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Philippe Grangeon

Philippe Grangeon, né le à Suresnes, est un ancien cadre communicant et conseiller politique.

Philippe Grangeon
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Fonctions
Président
Musée Rodin
depuis le
ÉlĂ©onore de LacharriĂšre (d)
Conseiller (en)
Cabinet du président de la République française
-
Délégué général (d)
Renaissance
-
Directeur de la communication
Capgemini
-
Président-directeur général
MĂ©diapost
-
Administrateur
La DĂ©couverte
-
Directeur de la communication
La Poste
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Anciens cadres

Collaborateur, dans les annĂ©es 1990 et 2000, de diffĂ©rentes personnalitĂ©s du Parti socialiste et de Nicole Notat Ă  la CFDT, il est membre du premier cercle d'Emmanuel Macron lorsque celui-ci est ministre de l'Économie, et dans le mĂȘme temps conseiller de François Hollande.

Membre du bureau exécutif de La République en marche (LREM) depuis 2017, il en est le délégué général par intérim pendant quelques semaines à l'automne 2018, aprÚs la démission de Christophe Castaner. Il est conseiller spécial d'Emmanuel Macron de à dans le cadre d'un mi-temps non salarié.

Le 29 novembre 2021, le conseil d‘administration du musĂ©e Rodin a Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© Philippe Grangeon en tant que prĂ©sident de ce conseil pour un mandat bĂ©nĂ©vole de trois ans [1].

Famille et jeunesse

NĂ© le Ă  Suresnes[2], il a grandi dans une citĂ© HLM du Val-d’Oise[3]..

Activités professionnelles

Philippe Grangeon est titulaire d'un DEUG en histoire[4]. Il fait ses débuts comme journaliste[4].

Exerçant à titre gratuit ses interventions de conseiller politique, il occupe par ailleurs des responsabilités de cadre supérieur dans la communication.

Dans un premier temps directeur général adjoint de l'Office d'annonces (ODA), il est alors membre du directoire chargé de la communication, de l'innovation et du marketing direct. En 1992, il rejoint le groupe La Poste en tant que directeur de la communication, membre du conseil de direction générale et du conseil exécutif[5].

Entre 1994 et 1998, il est administrateur des éditions La Découverte-Syros, puis il est nommé président-directeur général de Mediapost, de 2000 à début 2004[5].

En avril 2004, il intĂšgre Capgemini et devient directeur de la communication de ce groupe de services informatiques[3]. Il prend en 2017 sa retraite professionnelle.

En , il devient prĂ©sident de Paris&Co, l’agence de dĂ©veloppement Ă©conomique et d’innovation de Paris, succĂ©dant Ă  Didier Guillot[6].

Parcours politique et syndical

DĂ©buts

Il milite Ă  la Ligue communiste rĂ©volutionnaire durant ses annĂ©es d'universitĂ© Ă  Villetaneuse[3].

Collaborateurs de personnalités du PS et de Nicole Notat à la CFDT

Il exerce plusieurs annĂ©es en cabinet ministĂ©riel pour des ministres socialistes. Il dĂ©bute en 1984, comme chargĂ© de mission communication et presse du ministre de l'Urbanisme et du Logement et des Transports Paul QuilĂšs, puis son successeur, Jean Auroux, au ministĂšre de l’Urbanisme, du Logement et des Transports. Il conseille de nouveau Paul QuilĂšs entre 1988 et 1990 au ministĂšre des Postes, des TĂ©lĂ©communications et de l’Espace[7].

Il exerce ensuite des missions Ă  la CFDT, recommandĂ© par Martine Aubry. SecrĂ©taire confĂ©dĂ©ral de 1994 Ă  1998, il est alors communicant de Nicole Notat[7], notamment lors dans la crise des grĂšves de 1995. En 2000, il conseille Ă©galement Florence Parly, alors secrĂ©taire d'État au Budget[8]. ainsi que Dominique Strauss-Kahn et Christian Sautter, alors ministres de l'Ă©conomie dans le gouvernement de Lionel Jospin[7].

Il rejoint l'équipe de Bertrand Delanoë en vue de la préparation des élections municipales de 2001[9].

Cadre de La RĂ©publique en marche

Philippe Grangeon est membre dĂšs la fin de l'annĂ©e 2015 de l'Ă©quipe qui prĂ©pare le lancement de la candidature d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie. ParallĂšlement, il conseille le prĂ©sident François Hollande, formant un tandem de conseillers politiques avec le communicant Robert Zarader[3]. Il convainc Emmanuel Macron de mettre Richard Ferrand Ă  la tĂȘte d'En marche Ă  l'Ă©tĂ© 2016, et rencontre Édouard Philippe avant le premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle et entre les deux tours[10].

