliards d’€ (dĂ©cembre 2021)[5]
Bilan comptable 2 326,584 milliards d’€ (2021)[6]
RĂ©sultat net en augmentation 10,2 milliards d'€ (2022)[4]
+7,5 %
Société précédente Banque nationale pour le commerce et l'industrie et Paribas

Elle est la premiĂšre banque europĂ©enne par son activitĂ© et sa rentabilitĂ© avec 3 080 milliards $ d'actifs[7] et le 8e groupe bancaire international[8], prĂ©sent dans 65 pays[9]. Il est cotĂ© au premier marchĂ© d'Euronext Paris et fait partie de l'indice CAC 40. Au , le bĂ©nĂ©fice net part du groupe s'Ă©lĂšve Ă  10,2 milliards d'euros, en hausse de 7,5 % par rapport Ă  2021[10].

Avec 193 000 employĂ©s en , la banque est organisĂ©e selon trois grands domaines d’activitĂ©s : services bancaires pour particuliers et pour commerçants, services d'investissement et de protection, services bancaires pour entreprises et institutions[11].

Le groupe est issu de la fusion en mai 2000 entre la Banque nationale de Paris, banque née en 1965 de la fusion de l'ancienne banque nationale de crédit et du comptoir national d'escompte de Paris, et de la banque Paribas, établissement né au cours du XIXe siÚcle.

Historique

Un bĂątiment du groupe Ă  Paris, ancien siĂšge social du Comptoir national d'escompte de Paris, rue BergĂšre.

BNP Paribas est en tant que groupe bancaire né le de la fusion de la Banque nationale de Paris (BNP) et de Paribas. L'histoire de cet acteur économique et financier majeur en Europe remonte à prÚs de deux siÚcles. Il s'est construit progressivement, non sans crises mais en menant une politique continue d'expansion et d'acquisitions.

HĂ©ritier, en France, du Comptoir national d'escompte de Paris et du Comptoir d'escompte de Mulhouse, crĂ©Ă©s en 1848 pour sa partie BNP et de la Banque de Paris et des Pays-Bas (qui apparaĂźt en 1872) pour son volet Paribas, ses racines remontent Ă  1822 avec la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale de banque en Belgique, ancĂȘtre de la banque Fortis, acquise en 2009 par le Groupe.

Au cƓur de la crise Ă©conomique de 1847-1848, le gouvernement provisoire de la Seconde RĂ©publique dĂ©cide de la mise en place de comptoirs d'escompte pour enrayer le blocage bancaire et la rĂ©cession Ă©conomique des annĂ©es 1845-1848, en vue de rĂ©animer le commerce. La crĂ©ation des Comptoirs d'escompte inaugure la rĂ©volution bancaire des annĂ©es 1850 et la crĂ©ation de grandes banques de dĂ©pĂŽts[12]. Ces crĂ©ations se font dans un contexte de rĂ©volution industrielle, de crise Ă©conomique et de rĂ©volution bancaire[13].

Le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP)

Dans ce contexte, le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) est crĂ©Ă© en mais diversifie rapidement ses activitĂ©s ; il s'affranchit de la tutelle de l’État et devient le Comptoir d'escompte de Paris (CEP) en . À la signature du traitĂ© de libre-Ă©change en 1860 avec la Grande-Bretagne, il favorise, en pionnier, le grand commerce avec des points d'appui bancaires le long des axes d'Ă©change des plus intenses ou des plus prometteurs dans le pourtour de l'OcĂ©an Indien et en ExtrĂȘme-Orient[14].

Ainsi, entre et , sont ouvertes des agences en Chine, en Inde, Ă  la RĂ©union, Ă  Londres, au Japon, aux États-Unis, en Égypte, en Australie[15] et Ă  Madagascar (1885). On parle de " French Bank " en Orient[16]. C'Ă©tait une volontĂ© affichĂ©e de concurrencer sur leur propre territoire les banques et le commerce britanniques : les premiĂšres agences ouvertes le sont dans les zones d'influence anglaise.

Dans un contexte d'atonie économique, le CEP cherche de nouvelles affaires : en , le Comptoir se voit entrainé dans des opérations hasardeuses sur le cuivre et est mis en liquidation. Il renaßt sous le nom de CNEP en [17] avec une nouvelle équipe dirigeante.

Actif Ă  l'Ă©tranger mais Ă©galement sur le territoire national, il participe en Ă  la crĂ©ation du CrĂ©dit national[18] et, aux États-Unis, Ă  celle de la French American Banking Corporation (FABC), symbole de l'implantation du CNEP en AmĂ©rique. Il traverse la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale sans problĂšme . En juin 1945, il est la troisiĂšme banque française de dĂ©pĂŽts, Ă  la tĂȘte alors de 530 agences et succursales.

Dans le cadre général de la nationalisation des grandes banques, souhaitée par le gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, le , le CNEP ainsi que le Crédit Lyonnais, la Société Générale et le la Banque nationale pour le commerce et l'industrie- toutes quatre grandes banques de dépÎt - est nationalisé[19], conformément à la loi n°45-15 du 2 décembre 1945[20].

Le Comptoir national d'escompte de Mulhouse

ParallĂšlement, le Comptoir national d'escompte de Mulhouse s'Ă©mancipe de la tutelle de l'État et devient le Comptoir d'escompte de Mulhouse (CEM) en . L'Ă©tablissement mĂšne une politique active d'expansion dans l'Est de la France. Mais Ă  la suite de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, les dĂ©partements du Bas Rhin, du Haut Rhin et de la Moselle sont annexĂ©s par l'Empire allemand, au vu des dispositions du traitĂ© de paix signĂ© Ă  Francfort en mai 1871 et le C.E.M. se retrouve dans une situation dĂ©licate : le siĂšge social se situe Ă  compter de 1871 en zone gouvernĂ©e par les Allemands alors que la plupart des succursales et des capitaux drainĂ©s sont français.

La Banque nationale de crédit

Devant la montée des tensions, le , la banque est scindée en deux entités : d'une part, le Comptoir d'Escompte de Mulhouse ou C.E.M., maison-mÚre qui ne compte plus que trois succursales dans le Bas Rhin, le Haut Rhin et la Moselle, et, d'autre part, la Banque Nationale de Crédit (BNC), filiale qui regroupe les activités sur le territoire français, aprÚs 1871. Redevenu établissement bancaire français en novembre 1918, à la fin de la premiÚre guerre mondiale, le C.E.M. est absorbé en par sa filiale, la BNC et devient alors sa direction régionale pour l'est de la France[21].

La BNC, qui avait été créée en 1913 pour reprendre l'activité du réseau français du CEM, se lance aprÚs 1918 dans une politique d'expansion sur le marché national. Elle absorbe une trentaine d'établissements locaux et régionaux et, en , elle ne compte pas moins de 442 agences, dont 188 succursales. Les opérations d'escompte constituent la moitié de ses opérations et la banque a contribué activement au financement des dépenses publiques, en particulier dans le cadre de l'effort de guerre[22].

Banque nationale pour le commerce et l'industrie

Mais dans le contexte de la crise de 1929 et en raison d'engagements trop poussés avec des entreprises fragilisées, la BNC est liquidée en 1932. Sur ses décombres est constitué un nouvel établissement sous les auspices des autorités politiques et des institutions consulaires, la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI), qui reprend ses actifs sains, le personnel , les succursales et les dépÎts restants.

