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Christophe Castaner

Christophe Castaner (prononcĂ© en français : [kastanɛʁ][1]), nĂ© le Ă  Ollioules (Var), est un homme politique français.

Christophe Castaner
Illustration.
Christophe Castaner en 2019.
Fonctions
Président du groupe LREM
à l'Assemblée nationale
–
(1 an, 9 mois et 11 jours)
Élection
LĂ©gislature XVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Prédécesseur Gilles Le Gendre
Successeur Aurore Bergé
Député français
–
(1 an, 10 mois et 17 jours)
Circonscription 2e des Alpes-de-Haute-Provence
LĂ©gislature XVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Emmanuelle Fontaine-Domeizel
Successeur LĂ©o Walter
–
(1 mois)
RĂ©Ă©lection 18 juin 2017
Circonscription 2e des Alpes-de-Haute-Provence
LĂ©gislature XVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Esther Baron
Successeur Emmanuelle Fontaine-Domeizel
–
(4 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 2e des Alpes-de-Haute-Provence
LĂ©gislature XIVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Daniel Spagnou
Successeur Esther Baron
Ministre de l'Intérieur
–
(1 an, 8 mois et 20 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Gouvernement Philippe II
PrĂ©dĂ©cesseur Édouard Philippe (intĂ©rim)
GĂ©rard Collomb
Successeur GĂ©rald Darmanin
Délégué général de La République en marche
–
(11 mois et 3 jours)
Élection
Secrétaire général Stéphane Roques
Prédécesseur Direction collégiale intérimaire
Emmanuel Macron (président)
Successeur Philippe Grangeon (intérim)
Stanislas Guerini
SecrĂ©taire d'État chargĂ© des Relations avec le Parlement
–
(1 an, 4 mois et 29 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Gouvernement Philippe I et II
Prédécesseur André Vallini
Successeur Marc Fesneau (ministre)
Porte-parole du gouvernement
–
(6 mois et 7 jours)
Président Emmanuel Macron
Gouvernement Philippe I et II
Prédécesseur Stéphane Le Foll
Successeur Benjamin Griveaux
Vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-CÎte d'Azur
–
(8 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Président Michel Vauzelle
Conseiller régional de Provence-Alpes-CÎte d'Azur
–
(8 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection 28 mars 2004
RĂ©Ă©lection 21 mars 2010
Circonscription Alpes-de-Haute-Provence
Président Michel Vauzelle
Groupe politique PS
Maire de Forcalquier
–
(16 ans, 3 mois et 29 jours)
Élection 18 mars 2001
RĂ©Ă©lection 16 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Pierre Delmar
Successeur GĂ©rard Avril
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ollioules (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1986-2016)
LREM (2016-2022)
RE (depuis 2022)
DiplÎmé de Université d'Aix-Marseille
Profession Juriste

Signature de

Christophe Castaner Christophe Castaner
Ministres français de l'Intérieur
Maires de Forcalquier

D'abord membre du Parti socialiste (PS) à partir de 1986, il intÚgre les cabinets ministériels de Catherine Trautmann et de Michel Sapin sous le gouvernement Lionel Jospin.

Il devient maire de Forcalquier et prĂ©sident de la communautĂ© de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure puis du Pays de Haute-Provence, ainsi que conseiller rĂ©gional de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. TĂȘte de liste PS lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2015, il est devancĂ© au premier tour. Élu dĂ©putĂ© dans la 2e circonscription des Alpes de Haute-Provence en 2012, il rejoint en 2016 le mouvement En marche, conduit par Emmanuel Macron. Il est porte-parole de ce dernier lors de la campagne prĂ©sidentielle de 2017, puis est rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ©.

En , il est nommĂ© secrĂ©taire d'État chargĂ© des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement d'Édouard Philippe, une fonction qu'il occupe jusqu'en , lorsqu'il devient dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de La RĂ©publique en marche (LREM). Il est nommĂ© ministre de l'IntĂ©rieur en et quitte alors la tĂȘte de LREM. Il occupe cette fonction notamment durant le mouvement des Gilets jaunes et le confinement de 2020.

