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Banque nationale de Paris

La Banque nationale de Paris (BNP), est une ancienne banque française, Ă  l'origine publique, puis privatisĂ©e en 1993, fruit de la fusion entre la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI) et le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) en 1966 et qui a fusionnĂ© en 2000 avec Paribas Ă  la suite d’une OPE menĂ©e par BNP pour former le Groupe BNP Paribas, devenant la premiĂšre banque française et la sixiĂšme du monde.

Banque nationale de Paris (BNP)
logo de Banque nationale de Paris
Logo de la BNP

Création 1966
Disparition 2000 (fusion avec Paribas)
SiĂšge social Paris
Drapeau de la France France
Activité Banque
SIREN 376780433[1]

Société précédente Banque nationale pour le commerce et l'industrie, Comptoir national d'escompte de Paris
Société suivante BNP Paribas

Histoire

Naissance de la Banque nationale de Paris

Le 4 mai 1966, sur la dĂ©cision de Michel DebrĂ©, ministre des Finances, la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI) et le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) fusionnent et donnent naissance Ă  la Banque nationale de Paris (BNP). Ce rapprochement intervient dans un contexte de rĂ©formes et de concentration bancaires, en vue de « renforcer la structure des grandes banques pour dĂ©velopper leur action dans le domaine du crĂ©dit Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur Â»[2]. L’objectif est de crĂ©er une banque au service de l’économie nationale, venant stimuler la concurrence avec le CrĂ©dit lyonnais et de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale[3]. C’est l’acte de naissance de la premiĂšre banque française, la deuxiĂšme en Europe et la septiĂšme dans le monde en termes de total de bilan.

Organisation

La BNP, dans le sillage de la BNCI, met trÚs vite en place une direction générale fortement structurée et centralisée. Le pouvoir est partagé entre Henry Bizot[4], président du CNEP, nommé président du nouvel établissement, et Pierre Ledoux, directeur général de la BNCI, devenant directeur général de la BNP. Le nouveau siÚge social se situe dans le siÚge de la BNCI, 16 boulevard des Italiens[5].

Cette fusion permet la structuration d’un rĂ©seau relativement Ă©tendu et complĂ©mentaire, aussi bien Ă  l’échelle nationale qu’internationale, le CNEP Ă©tant bien implantĂ© Ă  Paris, la BNCI - en province, et il y a peu de doublons dans le rĂ©seau Ă  l’étranger. L’unification des rĂ©seaux est achevĂ©e fin 1967 Ă  l’étranger, et fin 1968 en France. La fusion entre les deux entitĂ©s est officiellement achevĂ©e en 1969 : la rapiditĂ© de la mise en Ɠuvre de la fusion contribuera Ă  la rĂ©ussite du projet.

Une stratĂ©gie de conquĂȘte nationale et internationale

C’est la consĂ©cration de la rĂ©forme bancaire voulue par Michel DebrĂ© : il s’agit de « marquer le dĂ©but d’une Ă©poque qui permettra, par une concurrence qui devra ĂȘtre volontairement ordonnĂ©e par les responsables d’assurer une collecte plus active du crĂ©dit aux entreprises et aux particuliers. Â»[6]

Dans un contexte d’expansion de la bancarisation des mĂ©nages, la BNP se dĂ©veloppe auprĂšs du grand public, alors sous-Ă©quipĂ© en comptes bancaires. À l’époque, seuls 18% des Français Ă©tait bancarisĂ©s et dĂ©tenteurs d’un compte chĂšque[7].

Menant une politique commerciale Ă  la conquĂȘte d’une nouvelle clientĂšle, se voulant ĂȘtre une « banque Ă  tout faire Â» jeune et moderne, la BNP lance plusieurs campagnes publicitaires qui s’adressent aux femmes (1967)[8] et organise une grande communication auprĂšs des jeunes (1972)[9]. Cibler les femmes[10] et les jeunes rĂ©pond Ă  la nouvelle stratĂ©gie de la banque, Ă  savoir Ă©tablir une relation nouvelle et durable avec le client, passant par la promotion de clientĂšles encore peu attirĂ©es par la banque[11]. Cette nouvelle relation avec le client va passer Ă©galement par le fait de le faire asseoir dans ses agences, vĂ©ritable rĂ©volution par rapport Ă  la position traditionnelle debout face au guichet.

C’est aussi l’époque oĂč est lancĂ©e la cĂ©lĂšbre campagne publicitaire Â« votre argent m’intĂ©resse Â» (1973)[12] - [13], qui rompt avec les codes habituels de la politique bancaire. La BNP cherche Ă  faire de la banque un « produit grand public Â», comme n’importe quel produit de grande consommation, s’adossant sur le mouvement gĂ©nĂ©ral de bancarisation (multiplication des produits bancaires et distribution des chĂ©quiers)[14].