Sous la direction d'Alfred Pose, l'Ă©tablissement est rĂ©organisĂ©. De sa crĂ©ation jusqu'au second conflit mondial, la banque prend le contrĂŽle d'un grand nombre de banques rĂ©gionales, souvent en situation difficile. MĂȘme la conquĂȘte de la France par les forces armĂ©es allemandes n'arrĂȘte pas l'essor de la banque, ses pĂŽles de croissance se trouvant essentiellement en outre-mer : en 1940, elle prend le contrĂŽle de la Banque de l'union-africaine (BUNA), rebaptisĂ©e BNCI-Afrique (BNCIA) et ouvre des agences Ă  Saint-Louis du SĂ©nĂ©gal, Abidjan, Conakry, Brazzaville, Pointe-Noire, Bangui, Douala, Madagascar et la RĂ©union ; elle s'implante dans les Antilles. Entre 1942 et 1944, une trentaine de succursales ou siĂšges sont ouverts en Syrie et au Liban, alors sous mandat français depuis 1922, tout en poursuivant parallĂšlement l'expansion de la BNCIA depuis Alger.

Le , au vu des dispositions de la loi n°45-15 du 2 dĂ©cembre 1945, la BNCI est nationalisĂ©e comme le CrĂ©dit Lyonnais, la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et le Comptoir national d'escompte de Paris, autres grandes banques de dĂ©pĂŽts. L'État en devient l'unique actionnaire. La prĂ©sence Ă  l'Ă©tranger est poursuivie et passe dĂ©sormais par une politique de filialisation.

À la veille de sa fusion avec le CNEP, en mai , la banque compte 1050 guichets en France et 30 filiales Ă  l'Ă©tranger[20].

La naissance et l'essor de la Banque Nationale de Paris (BNP)

Le , sous la houlette de Michel Debré, ministre des Finances, la BNCI et le CNEP fusionnent et donnent naissance à la Banque Nationale de Paris (BNP)[23]. L'objectif est de créer une banque au service de l'économie nationale, venant stimuler le commerce avec le Crédit Lyonnais et la Société Générale.

La fusion entre les deux entités est officiellement achevée en 1969. La BNP, dans le sillage de la BNCI, met trÚs vite en place une direction générale fortement structurée et centralisée. Le pouvoir est partagé entre Henry Bizot, président du CNEP, nommé président du nouvel établissement, et Pierre Ledoux, directeur général de la BNCI, devenant directeur général de la BNP. Le nouveau siÚge se situe dans les immeubles de la BNCI, boulevard des Italiens.

Cette fusion permet la structuration d'un réseau relativement complémentaire à l'échelle nationale et internationale, le CNEP étant bien implanté à Paris, la BNCI en province et il y a peu de doublons à l'international. L'unification des réseaux est achevée fin 1967 à l'étranger et fin 1968 en France.

Dans un contexte d'expansion de la bancarisation des mĂ©nages, la BNP se dĂ©veloppe auprĂšs du grand public alors sous-Ă©quipĂ© en comptes bancaires[24]. C'est aussi l'Ă©poque oĂč est lancĂ©e la cĂ©lĂšbre campagne publicitaire "votre argent m'intĂ©resse" (1973) qui rompt avec les codes habituels de la politique bancaire ; et cette mĂȘme annĂ©e est signĂ© le partenariat avec le tournoi de Roland Garros.

L'essor de la banque touche Ă©galement son dĂ©veloppement Ă  l'international : l'Asie du Sud-Est avec Hong-Kong comme plaque tournante, le Canada avec une expansion de son rĂ©seau d'agences, acquisition de Bank of the West aux États-Unis (1979), alliance avec Dresdner Bank (1990). AprĂšs le premier choc pĂ©trolier de 1973, l' installation progressive de la banque s'effectue dans les pays du Golfe (1973-1979)[25].

ParallĂšlement, la banque, en 1982, est dĂ©tenue par l'État avec 83 % du capital. Elle sera privatisĂ©e de nouveau en 1993 et entrera dans une nouvelle Ăšre, menĂ©e par Michel PĂ©bereau.

La Banque de Paris et des Pays-Bas, ancĂȘtre de Paribas

La seconde branche française du Groupe, Paribas, produit d'une longue histoire, est trÚs complémentaire des activités de la BNP de par ses activités historiques.

Dans le prolongement du processus de concentration bancaire du milieu du XIXe siĂšcle, Ă  l'origine de la fondation de la Banque de Paris et des Pays-Bas en 1872, l'ancĂȘtre de Paribas, il y eut la fusion de deux Ă©tablissements : la Banque de CrĂ©dit et de DĂ©pĂŽt des Pays-Bas (1863) et la Banque de Paris (1869). Ce nouvel acteur de la finance deviendra le prototype de la banque d'affaires Ă  la française[26].

Jusqu'en 1914, son histoire fut dominĂ©e par la participation Ă  des opĂ©rations financiĂšres internationales[26] : acteur majeur dans de nombreux pays pour le placement d'emprunts d'État, participant Ă  l'effort de guerre français par son dynamisme obligataire en 1914-1918, mais aussi en investissant dans le dĂ©veloppement de l'industrie de l'armement. Mais la banque sort trĂšs affaiblie du conflit et dans une Europe dĂ©stabilisĂ©e par la guerre et gangrĂ©nĂ©e par l'inflation, elle rĂ©oriente ses activitĂ©s vers le financement d'initiatives en Europe centrale. Le retour aux opĂ©rations financiĂšres internationales intervient Ă  partir de 1928, mais Ă  cause de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1930 et du second conflit mondial, les positions de la banque sont ruinĂ©es en Europe centrale (avec notamment la nationalisation dĂ©cidĂ©e par les nouvelles autoritĂ©s communistes de tous les Ă©tablissements bancaires, nationaux ou Ă©trangers) et sont bancales dans le reste du monde.

Son statut de banque d'affaires lui fait Ă©viter la nationalisation prĂ©vue par la loi n°45-15 du du 2 dĂ©cembre 1945, la banque orientant son activitĂ© vers les entreprises et participant au dĂ©veloppement et Ă  la restructuration du tissu industriel français (Bull, CSF, Thomson). Sous l'impulsion de Jean Reyre, directeur gĂ©nĂ©ral puis prĂ©sident de 1948 Ă  1969, la banque s'internationalise et se dĂ©veloppe. À la fin des annĂ©es 1960, elle prend le contrĂŽle du CrĂ©dit du Nord et de la Banque de l'Union parisienne[26].

La banque est nationalisée , au vu des dispositions prévues par le gouvernement Mauroy en . Elle prend alors le nom de Paribas[27]. Puis elle est de nouveau privatisée au début de 1987. Elle fait l'objet en 1997 d'une OPE de la part de sa maison mÚre, la Compagnie financiÚre de Paribas et, le 12 mai 1998, participe à la création de Paribas par fusion avec la Compagnie financiÚre de Paribas, la Compagnie bancaire et la Compagnie de navigation mixte[20].

La naissance de BNP Paribas

 Implantations mondiales de BNP Paribas.
Implantations mondiales de BNP Paribas.

À partir de 1993, l’ouverture du marchĂ© bancaire europĂ©en permet aux banques d'entrevoir des stratĂ©gies de consolidation au niveau national puis europĂ©en. C’est dans ce contexte que va se jouer une grande bataille boursiĂšre, qui verra finalement la naissance du groupe bancaire BNP Paribas.

