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Chiclayo

Chiclayo (prononcĂ© en espagnol : [tʃiˈklaʝo]) est la principale ville de la rĂ©gion de Lambayeque au nord du PĂ©rou sur la PanamĂ©ricaine, appelĂ©e localement route nationale PE-1N. L'agglomĂ©ration est situĂ©e dans la vallĂ©e fertile du rio Chancay, Ă  13 km de la cĂŽte de l'ocĂ©an Pacifique, Ă  509 km au sud de la frontiĂšre Ă©quatorienne et Ă  770 km au nord de la capitale du PĂ©rou, Lima. Chiclayo est situĂ©e dans la vallĂ©e fertile du fleuve Lambayeque.

Chiclayo
Santa MarĂ­a de los Valles de Chiclayo
Blason de Chiclayo
HĂ©raldique
Drapeau de Chiclayo
Drapeau
Chiclayo
Vue de Chiclayo
Administration
Pays Drapeau du PĂ©rou PĂ©rou
RĂ©gion Lambayeque
Province Chiclayo
Maire Marco Gasco Arrobas
Code postal 074
DĂ©mographie
Population 738 000 hab. (2011)
DensitĂ© 224 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 6° 46â€Č 18″ sud, 79° 50â€Č 19″ ouest
Altitude 27 m
Superficie 328 807 ha = 3 288,07 km2
Localisation
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Chiclayo
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Chiclayo
Liens
Site web munichiclayo.gob.pe

    La ville a été fondée à proximité d'un important site archéologique pré-incaïque, dont les ruines constituent les vestiges d'une ville de l'empire des Huari du nord ayant existé du VIIe siÚcle au XIIe siÚcle.

    Fondée en 1720 par des explorateurs espagnols sous le nom de "Santa María de los Valles de Chiclayo", elle fut déclarée comme "ville" le 15 avril 1827 par décret du président José de La Mar.

    En 1835, le président Felipe Santiago Salaverry del Solar a nommé Chiclayo "ville héroïque" en reconnaissance du courage de ses citoyens dans la lutte pour l'indépendance, un titre qu'elle porte toujours. Parmi d'autres surnoms Chiclayo est appelée "Capitale de l'amitié" - en raison de la réputation d'amabilité de ses habitants - et la "Perle du Nord".

    Chiclayo est l'une des plus grandes villes du PĂ©rou, elle compte 738 000 habitants (2011)[1].

    Étymologie

    De nombreux récits historiques tentent d'expliquer l'appellation de Chiclayo.

    Certains l'attribuent à un indigÚne connu sous le nom de "chiclayoc" ou "chiclayep" qui aurait transporté du plùtre entre les anciennes villes de Zaña, Lambayeque et Mórrope.

    Une autre version affirme qu'à l'époque de la fondation de la ville, la région abritait un fruit de couleur verte appelé "chiclayep" ou "chiclayop", qui en langue mochica signifie "vert qui pend". Dans certaines villes des hauts plateaux de Cajamarca, les courges sont appelées chiclayos, ce qui prouverait que ce fruit est à l'origine du nom de la ville.

    Une autre source indique que le mot est une traduction de la langue moche éteinte, dérivé du mot cheqta qui signifie "moitié" et yoc qui signifie "propriété de".

    D'autres sources disent que la langue mochica avait des mots similaires, comme Chiclayap ou Chekliayayok, qui signifie "endroit oĂč il y a des branches vertes".

    Histoire

    HĂ©raldique

    La Place d'armes

    Les armoiries de la ville résument les caractéristiques importantes de la province, comme son attachement au catholicisme, mais aussi d'autres éléments liés à l'histoire, la géographie et la nature[2]. On distingue sur le blason :

    • La croix blanche sur fond bleu, car la ville est dĂ©diĂ©e Ă  l'ImmaculĂ©e Conception de la Vierge.
    • Le Tumi, un couteau de cĂ©rĂ©monie utilisĂ© par la culture Lambayeque qui reprĂ©sente Naylamp personnage clĂ© de la mythologie SicĂĄn.
    • La mer a toujours Ă©tĂ© trĂšs importante pour les ressources marines et les lĂ©gendes qui lui sont associĂ©es.
    • Les ressources agricoles de la vallĂ©e fertile du rio Chancay et leur transformation.
    • L'ƒdicnĂšme du PĂ©rou, l'oiseau typique de la rĂ©gion, appelĂ© localement Huerequequeque parce que dans son chant, il semble dire "Huere-que-que-que-queque".

    Civilisation Moche

    La civilisation Moche (Ier au VIIe siÚcle), occupait un territoire qui couvrait une grande partie de ce qui est aujourd'hui la cÎte nord du Pérou, englobant les départements d'Áncash, Lambayeque et La Libertad. Cette civilisation avait une vaste connaissance du génie hydraulique : ses habitants ont construit des canaux pour créer un systÚme d'irrigation afin de soutenir l'agriculture. Ils ont ainsi produit des excédents agricoles, ce qui a favorisé la densité de la population et une économie au fort développement. La culture était caractérisée par l'utilisation intensive du cuivre dans la fabrication d'objets ornementaux, d'outils et d'armes[3].

    À l'Ă©poque des Moche, Pampa Grande prĂšs de Chiclayo, Ă©tait une capitale rĂ©gionale importante.

