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Paradise Papers

Les Paradise Papers sont les révélations publiées en par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ pour International Consortium for Investigative Journalism) sur la base d'une fuite de plus de 13,5 millions de documents confidentiels notamment issus du cabinet d'avocats Appleby, détaillant des informations sur des sociétés offshore[1]. Parmi eux se trouvent des multinationales et de nombreuses personnalités de la vie publique[2] - [3] - [4] - [5].

Contexte

Les « Paradise Papers » rĂ©vĂ©lĂ©s en par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) font suite Ă  une sĂ©rie de scandales financiers, qui ont chacun Ă  leur maniĂšre dĂ©voilĂ© partie du monde nĂ©buleux des paradis fiscaux, de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent[6].

Cette publication intervient en effet aprÚs les Malta Files de , les Bahamas Leaks de , les Panama Papers en , les SwissLeaks de , les Luxembourg Leaks de , les China Leaks de et les Offshore Leaks d'[6]. Le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) est à l'origine de toutes ces affaires, hormis les Malta Files révélés par l'European Investigative Collaborations (EIC)[6].

Ces prĂ©cĂ©dentes rĂ©vĂ©lations des mĂ©dias sur les mĂ©thodes de fraude et d’évasion fiscale ont poussĂ© les gouvernements Ă  agir[7]. À l'Ă©chelle europĂ©enne, depuis 2017, les administrations fiscales doivent Ă©changer de maniĂšre automatique des informations sur les « rescrits fiscaux » accordĂ©s aux entreprises[8] - [9]. De mĂȘme, le « reporting » pays par pays des grandes multinationales a Ă©tĂ© rendu obligatoire et une directive anti-Ă©vasion fiscale a Ă©tĂ© adoptĂ©e afin de lutter contre les « discordances hybrides » qui permettent d’échapper Ă  l’impĂŽt[7].

Lorsque le journal allemand SĂŒddeutsche Zeitung a reçu les documents des Paradise Papers transmis par une source anonyme, elle les a partagĂ©s avec le Consortium international des journalistes d'investigation, basĂ© Ă  Washington[10] - [11]. Ces rĂ©vĂ©lations sont publiĂ©es Ă  partir du , Ă  l’issue d’un an d’enquĂȘte collaborative menĂ©e par 381 journalistes de 67 pays travaillant pour 96 mĂ©dias[10] - [12].

Ces nouvelles rĂ©vĂ©lations des Paradise Papers concernent des montages d'optimisation fiscale pratiquĂ©s par des multinationales et cĂ©lĂ©britĂ©s planĂ©taires[13]. Selon les calculs effectuĂ©s pour l’ICIJ par l'Ă©conomiste français Gabriel Zucman, cette optimisation fiscale des entreprises et des grandes fortunes reprĂ©sente 350 milliards d’euros de pertes fiscales par an aux États du monde entier[14]. Pour l’Union europĂ©enne, ce montant est estimĂ© Ă  120 milliards d’euros dont une vingtaine pour la France[15]. Ces montages sont, selon le journal Le Monde, pour la plupart « a priori lĂ©gaux », mais « l’ampleur des sommes Ă©chappant Ă  l’impĂŽt est telle que la question se pose aussi en termes d’éthique »[16].

Contenu

Pays oĂč des hommes politiques, des personnalitĂ©s officielles ou leurs propres associĂ©s sont impliquĂ©s dans les fuites publiĂ©es le .

Volume et types de fichiers

Les Paradise Papers consistent en trois ensembles de données totalisant 13,5 millions de documents[17] :

Cette fuite constitue la deuxiÚme plus grande révélation de documents exploités par les médias (1,4 To), aprÚs les Panama Papers (2,3 To) mais en dépassant de loin le total des données des cùbles de WikiLeaks de 2010 (1,7 Go), des Offshore Leaks de 2013 (260 Go), des Luxleaks de 2014 (4 Go) et des Swissleaks de 2015 (3,3 Go)[12] - [19] - [20].

Analyse et exploitation

Une grande partie de ces fichiers provenant de documents internes, le Consortium International des Journalistes d'Investigation (ICIJ) a dĂ» mettre en place des outils spĂ©cifiques pour les partager avec les partenaires de l'enquĂȘte. En utilisant des logiciels open source tels que Blacklight, Apache Solr, Apache Tika ou Tesseract, le consortium a permis Ă  ces partenaire d'accĂ©der Ă  ces 13,5 millions de documents via un moteur de recherche[20] - [21].