Plusieurs tentatives de rapprochement ont lieu dans les annĂ©es 1990 afin de constituer un ensemble bancaire europĂ©en compĂ©titif, mais sans succĂšs. C’est en mars 1999 que BNP prĂ©pare, en rĂ©ponse Ă  l’offre de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale sur Paribas (qui a eu lieu le 1 er fĂ©vrier), un projet de double offre publique non sollicitĂ©e sur la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et sur Paribas : le projet d’un rapprochement de BNP, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et Paribas, baptisĂ© SPB[28], ambitionne de donner naissance Ă  la premiĂšre banque europĂ©enne de la zone euro. Dans un contexte de forte concentration bancaire Ă  l’échelle europĂ©enne, la BNP tente le tout pour le tout en vue de ne pas se faire marginaliser dans un paysage hexagonal en cours de concentration.

AprÚs une intense bataille boursiÚre, médiatique et institutionnelle qui oppose les trois banques, le , l'assemblée générale mixte entérine la création du nouveau groupe BNP Paribas[16]. Celui-ci se classe dÚs lors au premier rang des groupes bancaires tant français et qu' européen.

Fort de sa nouvelle assise, le groupe BNP Paribas poursuit sa politique d'expansion :

- il acquiert en les 55 % de Bank of the West qu'il ne possédait pas encore. Bank of the West devient alors une filiale à 100 %[29]. En 2005, poursuivant sa stratégie de croissance ciblée, il annonce l'acquisition des banques américaines Commercial Federal Corporation et United California Bank[30].

- au cours de l'annĂ©e 2002, le groupe se renforce au Maghreb : une filiale en AlgĂ©rie est ouverte (BNP Paribas El Djazair) et, dans le mĂȘme temps, il acquiert le rĂ©seau d'ABN Amro Bank Maroc qui est intĂ©grĂ© Ă  celui de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI), dĂ©jĂ  propriĂ©tĂ© Ă  65 % de BNP Paribas[31].

- en 2005, la banque turque TEB (TĂŒrk Ekonomi Bankasi) entre dans le groupe, signant un partenariat avec BNP Paribas[32]. Puis, en fĂ©vrier 2011, soit deux ans aprĂšs le rapprochement de BNP Paribas et Fortis bank, la filiale turque de la banque belge, Fortis Bank Aƞ et TEB, fusionnent[33].

- en 2006, BNP Paribas acquiert la banque italienne Banca Nazionale del Lavoro (BNL) et l'Italie devient alors le second marché domestique de la banque[34].

Le , la BNP gÚle trois de ses fonds de placement investis en titres investis en TACH (titres adossés à des créances hypothécaires) entrainant une chute du cours boursier. Pour calmer les marchés, la BCE injecta alors 94,8 milliards d'euros afin de compenser l'asséchement des opérations interbancaires[35].

Enfin, en pleine crise des subprimes, le , BNP Paribas obtient l'aval des actionnaires de Fortis Holding pour l'acquisition de la banque belge Fortis. BNP Paribas lance en 2009, la marque BNP Paribas Fortis[36]. Par ailleurs, BNP Paribas prend Ă©galement une part de 25 % du capital de Fortis Assurances Belgique, rebaptisĂ©e AG Insurance. En novembre 2013, BNP Paribas rachĂšte les 25 % que dĂ©tenait l'État belge dans BNP Paribas Fortis pour 3,25 milliards d'euros, l'État belge faisant une plus-value de 900 millions d'euros et garde sa participation de 10,3 % dans BNP Paribas[37]. La mĂȘme annĂ©e, le groupe acquiert 66 % de la BGL au Luxembourg[38].

Le , BNP Paribas lance sa banque en ligne baptisĂ©e Hello Bank!. DĂ©but octobre, la banque annonce 5000 comptes ouverts. La banque prĂ©voyait 25 000 ouvertures de comptes avant la fin 2013[39]. La mĂȘme annĂ©e, la Belgique cĂšde 25 % de ses parts dans Fortis Ă  BNP Paribas[40]. Fin 2014, Hello Bank compte plus de 800 000 clients. Fin 2015, elle dĂ©nombre 2,4 millions de clients et gĂ©nĂšre 8,7 % des revenus de la clientĂšle « particuliers » de BNP Paribas. Fin 2016, elle compte 2,5 millions de clients dans le monde. En France, Hello Bank! comptait 302 000 clients au 31 mars 2017[41].

En , BNP Paribas rachÚte BGZ, la filiale polonaise de Rabobank[42]. Cette acquisition est finalisée en septembre 2014. L'achat inclut les activités de Rabobank Polska fusionnées avec Bank BGZ en juin 2015[43].

Le , BNP Paribas est condamnĂ©e par un tribunal fĂ©dĂ©ral aux Etats-Unis Ă  payer 9 milliards de dollars d'amende dans le cadre de la violation du droit des transactions en dollars avec des pays sous embargo.

En , les Galeries Lafayette vendent leur participation de 50 % dans LaSer Ă  BNP Paribas, pour 280 millions d'euros[44].

En , BNP Paribas annonce la fusion de ses activités allemandes avec la banque DAB Bank, dont elle contrÎlait 91,7 % du capital fin 2014 et dont elle a acquis les participations minoritaires courant 2015 à UniCredit. Avec cette opération, les activités allemandes de BNP Paribas regroupent 1,5 million de clients[45].

En , BNP Paribas acquiert 95 % de la FinanciĂšre des Paiements Électroniques, entreprise gestionnaire du Compte-Nickel, qui a alors 540 000 clients[46]. En juillet 2017, BNP Paribas Cardif, filiale spĂ©cialisĂ©e dans l'assurance, acquiert les 50 % qu'il ne dĂ©tenait pas dans Cargeas, sa co-entreprise italienne avec Argeas[47]. En avril 2018, BNP Paribas acquiert les activitĂ©s polonaises de Raiffeisen Bank pour 775 millions d'euros, dans le but de regrouper ces activitĂ©s avec sa filiale locale BGZ[48].

En 2017, Jean-Laurent BonnafĂ© crĂ©Ă© la Direction de l’engagement d’entreprise sous l’égide d’Antoine Sire[49].

En dĂ©cembre 2018, des syndicats de la banque et en particulier de la filiale de banque de dĂ©tail (Ă  destination des particuliers et des TPE/PME) appellent Ă  une grĂšve pour protester contre la rĂ©duction des effectifs et l'absence de revalorisation des salaires[50]. En , BNP Paribas annonce la suppression Ă  l'horizon 2021 de 2 200 postes en Belgique[51] - [52] sur les 13 000 que compte le groupe dans le pays, dans un contexte de rĂ©duction du rĂ©seau d'agences liĂ©e Ă  la numĂ©risation des banques de dĂ©tail[53].

En septembre 2019, BNP Paribas annonce vouloir se sĂ©parer de 10 % de ses effectifs dans la gestion d'actifs basĂ©s Ă  Paris soit une centaine de postes[54]. Un plan de dĂ©part volontaire devrait ĂȘtre ouvert afin de faciliter cette rĂ©duction d'effectif motivĂ©e par les dĂ©fis structurels imposĂ©s par le durcissement des rĂ©glementations[55]. En septembre 2019, BNP Paribas annonce l'acquisition d'une filiale de la Deutsche Bank spĂ©cialisĂ©e dans les services pour hedge fund et qui a, comme personnel, moins d'un millier de salariĂ©s[56].

