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HSBC

HSBC (anglais : Hong Kong & Shanghai Banking Corporation ; chinois traditionnel : éŠ™æžŻäžŠæ”·æ»™è±éŠ€èĄŒ ; chinois simplifiĂ© : éŠ™æžŻäžŠæ”·æ±‡äž°é“¶èĄŒ) est un groupe bancaire international britannique prĂ©sent dans 84 pays et territoires et rassemblant 60 millions de clients[9]. Son siĂšge social est Ă  Londres dans le quartier d'affaires de Canary Wharf[10].

HSBC
logo de HSBC
illustration de HSBC

Création 1865 (Hong Kong)
Fondateurs Thomas Sutherland
Forme juridique Public limited company (PLC)
Action NYSE : HBC
LSE : HSBA
HKSE : 005
Euronext : HSBC
Slogan The world's local bank
SiĂšge social 8 Canada Square, Londres
Drapeau de la Grande-Bretagne Royaume-Uni
Direction Noel Quinn [1], CEO
Activité Finance et assurance
Produits Services financiers
Filiales Hong Kong and Shanghai banking corporation (en)[2]
HSBC Mexico (en)[3]
HSBC Finance (en)[3]
HSBC Bank (en)[3]
HSBC Bank Malaysia (en)[3]
HSBC Bank (China) (en)[3]
HSBC Insurance (en)[3]
HSBC Bank Malta (en)[3]
HSBC Bank Polska (en)[3]
HSBC Private Bank (en)[3]
HSBC Turquie (en)[3]
HSBC Bank Argentina (en)[3]
HSBC Bank Australia (en)[3]
HSBC Trinkaus & Burkhardt (en)[3]
HSBC Armenie (d)[3]
HSBC Bank Canada (en)[3]
HSBC Bank (en)[3]
HSBC Bank USA (en)[3]
Hang Seng Bank[3]
HSBC Bank (Chile) (en)[3]
HSBC Bank Middle East (en)[3]
HSBC Bank Egypt (en)[3]
HSBC Continental Europe[3]
HSBC North America Holdings (d)[3]
HSBC Bank Bermuda (en)[3]
Effectif en diminution 219 199 ()[4]
Companies House 00617987
Site web www.hsbc.com

Capitalisation 126,0 milliards de ÂŁ ()[5]
Fonds propres 197 900 000 000 de dollars amĂ©ricains[6]
Chiffre d'affaires en augmentation 51,7 milliards US$ (2022)[7]
+4 %
Actifs sous gestion 973 000 000 000 de dollars amĂ©ricains ()[8]
Bilan comptable 2 374 986 000 000 de dollars amĂ©ricains ()[2]
RĂ©sultat net en augmentation 14,8 milliards US$ (2022)[7]
+18 %

Son histoire remonte Ă  la The Hongkong and Shanghai Banking Corporation, une banque fondĂ©e Ă  Hong Kong par l'Écossais Thomas Sutherland pour financer le commerce dans l'ExtrĂȘme-Orient en 1865 et, Ă  l'origine, le trafic d'opium[11]. Avant de dĂ©mĂ©nager son siĂšge social Ă  Londres en 1993 (avant la rĂ©trocession de Hong Kong Ă  la rĂ©publique populaire de Chine en 1997), la banque Ă©tait basĂ©e Ă  Hong Kong[12]. Elle fut un temps le quatriĂšme groupe bancaire dans le monde aprĂšs Citigroup, Bank of America et la Banque industrielle et commerciale de Chine[13]. Elle est, selon le Forbes Global 2000 la sixiĂšme entreprise mondiale[14] et est l'une des 29 banques systĂ©miques en 2014. En 2015, elle compte 266 000 employĂ©s[15]. HSBC continue de considĂ©rer le Royaume-Uni et Hong Kong comme ses « home markets »[16] (« marchĂ©s domestiques »).

Le , le groupe annonce que son directeur général s'installera à Hong Kong le . Le siÚge social reste toutefois à Londres[17].

Banque Ă  l'histoire particuliĂšrement sulfureuse, HSBC a rĂ©guliĂšrement Ă©tĂ© impliquĂ©e dans divers scandales politico-financiers (Ă©vasion fiscale massive, financement du terrorisme, dĂ©forestation, blanchiment d'argent issu du trafic de drogue, etc.), et a fait l'objet de nombreuses condamnations ou procĂšs encore en cours, par exemple au Mexique oĂč elle finançait les cartels de la drogue[18].