    Les Moche produisaient des cĂ©ramiques aux motifs Ă©laborĂ©s, reprĂ©sentant des thĂšmes religieux, des ĂȘtres humains, des animaux, des scĂšnes de cĂ©rĂ©monies et des mythes reflĂ©tant leur perception du monde. Ils Ă©taient cĂ©lĂšbres pour leurs portraits huaco, qui sont conservĂ©s dans les musĂ©es Ă  travers le pays, mettant en valeur une expressivitĂ©, une perfection et un rĂ©alisme Ă©tonnants. La civilisation a disparu Ă  la suite des catastrophes causĂ©es par El Niño[3].

    Civilisation SicĂĄn

    La civilisation Sicàn (ou Lambayeque) a existé entre 700 et 1375 et a occupé le territoire qui est aujourd'hui le département de Lambayeque, y compris l'actuelle Chiclayo.

    Elle s'est formĂ©e vers la fin de la civilisation moche et a assimilĂ© une grande partie du savoir et des traditions culturelles moche. À son apogĂ©e (900-1100), la culture SicĂ n s'Ă©tendait sur presque toute la cĂŽte pĂ©ruvienne actuelle. Ses artisans excellaient dans l'architecture, la bijouterie et la navigation. Une sĂ©cheresse de trente ans autour de l'annĂ©e 1020 accĂ©lĂ©ra la chute de cette civilisation.

    PĂ©riode coloniale

    Chiclayo - Parc des Muses

    Au dĂ©but du XVIe siĂšcle, Chiclayo Ă©tait habitĂ©e par deux groupes ethniques : les Cinto et les Collique. Les chefs de ces ethnies ont fait don d'une partie de leurs terres pour la construction d'un couvent franciscain. Cette cession de terres a Ă©tĂ© approuvĂ©e par l'arrĂȘtĂ© royal du 17 septembre 1585. Ainsi, sous l'impulsion de sainte Marie de Chiclayo et sous la direction du PĂšre FrĂšre Antonio de la ConcepciĂłn, une Ă©glise et un couvent furent Ă©rigĂ©s Ă  Chiclayo. C'est la construction de ces Ă©difices par les espagnols, qui fondĂąt la ville de Chiclayo.

    Contrairement à d'autres grandes villes coloniales péruviennes comme Lima, Piura, Trujillo, ou Arequipa, Chiclayo était habitée par une population majoritairement autochtone plutÎt que par les colonisateurs.

    Période républicaine

    Pendant la guerre d'indépendance péruvienne, Chiclayo a soutenu l'armée libératrice du général José de San Martín avec des soldats, des armes, des chevaux et d'autres ressources, sous la supervision du créole le plus progressiste, José Leonardo Ortiz.

    AprÚs l'indépendance, Chiclayo était encore un petit village. En 1827, Chiclayo est élevé au rang de ville.

    Le 15 avril 1835, Chiclayo fut proclamée ville par le président de l'époque Felipe Santiago Salaverry, qui la déclara "ville héroïque" en reconnaissance des services rendus par sa population pendant la guerre d'indépendance. Le lendemain, la province de Chiclayo était créée la ville désignée comme sa capitale.

    Aujourd'hui

    Chiclayo est désormais une importante ville péruvienne, capitale financiÚre et commerciale du nord du Pérou. Sa situation géographique stratégique en fait une plaque tournante des chemins de fer, des communications et de l'automobile. Les grandes surfaces, les succursales bancaires, les entrepÎts, les hÎpitaux, les cliniques et les galeries d'art font partie de sa modernité[4].

    Chiclayo est aussi connue comme la "Ville de l'amitié" et la "Perle du Nord" du Pérou[4].

    GĂ©ographie

    Administration municipale

    À Chiclayo, le maire est le chef du gouvernement. Il est Ă©lu dĂ©mocratiquement pour une pĂ©riode de quatre ans. Chaque district a Ă©galement un maire, sous la supervision du maire de Chiclayo. Ils sont responsables de la coordination de l'action administrative gouvernementale dans leur district.

    RĂ©cents maires de Chiclayo[5].
    PĂ©riodeMaireParti politique
    1993–1995Arturo Castillo ChirinosAP-FREDEMO
    1996–1998Miguel Angel Bartra GrossoAP-FREDEMO
    1999–2002Miguel Angel Bartra GrossoAdelante Chiclayo
    2003–2006Arturo Castillo ChirinosAP-FREDEMO
    2007–2011Roberto Torres GonzálesTodos por Lambayeque-Manos Limpias
    2011–2015Roberto Torres GonzálesMovimiento Regional de las Manos Limpias
    2015–2018David Cornejo ChinguelAlianza para el progreso
    2019–2022Marco Gasco ArrobasPodemos PerĂș

    Les districts

    Chiclayo.

    Le centre de Chiclayo comprend trois districts[6]: Chiclayo, le district JosĂ© Leonardo Ortiz et le district La Victoria. Trois autres quartiers se trouvent en pĂ©riphĂ©rie de la ville centrale : Le district de Pimentel, le district de Pomalca et celui de Reque. Les districts sont subdivisĂ©s en lotissements. La surface totale de cette agglomĂ©ration est de 252 km2.

    L'ajout de Pimentel, Pomalca et Reque à la ville de Chiclayo a été proposé par un plan de 1992 appelé "Chiclayo 2020". Le programme a été remplacé en 2016 par le « Plan de Acondicionamiento Territorial » (PAT) et le « Plan de Desarrollo Urbano » (PDU)[7].