En 2020, BNP Paribas dĂ©gage un bĂ©nĂ©fice net de 7,07 milliards d'euros, soit une baisse de 13,5 % par rapport Ă  2019. ConfrontĂ©e Ă  la crise, la direction avait anticipĂ© un affaissement de 15 Ă  20 % et publie donc des rĂ©sultats plus favorables que prĂ©vu[57]. Le PNB s'est stabilisĂ© Ă  44,28 milliards d'euros, soit une baisse de 0,7 % par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente[58]. Dans le mĂȘme temps, les effectifs du groupe ont diminuĂ© de 3 %, passant de 198 800 collaborateurs Ă  193 300[59].

En , BNP Paribas acquiert Floa Bank au Groupe Casino et au Crédit mutuel pour 258 millions d'euros[60].

En , un accord est conclu pour la cession de Bank of the West à la Banque de Montréal pour 16,3 milliards de dollars. Cette opération majeure qui représente 20 % de la capitalisation boursiÚre de BNP Paribas serait due à une absence de synergie avec le reste du groupe ainsi qu'à un prix de vente trÚs intéressant[61].

En avril 2022, la BNP Paribas participe Ă  l'OPA d'Elon Musk sur Twitter en apportant 1,4 milliard de dollars de prĂȘts[62].

En octobre 2022, le groupe achÚte la société de fintech Kantox, spécialisée dans le risque de change, pour 120 millions d'euros[63].

En février 2023, le groupe annonce un bénéfice net historique de 10,2 milliards d'euros sur l'année 2022[64], le chiffre d'affaires ayant progressé dans ses 3 domaines d'activité[65]. Toujours en février, le groupe poursuit la transformation de sa filiale spécialisée dans le crédit à la consommation impliquant la suppression progressive d'environ 900 postes [66], toutefois sans aucun départ contraint ni licenciement[67].

Au premier trimestre 2023, la bonne santé de BNP Paribas se confirme avec l'annonce d'un bénéfice net record de 4,4 milliards d'euros, soit 2,5 fois plus que l'année précédente[68]. Ce bénéfice net record, porté par la cession de la filiale américaine Bank of the West, annonce une année 2023 record, aprÚs celle déjà record de 2022[69].

Activités

En 2022, l’organisation de BNP Paribas se divise en trois sous-groupes : Les services bancaires pour particuliers et commerciaux, les services d'investissement et de protection, et les services bancaires pour entreprises et institutions[11].

Services bancaires pour particuliers et commerciaux

Les services bancaires pour particuliers et commerciaux regroupent des banques commerciales, en France (BCEF), en Belgique BNP Paribas Fortis, en Italie BNL BNP Paribas, au Luxembourg BGL BNP Paribas, ainsi qu’en AlgĂ©rie, CĂŽte d’Ivoire, Maroc, SĂ©nĂ©gal, Pologne, Turquie, Ukraine, Chine et aux États-Unis.

Elle regroupe Ă©galement les services, le crĂ©dit immobilier, les activitĂ©s de financement d’investissements des entreprises (BNP Paribas Leasing Solutions), tels que le crĂ©dit Ă  la consommation (BNP Paribas Personal Finance)[70], investissements personnels (BNP Paribas Personal Investors) et de locations avec services (Arval)[71] ainsi que Nickel qui figure parmi les leaders en Europe et dans le monde[72].

Immobilier

BNP Paribas est également actif dans des investissements immobiliers. BNP Paribas Immobilier a racheté en 2010, l'HÎpital St-Michel, dans le but d'y construire un centre médico-social, ainsi que des logements sociaux, en partenariat avec France Habitat et l'Association St-Michel[73].

Mécénat

Ayant Ă  sa tĂȘte depuis juillet 2021 Isabelle Giordano[74], le mĂ©cĂ©nat se fait au sein de la Fondation BNP Paribas.

Depuis 2015, la Fondation BNP Paribas soutient des associations comme le Haut Commissariat des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s (UNHCR)[75], ou Simplon[76], des programmes aidant l’insertion professionnelle des rĂ©fugiĂ©s.

Finance durable

À la suite de l’Accord de Paris[77], en 2015, BNP Paribas s’est engagĂ© Ă  contribuer Ă  l’objectif de maintenir le niveau de rĂ©chauffement climatique Ă  un niveau bien infĂ©rieur Ă  2° Celsius par rapport aux niveaux prĂ©industriels[78].

En 2017, BNP Paribas cesse tout financement de projet de centrale Ă©lectrique Ă  partir du charbon[79].

Fin 2017, le Groupe cesse de fournir tout nouveau service financier aux spécialistes des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste, pétrole de schiste, pétrole issu de sables bitumineux) et écarte de ses financements des projets en Arctique[80].

Fin septembre 2022, le groupe avait dĂ©jĂ  pivotĂ© vers le financement de la production des Ă©nergies bas carbone avec 55 % de son portefeuille consacrĂ© Ă  ces Ă©nergies et 45 % aux Ă©nergies fossiles[81]. Il entre, en 2023, dans une Ă©tape d’accĂ©lĂ©ration[82].

Ces retraits progressifs des Ă©nergies fossiles mĂšnent BNP Paribas Ă  faire partie d’un groupe d’entreprises boycottĂ©es par l’État du Texas[83], plus gros producteur d’hydrocarbures des États-Unis, qui les juge trop « vertes »[84].

Organisation

Comité exécutif

Le Comité exécutif[85] est composé de :

  • Jean-Laurent BonnafĂ©, Administrateur Directeur GĂ©nĂ©ral
  • Yann GĂ©rardin, Directeur GĂ©nĂ©ral DĂ©lĂ©guĂ©, Corporate and Institutional Banking
  • Thierry Laborde, Directeur GĂ©nĂ©ral DĂ©lĂ©guĂ©, Retail Banking
  • Laurent David, Directeur GĂ©nĂ©ral adjoint, Chief Operating Officer
  • Renaud Dumora, Directeur GĂ©nĂ©ral Adjoint, Investment & Protection Services
  • Marguerite BĂ©rard, Directrice de la Banque Commerciale en France
  • Stefaan Decraene, Responsable d'International Retail Banking
  • Charlotte Dennery, Administratrice Directrice GĂ©nĂ©rale de BNP Paribas Personal Finance
  • Bernard Gavgani , Directeur des SystĂšmes d’information
  • Elena Goitini, Administratrice DĂ©lĂ©guĂ©e de BNL
  • Nathalie Hartmann, Directrice de la ConformitĂ©
  • Max Jadot, Administrateur Directeur GĂ©nĂ©ral et PrĂ©sident du comitĂ© de Direction de BNP Paribas Fortis.
  • Yannick Jung, Responsable de Corporate & Institutional Banking Global Banking EMEA
  • Pauline Leclerc-Glorieux, Administratrice Directrice gĂ©nĂ©rale de BNP Paribas Cardif
  • Lars Machenil, Directeur Financier
  • Sofia Merlo, Directrice des Ressources Humaines
  • Olivier Osty, Responsable de Corporate & Institutional Banking Global Markets
  • Franck Roncey, Directeur des Risques.
  • Antoine Sire, Directeur de l'Engagement d'entreprise.

Conseil d'administration

Le Conseil d’administration est composĂ© de 12 administrateurs nommĂ©s[86] par les actionnaires et de deux administrateurs Ă©lus par les salariĂ©s. La durĂ©e des mandats des administrateurs est fixĂ©e Ă  trois annĂ©es pour les administrateurs dont le mandat vient Ă  renouvellement, en application des recommandations de place.

Le Conseil d'administration[87] est présidé depuis le par Jean Lemierre.