Le consortium a Ă©galement mis les donnĂ©es Ă  la disposition des mĂ©dias partenaires en utilisant Neo4j, un systĂšme de gestion de base de donnĂ©es basĂ©e sur les graphes[22], et Linkurious (en), une plateforme française de visualisation de donnĂ©es[23]. Ces deux outils, dĂ©jĂ  utilisĂ©s pour les Panama Papers, ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par les journalistes pour mener Ă  bien leurs travaux d’investigation et faciliter la visualisation des relations entre les personnes citĂ©es[24].

Entreprises concernées

GrĂące Ă  l’installation de son siĂšge en Irlande, Apple ne payait que trĂšs peu d’impĂŽts sur ses bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s en Europe[25]. AprĂšs trois ans d'enquĂȘte, les pratiques d'Apple en Irlande ont Ă©tĂ© sanctionnĂ©es en par la Commission europĂ©enne. L'institution a ainsi imposĂ© Ă  l'Irlande de rĂ©clamer 13 milliards d'euros d'avantages fiscaux Ă  Apple[26]. Le groupe amĂ©ricain a finalement dĂ©placĂ© en 2015 le domicile fiscal de sa filiale internationale de l'Irlande Ă  l'Ăźle de Jersey, qui dĂ©pend de la couronne britannique, afin de bĂ©nĂ©ficier d'un taux d'imposition nul[27].

L'Ă©quipementier Nike pratique l'optimisation fiscale par une sĂ©rie de montages financiers entre les Pays-Bas et les Bahamas[28], ce qui lui permettrait, selon le journal Le Monde, de « rĂ©duire son taux d’imposition Ă  2 % en Europe »[29].

D'autres groupes sont concernés comme Facebook, Twitter, Uber, Glencore, Whirlpool, Wells Fargo, le groupe Louis-Dreyfus, la Banque de Montréal, entre autres[30].

Les entreprises françaises citées sont Dassault Aviation, Engie, Mutuel Interial (la mutuelle des fonctionnaires de la Police, des Préfectures, du MinistÚre de l'Intérieur, des Conseils Généraux et des Agents territoriaux) et Total[31] - [32].

Conséquences

France

Le , le porte-parole du gouvernement français, Christophe Castaner, a annoncĂ© que « Toute infraction aux rĂšgles fiscales constatĂ©e dans les Paradise Papers sera « immĂ©diatement poursuivie » »[33]. Le ministre de l'Action et des Comptes publics, GĂ©rald Darmanin, a indiquĂ© de son cĂŽtĂ© « que le gouvernement serait favorable au renforcement des sanctions, notamment de la dĂ©chĂ©ance des droits civiques automatique de tous les fraudeurs et de tous ceux qui, caractĂ©risĂ©s, font de l’évasion fiscale »[34].

Pays-Bas

Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Rutte, membre du Parti populaire libĂ©ral et dĂ©mocrate (VVD), a annoncĂ© le son intention de rĂ©viser 4 000 rescrits fiscaux avec des multinationales, ces accords nouĂ©s par le fisc et les multinationales pour fixer un taux d’imposition forfaitaire avantageux[35]. En , le durcissement de la lĂ©gislation nĂ©erlandaise est actĂ©[36].

Union européenne

Le Ă©galement, Ă  la demande de la France, les ministres de l’Union europĂ©enne (UE), rĂ©unis Ă  Bruxelles lors d'un Conseil pour les affaires Ă©conomiques et financiĂšres (Ecofin) ont inscrit le sujet du projet de « liste noire des paradis fiscaux » en urgence Ă  l'agenda[37]. Selon Le Monde, une douzaine de pays sont actuellement visĂ©s, incluant l'Ăźle de Man, les Ăźles CaĂŻmans, les Ăźles Marshall, les Bermudes et les Ăźles Turks-et-CaĂŻcos ; la majoritĂ© des territoires Ă©tant placĂ©s sous la tutelle britannique[37]. S’ils ne modifient pas leur politique fiscale d’ici le , la liste pourrait ĂȘtre adoptĂ©e par le Conseil europĂ©en[37].

À la suite de la dĂ©couverte des montages financiers destinĂ©s Ă  contourner les rĂšgles communautaires en matiĂšre de TVA sur l’üle de Man, pour l’immatriculation de jets privĂ©s, la Commission europĂ©enne a lancĂ© en une enquĂȘte prĂ©liminaire sur les pratiques fiscales de cette dĂ©pendance de la Couronne britannique[38]. Un an plus tard, en , la Commission europĂ©enne initie une procĂ©dure d'infraction contre le Royaume-Uni pour « pratiques abusives en matiĂšre de TVA » sur l'Ăźle de Man, considĂ©rant que « le Royaume-Uni n’a pas pris de mesures suffisantes pour lutter contre ces pratiques abusives en matiĂšre de TVA, en ce qui concerne les livraisons et la prise en crĂ©dit-bail d’aĂ©ronefs »[39].