    Chiclayo fait partie de la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de Chiclayo-Lambayeque. L'aire mĂ©tropolitaine comprend les six districts de Chiclayo Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessus et six autres : Lambayeque, Santa Rosa, Puerto Eten, Eten City, MonsefĂș et Reque. Soixante pour cent de la population de la rĂ©gion mĂ©tropolitaine est concentrĂ©e dans les six districts de Chiclayo[8]. La rĂ©gion mĂ©tropolitaine comprend le centre de Chiclayo et les rĂ©gions adjacentes, y compris la capitale provinciale de Lambayeque, dont certaines servent de villes dortoirs et fournissent des biens Ă  Chiclayo[8].

    Climat

    Chiclayo bĂ©nĂ©ficie d'un climat dĂ©sertique chaud et trĂšs sec avec un soleil qui brille toute l'annĂ©e. Pourtant, comme la ville est situĂ©e dans une zone tropicale prĂšs de l'Ă©quateur, le temps devrait ĂȘtre chaud, humide et pluvieux. Cependant, son climat ressemble surtout Ă  un climat subtropical, agrĂ©able et sec. Cela est dĂ» aux vents forts qui abaissent la tempĂ©rature maintenant un climat tempĂ©rĂ© pendant la majeure partie de l'annĂ©e, sauf pendant les mois d'Ă©tĂ© oĂč la tempĂ©rature augmente.

    PĂ©riodiquement, tous les 7 Ă  15 ans, les tempĂ©ratures sont plus chaudes avec des prĂ©cipitations beaucoup plus Ă©levĂ©es et une montĂ©e extrĂȘme de l'eau des riviĂšres.

    Climat de Chiclayo (1961–1990, extrĂȘmes 1943 - prĂ©sent)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 19,3 20,5 20,5 19,1 17,8 16,7 15,7 15,3 15,2 15,6 16,3 17,6 17,5
    Température moyenne (°C) 23,4 24,3 24,3 22,8 21,1 19,9 18,8 18,4 18,3 18,8 19,7 21,8 21
    Température maximale moyenne (°C) 29,1 30,5 30,3 28,8 26,6 24,9 23,6 23,4 23,6 24,2 25,3 27,1 26,4
    Record de froid (°C) 15 16 10,5 12,8 11 12,8 12 11 12 12 10 10 10
    Record de chaleur (°C) 36,2 38 36 39,2 34,9 34,7 35,4 31,4 30,5 30 32,2 34 39,2
    Précipitations (mm) 5,9 2,4 8,8 4 1,3 0,4 0,3 0,6 0,8 1,9 0,5 26,9
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 1,2 1,3 3,6 1,9 0,7 0,3 0 0,2 0,2 0,4 0,3 0,6 10,6
    Humidité relative (%) 73 72 74 75 76 78 79 80 79 79 78 76 77
    Source : [9] - [10] - [11].

    Économie et Transports

    Économie

    Comme dans toute la rĂ©gion, l’agro-alimentaire est la principale branche Ă©conomique de Chiclayo. Le tourisme reste latent Ă  cause, entre autres, du mauvais Ă©tats des voies de communications rĂ©gionales, malgrĂ© l'aĂ©roport que possĂšde la ville. Par ailleurs Chiclayo concentre les enseignes financiĂšres et bancaires de la rĂ©gion.

    Transports aériens

    Aéroport de Chiclayo - Entrée du terminal passagers.

    L'aĂ©roport international "Capitaine FAP JosĂ© A. Quiñones Gonzales" (IATA : CIX, OACI : SPHI) est le principal aĂ©roport desservant Chiclayo et ses environs. Il est gĂ©rĂ©e par ADP, un exploitant d'aĂ©roport privĂ© qui exploite divers aĂ©roports dans le nord du PĂ©rou. L'aĂ©roport accueille des compagnies aĂ©riennes nationales, des compagnies aĂ©riennes internationales et des services d'approvisionnement en carburant. Le terminal a une piste de 2 520 m par 45 mĂštres.

    Quatre compagnies aĂ©riennes desservent l'aĂ©roport international de Chiclayo : LATAM Airlines et Viva Air PerĂș, qui offrent des vols intĂ©rieurs vers Lima. En juillet 2016, Copa Airlines a commencĂ© les vols directs entre Chiclayo et sa plaque tournante au Panama, ce qui en fait le tout premier vol international Ă  arriver dans la ville. La compagnie amĂ©ricaine Spirit Airlines a exprimĂ© son intĂ©rĂȘt Ă  desservir Chiclayo Ă  partir de sa plaque tournante Ă  Fort Lauderdale, en Floride, aux États-Unis.

    Transports routiers

    Chiclayo, en raison de sa situation géographique, sert de point d'interconnexion pour différentes villes du nord-est du pays. Elle possÚde plusieurs compagnies de bus qui desservent des villes telles que Lima, Trujillo, Piura, Cajamarca, Chota, Cutervo, Bagua, Jaén, Chachapoyas et Tumbes.