Le , HSBC annonce céder sa banque de détail en France au profit de My Money Group filiale du fonds vautour américain Cerberus Capital Management.

Histoire

La Tour HSBC Ă  Londres, siĂšge social depuis 1993.
Le précédent siÚge social de la HSBC à Hong Kong, conçu par Norman Foster.

En 1865, The Hongkong and Shanghai Banking Corporation est fondĂ©e par des entrepreneurs britanniques de Hong Kong, notamment l’écossais Thomas Sutherland, pour financer les Ă©changes entre l'Europe, l'Inde et la Chine, en particulier, la soie et l'opium indien revendu en Chine[19], Ă  la suite de la victoire britannique dans les guerres de l’opium et la fondation de l'Empire britannique des Indes.

En 1900, HSBC est une institution en Asie, dont le siÚge est basé à Hong Kong.

En 1920, HSBC s'installe Ă  Bangkok, Ă  Manille et Ă  Shanghai[20].

Entre 1980 et 1997, HSBC s'implante aux États-Unis et en Europe. Le conglomĂ©rat applique une stratĂ©gie de croissance externe en rachetant ses concurrents (Marine Midland Bank (en), Midland Bank)[21].

En 1985, un nouveau siÚge à Hong Kong est inauguré, il a été conçu par l'architecte Norman Foster[22]. En 1993, le siÚge social de Hong Kong est transféré à Londres, avant la rétrocession du territoire à la république populaire de Chine en 1997[23] - [24].

En 2000, HSBC acquiert le Crédit commercial de France (CCF)[25]. Le , le CCF et certaines de ses filiales (Banque Hervet, Banque de Baecque Beau, Banque de Picardie et UBP) changent leurs marques pour apparaßtre sous la marque HSBC[26]. Au cours du 1er semestre 2008, HSBC revend aux Banques populaires ses sept banques régionales n'apparaissant pas sous la marque HSBC : SMC, Banque de Savoie, Chaix, Marze, Dupuy de Parseval, Pelletier et CCSO[27]. Le , l'ex-CCF, la Banque Hervet, la Banque de Baecque Beau, l'UBP et la Banque de Picardie fusionnent juridiquement sous le nom de HSBC France . Les fusions opérationnelles sont réalisées jusqu'au . Le , la fusion opérationnelle de la Banque Hervet et de la Banque de Baecque Beau est effective.

En 2006, HSBC publie un bĂ©nĂ©fice avant impĂŽts en hausse de 5 % au titre de 2006[28], un rĂ©sultat record, mais lĂ©gĂšrement infĂ©rieur aux attentes du marchĂ© en raison d'une importante provision passĂ©e pour ses crĂ©ances douteuses. Le bĂ©nĂ©fice imposable du premier groupe bancaire europĂ©en a atteint 22,1 milliards de livres sterling (32,3 milliards d'euros), contre 21 milliards de livres en 2005. Le montant provisionnĂ© pour les crĂ©ances douteuses a atteint 10,57 milliards de livres, soit 36 % de plus qu'en 2005. La direction du groupe a justifiĂ© cette somme par les difficultĂ©s qu'il rencontre actuellement sur certains prĂȘts octroyĂ©s aux États-Unis. Les charges d’exploitation ont augmentĂ© de 4 039 millions de dollars (14 %) par rapport Ă  2005, pour atteindre 33 553 millions de dollars. À taux de change et pĂ©rimĂštre constants, les charges d’exploitation ont enregistrĂ© une progression de 11 %. Le coefficient d’exploitation de HSBC s’établit Ă  51,3 %, contre 51,2 % en 2005.

Le , HSBC est la premiÚre banque européenne à lancer un "profit warning"[29] comme conséquence de provisions nettement accrues sur les opérations de crédit immobilier aux Etats-Unis (subprimes) mais Stephen Green, le président restait encore optimiste. L'avenir lui donnera tort puisque le bénéfice de 2008 chuta de 70 % (5,7 milliards de US$ en 2008 contre 19,1 milliards en 2007)[30].

Le , HSBC a commencĂ© ses activitĂ©s de banque en AlgĂ©rie avec l’ouverture d’une succursale Ă  Alger[31] - [32].