N’étant pas reconduit dans le gouvernement de Jean Castex en , il redevient dĂ©putĂ© et est Ă©lu peu aprĂšs prĂ©sident du groupe La RĂ©publique en marche Ă  l'AssemblĂ©e nationale.

AprĂšs la rĂ©Ă©lection d’Emmanuel Macron, Christophe Castaner se prĂ©sente sous l’étiquette Ensemble aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2022 dans sa circonscription. Il est finalement battu par LĂ©o Walter, candidat NUPES-LFI le 19 juin 2022[2].

Situation personnelle

Vie privée et familiale

Fils de Pierre Castaner (1933-2013), militaire, et de Marie-Claire Saint-Jean (1937-2010), femme au foyer, Christophe Castaner est le cadet d'une famille de trois enfants[3].

Son Ă©pouse est cadre de banque ; ils ont ensemble deux filles[3] - [4].

En dĂ©cembre 2017, selon sa dĂ©claration Ă  la Haute AutoritĂ© pour la transparence de la vie publique (HATVP), le patrimoine brut de Christophe Castaner est de 1,3 million d'euros, dont prĂšs de 860 000 euros de biens immobiliers[5] - [6].

Jeunesse

À 17 ans, il quitte le foyer familial[3] et reste deux ans Ă  Marseille, oĂč il gagne de l'argent notamment en jouant au poker[4]. Il se lie avec Christian Oraison, un caĂŻd des Alpes-de-Haute-Provence de la Dream Team abattu de plusieurs balles en 2008 ; il dĂ©clare Ă  ce sujet : « C'Ă©tait mon grand frĂšre, mon protecteur. Il m'appelait l'Ă©tudiant »[7].

Formation

Il reprend ses études à l'ùge de 20 ans et passe son baccalauréat en candidat libre en 1986[3].

DiplĂŽmĂ© de la facultĂ© de droit d’Aix-en-Provence, il est titulaire d’un DESS de juriste d’affaires internationales et d’un diplĂŽme de sciences pĂ©nales et de criminologie ; il complĂšte sa formation en sciences politiques[8] - [9].

Parcours politique

DĂ©buts

Il s'engage en politique pendant ses Ă©tudes au sein du syndicat de gauche Unef-ID[10], puis dans les clubs Forum de Michel Rocard[4] - [7]. Il y fait la connaissance de diffĂ©rentes personnalitĂ©s du monde politique dont Michel Sapin, Alain Bauer, Manuel Valls ainsi qu'Olivier Faure avec qui il a gardĂ© des liens ou encore avec BenoĂźt Hamon avec qui il a au contraire coupĂ© les ponts[7]. De cette pĂ©riode, il garde l'amertume et l'hĂ©ritage de s'ĂȘtre vu affublĂ© de surnoms peu Ă©logieux de la part de responsables nationaux, qui contribueront plus tard Ă  son Ă©loignement du Parti Socialiste et, Ă  partir 2015, au rapprochement avec Emmanuel Macron[11]. Il devient membre du Parti socialiste en 1986[8]. AprĂšs une premiĂšre expĂ©rience au sein de la Banque nationale de Paris Ă  la direction juridique de la sociĂ©tĂ©, il est recrutĂ© Ă  la direction de collectivitĂ©s locales Ă  Avignon et Paris.

En vue des Ă©lections cantonales de 1992, il est directeur de campagne de Jean-Louis Bianco qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© ministre, deviendra prĂ©sident du dĂ©partement oĂč il s'implantera, les Alpes-de-Haute-Provence[12].

En 1995, alors qu'il est adjoint au directeur gĂ©nĂ©ral des services Ă  la mairie d'Avignon, il distribue, en pleine campagne pour les Ă©lections municipales, une bande dessinĂ©e pornographique visant Ă  discrĂ©diter Marie-JosĂ©e Roig et Alain Dufaut, ce qui lui vaut d’ĂȘtre condamnĂ© l’annĂ©e suivante Ă  50 000 francs d'amende pour « diffamations et injures publiques envers particulier, fonctionnaire ou citoyen chargĂ© d’un service public par parole, Ă©crit, image ou moyen audiovisuel ». Il est en outre condamnĂ© Ă  verser 51 000 francs de dommages et intĂ©rĂȘts solidairement avec ses comparses[13].

