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Trinité-et-Tobago

Trinité-et-Tobago[alpha 1], en forme longue la république de Trinité-et-Tobago[10] (en anglais : Trinidad and Tobago et Republic of Trinidad and Tobago[10]), est un État insulaire des Caraïbes situé dans la mer des Caraïbes, au large du Venezuela.

République de Trinité-et-Tobago

(en) Republic of Trinidad and Tobago

Devise en anglais : Together we aspire, together we achieve (« Nous aspirons ensemble, nous accomplissons ensemble »)
Hymne en anglais : Forged from the Love of Liberty (« Forgé de/par l'amour de la liberté »)
FĂŞte nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni ()
Description de l'image Trinidad and Tobago (orthographic projection).svg.
Description de l'image Trinidad-et-Tobago carte fr.png.
GĂ©ographie
Plus grande ville Chaguanas
Superficie totale 5 128 km2
(classé 174e)
Superficie en eau NĂ©gligeable
Fuseau horaire UTC -4
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Date
DĂ©mographie
Gentilé Trinidadien[1] - [2] - [3]
Population totale (2020[4]) 1 208 789 hab.
(classé 159e)
DensitĂ© 236 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 25,342 milliards de $
+ 18,50 %[5]
PIB (PPA) (2022) en augmentation 42,259 milliards de $
+ 12,07 %[5]
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 17 920,962 $
+ 17,89 %[6] (39e)
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation 29 884,003 $
+ 11,49 %[6] (35e)
Dette publique brute (2022) Nominale
103,067 milliards de TT$
+ 7,84 %
Relative
62,602 % du PIB
- 5,31 %
Monnaie Dollar de Trinité-et-Tobago (TTD​)
DĂ©veloppement
IDH (2021) en diminution 0,810[7] (très élevé ; 57e)
IDHI (2011) 0,673[7]
Coefficient de Gini (1992) 40,3 %[8]
Indice d'inégalité de genre (2021) 0,344[7] (81e)
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 47,8[9] (59e)

Membre du Commonwealth, la langue officielle du pays est l’anglais ; le créole trinidadien, à base lexicale française est en déclin. Sa capitale est Port-d'Espagne.

TrinitĂ©-et-Tobago est composĂ©e de deux principales Ă®les distantes de 35 km l'une de l'autre : la TrinitĂ© et Tobago dont Scarborough est le chef-lieu. D'autres Ă®les plus petites viennent complĂ©ter le territoire de la rĂ©publique.

En 2015, Trinité-et-Tobago avait le troisième plus important PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat d'Amérique, derrière les États-Unis et le Canada. Son économie repose principalement sur l'industrie pétrolière et pétrochimique, grâce aux grandes réserves en hydrocarbures que possède le pays. Sa monnaie est le dollar de Trinité-et-Tobago.

Histoire

Sept cents ans avant l'arrivĂ©e de Christophe Colomb Ă  la TrinitĂ©, l’île Ă©tait peuplĂ©e par les peuples CaraĂŻbes ou Arawaks. Au moment de la colonisation par le royaume de Castille, on comptait 40 000 AmĂ©rindiens. Pour cette population, l’île de la TrinitĂ© servait de transit entre l’AmĂ©rique du Sud et les CaraĂŻbes.

Colonisation

En 1498, lors de son troisième voyage, Christophe Colomb débarque sur l’île qu'il baptise Trinidad (Trinité). En 1532, le royaume de Castille s’empare de l’île ; débute alors la période de la colonisation castillane.

Le duché de Courlande établit une colonie sur l'île de Tobago de 1654 à 1659 puis, par intermittence, de 1660 à 1689.

Les Français conquièrent ensuite la Trinité en même temps que Tobago pendant la guerre de Hollande (1672-1678). Le traité de Nimègue en 1678, entérine la possession de la Trinité pour le roi Louis XIV aux dépens des Espagnols, comme celle de Tobago, aux dépens des Hollandais.