Le , le groupe annonce que son directeur général s'installera à Hong Kong le . Le siÚge social restera toutefois à Londres[17].

En 2011, la banque annonce la suppression de 10 % de ses effectifs dans le monde d'ici Ă  2013 (30 000 emplois), afin de rĂ©duire les coĂ»ts de fonctionnement du groupe de 3,5 milliards de dollars[33]. Elle se retirera Ă©galement dans les pays possĂ©dant une concurrence accrue[34]. En , Capital One acquiert les opĂ©rations de cartes bancaires aux États-Unis d'HSBC pour 2,6 milliards de dollars[35] - [36] - [37]. Entre 2011 et 2013, le groupe HSBC a rĂ©duit ses effectifs de 50 000 employĂ©s et vendu plus de soixante-dix filiales[38] - [39].

En 2012, l'Oman International Bank (5ᔉ banque du pays) fusionne ses opĂ©rations avec la branche omanaise de la HSBC (prĂ©sente dans le pays depuis 1948) pour crĂ©er la HSBC Bank Oman[40] - [41].

En , HSBC paie une amende de 1,92 milliard de dollars aux États-Unis dans le cadre de sa participation Ă  un rĂ©seau de blanchiment d'argent en provenance de trafics de drogues[42].

En le journal Le Monde en collaboration avec le consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) rĂ©vĂšle une liste de 106,500 personnes morales ou physiques client d'HSBC ayant fraudĂ© le fisc[43].

En , HSBC annonce la suppression d'environ 50 000 postes d'ici 2017 dont la moitiĂ© via la vente de ses activitĂ©s au BrĂ©sil et en Turquie, et prĂšs de 8 000 postes au Royaume-Uni sur les 48 000 qu'elle compte lĂ -bas, avec une filialisation de ses activitĂ©s de banques de dĂ©tail au Royaume-Uni. Cette restructuration se fait en parallĂšle d'un objectif de dĂ©veloppement de ses activitĂ©s en Asie, d'un possible dĂ©placement du siĂšge social Ă  Hong Kong et d'une rĂ©duction de ses activitĂ©s dans la banque d'investissement[44] - [45] - [46]. En , HSBC vend ses activitĂ©s en Turquie, qui comprend 300 agences, Ă  ING pour un montant compris entre 700 et 750 millions de dollars[47]. En , HSBC vend ses activitĂ©s au BrĂ©sil, qui reprĂ©sentent 854 agences et 21 000 employĂ©s, Ă  Bradesco pour l'Ă©quivalent de 5,2 milliards de dollars[48].

En HSBC annonce la création d'une structure régionale unique pour sa banque privée en Europe, qui comprend ses activités au Royaume-Uni, dans les ßles anglo-normandes, en France, en Allemagne, en Suisse et au Luxembourg. La nouvelle structure, baptisée HSBC Global Private Banking EMEA, est dirigée par Chris Allen, qui a été nommé directeur régional de la banque privée[49].

En aout 2019, la banque annonce la suppression de 4 000 emplois[50], soit 4% du montant total des salaires du groupe[51]. Son directeur, John Flint, en poste depuis 18 mois, dĂ©missionne le mĂȘme jour[52]. Noel Quinn, chef de la division banque commerciale de HSBC, s'occupe de l'interim[53]. Le , ce sont finalement 10 000 emplois qui pourraient ĂȘtre supprimĂ©s selon une nouvelle annonce de la banque[54].

En , HSBC annonce la vente de 90 agences sur les 148 que l’entreprise possĂšde aux Etats-Unis pour se dĂ©sengager de la banque de dĂ©tail et ne garder que la banque privĂ©e[55]. Le , HSBC annonce cĂ©der sa banque de dĂ©tail en France au profit de My Money Group[56] - [57], propriĂ©tĂ© du fonds vautour amĂ©ricain Cerberus. En , HSBC annonce l'acquisition des activitĂ©s d'Axa Ă  Singapour pour 575 millions de dollars, activitĂ© qu'il avait en partie vendu en 2012 Ă  Axa[58]. En mars 2022, HSBC annonce la vente de ses activitĂ©s en GrĂšce, ayant 15 agences et 320 employĂ©s, Ă  Pancreta Bank[59]. En novembre 2022, la Banque royale du Canada annonce l'acquisition des activitĂ©s canadiennes de HSBC pour 10 milliards de dollars amĂ©ricains[60].