Il devient en 1995 directeur de cabinet de Tony Dreyfus, alors maire du 10e arrondissement de Paris. Conseiller technique de Catherine Trautmann, ministre de la Culture en 1997, il devient son chef de cabinet[14] en 1998[15] - [16] avant de devenir chef de cabinet de Michel Sapin, alors ministre de la Fonction publique et de la RĂ©forme de l'État, de 2000 Ă  2002[3].

Maire et conseiller municipal de Forcalquier

Christophe Castaner en 2012.

Christophe Castaner se présente en 2001 à la mairie de Forcalquier. Il gagne face au maire sortant, Pierre Delmar (RPR). Réélu maire de Forcalquier et président de la communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure en 2008, il est un acteur actif du Pays de Haute-Provence[17]. Il est de nouveau réélu maire de Forcalquier le face à Sébastien Ginet (UMP)[18]. Le , son vice-président, Pierre Garcin, lui succÚde à la présidence de la communauté de communes de Forcalquier et montagne de Lure. En mai 2016, aprÚs la démission de Pierre Garcin, Christophe Castaner est réélu[19]. Il démissionne de sa fonction de maire de Forcalquier en juillet 2017[20] mais reste conseiller municipal de cette ville.

Selon le magazine Capital, aprĂšs 16 ans de gestion de la ville, Christophe Castaner laisse une dette qui atteint « 7,8 millions d’euros fin 2016 (soit 1 500 euros par habitant, deux fois plus que la moyenne des communes de mĂȘme taille) »[21] - [22].

Conseil régional de Provence-Alpes-CÎte d'Azur

En 2004, alors Ă©lu au conseil rĂ©gional de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur (PACA), il se voit confier par le prĂ©sident Michel Vauzelle la dĂ©lĂ©gation de l’amĂ©nagement des territoires. Pour la premiĂšre fois, cette importante responsabilitĂ© Ă©choit Ă  un « alpin » , qui plus est, le plus jeune des vice-prĂ©sidents de la rĂ©gion PACA. Il est rĂ©Ă©lu en 2010 et chargĂ© d’une nouvelle dĂ©lĂ©gation : emploi, Ă©conomie, enseignement supĂ©rieur et innovation.

En fĂ©vrier 2015, les adhĂ©rents socialistes dĂ©signent Christophe Castaner comme tĂȘte de liste pour les Ă©lections rĂ©gionales en Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur, face Ă  Patrick Allemand et Elsa di MĂ©o. La liste qu’il conduit obtient au premier tour 16,6 % contre 40,6 % pour celle du Front national (FN) et 26,5 % pour celle des RĂ©publicains (LR). Suivant la consigne du Parti socialiste, Christophe Castaner dĂ©cide de ne pas prĂ©senter sa liste au second tour, afin de faire barrage au FN[23] - [24]. Ce choix favorise la victoire de Christian Estrosi, mais conduit Ă  la disparition du PS du conseil rĂ©gional.

Député des Alpes-de-Haute-Provence

Le 17 juin 2012, il est élu député dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence face au candidat UMP, Jean-Claude Castel, maire de CorbiÚres. Bien qu'ayant signé la charte Anticor qui exige le non cumul de mandats, il ne démissionne pas de sa fonction de maire de Forcalquier[25]. Membre de la commission des finances de l'Assemblée nationale, il est nommé en juillet 2012 rapporteur spécial des budgets du travail et de l'emploi.

Le , Manuel Valls, Premier ministre, confie par décret à Christophe Castaner la vice-présidence du Conseil d'orientation de la participation, de l'intéressement, de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié (COPIESAS)[26] - [27]. Cette instance est chargée de mener à bien les négociations à venir avec les partenaires sociaux sur l'évolution de ce dispositif. Il est rapporteur de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron[28].