    Pour répondre adéquatement à la demande de transport, la ville est desservie par deux terminaux terrestres différents, l'un situé à l'extrémité sud de la ville et l'autre à l'extrémité nord de la route panaméricaine. Un nombre important d'entreprises d'autobus possÚdent leurs propres terminaux, dont beaucoup sont situés prÚs du centre-ville et dans des zones avoisinantes. Ces autobus interprovinciaux contribuent à la congestion du centre-ville de Chiclayo. Pour tenter de résoudre le problÚme, le gouvernement de la ville a proposé un plan pour construire une gare centrale dans la ville.

    Au niveau régional, il existe différents services publics tels que "combis" (minibus avec rabatteur), "cousters", "colectivos", qui fournissent des services dans les districts et provinces du département de Lambayeque. Il y a aussi un nombre écrasant de taxis privés (officiels ou pas) qui klaxonnent sans cesse dans tout le centre-ville de la ville, causant beaucoup de pollution sonore non désirée.

    DĂ©mographie

    Le dĂ©veloppement Ă©conomique de Lambayeque s’accompagne Ă©galement d’un accroissement dĂ©mographique : la population a Ă©tĂ© multipliĂ© par cinq lors des 70 derniĂšres annĂ©es. Le recensement officiel de 2007, prĂšs de 79,5 % de la population est urbaine. L’Indice de DĂ©veloppement Humain (IDH) qui est de 0.6271 dans la rĂ©gion, ce qui en fait la sixiĂšme du pays avec l’IDH le plus Ă©levĂ©. 

    Le dynamisme financier et Ă©conomique dont bĂ©nĂ©ficie Chiclayo n’est pas partagĂ© par les zones pĂ©riphĂ©riques rurales. Cette diffĂ©rence entre le monde rural et urbain s’accompagne d'un processus de paupĂ©risation liĂ©s Ă  l’immigration vers les villes. La pauvretĂ© a Ă©tĂ© rĂ©duite de 38,2 % en 2010 et 24,7 % en 2013, mais 300 000 personnes continuent Ă  vivre en situation de pauvretĂ©. Certains districts pĂ©riphĂ©riques de Chiclayo concentrent des zones de pauvretĂ©s, celui de « La Victoria » entre autres. 

    La mortalité infantile dans la région est en baisse passant de 38 % à 23 % en moyenne sur une période de dix ans. Toutefois, en 2015, le taux de malnutrition infantile reste encore de 50 % dans certains districts ruraux de la région.

    Selon le recensement de la population et de l'habitation de 2007, 574 408 personnes habitent la zone situĂ©e dans les limites de la ville de Chiclayo ou dans les six municipalitĂ©s. L'aire mĂ©tropolitaine a une population de 930 824 habitants ; elle comprend d'autres villes voisines comme MonsefĂș et Lambayeque dans un rayon de dix minutes par la route. À moins de trente minutes de voiture se trouvent, par ordre hiĂ©rarchique, Ferreñafe, Santa Rosa, Eten, Illimo et Tuman.

    District Superficie
    km2
    Population
    (2007)
    Foyers
    (2007)
    Densité
    (hab/km2)
    Altitude
    Distance du
    centre (km)
    Chiclayo centre 50.35 260948* 60325 5182.7 27 km
    JosĂ© Leonardo Ortiz 28.22 167717* 34641 5943.2 28 1,5 km
    La Victoria 29.36 77699* 16447 2646.4 23 2,4 km
    Pomalca 80.35 23092* 5802 287.39 29 km
    Reque 47.03 12606* 3664 268.04 21 km
    Pimentel 66.53 32346* 9301 486.2 4 11,9 km
    Total 301,84 km2 574408* 130180 1903.02 — —
    *Données du recensement effectué par l' INEI. [12]

    Selon la direction de l'urbanisme de Chiclayo, d'ici 2020, le quartier de San JosĂ© appartenant Ă  la Province de Lambayeque sera complĂštement intĂ©grĂ© Ă  la ville de Chiclayo. Le district a une population de 12 156 habitants. La majeure partie du district est dĂ©jĂ  liĂ©e avec le reste de Chiclayo.

    Éducation et culture

    Tombes royales du Musée Sipan

    Offre touristique et culturelle

    Bien que l’offre touristique et que l’activitĂ© culturelle soient en dĂ©veloppement, pour autant la rĂ©gion ne se trouve qu’à la sixiĂšme place en ce qui concerne les visiteurs Ă©trangers avec 35 184 visites pour les sites et complexes archĂ©ologiques, de plus le nombre total de touristes enregistrĂ©s dans la rĂ©gion n'est que de 778 000 sur l’annĂ©e 2015.

    Si la rĂ©gion de Chiclayo, par la diversitĂ© historique et archĂ©ologiques de ses sites bĂ©nĂ©ficie d'une reconnaissance sur le plan national, elle ne dispose encore que d’un dynamisme international faible .

    Plusieurs acteurs se partagent la politique culturo-touristique de la rĂ©gion: la direction rĂ©gionale du ministĂšre du commerce extĂ©rieur et du tourisme compĂ©tente pour appuyer le corpus normatif sur les professionnels du tourisme et de la culture, et favoriser le dĂ©veloppement touristique local. L’agence nationale PromPeru a de mĂȘme pour prĂ©rogatives la promotion touristique du PĂ©rou et l’information aux touristes. Finalement pour l’échelon rĂ©gional, la Direction dĂ©concentrĂ©e de la Culture s’occupe de la valorisation et la sauvegarde des sites culturels et musĂ©es de la rĂ©gion.