Activité

Implantations de HSBC dans le monde en 2013.

HSBC est une banque globale et multi mĂ©tiers, prĂ©sente sur les cinq continents, cotĂ©e Ă  Londres, New York, Hong Kong et aux Bermudes. HSBC possĂšde des filiales dans 66 pays. Notamment en France, en Allemagne, en Suisse, Ă  Monaco, en SuĂšde, au Canada, aux États-Unis d'AmĂ©rique, en Russie, en AlgĂ©rie, en Chine, en Inde, en Australie, en Arabie Saoudite, au BrĂ©sil, en Argentine, en Égypte.

HSBC émet 70 % des billets de banque de Hong Kong (les 30 % restants sont édités par la Bank of China et la Chartered Standard).

Ses activités se répartissent :

  • banque de dĂ©tail : 50,3 %
  • banque commerciale : 28 %
  • banque d'investissement, de financement et de marchĂ© : 18,6 %
  • banque privĂ©e : 3,1 %

Fin 2013, le groupe gĂšre 1 077 milliards d'euros d'encours de dĂ©pĂŽts et 784,6 milliards d'euros d'encours de crĂ©dits.

Son activité se répartit selon :

  • Europe (30,1 %)
  • AmĂ©rique du Sud (17,4 %)
  • AmĂ©rique du Nord (16,2 %)
  • Hong Kong (16,9 %)
  • Asie-Pacifique (15,3 %)
  • Moyen-Orient (4,1 %)

Fin 2020, le groupe gÚre 1 642,8 MdsUSD d'encours de dépÎts et 1 037,9 MdsUSD d'encours de crédits[61].

La répartition géographique du PNB est la suivante :

  • Europe (32,1 %)
  • Asie (46,9%)
  • AmĂ©rique du Nord (11,1%)
  • AmĂ©rique du Sud (5,3%)
  • Moyen-Orient et Afrique du Nord (4,6%)

Amérique du Nord

Carte des implantations de HSBC aux États-Unis en 2010.

HSBC a une importante clientĂšle parmi les communautĂ©s sino-canadiennes en particulier Ă  Vancouver et Ă  Toronto. C'est la seule banque canadienne ayant son siĂšge en Colombie-Britannique. Aux États-Unis, HSBC acquit la Midland Bank, anglaise, en 1992, qui incluait les banques Marine Midland basĂ©e Ă  Buffalo dans l'État de New York. AprĂšs l'acquisition de la Republic New York Corporation en 1999, les bureaux principaux furent dĂ©placĂ©s Ă  New York, mais domiciliĂ©s dans le Delaware.

PĂ©rou

HSBC est présente à Arequipa, Chiclayo, Trujillo et Lima. La ville principale de HSBC Pérou est Lima.

Suisse

HSBC Private Bank est présente à GenÚve, Zurich et Lugano. La ville principale de HSBC Suisse est GenÚve. Il s'agit de la filiale suisse d'HSBC « HSBC Private Bank » principalement impliqué dans le scandale Swissleaks.

GrĂšce

HSBC Greece a été fondée en 1981 et son siÚge social est à AthÚnes.

France

Le siÚge social de HSBC France est situé à Paris. Il y a toutefois des banques à Lyon, Toulouse et Marseille. HSBC France regroupait l'ensemble des banques de l'ancien groupe CCF racheté en 2000 et renommées en 2005 : UPB, Banque Hervet, Banque de Savoie, Banque Dupuy de Parseval, CCSO, Banque de Picardie, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Baecque Beau. Si, grùce à sa nature, la banque s'adresse de base à une clientÚle ayant des revenus substantiels ainsi qu'aux grandes entreprises, sa gamme de produits s'est grandement étoffée avec le temps pour tenter de concurrencer les banques françaises auprÚs du grand public.

HSBC Ă  Belo Horizonte.

Le , HSBC revend aux Banques populaires les banques rĂ©gionales françaises dont la Banque de Savoie, la SociĂ©tĂ© marseillaise de crĂ©dit, la Banque Dupuy de Parseval, etc. Enfin, le de cette mĂȘme annĂ©e, l'UBP, la Banque Hervet, la Banque de Baecque Beau et la Banque de Picardie fusionnent avec l'ex-CCF pour ne composer qu'une seule banque juridique : HSBC France.

En 2021, la banque trouve un accord pour céder son réseau de banque au fond Cerberus[62].