Il est porte-parole et soutien d'Emmanuel Macron pendant la campagne Ă©lectorale en vue de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017[29]. À l'occasion de cette campagne, sa mauvaise foi ou ses maladresses lui ont Ă©tĂ© Ă  plusieurs reprises reprochĂ©es[30] - [31] - [32] - [33] - [34]. Il justifie son ralliement Ă  Emmanuel Macron en expliquant qu'en politique il faut ĂȘtre « au bon endroit et au bon moment, sans forcĂ©ment savoir ce que sera l’aprĂšs ». DĂ©crit comme ambitieux, il considĂšre que « tous les politiques ont de l’ego. Ou alors ils mentent. Il y a peu, je tĂ©lĂ©chargeais encore La Provence Ă  5 heures du matin pour voir s’il y avait ma photo dans l’édition du jour »[3].

Il se présente à sa succession aux élections législatives de 2017, sous l'étiquette La République en marche (REM), dans la deuxiÚme circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Il est réélu[35].

SecrĂ©taire d'État chargĂ© des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement

Le , il est nommĂ© secrĂ©taire d’État chargĂ© des Relations avec le Parlement. Il est Ă©galement dĂ©signĂ© porte-parole du gouvernement Édouard Philippe.

En octobre 2017, Ă  la suite d'arrestations, il est citĂ© parmi de potentielles cibles d'attentats qui auraient Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s par des militants d'extrĂȘme droite[36]. Le sĂ©rieux de ce danger est dĂ©menti par le ministre de l’IntĂ©rieur GĂ©rard Collomb peu de temps aprĂšs[37] - [38].

Le , il quitte son poste de porte-parole du gouvernement.

Le quotidien Le Monde estime qu'il est l'un des principaux « perdants » de la crise nĂ©e de l'affaire Benalla, en juillet 2018, affirmant qu'il en « sort trĂšs affaibli » et relevant notamment qu'il « a Ă©tĂ© trĂšs peu vu au banc quand l’opposition paralysait l’AssemblĂ©e nationale Ă  coups de rappels au rĂšglement et de suspensions de sĂ©ance »[39].

Délégué général de La République en marche

Le , il est Ă©lu dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de La RĂ©publique en marche, lors du congrĂšs de novembre 2017 pour un mandat de trois ans. Le poste est non rĂ©munĂ©rĂ©. Castaner promet de ne pas ĂȘtre « le chef du mouvement » mais « un animateur, un facilitateur », avec comme objectif de « remettre le mouvement en mouvement »[40]. Il doit notamment soutenir les « rĂ©fĂ©rents » dĂ©partementaux, dont six dĂ©missionnent, extĂ©nuĂ©s, au dĂ©but de l'annĂ©e 2018[41]. Il rencontre des difficultĂ©s Ă  peser sur la politique du gouvernement — lot rĂ©current des dirigeants de parti majoritaire selon BFM TV[42] — comme l'illustre la fin de non-recevoir que lui oppose le chef de l'État au sujet de sa proposition de taxation des droits de succession pour lutter « contre la progression des inĂ©galitĂ©s de naissance »[43]. Ayant pris son poste Ă  contre-cƓur, il le quitte en octobre 2018, « sans mĂȘme un au revoir » aux permanents du QG qui s'en voient froissĂ©s, selon ses biographes Pauline ThĂ©veniaud et JĂ©rĂ©my Marot[44].

Ministre de l’IntĂ©rieur

Le , deux semaines aprĂšs la dĂ©mission de GĂ©rard Collomb, il est nommĂ© au ministĂšre de l'IntĂ©rieur. Lors des nĂ©gociations en vue de ce remaniement, des mĂ©dias se font l'Ă©cho de ses menaces de dĂ©mission du gouvernement s’il n’obtenait pas le portefeuille de l’IntĂ©rieur, ce qu'il a cependant dĂ©menti. LibĂ©ration, Ă  l'origine de ses Ă©chos, maintient cette information tout en admettant qu'elle est « invĂ©rifiable »[45]. Le ministre de l'IntĂ©rieur passe du 2e au 11e rang de l'ordre protocolaire, un indicateur de « la bonne cote » d'un ministre selon Le Point, qui relĂšve en l’occurrence « une place historiquement basse pour [ce] portefeuille »[46] - [47]. Autre marque de rĂ©serve, son portefeuille est amputĂ© des collectivitĂ©s territoriales[48].