    Bien que dĂ©veloppant son attractivitĂ©, la rĂ©gion peine Ă  se faire une place en tant que zone touristique internationale du PĂ©rou, selon un rapport ministĂ©riel de 2016, on constate qu’aucun des sites historiques de la rĂ©gion ne figure dans les 15 sites les plus visitĂ©s au PĂ©rou par des touristes Ă©trangers en 2016. 

    Musées

    Musée de Chiclayo et des environs[13]:

    Éducation

    Le gouvernement rĂ©gional a pour objectif de faire valoir l’attractivitĂ© universitaire de la rĂ©gion dans le but d’attirer des Ă©tudiants des rĂ©gions voisines. La rĂ©gion concentre ainsi 10 universitĂ©s. Le taux de scolarisation en 2013 n’était pour les enfants de 11 ans que de 78 %, ce qui entraĂźne un taux toujours important du travail des enfants. Pour l’enseignement supĂ©rieur dans la rĂ©gion de Lambayeque, selon l’INEI le pourcentage de la population ĂągĂ© de 3 Ă  16 ans et scolarisĂ© est de 90,4 % en moyenne gĂ©nĂ©rale pour l’annĂ©e 2010. Les universitĂ©s occupent les zones urbaines les plus dĂ©veloppĂ©es dĂ©mographiquement et Ă©conomiquement : Chiclayo et Lambayeque. De mĂȘme, seul 9 % des personnes ĂągĂ©es de 15 Ă  29 ans ont poursuivi ou poursuivent encore des Ă©tudes dans l’enseignement supĂ©rieurs, chiffre Ă  relativiser puisque dans la tranche d’ñge 30-59 ans le nombre de personnes ayant suivi des Ă©tudes supĂ©rieures est de 18,11 %.  Pour l’annĂ©e 2015, 14,6 % des hommes de 15 ans ou plus contre 13,2 % des femmes selon les mĂȘmes critĂšres, ont rĂ©alisĂ© des Ă©tudes universitaires.

    Liste des universités de Chiclayo[14] - [15]:

    • UniversitĂ© catholique de Santo Toribio de Mogrovejo.
    • UniversitĂ© privĂ©e de Juan Mejia Baca.
    • UniversitĂ© Señor de Sipan.
    • UniversitĂ© privĂ©e de Chiclayo.
    • UniversitĂ© de Lambayeque.
    • UniversitĂ© San MartĂ­n de Porres.
    • UniversitĂ© CĂ©sar Vallejo.
    • UniversitĂ© Alas Peruanas.
    • Institut de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne.
    • Senati, Service national de formation industrielle.
    • UniversitĂ© nationale Pedro Ruiz Gallo (n'est pas Ă  Chiclayo mais prĂšs de la ville de Lambayeque, Ă  11 km).

    Tourisme

    Le dĂ©partement de Lambayeque est l'un des plus touristiques du pays. C'Ă©tait le foyer de l'ancienne civilisation des Moche qui ont crĂ©Ă© certains des monuments et des Ɠuvres d'art les plus ingĂ©nieux connus au PĂ©rou antique. En 1987, les tombes royales des anciens souverains Moche ont Ă©tĂ© fouillĂ©es. Les artefacts trouvĂ©s dans la tombe ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s au MusĂ©e de la Tombe royale de Sipan dans la ville de Lambayeque. Il y a aussi le MusĂ©e Brunning et le MusĂ©e SicĂĄn Ă  Ferreñafe. Ces musĂ©es prĂ©sentent les magnifiques Ɠuvres d'art anciennes produites par la civilisation Moche.

    Les pyramides de TĂșcume se trouvent Ă©galement dans cette zone. En 2007, plus de 306 000 touristes ont visitĂ© les musĂ©es de Lambayeque. Il y a plus de 20 pyramides d'adobe, toutes hautes de 40 mĂštres, avec une faune et une flore abondantes.

    La réserve écologique de Chaparrí se trouve également dans la région et possÚde une biodiversité abondante.

    Le département de Lambayeque offre une des meilleures cuisines du Pérou. Le plat le plus populaire dans cette région est le canard au riz.

    La ville de Chiclayo, capitale du département, est la deuxiÚme plus grande ville du nord du Pérou et a une vie nocturne animée.

    Principaux sites du patrimoine historique archéologiques

    Site de Tucume

    La rĂ©gion de Lambayeque est riche de civilisations prĂ©-hispaniques ou prĂ©colombiennes et prĂ©-incas : L'empire Moches ou Mochica, dĂšs 100 dont la dĂ©cadence en 700 coĂŻncide avec l'extension de la civilisation Sican ou Lambayeque, laquelle se dĂ©veloppa jusqu'en 1375 date Ă  partir de laquelle l'empire ChimĂș contrĂŽla la rĂ©gion. La rĂ©gion est la troisiĂšme rĂ©gion du PĂ©rou (2015) qui attire le plus de touriste nationaux avec 285 753 visites de musĂ©es et lieux archĂ©ologiques.