L’origine diverse de ses habitants donne naissance à une culture particulière à l’île, dont le carnaval est un élément essentiel. Deux langues y coexistent : le créole et le français, qui devient la langue véhiculaire. En effet, cette île est à prédominance française, la colonisation par les Castillans étant remplacée par celle des Français. Ce phénomène va faire dire à Eric Eustace Williams, historien trinidadien et Premier ministre de son pays de 1962 à 1981 : « L’Espagne règne, mais la France gouverne[17]. »

En 1797, Trinité-et-Tobago sont conquises par les Anglais auxquels elles sont officiellement attribuées en 1802 par la Paix d'Amiens, puis en 1815 après les guerres napoléoniennes. Tobago fait partie de la Windward Islands Colony (la colonie des îles-du-Vent) jusqu’en 1899, où elle est rattachée à la Trinité pour former une seule colonie, afin de lui apporter une plus grande stabilité financière. Tobago devient alors une annexe de la Trinité.

Le cacao criollo, introduit par les Castillans en 1525, est dĂ©cimĂ© en 1727[18] par des Ă©pidĂ©mies (Phytophthora) amenant les planteurs des peuples originaires, dont c'Ă©tait la seule exportation[19], Ă  crĂ©er en 1757 un mĂ©lange avec l'autre variĂ©tĂ©, plus robuste, le forastero, pour crĂ©er le cacao trinitario. Cette innovation est soutenue en 1783 par l'arrivĂ©e d'immigrants français crĂ©oles, alors que l'Ă®le est encore très peu peuplĂ©e : seulement 2 813 habitants dont 2 082 sont des AmĂ©rindiens, soit une proportion de trois quarts, connue dans aucune autre Ă®le de la CaraĂŻbe[19]. Mais dès 1789, les AmĂ©rindiens ne reprĂ©sentent plus que 11 % de la population.

Forte de sa réussite, la culture du cacao trinitario est introduite au Sri Lanka en 1834 et en 1880. Sa culture s'étend ensuite à Singapour, aux îles Fiji et Samoa, en Tanzanie, à Madagascar et à Java[20].

Dès 1830, TrinitĂ©-et-Tobago en Ă©tait le troisième producteur au monde[18] après le Venezuela et l'Équateur. La pĂ©nurie de main d'Ĺ“uvre sur les plantations fut compensĂ©e entre 1838 et 1917, par l'arrivĂ©e de 500 000 Indiens dans la CaraĂŻbe[21] dont une partie Ă  TrinitĂ©-et-Tobago. Entre 1866 et 1870, sous l'administration du gouverneur Gordoen, l'Ă®le dĂ©cida d'attribuer les « terres de la Couronne » Ă  des petits planteurs, le plus souvent des personnes issues de l'esclavage, et les forĂŞts de la plaine centrale devinrent des cacaoyères[22]. Près de 7 000 des 11 000 esclaves avaient en effet quittĂ© les plantations de leurs anciens maĂ®tres[22].

TrinitĂ©-et-Tobago connut dans la foulĂ©e un « âge d'or du cacao » entre 1870 et 1930, annĂ©e oĂą sa production Ă©tait de 30 000 tonnes, puis une chute[23], face Ă  la montĂ©e en puissance des pays africains.

Indépendance de l’île

En 1962, Trinité-et-Tobago devient un État indépendant. Le début des années 1970 marque pour cette île une période de grave crise économique et sociale. Le choc pétrolier de 1973 engendre une hausse rapide des revenus pétroliers du pays. Au début de l’année 1975, le taux de chômage atteint 17 % et celui de l’inflation 23 %.

En 1976, le pays devient une république au sein du Commonwealth.

En , le groupe islamique Jamaat al Muslimeen tente un coup d'État.

Dans les années 1990, l’île vit un essor économique grâce aux revenus du pétrole.

GĂ©ographie

Carte topographique de Trinité-et-Tobago.
Carte de Trinité-et-Tobago.

RĂ©unis depuis 1889 sous une mĂŞme administration coloniale et obtenant l’indĂ©pendance en 1962 au sein du Commonwealth, TrinitĂ©-et-Tobago sont les Ă®les les plus mĂ©ridionales de la CaraĂŻbe. D’une superficie totale de 5 130 km2, cet État comprend deux grandes Ă®les habitĂ©es (la TrinitĂ© et Tobago) ayant pour superficie respective 4 827 km2 et 303 km2, mais Ă©galement d'autres groupes de petites Ă®les (ĂŽles Boca, Cinq ĂŽles, ĂŽles San Diego, Saut d'Eau, Petite Tobago). L'Ă®le de la TrinitĂ© est localisĂ©e Ă  15 km au nord-est de la punta Sabaneta, au Venezuela. SituĂ©es dans les Bouches du Dragon, elle ferme le golfe de Paria. Ă€ 35 km au nord-nord-est se trouve l'Ă®le de Tobago.