Algérie

Le , le Conseil de la Monnaie et du CrĂ©dit a autorisĂ© l’installation par HSBC France d’une succursale de banque dĂ©nommĂ©e HSBC Algeria disposant d’une dotation en capital de 2 500 000 000 DZD. Le , le gouverneur de la Banque d’AlgĂ©rie a agrĂ©Ă© la succursale de banque HSBC Algeria, qui a commencĂ© ses activitĂ©s le , avec l’ouverture d’un siĂšge et d’une agence Ă  Alger (Pins Maritimes). Le , le Conseil de la Monnaie et du CrĂ©dit a autorisĂ© le transfert de la tutelle d'HSBC Algeria de HSBC France (HBFR) Ă  HSBC Bank Middle East Limited (HBME).

Actionnaires

Liste de principaux actionnaires au [63].

Ping An Asset Management 7,03%
The Vanguard Group 3,15%
BlackRock Fund Advisors 2,34%
Legal & General Investment Management 2,33%
Norges Bank Investment Management 1,98%
BlackRock Investment Management 1,95%
BlackRock Advisors 0,93%
Aberdeen Asset Investments 0,93%
SSgA Funds Managemen 0,93%
State Street Global Advisors 0,82%

Liste de principaux actionnaires en [64].

Nom %
Ping An Asset Management 8,11%
The Vanguard Group 2,63%
Norges Bank Investment Management 2,44%
BlackRock Fund Advisors 2,40%
BlackRock Investment Management (UK) Ltd. 1,83%
BlackRock Advisors (UK) Ltd. 1,17%
Legal & General Investment Management Ltd. 1,13%
SSgA Funds Management, Inc. 1,07%
Vanguard Global Advisers LLC 0,71%
State Street Global Advisors Ltd. 0,70%

Affaires et controverses

Le groupe HSBC est citĂ© dans de nombreuses affaires d'ordre divers : blanchiment d’argent de la fraude fiscale ou de la drogue, scandales de manipulation des taux, vente de produits financiers toxiques[65].

Violation d'embargo et relations avec les cartels mexicains

En , le SĂ©nat des États-Unis accuse la banque HSBC « d’avoir facilitĂ© des opĂ©rations de financement des milieux terroristes, d’avoir blanchi des profits tirĂ©s du trafic de drogue et d’avoir contrevenu aux sanctions amĂ©ricaines contre l’Iran. » AprĂšs un an d'enquĂȘte, l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) affirme que 28 000 transactions sont susceptibles d'avoir Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©es en violation de la loi amĂ©ricaine[66].

En , confrontĂ©e aux accusations de complicitĂ© de blanchiment d'argent appartenant Ă  des cartels de la drogue au Mexique et de financement du terrorisme au Moyen-Orient, HSBC a acceptĂ© de payer une amende d'un montant de 1,9 milliard de dollars. Cette amende devrait mettre fin Ă  plusieurs enquĂȘtes menĂ©es par le TrĂ©sor, le dĂ©partement amĂ©ricain de la Justice et des agences fĂ©dĂ©rales[67]. Le Monde rĂ©sume ainsi l'issue du procĂšs :

« La banque a tout avouĂ©. Des guichets avaient Ă©tĂ© ouverts pour blanchir les valises de billets des narco-trafiquants. Puis le cash Ă©tait convoyĂ© par avions et vĂ©hicules blindĂ©s jusqu’aux Etats-Unis. Le trafic a durĂ© sept ans, de 2003 Ă  2010, admis sinon couvert par les dirigeants. Comme ont Ă©tĂ© aussi tolĂ©rĂ©s les liens d’affaires avec des organisations suspectĂ©es de soutien au terrorisme, dont la banque d’Arabie saoudite Al Rajhi, proche d'Al-QaĂŻda. L’affaire est trĂšs grave. Mais elle se solde par une amende. Une sanction vite payĂ©e, vite oubliĂ©e donc[68] »

En 2013, la sĂ©natrice du Massachusetts Elizabeth Warren, scandalisĂ©e par la ridicule amende dont Ă©cope HSBC pour son soutien actif aux cartels colombiens, dĂ©clare « Combien de milliards de dollars faut-il blanchir, combien d’embargos faut-il violer pour qu’on envisage enfin de fermer une banque comme celle-ci ? »[68].