En 1967, la BNP fait partie des 5 banques françaises à lancer la Carte Bleue (avec le Crédit lyonnais, la Société générale, le Crédit commercial de France et le Crédit industriel et commercial)[15].

Le nombre des clients suit ce mouvement : en 1970, la BNP gĂšre 1 695 000 comptes chĂšques de particuliers, 3 269 000 en 1981. Le rĂ©seau de la banque va s’étoffer en consĂ©quence : le nombre total des guichets passe de 1 939 en 1971 Ă  2 688 en 1981[16].

Toujours en 1973, est signé le partenariat avec le tournoi de tennis de Roland Garros, constamment renouvelé depuis[17].

La complĂ©mentaritĂ© des deux structures mĂšres originelles de la BNP dote Ă©galement l’institution bancaire du premier fonds de commerce des entreprises en France, les grandes entreprises venues du CNEP, s’ajoutant aux nombreuses PME hĂ©ritĂ©es de la BNCI. Capitalisant sur cet acquis, la BNP crĂ©e en juin 1969 la Banque pour l’Expansion industrielle, la Banexi, Ă  partir de la Banque auxiliaire pour le commerce et l’industrie spĂ©cialisĂ©e au sein de la BNCI dans les participations Ă  l’étranger. ContrĂŽlĂ©e Ă  100% par la BNP, c’est une banque d’affaires qui permet de prendre des participations dans des entreprises souvent familiales non cotĂ©es. Le rapprochement de la banque de dĂ©pĂŽt et de la banque d’affaires a Ă©tĂ© permis par le dĂ©cret DebrĂ© de dĂ©cembre 1966[2].

La BNP "aux quatre coins du monde"

L’essor de la banque touche Ă©galement son dĂ©veloppement Ă  l’international, dont les bases Ă©taient dĂ©jĂ  bien Ă©tablies par ses maisons-mĂšres. Cet hĂ©ritage va ĂȘtre mis Ă  profit, avec une stratĂ©gie d’expansion volontariste, destinĂ©e Ă  « l’affirmation d’une dimension mondiale Â»[18].

La BNP structure dans un premier temps le rĂ©seau existant en 1966, fortement dĂ©sĂ©quilibrĂ© au profit d’une implantation africaine nĂ©e de la conquĂȘte française : elle intensifie la transformation de ses succursales africaines en filiales, les Banques internationales pour le commerce et l’industrie (BICI), en les internationalisant massivement[19].

C’est vers l’ExtrĂȘme-Orient et le Pacifique que la BNP redĂ©ploie le rĂ©seau international. Dans les annĂ©es 1975 – 1980, elle privilĂ©gie l’Asie avec Hong-Kong, oĂč elle s’installe et renforce sa prĂ©sence dĂšs 1975, devenant la plaque tournante de l’Asie du Sud-Est (ouverture d’agences Ă  Singapour et Tokyo en 1968, Jakarta en 1975, Kuala Lumpur et Manille en 1975, SĂ©oul en 1976, Bangkok en 1977, s’installe Ă  partir de 1976 Ă  PĂ©kin, puis s’établit Ă  Shanghai et dans le Canton en Chine).

Sur l’autre rive du Pacifique, BNP Canada Ă©toffe son rĂ©seau d’agences dans les annĂ©es 1974-1980, rĂ©seau hĂ©ritĂ© de la BNCI. En 1979, ce sera l’acquisition de Bank of the West sur la cĂŽte ouest des États-Unis, aprĂšs la crĂ©ation de la French Bank of California en 1972[20]. L’expansion amĂ©ricaine s’étend vers l’AmĂ©rique Latine, au Mexique, Costa Rica, Nicaragua, Panama, BrĂ©sil, Colombie dans les annĂ©es 1975-1980.

En 1967, face Ă  la montĂ©e en puissance des banques amĂ©ricaines devant les difficultĂ©s de la formation de l’Europe, la BNP participe Ă  la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© FinanciĂšre EuropĂ©enne (SFE), une banque consortiale qui regroupe 9 banques europĂ©ennes. Elle a pour objet de faciliter les regroupements et les rapprochements d’entreprises installĂ©es en Europe, devenant la premiĂšre grande sociĂ©tĂ© financiĂšre internationale.

AprĂšs le premier choc pĂ©trolier de 1973, la banque est Ă  l’origine de la crĂ©ation de la Banque arabe et internationale d’investissement (BAII) puis s’installe Ă  BahreĂŻn, Abou Dhabi et Amman (1977-1979)[21].