Lors du mouvement des Gilets jaunes, il gĂšre le plus grand dĂ©fi de maintien de l’ordre en France depuis plusieurs dĂ©cennies[49]. Plusieurs de ses dĂ©clarations lui sont reprochĂ©es, notamment lorsqu'il accuse les Gilets jaunes de « suivre les consignes de Marine Le Pen »[50] - [51]. Avec Emmanuel Macron, il est au centre des critiques des manifestants[52], de la Ligue des droits de l'homme[53] et du Parlement europĂ©en qui condamne « l'usage disproportionnĂ© de la force »[54]. En dĂ©cembre 2018, aprĂšs les exactions et l'Ă©chec du dispositif policier du 1er dĂ©cembre lors de l'acte 3 du mouvement[55], il propose de « changer la doctrine du maintien de l’ordre », ce qui est accueilli avec rĂ©ticence par certains gradĂ©s de la gendarmerie[56] - [57]. Au 30 janvier, les dĂ©comptes des blessĂ©s lors des manifestations non autorisĂ©es font Ă©tat d'une mort Ă  la suite d'un tir de grenade, de 144 blessĂ©s graves parmi lesquels des journalistes et 14 victimes qui ont perdu un Ɠil[58]. En mars 2019, l'opposition rĂ©clame sa dĂ©mission[59], critiquant sa gestion de la crise, mais Ă©galement sa vie privĂ©e, car des photos ou vidĂ©os de lui en boĂźte de nuit ont Ă©tĂ© divulguĂ©es dans la presse people[56] - [60]. Le mĂȘme mois, la nouvelle doctrine de maintien de l'ordre est instaurĂ©e et vise notamment une action renforcĂ©e contre les casseurs[61] - [62].

AprÚs la dissolution de Bastion social, un mouvement au sujet duquel Christophe Castaner déclarait qu'il « incitait à la violence raciste et antisémite », il affirme avoir dans son « viseur » d'autres associations qui « colportent de la haine » et cherche un moyen légal de dissoudre Génération identitaire[63] - [64] - [65] - [66].

Le , Ă  l'occasion des manifestations de la fĂȘte du travail, il annonce une attaque Ă  l’hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre par des manifestants ainsi que l’agression du personnel soignant et d'un policier mobilisĂ© sur place. Des vidĂ©os et tĂ©moignages publiĂ©s le lendemain montrent qu’il s’agissait en fait d’un mouvement de manifestants calmes cherchant Ă  fuir des charges de police. CritiquĂ© par une partie de la classe politique qui rĂ©clame sa dĂ©mission[67] et par des mĂ©dias, il revient sur ses propos le [68] - [69].

À la suite de l'attentat de la rue Victor-Hugo de Lyon, le , le parquet de Paris « recadre » Christophe Castaner et GĂ©rard Collomb[70]. Le procureur de la RĂ©publique reproche au ministre de l’intĂ©rieur et Ă  son prĂ©dĂ©cesseur d’avoir pris l’initiative de communiquer sur les investigations[70].

Christophe Castaner et Laurent Nuñez sont critiquĂ©s aprĂšs l'affaire Steve Maia Caniço, du nom d'un homme de 24 ans disparu dans la nuit du 21 au Ă  Nantes, alors qu’une intervention policiĂšre avait lieu. Mediapart relĂšve Ă  cette occasion que, sous la prĂ©sidence d’Emmanuel Macron, la France a enregistrĂ© « le pire bilan en nombre de morts et de blessĂ©s lors d'opĂ©rations de maintien de l'ordre » depuis 1968, avec notamment beaucoup de blessĂ©s pendant la crise des Gilets jaunes[71].