  • Jean Lemierre, PrĂ©sident du Conseil d'Administration de BNP Paribas (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat )
  • Jean-Laurent BonnafĂ©, Administrateur Directeur GĂ©nĂ©ral de BNP Paribas (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 12 mai 2010)
  • Jacques Aschenbroich, PrĂ©sident - Directeur gĂ©nĂ©ral de Valeo (19 mai 2020 – AG 2023)
  • Juliette Brisac, Chief Operating Officer de la Direction de l’Engagement d’entreprise du Groupe BNP Paribas (nommĂ©e par les actionnaires en tant qu’administratrice reprĂ©sentant les salariĂ©s actionnaires : 18 mai 2021 – AG 2024)
  • Pierre-AndrĂ© de Chalendar, PrĂ©sident de la Compagnie de Saint-Gobain (18 mai 2021 – AG 2024, premier mandat 23 mai 2012)
  • Monique Cohen, AssociĂ©e d’APAX (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 14 mai 2014)
  • Wouter De Ploey, Directeur GĂ©nĂ©ral de ZNA (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 26 mai 2016 - AG 2019)
  • Hugues Epaillard, ChargĂ© d’Affaires Immobilier BNP Paribas, Ă©lu titulaire par les salariĂ©s cadres de BNP Paribas (le 16 fĂ©vrier 2021-15 fĂ©vrier 2024)
  • Rajna Gibson Brandon, Professeure ordinaire de Finance Ă  l'UniversitĂ© de GenĂšve, (18 mai 2021 – AG 2024, premier mandat : 28 novembre 2018)
  • Marion Guillou, Administratrice de sociĂ©tĂ©s (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 15 mai 2013)
  • Christian Noyer, Gouverneur Honoraire de la Banque de France (18 mai 2021 – AG 2024 // premier mandat : 18 mai 2021)
  • Daniela Schwarzer, Directrice exĂ©cutive de la Fondation Open Society pour l’Europe et l’Eurasie (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 14 mai 2014)
  • Michel Tilmant, Administrateur de sociĂ©tĂ©s (23 mai 2019 - AG 2022, premier mandat 12 mai 2010)
  • Sandrine Verrier, Assistante de Production et d'Appui Commercial, Ă©lue titulaire par les salariĂ©s techniciens de BNP Paribas (16 fĂ©vrier 2021 – 15 fĂ©vrier 2024, premier mandat 16 fĂ©vrier 2015)
  • Jane Fields Wicker-Miurin, Administratrice de sociĂ©tĂ©s (19 mai 2020 – AG 2023, premier mandat 11 mai 2011)

Autre mandataires sociaux :

  • Yann GĂ©rardin, directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© du pĂŽle Corporate and Institutional Banking
  • Thierry Laborde, directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© du pĂŽle Commercial, Personal Banking & Services

Critiques, polémiques et condamnations judiciaires

Le secteur de la banque et notamment les grandes banques françaises comme BNP Paribas, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale et CrĂ©dit Agricole sont directement concernĂ©s par la loi de mars 2017 sur le devoir de vigilance, et des associations ont tentĂ© de la faire appliquer. Cependant, BNP Paribas s'est dit en «en profond dĂ©saccord» avec l'interprĂ©tation de la lĂ©gislation sur le devoir de vigilance Ă©manant d'une lettre de trois ONG en estimant qu'elles vont "nettement au-delĂ " et en affirmant que le "plan de vigilance" de la banque française "seulement rĂ©pond aux exigences lĂ©gales, mais va mĂȘme au-delĂ " sur les diffĂ©rents aspects Ă©voquĂ©s[88].

Pressions sur les salariés

D'aprĂšs un article de 2019 de Le Canard enchaĂźnĂ©, BNP Paribas pratiquerait « le licenciement dĂ©guisĂ©, via une guerre d’usure sans relĂąche ». En 2018, le nombre de dĂ©missions augmente de 16 %[89].

PĂ©trole

La banque Paribas devenue BNP Paribas est traditionnellement trÚs impliquée dans les marchés pétroliers.

BNP Paribas fut la banque du programme humanitaire pétrole contre nourriture de l'ONU, qui donnera lieu à l'affaire pétrole contre nourriture.

La société Kensington International a porté plainte pour racket au tribunal de New York, en accusant la banque française BNP Paribas de complicité avec les dirigeants congolais pour la dissimulation des revenus pétroliers du Congo[90]. BNP Paribas a nié les allégations de Kensington International. Les poursuites se sont terminées par le retrait de la plainte.

Selon l'association britannique Share Action et un article publié sur leur site le 14 février 2022, BNP Paribas a investi 46 milliards de dollars américains depuis 2016 dans le secteur pétrolier et du gaz naturel. Ces investissements ont augmenté de 16% en 2021 par rapport au niveau d'avant la pandémie. BNP Paribas se trouve juste derriÚre Barclays (des investissements de 48 milliards de dollars) et HSBC (59 milliards de dollars)[91].

En fĂ©vrier 2023, Trois associations de dĂ©fense de l’environnement ont assignĂ© en justice BNP Paribas pour sa « contribution significative » au rĂ©chauffement climatique. En causes ses clients pĂ©troliers et gaziers[92] - [93].

Activité dans des paradis fiscaux

En mai 2016, la banque est citĂ©e dans les Panama Papers : Le Monde rĂ©vĂšle que « BNP Paribas a [
] eu recours Ă  468 sociĂ©tĂ©s-Ă©crans domiciliĂ©es dans des paradis fiscaux », domiciliĂ©es par le cabinet panamĂ©en Mossack Fonseca ; elle n'en administrait plus que six en 2015[94]. Ces sociĂ©tĂ©s-Ă©crans permettent de garantir l'anonymat des clients de la banque et, en dĂ©pit de contrĂŽles internes qu'elle assure effectuer, peuvent notamment servir Ă  l'Ă©vasion fiscale et au blanchiment d'argent[94]. L'une d'entre elles aurait servi, selon la justice grecque, Ă  financer des circuits de corruption[94]. Le Monde rapporte que ces rĂ©vĂ©lations ont conduit Michel Sapin, le ministre de l'Économie français, « Ă  demander des « explications » aux prĂ©sidents de BNP et du CrĂ©dit agricole »[95].

En octobre 2015, les associations Attac, Bizi !, Les Amis de la Terre, Les DĂ©sobĂ©issants et ANV-COP21 avaient dĂ©jĂ  dĂ©noncĂ© le rĂŽle supposĂ© des banques, en premier lieu la BNP Paribas, dans l'Ă©vasion fiscale, dont le manque Ă  gagner correspondant pour les États pourrait financer la lutte contre le dĂ©rĂšglement climatique. Ils opĂšrent pour cela un « fauchage » de chaises mĂ©diatisĂ©[96] dans une agence BNP Paribas. L'entreprise, qui parraine officiellement la ConfĂ©rence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, dĂ©cide de poursuivre en justice l'un des militants, Jon Palais[97].

En dĂ©cembre 2016, des dizaines d'agences françaises de BNP Paribas subissent de nouveau l'action des « faucheurs de chaises » ; ces derniers entendent utiliser le procĂšs de leur militant comme tribune contre l'Ă©vasion fiscale[98]. Le militant Jon Palais comparaĂźt devant la justice en janvier 2017 pour « vol en rĂ©union », BNP Paribas rĂ©clamant un euro symbolique de dommages-intĂ©rĂȘts ; il est dĂ©fendu par l'avocate et ancienne candidate Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle française Eva Joly et par la fille de cette derniĂšre, Caroline Joly[99]. Au terme d'un procĂšs trĂšs mĂ©diatisĂ©[100], il est relaxĂ©[101]. À la suite de cette dĂ©cision, la banque dĂ©cide en fĂ©vrier 2017 de ne plus se porter partie civile contre le prĂ©sident de l'ONG Les Amis de la Terre, Florent Compain, poursuivi pour des faits similaires datant d'octobre 2015[102].