Par ailleurs, en vue de soutien des efforts des exportateurs français dans les pays de l’Est, des bureaux de reprĂ©sentation sont ouverts Ă  Moscou en 1974, en Pologne en 1979[22], Ă  Budapest, Belgrade en 1980. Enfin, dans la perspective du marchĂ© europĂ©en de 1993, une alliance avec Dresdner Bank, deuxiĂšme banque allemande, est signĂ©e en 1990 ; puis avec l'UAP (Union des Assurances de Paris) numĂ©ro 1 de l'assurance en France, qui donnera naissance Ă  la premiĂšre expĂ©rience de bancassurance Ă  la française, via un partenariat 50/50 avec la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© de courtage ad hoc, Natio Assurances.

Alors qu’une partie du capital avait Ă©tĂ© ouvert aux salariĂ©s en 1973 dans le cadre de la loi sur la participation, la majoritĂ© issue des Ă©lections prĂ©sidentielles de 1981 renationalise complĂštement la banque en 1982.

L'Ăšre PĂ©bereau

SuccĂ©dant Ă  RenĂ© Thomas, Michel PĂ©bereau est nommĂ© Ă  la tĂȘte de la BNP en juillet 1993 pour prĂ©parer la privatisation de la banque, inscrite dans la loi du 19 juillet 1993, et qui est effective en octobre. Il entreprend de transformer le Groupe pour lui permettre d’ĂȘtre un acteur de premier plan dans le cadre du grand marchĂ© europĂ©en.

La privatisation donne Ă  la BNP son indĂ©pendance et entre dans une nouvelle Ăšre : Michel PĂ©bereau met en Ɠuvre une stratĂ©gie de recentrage sur ses mĂ©tiers historiques, la banque de proximitĂ© en France et la banque de gestion de patrimoine Ă  l’international :

  • La banque de proximitĂ© en France, au service des particuliers et des petites et moyennes entreprises ;
  • La banque de grande clientĂšle Ă  l'Ă©chelle mondiale, au service des entreprises, des institutions financiĂšres et d'une clientĂšle privĂ©e dĂ©sireuse d'assurer une gestion internationale de son patrimoine.

Banque Ă  distance

L’innovation et la rĂ©volution Internet sont une autre facette de cette nouvelle Ăšre : dĂ©jĂ  avancĂ© en matiĂšre de tĂ©lĂ©matique, la BNP lance, en avril 1997, une offre de banque Ă  domicile sur Internet vers les particuliers. À la fin des annĂ©es 1990, la BNP renoue avec une communication publicitaire dĂ©calĂ©e, qui met l’accent sur l’innovation continue de la banque. Cette communication s’appuie notamment sur le cinĂ©ma, dont elle reprend les codes Ă  partir de 1995.  

L'OPE sur Paribas

À partir de 1993, l’ouverture du marchĂ© bancaire europĂ©en permet aux banques d'entrevoir des stratĂ©gies de consolidation au niveau national puis europĂ©en. C’est dans ce contexte que va se jouer une grande bataille boursiĂšre, qui verra finalement la naissance du Groupe bancaire BNP Paribas.

Plusieurs tentatives de rapprochement ont lieu dans les annĂ©es 1990 afin de constituer un ensemble bancaire europĂ©en compĂ©titif. Mais sans succĂšs. C’est en mars 1999 que BNP prĂ©pare, en rĂ©ponse Ă  l’offre de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale sur Paribas (1er fĂ©v.), un projet de double offre publique non sollicitĂ©e sur la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et sur Paribas : le projet affichĂ© ambitionne de crĂ©er, par le rapprochement de BNP, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et Paribas, « un groupe bancaire de taille europĂ©enne s’appuyant sur une base nationale solide Â», projet baptisĂ© SBP. Dans un contexte de forte concentration bancaire Ă  l’échelle europĂ©enne, la BNP tente son va-tout en vue de ne pas se faire marginaliser dans un paysage hexagonal en cours de concentration. La fusion des trois banques donnerait la naissance Ă  la premiĂšre banque europĂ©enne de la zone euro par le total des fonds propres et la capitalisation boursiĂšre.

À l’issue d’une intense bataille boursiĂšre, mĂ©diatique et institutionnelle qui oppose la BNP et la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale en 1999, la BNP prend le contrĂŽle de Paribas et une forte minoritĂ© de contrĂŽle de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale. Le Gouverneur de la Banque de France n’ayant pas validĂ© la participation dans la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la BNP entĂ©rine la crĂ©ation du nouveau groupe BNP Paribas le 23 mai 2000[23]. La BNP prend le contrĂŽle de Paribas et une minoritĂ© de blocage.