Les principales villes sont Port-d'Espagne avec 50 076 habitants, San Fernando (30 115 habitants) et Arima (29 483 habitants). L’État compte plus de 1,3 million d’habitants. La principale agglomĂ©ration est l'East-West Corridor qui regroupe 41 % de la population.

La république de Trinité-et-Tobago est divisée en neuf régions (Diego Martin, San Juan-Laventille, Arima, Chaguanas, Couva-Tabaquite-Talparo, Sangre Grande, Siparia, Peñal Debe et Princes Town), trois municipalités (Port-d'Espagne, Point Fortin et San Fernando) et une section (Tobago).

Le pays est occupé par trois chaînes de montagne dans la partie nord qui sont la continuité de la cordillère vénézuélienne, Northern Range et Southern Range. L’altitude maximale du pays est atteinte au Cerro del Aripo qui culmine à 940 mètres.

Environnement

En 2019, Trinité-et-Tobago avait un score moyen de l'indice d'intégrité du paysage forestier de 6,62, le classant 69e sur 172 pays[24].

MalgrĂ© sa forte exposition aux risques du changement climatique, TrinitĂ©-et-Tobago est le deuxième pays Ă  Ă©mettre le plus de CO2 par habitant en 2014 après le Qatar. Ces Ă©missions Ă©taient de 34,2 tonnes mĂ©triques par habitant, quand la moyenne mondiale s'Ă©lèvait Ă  5,0 tonnes mĂ©triques[25].

DĂ©mographie

En 2015, la population de TrinitĂ©-et-Tobago est estimĂ©e Ă  1 222 363 habitants. La plupart (94,2 %) communique en anglais trinidadien. La densitĂ© de la population est, en 2011, d'environ 263 hab./km2. Le taux de fĂ©conditĂ© est estimĂ© Ă  1,71 enfant par femme. Le taux de mortalitĂ© est proche de 8,1 â€° tandis que le taux de mortalitĂ© infantile Ă  24,4 â€°. L’espĂ©rance de vie est d'environ 70 ans. Le taux d'homicides a Ă©tĂ© en 2008 de 44,3 pour 100 000 habitants. Le taux d’urbanisation reste faible (50,8 %) par rapport Ă  la moyenne sud-amĂ©ricaine.

Groupes ethniques

La composition ethnique de Trinité-et-Tobago reflète son histoire de conquête et d'immigration[26]. Si les premiers habitants étaient d'origine amérindienne, les deux groupes dominants dans le pays sont aujourd'hui ceux d'origine sud-asiatique et africaine. Les Indo-Trinidadiens et les Tobagoniens constituent le groupe ethnique le plus important du pays (environ 35,4 %)[27] ; ils sont principalement les descendants de travailleurs sous contrat d'Asie du Sud (principalement d'Inde), amenés pour remplacer les esclaves africains libérés qui refusaient de continuer à travailler dans les plantations de sucre. Grâce à la préservation de leur culture, de nombreux résidents d'origine indienne continuent à maintenir les traditions de leur terre ancestrale. Les Indo-Trinidadiens résident principalement à Trinidad ; au recensement de 2011, seulement 2,5 % de la population de Tobago était d'origine indienne[28].

Les Afro-Trinidadiens et les Tobagoniens constituent le deuxième groupe ethnique du pays, avec environ 34,2 % de la population se déclarant d'origine africaine[27]. La majorité des personnes d'origine africaine sont les descendants d'esclaves transportés de force dans les îles dès le XVIe siècle. Ce groupe constitue la majorité à Tobago, avec 85,2 %[28].

Le reste de la population se compose essentiellement de personnes qui s'identifient comme étant d'origine mixte[27]. Il existe également des minorités, petites mais importantes, de personnes d'origine amérindienne, européenne, chinoise et arabe. Arima, à Trinidad, est un centre réputé de la culture amérindienne[29].

Économie

Avec un PIB de 20,38 milliards d’euros en 2009[30], TrinitĂ©-et-Tobago est l’un des États les plus dynamiques de l’espace CaraĂŻbe grâce Ă  l’essor, depuis 1907, de son secteur pĂ©trolier.