Financement des Ă©nergies fossiles (charbon et hydrocarbures non conventionnels)

Le 16 octobre 2015, cinquante-trois ONG françaises et Ă©trangĂšres, parmi lesquelles Les Amis de la Terre, Attac et Fondation Danielle-Mitterrand - France LibertĂ©s, « demandent Ă  BNP Paribas d’arrĂȘter de financer le charbon »[103]. La banque est, en effet, sponsor officiel de la ConfĂ©rence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21)[104], ce qui soulĂšve de vives critiques ; un rapport cosignĂ© par Les Amis de la Terre et Oxfam France pointe ainsi le « greenwashing » des banques françaises, en premier lieu BNP Paribas[105] - [106]. Le financement de l'exploitation du charbon par la banque, ainsi que sa communication sur ses engagements contre le rĂ©chauffement climatique, avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© pointĂ©es depuis le dĂ©but des annĂ©es 2010 par des ONG, notamment Les Amis de la Terre[107] - [108] - [109].

En dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, la BNP Paribas se voit dĂ©cerner par Les Amis de la Terre le prix Pinocchio « Impacts locaux » « pour son soutien financier au secteur du charbon et les consĂ©quences des activitĂ©s miniĂšres sur les communautĂ©s locales, en particulier en Afrique du Sud et en Inde », Ă©crit le journal Le Monde[110] - [111]. La banque rĂ©pond dans un communiquĂ© « ne plus financer l’extraction de charbon que ce soit via les projets miniers ou via les sociĂ©tĂ©s miniĂšres spĂ©cialisĂ©es dans le charbon qui n’ont pas de stratĂ©gie de diversification » et s'engage Ă  ce que les populations locales affectĂ©es soient consultĂ©es et dĂ©dommagĂ©es[110].

Un rapport des Amis de la Terre publiĂ© en novembre 2016 « pointe le retard pris par les banques tricolores sur la filiĂšre charbon », rapporte Le Figaro, et vise particuliĂšrement BNP Paribas, qui aurait financĂ© la filiĂšre du charbon Ă  hauteur de 11 milliards d'euros entre 2009 et 2014, lui confĂ©rant la quatriĂšme place au rang mondial en la matiĂšre[112]. L'association interroge notamment le financement par la banque de l'entreprise polonaise Polska Grupa Energetyczna, qui opĂšre des centrales Ă  charbon, ce « alors mĂȘme que BNP Paribas est censĂ©e ne plus financer de projet dans les pays Ă  haut revenu, dont la Pologne fait partie », Ă©crit Le Figaro[112] - [113].

En janvier 2017, à la suite des autres banques françaises Natixis, Crédit agricole et Société générale, BNP Paribas s'engage à ne plus financer de nouvelle centrale thermique à charbon dans le monde[114].

En mars et mai de la mĂȘme annĂ©e, Les Amis de la Terre, l'association ANV-COP21, l'ONG amĂ©ricaine Rainforest Action Network et le chef d'une tribu amĂ©rindienne du Texas interpellent notamment SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale et BNP Paribas sur leur financement de projets amĂ©ricains d'infrastructures servant Ă  l'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels, notamment trois terminaux de gaz de schiste dans le sud du Texas ainsi que le Dakota Access Pipeline[115] - [116]. Ce dernier, mis en service en avril, a Ă©tĂ© financĂ© Ă  hauteur de 120 millions de dollars par BNP Paribas ; la banque a cependant « revendu sa part » en avril[116] - [117]. Les ONG demandent Ă©galement aux banques de ne pas financer le projet d'olĂ©oduc amĂ©ricain Keystone XL — BNP assure que ce n'est pas le cas — y compris indirectement via son maĂźtre d'ouvrage, l'entreprise TransCanada[116].

Le 11 octobre suivant, BNP Paribas s'engage Ă  ne plus financer les hydrocarbures non conventionnels (tels que gaz de schiste et sable bitumineux) : « cesse ses relations avec les acteurs dont l’activitĂ© principale est l’exploration, la production, la distribution, le marketing ou le trading de gaz et de pĂ©trole de schiste et/ou de pĂ©trole issu des sables bitumineux, ainsi que le financement de projets majoritairement destinĂ©s au transport et Ă  l’exportation de gaz et de pĂ©trole de schiste et de pĂ©trole issu des sables bitumineux »[118]. Cette dĂ©cision est Ă  l'Ă©poque saluĂ©e par l'ONG Les Amis de la Terre[118] - [119] mais contrairement Ă  ces annonces, BNP Paribas continuera ces investissements, particuliĂšrement entre 2019 et 2020 oĂč elle multipliera par sept ses financements dans le secteur des sables bitumeux et par trois ceux dans les entreprises actives dans le pĂ©trole et le gaz de schiste[120].

En novembre 2019, l'ONG Oxfam France publie en collaboration avec Les Amis de la Terre un rapport indiquant que les principales banques françaises ont une empreinte carbone trĂšs importante : « en 2018, les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre issues des activitĂ©s de financement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, CrĂ©dit agricole, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale et BPCE – dans le secteur des Ă©nergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes Ă©quivalent CO2, soit 4,5 fois les Ă©missions de la France »[121].

En aoĂ»t 2020, la BNP Paribas est accusĂ©e avec 5 autres banques (CrĂ©dit Suisse, ING, Natixis, Rabobank, UBS) par des communautĂ©s indigĂšnes d'avoir financĂ© le transfert d'environ 10 milliards de dollars de pĂ©trole d'origine Ă©quatorienne vers les États-Unis[122].

En mai 2022, des militants font irruption dans les locaux de la banque et interrompent l'Assemblée Générale dans l'objectif de dénoncer le financement du secteur des énergies fossiles[123].

BNP Paribas est mis en demeure en par l'ONG Tierra Digna pour son implication dans des investissements financiers climaticides dans l'entreprise suisse Glencore, accusée « de graves dommages à l'environnement, notamment en termes de santé publique » en Colombie. L'ONG reproche à Glencore d'avoir contaminé « des sources d'eau, tant superficielles que souterraines, par des matériaux tels que le plomb et d'autres substances toxiques » à travers des activités irréguliÚres dans les mines de La Jagua et de Calenturitas[124] - [125].

Gestion financiĂšre

En 2017, la BNP annonce lancer une politique d'Ă©conomies avec la fermeture de 200 agences en deux ans et 730 suppressions d'emplois ; dans le mĂȘme temps, relĂšve Le Canard enchaĂźnĂ©, les dividendes des actionnaires ont augmentĂ© de 12 % et Jean-Laurent BonnafĂ© a vu sa rĂ©munĂ©ration augmenter de 30 % pour un salaire total de 4,45 millions d'euros[126].

Le siĂšge de l'entreprise est perquisitionnĂ© en mars 2023 dans le cadre d'une enquĂȘte ouverte en 2021 pour fraude fiscale aggravĂ©e[127].