Le , le site Mediapart rĂ©vĂšle que Christophe Castaner a mĂ©daillĂ©, le prĂ©cĂ©dent, plusieurs agents impliquĂ©s dans des enquĂȘtes concernant des violences policiĂšres ayant eu lieu lors du mouvement des Gilets jaunes[72]. Le ministĂšre de l'IntĂ©rieur assure nĂ©anmoins qu'en cas de condamnation ou « d'actes contraires Ă  la dĂ©ontologie » venant d'un fonctionnaire dĂ©corĂ©, « la mĂ©daille de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure lui sera retirĂ©e »[73].

Plusieurs dirigeants de l’opposition, essentiellement de droite[74], appellent encore une fois Ă  sa dĂ©mission en dans le cadre de l’attentat de la prĂ©fecture de police de Paris ; ils estiment que Christophe Castaner « a menti » et « est incompĂ©tent »[75]. Le ministre avait dĂ©clarĂ© le jour mĂȘme de l'attentat, le , que le tueur, qui travaillait Ă  la prĂ©fecture de police, n'avait « jamais prĂ©sentĂ© de difficultĂ© comportementale » ni « le moindre signe d'alerte ». Or, dĂšs le lendemain, les rĂ©vĂ©lations apportĂ©es par l'enquĂȘte, notamment des SMS Ă©changĂ©s entre le tueur et sa femme, suggĂšrent une radicalisation islamiste de l'assassin[76] - [77] - [78].

Le , Olivier Faure, premier secrĂ©taire du Parti socialiste, avait dĂ©noncĂ© l'« imprudence » de Benjamin Griveaux[79] qui avait dĂ» renoncer Ă  sa candidature Ă  la mairie de Paris Ă  la suite de la diffusion de vidĂ©os Ă  caractĂšre sexuel le concernant. Christophe Castaner rĂ©plique dans une « matinale radiophonique » en invoquant les sĂ©parations et divorces d’Olivier Faure. Le ministre est alors accusĂ© par ce dernier d'avoir commis « une faute grave » en l’attaquant sur sa vie privĂ©e[80]. Il demande au prĂ©sident de la RĂ©publique de « convoquer » le ministre de l'IntĂ©rieur et d'en « tirer toutes les consĂ©quences ». Christophe Castaner dĂ©clare peu aprĂšs « regretter » ses propos s'ils ont « blessĂ© » Olivier Faure[81].

À partir de mars 2020, il gĂšre le confinement, dĂ©crĂ©tĂ© dans le cadre de la pandĂ©mie de la covid-19. Il met en place des restrictions de circulation sur le territoire français.

En juin 2020, aprĂšs avoir ordonnĂ© une rĂ©pression dure du mouvement des Gilets jaunes en 2018-2019, il est contestĂ© par les syndicats policiers pour avoir annoncĂ© l'interdiction de la pratique de la clĂ© d'Ă©tranglement aprĂšs la mort de CĂ©dric Chouviat en et contribuĂ© au mouvement anti-violence policiĂšre inspirĂ© par la mort de George Floyd aux États-Unis en [82]. Le , GĂ©rald Darmanin lui succĂšde.

Président du groupe LREM à l'Assemblée nationale

Il retrouve son siĂšge de dĂ©putĂ© de la deuxiĂšme circonscription des Alpes-de-Haute-Provence le [83]. Alors que Gilles Le Gendre, prĂ©sident du groupe LREM, en difficultĂ© depuis la rĂ©vĂ©lation dans la presse du contenu d’une note qu’il avait rĂ©digĂ©e au sujet d’un possible remaniement ministĂ©riel, a annoncĂ© sa prochaine dĂ©mission, Christophe Castaner annonce le sa candidature Ă  la tĂȘte du groupe, en « ticket » avec la dĂ©putĂ©e des Yvelines Marie Lebec en tant que premiĂšre vice-prĂ©sidente[84]. Il est Ă©lu le suivant Ă  la tĂȘte du groupe, avec 55 % des voix contre 45 % pour Aurore BergĂ©, dĂ©putĂ©e de la 10e circonscription des Yvelines[85].