Malgré certaines difficultés dues au premier choc pétrolier (1973), il connaît au XXIe siècle une situation florissante grâce aux nouveaux investissements étrangers.

TrinitĂ©-et-Tobago renferme Ă©galement des gisements de gaz naturel ainsi que de l’asphalte (production qui s’élève jusqu'Ă  26 000 tonnes par an). Ces dernières annĂ©es, ce pays s’est beaucoup dĂ©veloppĂ© dans le secteur Ă©nergĂ©tique Ă  la suite de l’intervention de l’entreprise Amoco, qui, en 1997 et 1998, a dĂ©couvert d’importantes rĂ©serves de gaz et de pĂ©trole.

Au XXIe siècle, le secteur pĂ©trolier et gazier permet Ă  ce pays de se placer cinquième producteur mondial de gaz naturel liquĂ©fiĂ© (GNL), ainsi que premier fournisseur en GNL pour les États-Unis, ce qui reprĂ©sente 72 % des importations amĂ©ricaines. La production de gaz est ainsi exportĂ©e Ă  environ 50 % sous forme de GNL. Quant aux exportations (toutes catĂ©gories de marchandises confondues) vers les États-Unis, elles totalisaient en 2009 19 534 tonnes soit 59,71 % du trafic total depuis les CaraĂŻbes vers les États-Unis, tandis que la part de la totalitĂ© des Ă©changes (importations et exportations) Antilles-États-Unis s'Ă©levait Ă  40,72 %[31].

Ces ressources naturelles ont permis de développer en grande partie l’industrie pétrochimique, ce qui place Trinité-et-Tobago en tant que premier exportateur mondial de méthanol [32].

Le secteur de l’énergie représente donc à lui seul 40 % du PIB et 86 % du total des exportations du pays.

En 2005, la république de Trinité-et-Tobago a refusé de s’associer à une alliance nommée PetroCaribe. Composée de 12 pays du CARICOM, cette alliance permet d’acheter le pétrole à des conditions de paiement préférentielles.

Les ressources en gaz naturel ont aussi permis le développement des industries de l’acier et de l’aluminium. D’autres ressources, comme le charbon, le fer ou le gypse, sont trop limitées pour jouer un rôle économique.

Le tourisme est un secteur en pleine expansion, mais comparĂ© aux autres Ă®les de la rĂ©gion, il est relativement faible : alors que la RĂ©publique dominicaine attire chaque annĂ©e près de 2,8 millions de visiteurs, TrinitĂ©-et-Tobago n’en accueille que le tiers.

L’activité agricole est assez importante. La production de canne à sucre était auparavant pratiquée dans ce pays mais elle a cessé depuis 2007, laissant place à la production d’autres produits tels que le cacao, le coco, les agrumes…

Malgré de nets efforts dans l’économie de ce pays, il reste cependant de nombreuses inégalités. Le gouvernement trinidadien s’est fixé comme objectif d’atteindre d’ici 2020 le statut de pays industrialisé. La réalisation de cet objectif dépend principalement de la découverte éventuelle de gisements de gaz.

En 2022, le pays est classé en 101e position pour l'indice mondial de l'innovation[33].

Éducation

La quasi-totalité de la population est alphabète (99,7 % des hommes et 99,6 % des femmes). Deux universités publiques sont présentes à Trinidad-et-Tobago : l'Université des West Indies (UWI) et l'Université de Trinidad-et-Tobago (UTT).