CumEx Files (2018)

Le 18 octobre 2018, une enquĂȘte menĂ©e par dix-neuf mĂ©dias europĂ©ens rĂ©vĂšle la participation des banques françaises BNP Paribas, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale et Caceis (filiale du CrĂ©dit agricole) Ă  une fraude fiscale de plusieurs milliards d'euros aux dĂ©pens du fisc allemand[128]. Les trois banques nient avoir Ă©tĂ© au courant du caractĂšre dĂ©lictueux de leurs opĂ©rations, mais Le Monde indique que « des documents tendent Ă  dĂ©montrer le contraire » : BNP Paribas et SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale ont signĂ© des contrats sur lesquels la stratĂ©gie de CumEx figure explicitement, et des traders et avocats interrogĂ©s par les enquĂȘteurs allemands confirment que la plupart des banques amĂ©ricaines et europĂ©ennes ont participĂ© Ă  des opĂ©rations CumEx en connaissance de cause[129].

Condamnations judiciaires et amendes

En 2010, une amende de 63 millions d'euros a Ă©tĂ© prononcĂ©e pour entente illicite sur des frais de chĂšque avec d'autres banques françaises[130].

Avec des particuliers, la banque a déjà été condamnée pour faute envers un client[131] et discrimination envers une employée[132].

BNP Paribas est condamnĂ©e en juin 2017 Ă  une amende de 10 millions d'euros par l’AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution en raison d'importantes insuffisances dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme[133].

BNP Paribas est condamnée en juin 2021 à une amende d'un million d'euros par l'Autorité des Marchés Financiers pour des erreurs de collecte des votes des actionnaires[134].

Accusation de violation d'embargo et de complicité de crimes contre l'humanité (2014-2020)

En mai 2014, la banque, ainsi que son président Jean Lemierre et son directeur général Jean-Laurent Bonnafé, est accusée par la justice américaine d'avoir violé l'embargo américain envers l'Iran, le Soudan et Cuba[135] - [136].

BNP Paribas a effectuĂ© des transferts en dollars vers ces pays en les compensant, via sa filiale de New York, par la chambre de compensation SWIFT, basĂ©e aux États-Unis. Le la justice amĂ©ricaine annonce une sanction de 8,97 milliards de dollars (6,6 milliards d'euros) Ă  l'encontre de BNP Paribas, pointant notamment la « falsification de documents commerciaux » et l'accusation de « collusion » afin de violer ces embargos[137]. Dans l'exposĂ© des faits[138] signĂ© par le directeur juridique de la banque en juin 2014, celle-ci a reconnu son rĂŽle dans le financement du rĂ©gime de Khartoum jusqu’en juin 2007, en pleine guerre du Darfour[139].

Soudan - Une information judiciaire a Ă©tĂ© ouverte le 26 aoĂ»t 2020 Ă  Paris pour "complicitĂ© de crimes contre l'humanitĂ©, de gĂ©nocide et d'actes de torture et de barbarie" commis au Soudan de la part de BNP Paribas, accusĂ©e par les plaignants de ne pas avoir respectĂ© l'embargo contre le rĂ©gime d'Omar el-BĂ©chir, destituĂ© en 2019[140]. Pour dissimuler ce financement massif, BNP Paribas a construit un « systĂšme sophistiquĂ© de banques satellites » destinĂ© Ă  dissimuler l’origine des fonds. En mars 2007, un responsable de la conformitĂ© de BNP Paribas avait signalĂ© Ă  de hauts responsables du groupe que plusieurs interlocuteurs bancaires soudanais « jouaient un rĂŽle central dans le soutien d’un gouvernement qui a hĂ©bergĂ© Oussama Ben Laden et refuse l’intervention de l’Organisation des Nations unies au Darfour »[141].

Rwanda - En outre, pour avoir permis le financement de livraisons d’armes au gouvernement rwandais pendant le gĂ©nocide des Tutsis, alors mĂȘme que le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU avait dĂ©crĂ©tĂ© un embargo sur les armes Ă  destination du Rwanda, la BNP est sous le coup d’une plainte pour complicitĂ© de gĂ©nocide, dĂ©posĂ©e par les associations Sherpa, CPCR et Ibuka[142] - [143].

Gabon - En , La justice française inculpe la BNP Paribas pour « blanchiment de corruption et blanchiment de dĂ©tournement de fonds publics ». L'enquĂȘte du pĂŽle financier du tribunal de Paris concerne le patrimoine de l'ancien prĂ©sident gabonais aujourd'hui dĂ©cĂ©dĂ©, Omar Bongo. Pour la justice, la BNP « a manquĂ© Ă  ses obligations de vigilance » en ne signalant pas les sommes importantes qui transitaient par elle et servaient Ă  acquĂ©rir des biens immobiliers. Elle aurait donc « jouĂ©e un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant » dans le systĂšme de blanchiment mis en place par la famille Bongo[144].

Publicité mensongÚre (2016)

En avril 2016, la BNP est condamnĂ©e pour pratique commerciale trompeuse. En 2001, la BNP commercialisait un placement financier « Garantie jet 3 » en Ă©voquant la possibilitĂ© de tripler son capital en 10 ans. De nombreux Ă©pargnants (11 000 environ) n'ont mĂȘme pas rĂ©cupĂ©rĂ© la totalitĂ© du capital investi. La BNP a Ă©copĂ© de 187 500 â‚Ź d'amende et se doit d'assurer la garantie des capitaux confiĂ©s, mais le tribunal n'a pas statuĂ© sur le non-respect de la promesse de triplement (non Ă©voquĂ© par le parquet)[145].

Transaction erronĂ©e de 163 millions d’euros (2016)

Le 11 mars 2017, Les Échos a publiĂ© un article sur une transaction erronĂ©e (mistrade ou fat-finger error) de plus de 163 millions d’euros et pour laquelle la BNP Paribas Arbitrage serait impliquĂ©e[146]. La banque aurait vendu des titres pour une valeur de 326 400 euros Ă  Armin S. et BNP aurait ensuite estimĂ© la transaction Ă  163 millions d’euros[147].

Plusieurs jours se seraient Ă©coulĂ©s avant que la banque ne relĂšve l’erreur, pendant lesquels elle aurait mĂȘme encore une fois confirmĂ© le prix initial. D’aprĂšs le magazine, la rĂ©glementation en matiĂšre de transaction erronĂ©e ne permet une annulation de la transaction que jusqu’au lendemain[146] - [148] - [149]. Michael Lusk a publiĂ© un article sur ce cas avec le titre "Do banks’ internal control systems work?"[150]. Si la banque rĂ©alisait tous les objectifs de la Banque centrale europĂ©enne (BCE) elle aurait remarquĂ© l’erreur[151]. L'erreur n'a pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e parce que BNP a oubliĂ© de comptabiliser plus de 8 000 transactions qu’il a faites pendant toute une semaine[152] - [153].

Manipulations du taux de change (2017)

La banque a Ă©copĂ© en mai 2017 d'une amende de 350 millions de dollars et en juillet 2017 d'une amende de 246 millions de dollars du rĂ©gulateur financier de New York (Department of Financial Services) pour des faits de manipulations de taux de change de devises de pays Ă©mergents[154] - [155].

Sanction de l'Autorité de contrÎle prudentiel et de résolution (2017)

BNP Paribas est sanctionnĂ© d'une amende de 10 millions d'euros infligĂ©e par l'AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution (ACPR). La banque est accusĂ©e de manquement dans la lutte contre le blanchiment[156].