Identité visuelle (logo)

  • Logo de BNP de 1975 Ă  1996
    Logo de BNP de 1975 Ă  1996
  • Logo de BNP de 1996 Ă  1999
    Logo de BNP de 1996 Ă  1999

Direction

Présidents

Directeurs généraux

Notes et références

  1. SystÚme national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. L. QUENOUELLE-CORRE, La direction du TrĂ©sor 1947-1967 : L’Etat-banquier et la croissance, Paris, Institut de la gestion publique pour l’histoire Ă©conomique et financiĂšre de la France,
  3. « « â€Š Et Ă  quinze heures le monde entier apprit la naissance de BNP» », Historia,‎ , p. 79-86
  4. « Henry Bizot, le premier président de la BNP | Archives & Histoire BNP Paribas », sur histoire.bnpparibas (consulté le )
  5. P. LEDOUX, Journal imprévu d'un banquier. Une aventure, un métier 1943-2000, Paris,
  6. L. QUENOUELLE-CORRE, La direction du TrĂ©sor 1947-1967 : L’Etat-banquier et la croissance, Paris, Institut de la gestion publique pour l’histoire Ă©conomique et financiĂšre de la France, , cf. « le prĂ©cipitĂ© de 1966-1967 Â»
  7. G. GLOUKOVIEZOFF et J. LAZARUS, « « La relation de service dans la banque Â» », La relation bancaire avec la clientĂšle des particuliers, Collection des rapports, Mission recherche,‎
  8. La BNP et les femmes, Brochure éditée par BNP, 20 p.
  9. F. TORRES, Une banque moderne. Histoire de la BNP et de ses deux maisons-mĂšres, Paris, Public Histoire, , p. 61-62
  10. « C’est moi qui compte : la BNP et les femmes | Archives & Histoire BNP Paribas », sur histoire.bnpparibas (consultĂ© le )
  11. M. DE ROBIEN,, A. GRANGE CABANE et J.-C. DE PLINVAL, Banques, votre pub m'intéresse, Paris, BNP Editeur, , 275 p.
  12. M. DE ROBIEN, A. GRANGE CABANE et J.-C. DE PLINVAL, Banques, votre pub m'intéresse, Paris, BNP Editeur, , 275 p.
  13. F. TORRES, Une banque moderne. Histoire de la BNP et de ses deux maisons-mĂšres, Paris, Public Histoire, , p. 65-67
  14. « La BNP diffuse sa campagne publicitaire « Votre argent m’intĂ©resse Â» | Archives & Histoire BNP Paribas », sur histoire.bnpparibas (consultĂ© le )
  15. « La Carte Bleue, une success story française | Archives & Histoire BNP Paribas », sur histoire.bnpparibas (consulté le )
  16. F. TORRES, Une banque moderne. Histoire de la BNP et de ses deux maisons-mĂšres, Paris, Public Histoire, , p. 88
  17. « Roland-Garros et BNP Paribas, un partenariat gagnant | Archives & Histoire BNP Paribas », sur histoire.bnpparibas (consulté le )
  18. P. LEDOUX, Journal imprĂ©vu d'un banquier. Une aventure, un mĂ©tier 1943-2000, Paris, , cf. « Moderniser les structures de l’organisation bancaire Â»
  19. F. TORRES, Une banque moderne. Histoire de la BNP et de ses deux maisons-mĂšres, Paris, Public Histoire, , p. 107
  20. F. TORRES, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte Ă  la naissance de BNP Paribas, Paris,
  21. (en) G. de LASSUS, The history of BNP Paribas in the Gulf countries (1973-2014), , 232 p.
  22. (en) G. De LASSUS, BGáș BNP Paribas: 100 years of banking in Poland, , 251 p.
  23. F. TORRES, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte Ă  la naissance de BNP Paribas, Paris, , p. 166-167

Bibliographie

  • Gilbert Guenser, La CrĂ©ation de la Banque nationale de Paris, 1969
  • Jacques Dominique, ... et Ă  quinze heures le monde entier apprit la naissance de la B.N.P., 1976
  • Une banque moderne, histoire de la BNP et de ses deux maison-mĂšres (1848-1966-1985), 1989-1991
  • StĂ©phane Bertrand, La Naissance de la Banque nationale de Paris (1962-1972), 1990
  • Pierre Ledoux, Journal imprĂ©vu d'un banquier. Une aventure, un mĂ©tier 1943-2000, 2001
  • FĂ©lix Torres, Banquiers d'avenir. Des comptoirs d'escompte Ă  la naissance de BNP Paribas, 2000

Article connexe

Liens externes

Source d'histoire, site de l'histoire du groupe BNP Paribas

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