Défaite aux élections législatives de 2022

En juin 2022, Christophe Castaner est candidat Ă  sa succession aux Ă©lections lĂ©gislatives dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, et fait Ă©galement part de sa volontĂ© d’ĂȘtre reconduit Ă  la tĂȘte du groupe parlementaire LREM Ă  l’AssemblĂ©e nationale[86]. Au premier tour, il arrive en tĂȘte avec 30,1 % des voix, juste devant le candidat de la Nupes, la coalition des partis de gauche (29,3 %)[87].

Lors du second tour, le 19 juin, Christophe Castaner est battu par son adversaire Léo Walter, candidat sous la banniÚre de la Nupes, arrivant deuxiÚme avec 48,7 % des voix [88]. Il avait promis de « ne pas chercher à rebondir en politique ».

Conseil de surveillance du grand port maritime de Marseille

Par arrĂȘtĂ© du ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© des Transports auprĂšs du ministre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires, ClĂ©ment Beaune, et du secrĂ©taire d'État Ă  la Mer auprĂšs de la PremiĂšre ministre, HervĂ© Berville[89], le il est nommĂ© membre du conseil de surveillance du grand port maritime de Marseille[90] et prĂ©sident le 25 novembre[91].

Conseil d'administration d'Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc

Le , Christophe Castaner est nommé par décret du président de la République Emmanuel Macron président du conseil d'administration de la société concessionnaire Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc[92].

DĂ©tail des mandats et fonctions

Au niveau national

Au niveau local

DĂ©corations

Notes et références

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. « Christophe Castaner perd son siĂšge de dĂ©putĂ© dans les Alpes-de-Haute-Provence », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Guillaume Gendron, « Christophe Castaner : l'enjoliveur », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  4. Bruno Jeudy, « Christophe Castaner, premier de cordĂ©e », Paris Match,‎ , p. 62-65.
  5. « Christophe Castaner, député LREM de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence - Challenges », sur www.challenges.fr (consulté le ).
  6. « Castaner agacé par une question sur son patrimoine: "Mes deux parents sont morts" », sur BFMTV, (consulté le ).
  7. « Les erreurs de jeunesse de Christophe Castaner », lejdd.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. « Portrait Christophe Castaner, le “kĂ©kĂ©â€ du gouvernement » Inscription nĂ©cessaire, vsd.fr, (consultĂ© le ).
  9. « Qui est vraiment Christophe Castaner, le futur patron de la RĂ©publique en marche ? », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. « "Kéké", "gros bosseur", parfois "brutal"... Qui est Christophe Castaner, le nouveau ministre de l'Intérieur ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  11. Prisma MĂ©dia, « « KĂ©kĂ© », « Simplet »  Quand Christophe Castaner suscitait les railleries des barons du PS - Gala », sur Gala.fr (consultĂ© le )
  12. « Alpes : "Une meilleure laïcité ne peut pas prévenir les attentats" (Bianco) », sur LaProvence.com, .
  13. « Diffuser une BD porno contre son adversaire, l’erreur premiĂšre de Castaner », sur Marianne, (consultĂ© le ).
  14. « Christophe Castaner, un premier flic de France au CV haut en couleur », sur BFMTV, (consulté le ).
  15. « Christophe Castaner, maire PS de Forcalquier, élu à Manosque », sur marseille.maville.com (consulté le ).
  16. « Gouvernement : Christophe Castaner, de porte-voix à porte-parole », sur Le Point, (consulté le ).
  17. Site de Christophe Castaner au PS.
  18. « Forcalquier : Christophe Castaner réélu à l'arraché - Haute Provence Info », sur Haute-Provence info (consulté le ).
  19. « Alpes : Christophe Castaner reprend les commandes de l'interco », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  20. « Forcalquier : Castaner cÚde sa place au maire de Limans », sur laprovence.com, (consulté le ).
  21. « LA COÛTEUSE GESTION DE CHRISTOPHE CASTANER, LE NOUVEAU CHEF DE FILE DE LREM, À FORCALQUIER », sur capital.fr, .
  22. « Alpes-de-Haute-Provence : du rififi à Forcalquier », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .
  23. « Régionales 2015: Christophe Castaner a plié «sous la pression» de Paris », sur 20 Minutes, .
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Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

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