Manipulation des taux

En , aprĂšs une enquĂȘte de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la Finma (Suisse), de la Commodity Futures Trading Commission (États-Unis) et de l'Office of the Comptroller of the Currency (États-Unis), HSBC et plusieurs autres banques sont reconnues coupables de manipulation de taux servant de rĂ©fĂ©rence aux activitĂ©s financiĂšres (Libor, Euribor, etc.), et condamnĂ©es Ă  payer une amende de 4,2 milliards de dollars[69].

Un ancien haut responsable de la banque est arrĂȘtĂ© en par la police britannique, accusĂ© de dĂ©lit d'initiĂ© sur le marchĂ© des changes. Il est cependant libĂ©rĂ© aprĂšs versement d'une caution[70]. En , un autre haut dirigeant de la banque, ancien responsable Monde du courtage des devises, est reconnu coupable de fraude aprĂšs un procĂšs aux États-Unis[71].

Évasion fiscale organisĂ©e

« SwissLeaks » est le nom donné à la révélation par plusieurs médias dans le monde, en , d'un systÚme international de fraude fiscale et de blanchiment d'argent mis en place par la banque britannique HSBC à partir de la Suisse[72].

Elle Ă©tend l'affaire des Ă©vadĂ©s fiscaux, rĂ©vĂ©lĂ©e dĂšs 2008 par l'informaticien HervĂ© Falciani, pour laquelle il est poursuivi par les autoritĂ©s suisses pour vol de donnĂ©es[73]. En , le journal Le Monde reçoit une clĂ© USB contenant les archives numĂ©risĂ©es de la banque entre et , et engage une enquĂȘte d'un an, qui mobilise 154 journalistes de 47 pays et d'une soixantaine de mĂ©dias internationaux, coordonnĂ©s par l'ICIJ, consortium de journalistes d’investigation[74] - [75]. En Suisse, les journaux Le Temps, Le Matin Dimanche, le Tages-Anzeiger, le SonntagsZeitung et L'Hebdo dĂ©cident de participer Ă  l'opĂ©ration[76], et mettent en place le site Swissleaks.net[77].

Le montant de la fraude fiscale orchestrĂ©e par HSBC s'Ă©lĂšverait Ă  180 milliards d'euros, qui ont transitĂ© par les comptes HSBC de plus de 100 000 clients Ă  GenĂšve et de 20 000 sociĂ©tĂ©s offshore[72]. Les clients impliquĂ©s sont notamment des trafiquants d’armes, des chefs d’entreprise, des criminels internationaux, des hommes politiques, des souverains, des sportifs de haut niveau ou encore des stars du show-business[72] - [78].

Dans cette enquĂȘte, les journalistes de l'ICIJ rĂ©vĂšlent que les documents examinĂ©s « mettent aussi fin au mythe selon lequel les banquiers suisses ne savaient rien, ou presque, du statut fiscal des comptes qu’ils gĂ©raient » et que « l’argent non dĂ©clarĂ© a toujours Ă©tĂ© au cƓur des discussions entre les banques et leurs clients [...]. Tout a Ă©tĂ© fait pour que les fonds soustraits au fisc le restent. À la demande des clients, mais aussi Ă  l’initiative des banquiers eux-mĂȘmes »[78].

Le , la HSBC Private Bank est poursuivie en justice par 400 investisseurs demandant 150 millions de livres sterlling dans le cadre d'un montage de financement de films Disney qui profitait de réductions de taxe par le gouvernement britannique[79]

Relais financier du terrorisme islamiste

L'affaire SwissLeaks a aussi permis de mettre au jour la complicitĂ© de la banque HSBC dans le blanchiment de l'argent finançant le terrorisme islamiste international[80]. Plusieurs des « sponsors » reconnus d'Oussama Ben Laden figurent ainsi sur la liste des clients d'HSBC, mais la rĂ©vĂ©lation de ce systĂšme dĂšs 2002 (Ă  l'issue des enquĂȘtes post-) n'avait pas entraĂźnĂ© de rĂ©action de la banque, ces clients se livrant encore Ă  d'importants mouvements de fonds en 2006, Ă  hauteur de plusieurs dizaines de millions de dollars[78]. La banque se contenta de dĂ©clarer aux journalistes que « HSBC Private Bank a accueilli un certain nombre de clients qui n'Ă©taient pas entiĂšrement en rĂšgle avec leurs obligations fiscales »[78] alors que le quotidien suisse Le Temps affirme que « HSBC ne pouvait ignorer que ces personnalitĂ©s Ă©taient suspectĂ©es de financer le terrorisme »[78]. Le quotidien suisse Tages Anzeiger explique qu'il existe « au moins trois cas oĂč il s'avĂšre que HSBC a poursuivi la relation bancaire avec des clients soupçonnĂ©s publiquement d'avoir financĂ© le terrorisme »[81].