En , la Commission europĂ©enne dĂ©clare que « les Paradise Papers ont dĂ©voilĂ© une fraude Ă  la TVA de grande ampleur dans le secteur des yachts » et annonce engager une procĂ©dure d'infraction contre la GrĂšce, Chypre et Malte, les deux premiers États ayant mis en place des dispositions similaires au leasing maltais[40].

Filmographie

Notes et références

  1. JĂ©rĂ©mie Baruch, Jean-Baptiste Chastand, Anne Michel et Maxime Vaudano, « Les « Paradise Papers », nouvelles rĂ©vĂ©lations sur les milliards cachĂ©s de l’évasion fiscale : 13,5 millions de documents, dont une bonne part issus d’un cabinet d’avocats spĂ©cialisĂ© dans la finance offshore, ont Ă©tĂ© analysĂ©s par « Le Monde », associĂ© au Consortium international des journalistes d’investigation et Ă  95 mĂ©dias partenaires. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. (de) « Das sind die Paradise Papers », SĂŒddeutsche Zeitung,‎ (lire en ligne).
  3. (en) « Paradise Papers: Tax haven secrets of ultra-rich exposed », BBC,‎ (lire en ligne).
  4. (en) Mike McIntire, Sasha Chavkin et Martha M. Hamilton, « Commerce Secretary’s Offshore Ties to Putin ‘Cronies’ : Wilbur Ross, the commerce secretary, retained investments in a shipping firm with business ties to Russian President Vladimir V. Putin’s inner circle. », New York Times,‎ (lire en ligne).
  5. (sv) Ola Westerberg, « JĂ€ttelĂ€cka visar hur rika undviker skatt. », Göteborgs-Posten,‎ (lire en ligne).
  6. JĂ©rĂ©mie Baruch, Maxime Vaudano et Mathilde DamgĂ©, « Avant les « Paradise Papers », ce que dix ans d’enquĂȘtes financiĂšres ont changĂ©. : D’UBS aux « Paradise Papers », les rĂ©vĂ©lations des documents du cabinet Appleby sont les derniĂšres en date d’une sĂ©rie d’affaires qui s’étendent de l’Europe Ă  la Chine, en passant par les Etats-Unis ou les CaraĂŻbes. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. Jean Quatremer, « Paradise Papers : des efforts europĂ©ens aux effets limitĂ©s. : Si l’Union a pris des mesures contre l’optimisation fiscale depuis 2014, comme la fin du secret bancaire, certaines avancĂ©es restent bloquĂ©es faute d’unanimitĂ©. Une liste noire d’une douzaine de « pays non coopĂ©ratifs » pourrait toutefois voir le jour. », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  8. GrĂ©goire Normand, « Optimisation fiscale : Bruxelles oblige les multinationales Ă  plus de transparence », La tribune,‎ (lire en ligne).
  9. Laura Motet, Maxime Vaudano et JĂ©rĂ©mie Baruch, « « Paradise Papers » : le lexique pour tout comprendre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. JĂ©rĂ©mie Baruch, Maxime Vaudano, Jean-Baptiste Chastand et Anne Michel, « Un an d’enquĂȘte, 96 mĂ©dias : qu’est-ce que les « Paradise Papers » ? : L’enquĂȘte, coordonnĂ©e par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), repose sur plus de 13 millions de documents issus de trois sources. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. (en) « About the Paradise Papers Investigation », ICIJ,‎ (lire en ligne)
  12. Nick Hopkins, « What are the Paradise Papers and what do they tell us? », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  13. Nicolas Beytout, « «Paradise papers»: la nouvelle tambouille de la loi et de la morale. », L'Opinion,‎ (lire en ligne).
  14. JĂ©rĂ©mie Baruch, Jean-Baptiste Chastand, Anne Michel et Maxime Vaudano, « Les « Paradise Papers », nouvelles rĂ©vĂ©lations sur les 350 milliards cachĂ©s de l’évasion fiscale. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  15. Vittorio De Filippis, « «Paradise Papers» : la farce cachĂ©e du capitalisme : Les nouvelles rĂ©vĂ©lations du Consortium international de journalistes illustrent le rĂŽle toujours central des places offshore dans l’évasion et l’optimisation fiscales des multinationales ou des riches. », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  16. « Elisabeth II, entourage de Trump, de Trudeau
 les premiĂšres rĂ©vĂ©lations des “Paradise Papers” », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  17. « Les Paradise Papers en huit questions : FAQ - Que contiennent ces donnĂ©es ? D'oĂč viennent-elles ? Que rĂ©vĂšlent-elles ? », Tribune de GenĂšve,‎ (lire en ligne).
  18. Pour mĂ©moire, 1 To=1 000 Go.
  19. Pierre Romera, « Plongez au cƓur des technologies derriĂšre les Paradise Papers », sur Google Docs (consultĂ© le )