L'universitĂ© des West Indies a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e initialement en 1948 en JamaĂŻque, sur le campus de Mona, en tant que University College of West Indies (UCWI) comme une part de l'universitĂ© de Londres. Elle a obtenu le statut d'universitĂ© indĂ©pendante en 1962. Le Campus Saint-Augustine Ă  Trinidad-et-Tobago, anciennement l'Imperial College of Tropical Agriculture, a Ă©tĂ© lancĂ© en 1960 et le campus de Cave Hill Ă  la Barbade a Ă©tĂ© fondĂ© en 1963. Cette universitĂ© est rĂ©partie sur 17 Ă©tats indĂ©pendants de la CaraĂŻbe. En dehors des 3 campus de la JamaĂŻque, de Trinidad-et-Tobago et de la Barbade, des centres universitaires sont situĂ©s dans chacun des 14 autres pays. Cinq facultĂ©s sont communes aux trois campus : facultĂ© des sciences humaines et des sciences de l'Ă©ducation, facultĂ© de droit, facultĂ© des sciences mĂ©dicales, facultĂ© de sciences et de technologie et facultĂ© des sciences sociales. Toutefois, le campus de Saint-Augustine Ă  Trinidad-et-Tobago a la particularitĂ© de compter deux facultĂ©s supplĂ©mentaires : facultĂ© d'ingĂ©nierie (Ă©cole d'ingĂ©nieur) et facultĂ© agro-alimentaire. Le campus de Saint-Augustine regroupe entre 15 000 et 20 000 Ă©tudiants pour un total de près de 40 000 Ă©tudiants pour l'ensemble de l'UWI.

L’universitĂ© de Trinidad-et-Tobago (UTT) a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2004. Seul le campus de Point Lisas, au centre du pays, est opĂ©rationnel. La construction de trois autres campus (Chaguaramas dans l’ouest, O’Meara et Wallerfield dans l’est, Tobago) est en cours. Ă€ terme, 13 campus devraient ĂŞtre crĂ©Ă©s. L’UTT, dont les diplĂ´mes pour l’instant ne dĂ©passent pas le 2e cycle, diffère de l’UWI par l’accent mis sur la technologie. Les disciplines proposĂ©es actuellement sont les suivantes : ingĂ©nierie appliquĂ©e au pĂ©trole, exploration et production pĂ©trolières, forage, raffinage, traitement et marketing du gaz, technologie et gestion du gaz naturel, gestion de l’électricitĂ©. L'UTT est nĂ©e d'un constat : malgrĂ© un haut degrĂ© d'alphabĂ©tisation (proche de 100 %), au dĂ©but des annĂ©es 2000, seuls 7 % des Trinidadiens avaient un diplĂ´me d'Ă©tudes supĂ©rieurs contre 30 % dans les pays dĂ©veloppĂ©s. Cela Ă©tait dĂ» Ă  une population très dispersĂ©e sur le territoire et Ă  de fortes disparitĂ©s Ă©conomiques. En 2004, le Gouvernement de la RĂ©publique de Trinidad-et-Tobago a donc dĂ©cidĂ© de crĂ©er la nouvelle UniversitĂ© UTT avec plusieurs campus (dont un sur l'Ă®le de Tobago). Cette nouvelle universitĂ© est rĂ©solument tournĂ©e vers l'IngĂ©nierie pour un total d'environ 6 500 Ă©tudiants.

En plus de ces deux universités publiques, il existe une troisième université privée, l'Université de la Caraïbe du Sud (University of the Southern Caribbean). C'est une université confessionnelle des adventistes du 7e jour qui dispose de trois campus à Trinidad-et-Tobago.

Politique

Trinité-et-Tobago est une république dont le régime politique est inspiré du système britannique.

Pouvoir exécutif

Le président de la République est élu par un collège électoral composé des membres des deux chambres. Celui-ci nomme le Premier ministre parmi les parlementaires.

Pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement. Celui-ci est composé de deux chambres :

  • la Chambre des reprĂ©sentants qui compte 36 membres Ă©lus au suffrage universel tous les cinq ans (scrutin majoritaire Ă  un tour),
  • le SĂ©nat qui compte 31 membres, dont 16 issus du parti au pouvoir et nommĂ©s par le Premier ministre, 6 issus de l'opposition nommĂ©s par le chef de l'opposition et 9 indĂ©pendants nommĂ©s par le prĂ©sident.

Partis politiques et Ă©lections

En 2008, deux partis dominent la scène politique : le People’s National Movement (PNM), actuellement au pouvoir et dont l’électorat est majoritairement d’origine africaine, et l’United National Congress (UNC), qui recrute pour l’essentiel parmi la population originaire du sous-continent indien.

Politique extérieure

Trinité-et-Tobago est membre : de l’ONU (Organisation des Nations unies), de l’OEA (l’Organisation des États américains), de l’AEC (Association des États de la Caraïbe), de la CARICOM (Communauté caribéenne) et du Commonwealth.