Pressions sur la presse

Au Royaume-Uni la direction de HSBC fait pression sur la presse en la menaçant de couper toutes ses publicités aux journaux qui parlent du scandale. Le journal The Guardian, fer de lance des révélations sur l'affaire SwissLeaks en Grande-Bretagne révÚle que HSBC a suspendu ses investissements publicitaires dans ses pages. Le journal The Telegraph qui avait publié des informations sur les comptes offshore de clients de HSBC à Jersey se voit supprimer ses publicités[82].

Des journalistes se voient mĂȘme ordonner de supprimer toutes les informations, tous les courriels, tous les articles en lien direct ou indirect avec HSBC[83].

L'Ă©ditorialiste en chef du journal Daily Telegraph, Peter Oborne, proteste et claque la porte du journal en accusant la direction de tromperie envers les lecteurs et en leur reprochant de cĂ©der Ă  la pression de HSBC[82]. Peter Oborne rĂ©clame une enquĂȘte indĂ©pendante et dĂ©clare « Il est anormal de placer les intĂ©rĂȘts d'une grande banque internationale au-dessus de son devoir d'informer les lecteurs[82]. »

Amende

AprĂšs 5 ans d'enquĂȘte, HSBC Private Bank doit payer une amende de 294,4 millions d'euros[84].

Panama Papers

Les « Panama Papers » dĂ©signent la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d'avocats panamĂ©en Mossack Fonseca, dĂ©taillant des informations sur plus de 214 000 sociĂ©tĂ©s offshore servant d'intermĂ©diaires d'Ă©vasion fiscale, ainsi que les noms des actionnaires de ces sociĂ©tĂ©s. Parmi eux se trouvent des hommes politiques, des milliardaires, des sportifs de haut niveau ou des cĂ©lĂ©britĂ©s, mais aussi des banques, notamment la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et HSBC, cette derniĂšre Ă©tant selon Le Monde la banque qui a eu le plus recours Ă  Mossack Fonseca, avec 2 300 entitĂ©s offshore crĂ©Ă©es[85].

La rĂ©vĂ©lation de ces montages financiers met Ă  mal la crĂ©dibilitĂ© des dĂ©clarations d'HSBC Ă  l'issue de l'affaire SwissLeaks, quand elle dĂ©clarait que « HSBC (Suisse) a entamĂ© une transformation radicale en 2008 pour empĂȘcher que ses services soient utilisĂ©s pour frauder le fisc ou blanchir l'argent sale »[78].

Malaisie

Dans le rapport intitulĂ© "In the Future There Will Be No Forests Left" produit par Global Witness[86], la banque est Ă©galement accusĂ©e de soutenir les sept plus grands conglomĂ©rats malais responsables de la dĂ©forestation rapide dans l'Ă©tat de Sarawak en Malaisie, sans certification FSC. La banque a refusĂ© de divulguer le nom de ses clients, soulignant la nĂ©cessitĂ© de la confidentialitĂ© commerciale. La banque nie que ses clients violent la politique sur les forĂȘts et les produits forestiers. Pourtant, une nouvelle enquĂȘte l'accuse d'ignorer ses propres politiques Ă©cologiques[87].

Indonésie

Depuis 2012, HSBC a participĂ© Ă  des consortiums qui ont financĂ© Ă  hauteur de 18,3 milliards de dollars six entreprises dans les activitĂ©s d’exploitation et plantations de palmiers Ă  huile, de zones forestiĂšres, et de la page Ă  papier mettant des niches Ă©cologiques et populations en danger. MĂȘme si HSBC nie les affirmations, Greenpeace a compilĂ© de multiples sources Ă©tablissant un lien entre l'entreprise et ses clients[88]. Dans l'Ă©mission Cash Investigation du « Razzia sur le bois » au tiers centrĂ©e sur ce pays, l'implication de la banque est soulignĂ©e. En fin d'Ă©mission sont Ă©voquĂ©s des montants en milliards de dollars pour des politiques dĂ©vastatrices Ă  trĂšs grande Ă©chelle, puis des erreurs graves dans les mesures correctrices se voulant Ă©co-responsables.