Organisation d'un systĂšme de fraude fiscale au Royaume-Uni (2017)

BNP Paribas est condamnĂ©e en juin 2017 par le tribunal administratif de Londres Ă  un redressement fiscal de 35 millions de livres (38 millions d’euros) en faveur du HM Revenue and Customs pour avoir organisĂ©, en 2005, un systĂšme de fraude fiscale basĂ© sur la technique de l'arbitrage de dividendes permettant Ă  des clients de la CitĂ© de Londres d'Ă©chapper Ă  l'impĂŽt[157].

Condamnation pour pratiques trompeuses au sujet des prĂȘts toxiques (2020)

La filiale BNP Paribas Personal Finance, connue sous le nom de Cetelem, est accusĂ©e par plus de 1 200 Ă©pargnants (plus de 4 600 seraient concernĂ©s[158]) de leur avoir vendu des prĂȘts toxiques dit Helvet Immo de 2008 Ă  2009, libellĂ©s en francs suisses, mais remboursables en euros en dissimulant le caractĂšre potentiellement toxique et en utilisant des pratiques frauduleuses. Selon l'ancienne directrice rĂ©gionale de BNP Personal Finance Île-de-France, Mme Nathalie Chevallier, qui a tĂ©moignĂ© des manquements de son ancien employeur devant les juges d'instruction en 2015, la banque connaissant pertinemment les risques associĂ©s Ă  ses prĂȘts, ce qu'elle a volontairement et sciemment cachĂ© aux intermĂ©diaires comme aux souscripteurs[159] - [160].

À la suite de cette affaire et aux consĂ©quences qui a placĂ© de nombreux emprunteurs dans des situations de surendettement, le prĂȘt en devise Ă©trangĂšre a Ă©tĂ© interdit en France[161] (voir l'article Affaire Helvet Immo).

Le 26 fĂ©vrier 2020, la filiale Paribas Personal Finance, ancienne appellation de sa filiale dĂ©sormais renommĂ©e Cetelem, est reconnue par le tribunal de Paris « coupable de pratique commerciale trompeuse » et de recel de ce dĂ©lit. CondamnĂ©e Ă  payer une amende de 187 500 euros Ă  l'État, elle devra Ă©galement indemniser les 2 300 parties civiles, Ă  hauteur de 150 millions d'euros[162].

Condamnation pour discrimination (2020)

BNP Paribas est condamnĂ©e aux prud’hommes de Paris en juillet 2021 pour discrimination envers trois salariĂ©s syndiquĂ©s[163].

Communication

Identité visuelle (logo)

  • Logo de Paribas de 1962 Ă  1968.
    Logo de Paribas de 1962 Ă  1968.
  • Logo de Paribas de 1978 Ă  1999.
    Logo de Paribas de 1978 Ă  1999.
  • Logo de BNP de 1975 Ă  1996.
    Logo de BNP de 1975 Ă  1996.
  • Logo de BNP de 1996 Ă  1999.
    Logo de BNP de 1996 Ă  1999.
  • Logo de BNP Paribas lors de la fusion de la BNP et Paribas (en 2000), jusqu'en mars 2007.
    Logo de BNP Paribas lors de la fusion de la BNP et Paribas (en 2000), jusqu'en mars 2007.
  • Logo de BNP Paribas de mars 2007 Ă  fĂ©vrier 2009.
    Logo de BNP Paribas de mars 2007 à février 2009.
  • Logo de BNP Paribas depuis fĂ©vrier 2009.
    Logo de BNP Paribas depuis février 2009.
  • Logo de BNP Paribas depuis mars 2015.
    Logo de BNP Paribas depuis mars 2015.

Le logo de BNP Paribas depuis 2000 (conçu par le designer Laurent Vincenti sous la houlette du directeur de la communication Antoine Sire[164]) s'appelle la courbe d'envol. Les étoiles évoquent l'Europe et l'universalité. La transformation des étoiles en oiseaux évoque l'ouverture, la liberté, le développement, la capacité à évoluer et à s'adapter. L'arrondi et le mouvement de la courbe d'envol situent le logo dans l'univers du vivant. Le carré vert symbolise la nature et l'optimisme[165].

Slogans

  • 1974-1980 : « Pour parler franchement, votre argent m'intĂ©resse »
  • 1980-1988 : « La banque est notre mĂ©tier »
  • 1988-1993 : « BNP c'est gagner »
  • 1993-1995 : « Grandissons ensemble »
  • 1995-1998 : « À chaque instant on doit pouvoir compter sur sa banque »
  • 1998 : « Parlons d'avenir »
  • depuis 1999 : « La banque d'un monde qui change »

Cinéma

En 2018, BNP Paribas crĂ©e la sociĂ©tĂ© de production BNP Paribas Pictures, et accompagne les jeunes talents du cinĂ©ma via un fonds d’investissement destinĂ© au financement et Ă  la co-production des premiers films des nouveaux talents du CinĂ©ma, le Fonds Nouveaux Talents[166].

En 2019, le groupe soutient la Résidence de la Femis[167] et Mille visages[168], qui vise à démocratiser le milieu du cinéma et créer des passerelles entre les différents métiers du cinéma[169].

Le groupe participe Ă©galement Ă  la restauration d’Ɠuvres cinĂ©matographiques comme « Les Temps Modernes » de Charlie Chaplin en 2003[170].

Tennis

En 1973, la FĂ©dĂ©ration Française de Tennis (FFT) se rapproche de la BNP afin de financer les travaux des loges du Court central du stade Roland Garros[171]. L'enseigne s’affiche sur les bĂąches de fond de court du stade. 

En 2011 est créée la plateforme digitale We Are Tennis puis « We Are Tennis Fan Academy »[172].

La Team BNP Paribas Jeunes Talents[173] accompagne plus de 100 jeunes espoirs du tennis et handi-tennis Ă  travers le monde. Le programme français, parrainĂ©e par Jo-Wilfried Tsonga, soutient de jeunes espoirs du tennis de 12 Ă  18 ans qui bĂ©nĂ©ficient d’une aide financiĂšre et d’un accompagnement humain pour les prĂ©parer aux enjeux du monde professionnel du tennis. Le programme a dĂ©jĂ  participĂ© Ă  la formation de trois champions du monde juniors[174].

Aux États-Unis, c’est John McEnroe, en partenariat avec l’acadĂ©mie de John et Patrick McEnroe, qui accompagne de jeunes tennismen amĂ©ricains tant sur le plan sportif qu’humain[175].

Le groupe soutient le projet d’engagement #FAAPOINTSFORCHANGE du joueur canadien FĂ©lix Auger-Aliassime[176] en faveur de l’éducation au Togo au sein du programme Edu-change[177].

Football

Entre 1981 et début mai 2020, BNP Paribas est partenaire pendant 39 ans du club belge, le RSC Anderlecht, via BNP Paribas Fortis[178].

En France

Pour l'annĂ©e 2019, BNP Paribas dĂ©clare Ă  la Haute AutoritĂ© pour la transparence de la vie publique exercer des activitĂ©s de lobbying en France pour un montant qui n'excĂšde pas 1 250 000 euros[179].

AuprÚs des institutions de l'Union européenne

BNP Paribas est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des reprĂ©sentants d'intĂ©rĂȘts auprĂšs de la Commission europĂ©enne. Le groupe dĂ©clare en 2020 pour cette activitĂ© huit collaborateurs Ă  Ă©quivalent temps plein et des dĂ©penses d'un montant compris entre 1 250 000 et 1 500 000 euros[180].

Politique de transparence

BNP Paribas est adhérent de Transparency international France[181].

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Annexe

Articles connexes

Liens externes

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