    • Huaca Rajada, ou tombe royale du Seigneur de Sipan[16]. Mis Ă  jour en 1987 par l'archĂ©ologue Walter Alva il s'agit du plus important site de la civilisation Moche actuellement connu.
    • MusĂ©e des Tombes royales de SipĂĄn Ă  Lambayeque, jouit d'une reconnaissance internationale. Le complexe est composĂ© de la collection des piĂšces trouvĂ©es dans la Huaca Rajada et de la mise en scĂšne de plusieurs Ă©lĂ©ments de la culture Moche ou Mochica, permettant une immersion totale du visiteur. Il s'agit du troisiĂšme site historique le plus visitĂ© du pays (visiteurs nationaux).
    • Batangrande - ou SicĂĄn Capitale de l'empire Lambayeque ou SicĂĄn. Le complexe situĂ© Ă  41 km de Chiclayo se compose de plus de trente temples ou plateformes dont la Huaca del Oro ou Tombe du seigneur de SicĂĄn et la Huaca de la Ventana ou Tombe ouest, oĂč a Ă©tĂ© dĂ©couvert le fameux « Tumi Lambayeque ».
    • MusĂ©e National d'archĂ©ologie et d'ethnographie Heinrich BrĂŒning Ă  Lambayeque.
    • Le complexe de Tucume et son musĂ©e archĂ©ologique Ă  33 km de Chiclayo. Seconde capitale de l'empire Lambayeque, elle hĂ©berge plusieurs Huacas ou pyramides de la pĂ©riode Lambayeque et ChimĂș.
    • Le complexe Ventarron - Collud. Complexe prĂ©-moche il comprend le plus vieux temple du continent sud amĂ©ricain construit entre -3500 et -1 500 ans.
    • Les ruines de Cerro PĂĄtapo ou « ruines Huari du nord » vestiges d'une ville prĂ©hispanique entiĂšre, situĂ©e prĂšs du village de Posope, dans le district de PĂĄtapo, Ă  25 km Ă  l'est de Chiclayo.

    Principaux lieux d'intĂ©rĂȘts et patrimoine historique urbain

    Façade de la cathédrale Sainte-Marie.
    • La Plaza de armas (Parque Principal) est situĂ©e au cƓur de Chiclayo, elle a Ă©tĂ© construite en deux parties et dispose d'un bassin Ă©quipĂ© de trois vannes d'eau qui donnent naissance Ă  trois jets d'eau qui forment le drapeau du PĂ©rou. Autour d'elle se trouvent des centres commerciaux, le RENIEC, sa belle cathĂ©drale, l'HĂŽtel Royal, le ThĂ©Ăątre du Vieux CinĂ©ma Tropical et Colonial, des bĂątiments rĂ©publicains et de nombreux lieux oĂč tout touriste ou citoyen peut se rendre. Sa conception actuelle, avec peu de modifications, date de 1969 ; une plaque de bronze encore en place attribue la conception Ă  l'architecte Carlos Garrido Lecca.
    • La cathĂ©drale Sainte-Marie, sur la place principale de la ville, est construite en style nĂ©oclassique et date de 1869, peut-ĂȘtre d'aprĂšs les plans et dessins de Gustave Eiffel[17] - [18]. La couverture est en deux corps, le premier est soutenu par des colonnes doriques et trois arcades, le second prĂ©sente des chapiteaux corinthiens des balcons et des baies vitrĂ©es. Des deux cĂŽtĂ©s de la façade se dressent des clochers Ă  coupoles. À l'intĂ©rieur, le transept met en Ă©vidence une belle sculpture du Christ. La cathĂ©drale a Ă©tĂ© achevĂ©e vers 1945, mais les cloches n'ont Ă©tĂ© installĂ©es qu'en 1961. La cathĂ©drale est le siĂšge du diocĂšse de Chiclayo.
    • Le Palacio Municipal se trouve sur le cĂŽtĂ© nord de la Plaza de armas sur la rue San JosĂ© 823. ÉlĂ©gante construction datant de 1919, elle a coĂ»tĂ© plus de 30 000 livres d'or et a Ă©tĂ© terminĂ©e en 1924. Le bĂątiment est de style rĂ©publicain avec de grandes fenĂȘtres et des portes en fer forgĂ©. Il a Ă©tĂ© dĂ©truit en partie par un incendie causĂ© par une bagarre politique. Il a Ă©tĂ© restaurĂ© et est exploitĂ© comme un musĂ©e. La belle salle du Consistorial est utilisĂ©e plusieurs fois par an lors de cĂ©rĂ©monies et d'Ă©vĂ©nements spĂ©ciaux.
    • La Chapelle de La VerĂłnica, situĂ©e rue Torres Paz 294. Construite Ă  la fin du XIXe siĂšcle. DĂ©clarĂ©e monument historique national en 1987. Les autels sont recouverts de plaques d'or et d'argent.
    • La basilique San Antonio est situĂ©e entre la rue et l'avenue Paz Torres Luis Gonzales. Elle est d'une architecture moderne et simple datant de 1949. La salle principale est assez grande, avec des arcs et Ă  l'autel, se dresse un crucifix articulĂ© en bois polychrome.
    • Le square ElĂ­as Aguirre est placĂ© entre la rue Elias Aguirre et San JosĂ©. C'Ă©tait le premier endroit que pouvait voir les voyageurs en descendant du train Ă  la gare d'Éten. La statue a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le sculpteur pĂ©ruvien David Lozano, sa construction date de 1924 et a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en l'honneur du commandant Elias Aguirre, hĂ©ros de Chiclayo lors de la bataille d'Angamos en 1879.
    • La BibliothĂšque Municipale JosĂ© Eufemio Lora y Lora possĂšde l'une des plus grandes installations de ce type au PĂ©rou, mais sa collection est extrĂȘmement pauvre et dĂ©suĂšte. et ses moyens insuffisants. L'Ă©tablissement n'a pas de succursales (il en faudrait quatre ou cinq seulement dans la capitale du district).
    • Le Centre civique a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© Ă  l'emplacement de la gare d'Éten lorsqu'elle a Ă©tĂ© fermĂ©e. Plusieurs services y sont regroupĂ©s; poste centrale, banque centrale, cors de justice, etc.
    • Le Parc des enfants - Avec presque 2 ha c'est le plus grand et l'un des plus anciens parcs de la ville.
    • Le passage Yortuque est une allĂ©e prĂ©sentant l'histoire et la culture de la rĂ©gion de Lambayeque, Il est situĂ© sur l'avenue Chinchaysuyo, entre les quartiers de La Victoria et Chiclayo[19].