Communication

Logo des World Rugby Sevens Series 2015-2016, avec le sponsoring de HSBC.

HSBC est le sponsor officiel des World Rugby Sevens Series et World Rugby Women's Sevens Series, circuit mondial de rugby Ă  sept, depuis la saison 2009-2010. HSBC est aussi le sponsor maillot des Lions britanniques et irlandais[N 1] et du Hong Kong Sevens, tournoi de rugby Ă  sept de Hong Kong, ainsi que des Ă©quipes de rugby Ă  XV et Ă  sept de cet Ă©tat[89] et les BWF Super Series de badminton.

Formule 1

HSBC fut Ă©galement sponsor dans le monde de la Formule 1. Lorsqu'en 1997 l'Ă©curie Stewart Grand Prix, fondĂ©e par le triple champion du monde Jackie Stewart et son fils Paul, dĂ©barque en F1, HSBC devient sponsor-titre de l'Ă©quipe. Cette derniĂšre roule donc sous le nom "HSBC Malaysia Stewart Ford" pour sa premiĂšre saison avant de devenir simplement "HSBC Stewart Ford" jusqu'en 1999. Lors de cette derniĂšre saison, l'Ă©curie remporte sa seule victoire avec Johnny Herbert au Grand Prix d'Europe, ce qui constitue aussi l'unique victoire d'HSBC en F1. A la fin de la saison 1999, Ford, jusqu'ici motoriste de l'Ă©curie, dĂ©cide de racheter cette derniĂšre et d'engager une de ses marques, Jaguar. HSBC continue d'ĂȘtre impliquĂ© comme sponsor mais son nom n'est plus dans celui de l'Ă©quipe qui s'intitule simplement "Jaguar Racing". HSBC est prĂ©sente sur une grande partie de la carrosserie avec son logo, sur les pontons et l'aileron arriĂšre.

Stewart SF02 de la saison 1998 de Formule 1

Mais fin 2004, aprÚs 5 saisons médiocres loin des attentes, Ford décide de se désengager de la Formule 1 et vend son écurie à la marque de boisson énergisante Red Bull. AprÚs avoir participé dans l'aventure de deux écuries en F1, HSBC, qui prévoyait déjà de partir avant la vente, décide de ne pas poursuivre avec la nouvelle équipe Red Bull Racing en 2005.

Les raisons sont multiples mais la principale est la baisse d'audience de la Formule 1 lors des derniÚres années, notamment à cause de la domination de la Scuderia Ferrari et de son pilote Michael Schumacher. Ce facteur, associé aux performances décevantes de Jaguar, ne permet donc plus de justifier jusqu'à 18 millions d'euros par an de sponsoring, rien que pour la F1[90].

Mais HSBC n'abandonne pas non plus totalement l'idée de rester en Formule 1. En 2004 déjà, HSBC avait ambitionné d'accoler son nom au tout premier Grand Prix de Chine de l'histoire. Mais c'est finalement le groupe pétrolier chinois Sinopec qui rafle la mise. AprÚs des rumeurs les envoyant chez McLaren pour 2005, mais qui n'aboutissent pas, HSBC se retire définitivement des grilles de F1 aprÚs huit saisons[91].

En 2022, il est annoncé que le premier pilote de F1 Chinois de l'histoire, Zhou Guanyu, qui a fait ses débuts quelques mois plus tÎt, devient ambassadeur de la filiale chinoise d'HSBC[92].

Identité visuelle

Le logo de HSBC est instauré en 1983[93]. En , le logo est modifié, avec un changement de typographie[94].

  • Logo de 1983 Ă  2018.
    Logo de 1983 Ă  2018.
  • Logo depuis 2018.
    Logo depuis 2018.

Notes et références

Notes

  1. Les Lions britanniques et irlandais est une sélection de rugby à XV composée des meilleurs joueurs écossais, gallois, anglais et irlandais. Cette équipe fait une tournée dans un pays de l'hémisphÚre sud tous les quatre ans.

Références

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Annexes

Articles connexes

Scandales de l'Ă©vasion fiscale et blanchiment d’argent via paradis fiscaux :

Liens internes

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