Candidat aux sĂ©natoriales de pour La RĂ©publique en marche[11], il Ă©choue Ă  ĂȘtre Ă©lu[12].

En , il intÚgre le bureau exécutif de LREM[13].

En , aprĂšs la dĂ©mission de Christophe Castaner, il est nommĂ© dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral par intĂ©rim pour une pĂ©riode de six semaines de La RĂ©publique en marche. Pour l'Ă©lection de son successeur, il Ɠuvre au rapprochement entre Stanislas Guerini, Ă©lu, et Pierre Person, candidat avant de se retirer et d'ĂȘtre dĂ©signĂ© dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral adjoint[14].

Conseiller spécial d'Emmanuel Macron

Selon les sources, il est conseiller spĂ©cial d'Emmanuel Macron Ă  partir de [15] - [16] - [17]. Il le devient officiellement, chargĂ© de la stratĂ©gie politique, le , dans le cadre d'un mi-temps non salariĂ©[18]. Il dispose d'un bureau au palais de l'ÉlysĂ©e[7] et emmĂ©nage, en , dans le bureau du 4e Ă©tage qu'occupait Emmanuel Macron sous François Hollande. On lui attribue le choix de Nathalie Loiseau comme tĂȘte de liste LREM pour les Ă©lections europĂ©ennes de 2019, et le ralliement de l'Ă©cologiste Pascal Canfin. À l'ÉlysĂ©e, il s'est entourĂ© d'un trio composĂ© de JĂ©rĂŽme Peyrat, sarkoziste, Maxence BarrĂ©, expert de la macronie, et Julien Autret, spĂ©cialiste du SĂ©nat et des Socialistes[18]. Selon Le Point, il est opposĂ© Ă  l'institution d'un « Ăąge pivot » dans la rĂ©forme des retraites, qui est retenue dans le projet de loi[19].

Il prĂ©pare son dĂ©part de l'ÉlysĂ©e dĂ©but 2020 : il dĂ©clare que cette dĂ©cision n'a « rien de politique », serait liĂ©e Ă  son envie de « faire plein d'autres choses », et qu'il reste « attachĂ© au succĂšs du quinquennat »[19]. En , il confirme qu’il quittera ses fonctions Ă  la mi-septembre pour « prendre sa retraite », mais prĂ©cise qu'il « [continuera] Ă  contribuer autant que possible Ă  la rĂ©ussite du projet prĂ©sidentiel »[20].

DĂ©corations

Références

  1. « Renouvellement du conseil d'administration du musée Rodin, élection de Philippe Grangeon en tant que président de ce conseil », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. « Philippe Grangeon », sur whoswho.fr, .
  3. Nathalie Raulin, « Philippe Grangeon : l’homme qui murmure Ă  l’oreille droite de la gauche », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  4. « M. Philippe Grangeon », sur lesbiographies.com.
  5. « Philippe Grangeon », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  6. « Philippe Grangeon nouveau président de Paris&Co », tendancehotellerie.fr, (consulté le )
  7. Emilie Coste, « Philippe Grangeon rejoint l’ÉlysĂ©e », sur acteurspublics.com, (consultĂ© le )
  8. « Philippe Grangeon », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  9. Nathalie Funes, « Philippe Grangeon, le conseiller de l'ombre d'Emmanuel Macron », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  10. Corinne Lhaïk, Président cambrioleur, Fayard, , 342 p., p. 293.
  11. « SĂ©natoriales: la RĂ©publique en marche dĂ©voile ses premiers candidats », BFM TV,‎ (lire en ligne).
  12. Alexis Buisson, « SĂ©natoriales chez les Français de l’étranger: la “surprise” Bansard, revers pour En Marche! », French Morning,‎ (lire en ligne)
  13. Elsa Freyssenet, « Philippe Grangeon, vingt ans d'influence », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  14. Matthieu Deprieck, « Guerini-Person, le duel de marcheurs est devenu duo », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  15. Richard Werly, « 2018 Ă  l’ElysĂ©e, l’annĂ©e de la peur », sur letemps.ch, (consultĂ© le ).
  16. « Philippe Grangeon, l'homme qui fait les carriÚres en macronie », sur La Lettre A.fr, (consulté le ).
  17. Nathalie Schuck, « Il entend, mais il n’écoute personne» : le blues des conseillers de Macron », sur leparisien.fr, (consultĂ© le ).
  18. Marcelo Wesfreid, « Philippe Grangeon, le stratĂšge du prĂ©sident », Le Figaro,‎ .
  19. « Philippe Grangeon, conseiller spĂ©cial du prĂ©sident, va quitter l'ÉlysĂ©e », sur lepoint.fr, (consultĂ© le ).
  20. https://www.20minutes.fr/politique/2827091-20200722-elysee-conseiller-special-communication-emmanuel-macron-renouvelle-partie-equipe
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