    Principaux sites et éléments du patrimoine naturel

    • Sanctuaire Historique du bois de Pomac : RĂ©serve naturelle de la faune du bois de Pomac[20]   
    • La rĂ©serve de Chaparri, premiĂšre zone protĂ©gĂ©e privĂ©e du PĂ©rou. Elle s'oriente entre autres autour de la protection de l'Ours Ă  lunettes et d'un oiseau, la PĂ©nĂ©lope Ă  ailes blanches appelĂ© localement pava aliblanca.
    • Le centre de conservation de l’ours Ă  lunettes de Batangrande qui a Ă©galement pour objectif de dĂ©fendre la faune et la flore locale. 

    FĂȘtes et Ă©lĂ©ments du patrimoine immatĂ©riel

    L’association d'artisans Manos con Talento Ɠuvre pour l’organisation et la valorisation de l’activitĂ© artisanale liĂ©e au coton natif.

    Personnalités de Chiclayo

    Statue de José Quiñones Gonzåles
    • JosĂ© Quiñones GonzĂĄles hĂ©ros national de l'aviation. NĂ© le 22 avril 1914 dans le district de Pimentel, sur la cĂŽte de la province de Chiclayo, il a fait ses Ă©tudes primaires au National College San Jose City Chiclayo, puis a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  Lima et a poursuivi ses Ă©tudes secondaires au Colegio sacred Hearts Recoleta et a terminĂ© au National College of Our Lady of Guadalupe, avant de servir au PĂ©rou comme pilote des Forces aĂ©riennes. Dans le conflit contre l'Équateur, il a Ă©tĂ© touchĂ© par l'artillerie Ă©quatorienne et n'a pas sautĂ© en parachute de l'avion pour sauver sa vie, mais s'est Ă©crasĂ© sur la cible ennemie.
    • Augusto B. Leguia a Ă©tĂ© prĂ©sident du PĂ©rou. Augusto Leguia (Lambayeque, 19 fĂ©vrier 1863 - Callao, 6 fĂ©vrier 1932) Ă©tait un homme politique pĂ©ruvien qui a Ă©tĂ© prĂ©sident de la Constitution pĂ©ruvienne pendant quatre pĂ©riodes : 1908-1912, 1919-1925 (avec une pĂ©riode transitoire prĂ©alable), 1925-1929 et 1929-1930. Les trois derniĂšres pĂ©riodes, totalisant onziĂšme annĂ©e consĂ©cutive, sont connues collectivement sous le nom d'Oncenio. En tout, il a gouvernĂ© pendant 15 ans et est le prĂ©sident pĂ©ruvien qui a gouvernĂ© le plus de fois.
    • Luis Castañeda Lossio Maire de Lima. Óscar Luis Castañeda Lossio (Chiclayo, 21 juin 1945) est un avocat et homme politique pĂ©ruvien, fondateur et prĂ©sident du Parti de la solidaritĂ© nationale. Il s'est prĂ©sentĂ© aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2000 au PĂ©rou et aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2011, se classant cinquiĂšme Ă  ces deux occasions. Il a Ă©tĂ© maire de Lima de janvier 2003 Ă  octobre 2010, date Ă  laquelle il a dĂ©missionnĂ© pour se prĂ©senter une deuxiĂšme fois Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique.
    • Gerardo Pastor Boggiano, maire de Chiclayo (1970-1974).
    • Yehude Simon Munaro, ancien ministre, chef de cabinet (Lima, 18 juillet 1947 -).
    • Viviana Rivasplata mannequin, Miss PĂ©rou 2001.
    • Miguel Baca Rossi, sculpteur.
    • ElĂ­as Aguirre, hĂ©ros de la marine, second commandant Ă  bord du "HuĂĄscar" en 1879.
    • Eduardo Orrego Villacorta, architecte et homme politique.
    • Juan Mejia Baca, directeur de la BibliothĂšque nationale du PĂ©rou.
    • Javier VelĂĄsquez QuesquĂ©n, avocat et homme politique. PrĂ©sident du CongrĂšs et chef de cabinet en 2009-10.
    • Carlos Eduardo SamamĂ© Quiñones, commandant en chef de la Force aĂ©rienne pĂ©ruvienne.
    • Tania Libertad, chanteuse internationale[21].
    • Luis Castañeda Lossio (1945-2022), politicien pĂ©ruvien.