Trinité-et-Tobago est un pays à revenu intermédiaire qui est en bonne santé économique. Cela lui donne donc vocation à consolider son rôle à l’échelle régionale au sein de la CARICOM et au sein de la direction des pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud avec lesquels le pays est lié par des accords commerciaux et de coopération.

Des ambassades de Trinité-et-Tobago devraient être prochainement ouvertes non seulement au Costa Rica ou à Cuba mais également en Malaisie ou encore en Ouganda, afin que le pays étende sa couverture diplomatique.

Le Premier ministre trinidadien, lors du 8e Sommet de l’Union africaine de , a proposé à sept pays (Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Nigeria, Congo, Cameroun et Angola) l’expertise trinidadienne en matière énergétique.

Trinité-et-Tobago accueillit en 2009 le sommet des Amériques et le sommet du Commonwealth.

Le pays est également un des initiateurs de l’Association des États de la Caraïbe dont le secrétariat général se trouve à Port-d'Espagne.

En ce qui concerne la crise haïtienne, Trinité-et-Tobago a adopté une attitude assez ouverte et s’est attaché à ce que la communauté caribéenne puisse apporter une aide au peuple haïtien. C’est ainsi que des ingénieurs de la compagnie trinidadienne Petrotrin se sont rendus à Port-au-Prince en pour évaluer les besoins du pays en matière énergétique.

En matière de lutte contre la drogue, le pays collabore activement à la coopération régionale et accueille le siège du secrétariat du Groupe d’action financière des Caraïbes (GAFIC) : Le pays a organisé les 22 et la neuvième réunion à haut niveau du mécanisme de coordination et de coopération UE- Amérique latine-Caraïbes sur les drogues, permettant l’adoption d’une déclaration fixant pour les années à venir de nouveaux axes de coopération entre les deux régions.

De plus, Trinité-et-Tobago a signé un accord, en , avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Il permet aux personnels des services de police, de l’immigration et des douanes de bénéficier d’un programme de formation en matière d’application de la loi.

Les États-Unis et Trinité-et-Tobago entretiennent une relation privilégiée : la majeure partie des investissements provient de cette puissance mondiale. C’est notamment pourquoi, lors du dernier sommet des Amériques qui s’est tenu à Mar del Plata en , Trinité-et-Tobago s’est montré partisan du projet de zone de libre échange des Amériques (ZLEA).

Dans le cadre du 10e FED (Fonds europĂ©en de dĂ©veloppement de 2008 Ă  2013), la programmation de l’aide de l’Union europĂ©enne se monte Ă  25,9 M€ et se fixe comme prioritĂ©s le soutien Ă  la transition Ă©conomique et l’appui Ă  la bonne gouvernance.

Ordres et décorations

Il y a quatre (4) catégories et dix (10) classes de récompenses nationales (National Awards)[34] :

  • l'Ordre de la RĂ©publique de TrinitĂ©-et-Tobago (The Order of the Republic of Trinidad and Tobago ; initialement MĂ©daille de la Croix de la TrinitĂ© de l'Ordre de la TrinitĂ©, The Trinity Cross Medal of the Order of the Trinity), or seul ;
  • la MĂ©daille de la Chaconia de l'Ordre de la TrinitĂ© (The Chaconia Medal of the Order of the Trinity ; la coccinea Ă©tant la fleur nationale de TrinitĂ©-et-Tobago), or, argent et bronze ;
  • la MĂ©daille du Colibri de l'Ordre de la TrinitĂ© (The Hummingbird Medal of the Order of the Trinity), or, argent et bronze ;
  • la MĂ©daille du MĂ©rite du Service public de l'Ordre de la TrinitĂ© (The Public Service Medal of Merit of the Order of the Trinity), or, argent et bronze.

Sports

Ato Boldon Ă  gauche.

Le sport est un élément capital sur les deux îles. Trois sont très populaires dans le pays : l'athlétisme, le football et le cricket.