  20. (en-US) Pierre Romera et Cecile S. Gallego, « How ICIJ deals with massive data leaks like the Panama Papers and Paradise Papers », ICIJ,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  21. (en) « Here's the Swedish startup behind the 'Paradise Papers' — which made all hell break loose' », Nordic Business Insider,‎ (lire en ligne).
  22. (en) « About the Paradise Papers Investigation », ICIJ,‎ (lire en ligne).
  23. (en) Emilien Ercolani, « Panama Papers : Neo4j et Linkurious utilisĂ©s pour explorer les donnĂ©es », linformaticien.com,‎ (lire en ligne).
  24. (en) Jesse Drucker et Simon Bowers, « After a Tax Crackdown, Apple Found a New Shelter for Its Profits : The tech giant has found a tax haven in the island of Jersey, leaving billions of dollars untouched by the United States, leaked documents reveal. », New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  25. Elsa Trujillo, « «Paradise papers» : Apple accusĂ© d'avoir dissimulĂ© 128 milliards de dollars », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  26. Anne Michel, « « Paradise Papers » : Jersey, l’échappatoire fiscale d’Apple pour continuer Ă  minimiser son impĂŽt : Les Paradise Papers dĂ©montrent que la sociĂ©tĂ© californienne, Ă©pinglĂ©e en Irlande pour ne pas payer suffisamment d’impĂŽts, a discrĂštement choisi l’üle anglo-normande de Jersey comme nouvelle rĂ©sidence fiscale. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  27. « « Paradise Papers » : comment Nike Ă©vite de payer plusieurs milliards d’euros d'impĂŽt en Europe grĂące Ă  une sĂ©rie de montages aux Pays-Bas », sur francetvinfo.fr, (consultĂ© le ).
  28. « « Paradise Papers » : les montages fiscaux agressifs de Nike pour Ă©viter l’impĂŽt en Europe : L’équipementier sportif amĂ©ricain profite d’un « trou » dans la lĂ©gislation des Pays-Bas pour rĂ©duire son taux d’imposition Ă  2 % en Europe. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  29. « Paradise papers : une dizaine de groupes mis en cause », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  30. « Paradise Papers : trois entreprises françaises citĂ©es dans l'enquĂȘte (2/2) », La Tribune,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  31. Jean-Baptiste Chastand, « Quand une mutuelle de fonctionnaires s’assure des impĂŽts rĂ©duits Ă  Malte », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  32. « "Paradise Papers" : toute infraction sera poursuivie, dit Castaner », sur Europe 1, .
  33. « Des sanctions « comme jamais » contre les fraudeurs au fisc », sur Europe 1, .
  34. Jean-Pierre Stroobants, « « Paradise Papers » : les Pays-Bas promettent de combler les lacunes de leurs lois », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  35. « Optimisation fiscale : le virage des Pays-Bas », sur lesechos.fr, (consulté le )
  36. « « Paradise Papers » : 12 pays menacĂ©s d’ĂȘtre sur la liste noire europĂ©enne des paradis fiscaux », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  37. JĂ©rĂ©mie Baruch, Jean-Baptiste Chastand, Anne Michel et Maxime Vaudano, « La Commission europĂ©enne prĂȘte Ă  lancer des procĂ©dures d’infraction contre Malte et l’üle de Man : Des demandes d’information ont Ă©tĂ© adressĂ©es aux deux Etats, courant octobre, par le Commissaire europĂ©en chargĂ© de la fiscalitĂ©, Pierre Moscovici. Il s’agit d’une Ă©tape prĂ©liminaire Ă  l’ouverture d’éventuelles procĂ©dures d’infractions prĂ©vues par le droit europĂ©en. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  38. Anne Michel, « L’üle de Man, paradis fiscal pour jets privĂ©s, sommĂ©e par l’Union europĂ©enne de se rĂ©former », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  39. Jean-Baptiste Chastand, « Paradise Papers : la Commission europĂ©enne entame une procĂ©dure d’infraction contre Malte, Chypre et la GrĂšce », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  40. « « Cash Investigation ». Paradise Papers : au cƓur d’un scandale mondial », francetvinfo,‎ (lire en ligne).
  41. (de) « Paradise Papers: Geheime GeschĂ€fte - Die Milliarden-Deals der Rohstoffkonzerne », ARD,‎ (lire en ligne).
  42. (en) « The true story behind the secret 9-month Paradise Papers investigation », VICE News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

Voir aussi

Articles connexes

Scandales de l'Ă©vasion fiscale et blanchiment d’argent via paradis fiscaux :

Lien externe

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