    Références

    1. "Local Stats, Info, Weather", TravelsRadiate, 3 August 2011, accessed 3 August 2011.
    2. (en) « Mi tierra en la Web: Escudo de Chiclayo », mitierraenlaweb.blogspot.com (consulté le ).
    3. (en) « Historia de Chiclayo », Lambayeque.net (consulté le ).
    4. (en) Juan Cabrejos, « RaĂ­ces mochicas de Chiclayo, perla del norte del PerĂș », El Comercio,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    5. es:Anexo:Alcaldes de Chiclayo
    6. Instituto Nacional de EstadĂ­stica e InformĂĄtica (2012), p. 39.
    7. (es) « Municipalidad Provincial de Chiclayo Planes Urbanos », sur Municipalidad Provincial de Chiclayo.
    8. (en) « Archived copy » (consulté le )
    9. (en) « Chiclayo Climate Normals 1961–1990 », National Oceanic and Atmospheric Administration (consultĂ© le ).
    10. « Station Capitan Jose », Météo Climat (consulté le ).
    11. (de) « Klimatafel von Chiclayo, Prov. Lambayeque / Peru », Deutscher Wetterdienst (consulté le ).
    12. (en) « INEI Census 2007 », .
    13. MUSEOS EN LAMBAYEQUE MUSEOS EN LAMBAYEQUE, « MUSEOS EN LAMBAYEQUE », sur Lambayeque (consulté le )
    14. Educacion superior, « Educacion superior », sur Paginas Amarillas (consulté le )
    15. Educacion superior, « Educacion superior » (consulté le )
    16. « Seigneur de Sipan Demasque »
    17. « Chiclayo (Lambayeque) », sur Villes.co (consulté le )
    18. « Gustave Eiffel au PĂ©rou », sur PerĂș ExcepciĂłn (consultĂ© le )
    19. Last Night in Orient- LNO ©, « El Paseo Yortuque : un parc à thÚme fantastique à Chiclayo », sur Last Night in Orient (consulté le )
    20. « Bois de Pomac »
    21. (es) Tania LibertadDestacada interprete peruana nacionalizada mexicana NombreTania Libertad de Souza ZĂșñigaNacimiento24 de octubre de 1952Chiclayo et Lambayeque, « Tania Libertad - EcuRed », sur www.ecured.cu (consultĂ© le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (es) GuĂ­a metropolitana, comercial, industrial y estadĂ­stica de la ciudad de Chiclayo. Ciudad Comercial del Norte peruano. Chiclayo, 2002, incluye un croquis de la ciudad de Chiclayo.
    • (es) Diario la industria de Chiclayo.suplemento dominical.-Comentarios de la actualizaciĂłn del plan regulador "Chiclayo 2020"
    • (es) "Ponencia: "Hacia una ciudad sostenible", Ex alcalde de Chiclayo Dr. Arturo Castillo Chirinos.
    • (es) "Ciudad Heroica" Columna del diario El correo de Chiclayo. Dr. Fernando Bartra Grosso.
    • (es) " ModernizaciĂłn de Chiclayo ha comenzado" Jorge InchĂĄustegui SamamĂ©. enlace del catatro Sach.
    • (es) "Historia de la ciudad de Reque" Ministerio evangelistico nueva vida. Dante SamillĂĄn Rodriguez.
    • (es) "Planificacion y desarrollo de la ciudad de Chiclayo metropolitano". prolongaciĂłn al sur de la ciudad, -historia de Reque en la ciudad de Chiclayo-, -creaciĂłn del distrito de la victoria. Dante SamillĂĄn Rodriguez.
    • (es) "Futuro de Chiclayo, encuentro econĂłmico APEC, mejoramiento de la ciudad de chiclayo". diario la industria.
    • (es) ALCALDE, NĂ©lida. Los tugurios en el centro urbano de Chiclayo, 1940–1970. TLS/UNPRG, Lambayeque, 1984.
    • (es) BAZÁN, InĂ©s y JosĂ© GÓMEZ. Capitalismo y regiĂłn en Lambayeque. Instituto de Estudios Sociales Naymlap, Chiclayo, 1983, 125 pp.
    • (es) CARDOSO, CĂ©sar. "El poder econĂłmico en Lambayeque". En: Dominical, Suplemento de La Industria, Chiclayo, domingo 5 de marzo de 1995, pp. 4-5.
    • (es) BACHMANN, Carlos J. Departamento de Lambayeque. MonografĂ­a HistĂłrico – GeogrĂĄfica.
    • (es) ASENJO MUNDACA, Clara; SANTA CRUZ ROJAS, Hilda R. EducaciĂłn y crisis en el distrito de La Victoria 1987–1994. TLS/UNPRG, Lambayeque, 1994.
    • (es) ALVARADO, D. y F. EFFIO. Desarrollo urbano de la ciudad de Chiclayo 1875–1981. TLS, UNPRG, Lambayeque, 1984.
    • (es) Plan director 2020 y catastro urbano de la ciudad de Chiclayo.
    • "Les rapports entre villes et campagnes dans les dĂ©partements nord-cĂŽtiers du PĂ©rou" - Claude Collin-Delavaud - Cahiers de gĂ©ographie du QuĂ©bec - Volume 15, NumĂ©ro 35, 1971, p. 233–250 - https://id.erudit.org/iderudit/020958ar.

    Articles connexes

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