En athlĂ©tisme, les plus cĂ©lèbres sont Hasely Crawford, champion olympique du 100 m Ă  MontrĂ©al en 1976, et Ato Boldon, qui a remportĂ© de nombreuses mĂ©dailles aux 100 m et 200 m, avec notamment une mĂ©daille d’argent sur le 100 m aux jeux Olympiques de Sydney en 2000 et une mĂ©daille d’or sur 200 m aux championnats du monde d’athlĂ©tisme de 1997 Ă  Athènes. Actuellement de nombreux athlètes trinidadiens sont reconnus internationalement, comme Marc Burns, Darrel Brown ou encore le vice-champion olympique au 100 m Richard Thompson et le champion olympique au javelot Keshorn Walcott. Le , l'Ă©quipe du relais 4 Ă— 400 m obtient la mĂ©daille d'or aux championnats du monde d'athlĂ©tisme Ă  Londres.

Le football est très populaire à Trinité-et-Tobago, surtout depuis la qualification historique du pays pour sa première participation à une coupe du monde de football, en 2006 en Allemagne. Il était alors le plus petit pays représenté. Cette qualification a été acquise grâce à Dwight Yorke, un attaquant trinidadien qui a évolué plusieurs années dans l’équipe de Manchester United Football Club avec laquelle il a remporté de nombreux titres dont celui de meilleur buteur de la Ligue des champions (compétition européenne de football) et Chris Birchall le buteur lors du match décisif face à Bahreïn.

Le cricket est également très populaire sur les deux îles. L'équipe de Trinité-et-Tobago dispute des compétitions régionales contre des îles et fédérations voisines, mais pas de rencontres officiellement « internationales ». Au niveau international, les meilleurs joueurs de Trinité-et-Tobago peuvent être sélectionnés au sein de l'équipe des Indes occidentales, qui fédère plusieurs nations des Caraïbes. Le batteur Brian Lara détient ou a détenu plusieurs records du monde à ce niveau.

Culture

Carnaval

Carnaval à la Trinité.

Il existe à Trinité-et-Tobago un carnaval, le plus célèbre de la Caraïbe. Il est un élément essentiel de la culture du pays. Il se déroule chaque année jusqu'au mardi gras dans les rues de Port-d'Espagne. Cet événement est très important pour les habitants, il représente toute une tradition.

Celle-ci a des origines françaises. Elle remonte à l’arrivée sur les îles des premiers colons catholiques français invités par les Espagnols à la fin du XVIIIe siècle. Les colons français ont acclimaté leur tradition du carnaval, des bals costumés et des grandes fêtes qui précèdent le Carême. Les esclaves travaillant dans les plantations de café et de cacao ont parodié leurs maîtres dans des fêtes secrètes pour oublier la dureté du travail.

Aujourd'hui, c’est toute la population du pays qui est concernée par cet événement dans lequel un autre aspect de la culture trinidadienne est fortement présent : la musique. Ce carnaval se déroule au son du calypso donné par les steel bands, et de la soca, plus énergique, particulièrement plébiscitée par les jeunes.

Le calypso est un style de musique local dans lequel le chanteur ou la chanteuse improvise. C’est un style qui a pour origine l'époque de l’esclavage et des conflits coloniaux.

Le steel drum (ou steel pan) est un instrument de musique fabriqué initialement avec des fûts de pétrole vides. Dans les années 1930, l’idée de l’instrument est née : les habitants ont commencé à frapper sur des récipients en métal. Cela apportait une sonorité totalement différente des tambours de peaux tendues déjà bien connus. Au fil des années, l’instrument a évolué, notamment grâce à des personnalités comme Winston Spree Simon ou encore Elie Mannette. Ils ont beaucoup contribué à son amélioration technique. Aujourd’hui, mondialement connu, il est utilisé lors de nombreux événements musicaux. Conçu et fabriqué à partir de bidons de pétrole, il peut produire différentes tonalités.

Langues

L'anglais est la langue officielle du pays. Néanmoins, la langue principale des habitants dans leur vie de tous les jours reste deux créoles à base lexicale anglaise : le créole tobagodien et le créole trinidadien. Ces créoles reflètent l'héritage caribéen, européen, africain et asiatique du pays. Le créole trinidadien est ainsi influencé par le français et le créole français. Il existe d'ailleurs le créole trinidadien à base lexicale française. Celui-ci, proche du créole guadeloupéen et du créole martiniquais, est aujourd'hui peu employé et, de là, moins compris. Cependant, des personnes le parlent encore couramment dans certains villages du nord de Trinidad.

L'espagnol, parlé par environ 5 % de la population, a été promu récemment par les pouvoirs publics comme « première langue étrangère », le pays voulant favoriser ses liens avec son proche voisin, le Venezuela.

Les descendants d'immigrés indiens parlent également une variété de langues indiennes.

Cuisine

La cuisine de Trinité-et-Tobago est le reflet des diverses vagues d'immigration qui ont façonné l'histoire du pays. Elle comporte entre autres plusieurs éléments de la cuisine indienne, ouest-africaine, créole et amérindienne. Évidemment, sa localisation insulaire en fait un lieu où les poissons et fruits de mer sont largement consommés. Les doubles, les currys, les chutneys et les accras sont des exemples de plats ou préparations couramment consommés. Plusieurs végétaux font également partie des traditions culinaires trinidadiennes, tels que la mangue, le fruit de la passion, la pommecythère, le tamarin, la noix de coco, le piment fort, le taro, le manioc et le culantro.

Noël

Lors des fêtes de fin d'année, des groupes de parang jouent dans leurs quartiers. Traditionnellement, les musiciens munis d'instruments à cordes et de chachas interprètent des chants religieux en espagnol. Peu à peu l'anglais, la soca et les rythmes indiens se mélangent à cette musique.

HĂ©ritage indien

Au XIXe siècle, une forte immigration indienne fut organisée pour remplacer les esclaves dans les plantations. En conséquence, la culture trinidadienne comporte un important héritage indien. Il se retrouve notamment dans la musique et la cuisine. D'ailleurs, aujourd'hui, les deux principaux groupes ethniques sont le groupe indien et africain (environ 35 % de la population chacun).

FĂŞtes

Personnalités

Patrimoine

Musées

Liste du Patrimoine mondial

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa Patrimoine mondial (au 17/01/2016) : Liste du patrimoine mondial à Trinité-et-Tobago.

Registre international MĂ©moire du monde

Le programme MĂ©moire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international MĂ©moire du monde (au 17/01/2016) :

  • 2009 : Registres des esclaves des Antilles britanniques 1817-1834 (Bahamas, Belize, Bermudes, Dominique, JamaĂŻque, Saint-Christophe, TrinitĂ©-et-Tobago, Royaume-Uni)[35].
  • 2011 : Patrimoine documentaire d'ouvriers indiens sous contrat (Fidji, Guyane, Suriname, TrinitĂ©-et-Tobago)[36].
Catholicisme
Anglicanisme

Notes et références

Notes

  1. Rarement précédé de l'article défini « la » pour parler de l’État[1] - [10] - [11] - [12] - [13] - [14] - [15] - [16].

Références

  1. Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, , 4416 p. (ISBN 9782321014096) :
    « De l’espagnol Trinidad, correspondant à Trinité, vient l’adj. et n. TRINIDADIEN, IENNE, « relatif à l’État de Trinité-et-Tobago », nom français des îles de la Trinité (Trinidad) et de Tobago, aux Antilles, proches du Venezuela. »
  2. « Liste des noms de pays, des capitales et des gentilés », sur www.btb.termiumplus.gc.ca, (consulté le ).
  3. « Recommandation concernant les noms d'États, d'habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des affaires étrangères et européennes) », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
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  6. Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2022.
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  10. Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021, , 34 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 33
  11. « pays (article) », sur noslangues-ourlanguages.gc.ca, Gouvernement du Canada (consulté le ).
  12. « Omission du dĂ©terminant devant un nom de pays », sur Banque de dĂ©pannage linguistique, Office quĂ©bĂ©cois de la langue française (consultĂ© le ) : « Quelques noms de pays s’emploient cependant systĂ©matiquement sans dĂ©terminant. C’est le cas de BahreĂŻn, Chypre, Cuba, Djibouti, HaĂŻti, IsraĂ«l, Kiribati, Madagascar, Malte, Maurice, Monaco, Nauru, Oman, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sao TomĂ©-et-Principe, Singapour et TrinitĂ©-et-Tobago. »
  13. « Trinité-et-Tobago », sur Encyclopédie Larousse (consulté le ).
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  35. « Registres des esclaves des Antilles britanniques 1817-1834 », sur www.unesco.org (consulté le ).
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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) The multi-cultural Cuisine of Trinidad and Tobago and the Caribbean, Naparima Girl's High School Cookbook, , 270 p..

Liens externes

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