Dakota Access Pipeline
Le Dakota Access Pipeline (DAPL), ou Bakken pipeline, est un projet d'olĂ©oduc long de 1 825 km, aux Ătats-Unis, dans les Ătats de l'Illinois et du Dakota du Nord. En majeure partie construit, il est controversĂ© quant Ă sa nĂ©cessitĂ©, ses effets potentiels sur l'environnement et ses effets sur le changement climatique. Un certain nombre d'AmĂ©rindiens s'y sont opposĂ©s pour son passage prĂšs de la rĂ©serve indienne de Standing Rock.
Pipeline du Dakota Dakota Access Pipeline | ||
Informations géographiques | ||
---|---|---|
Pays | Ătats-Unis | |
TracĂ© | Dakota du Nord â Illinois | |
Le Dakota Access Pipeline avec la réserve indienne de Standing Rock en orange. | ||
Informations générales | ||
Type de produits | PĂ©trole | |
Mise en service | avril 2017 | |
Longueur | 1,825 km | |
DiamĂštre | 762mm | |
Capacité de transport | 0,45 million de barils par jour | |
Propriétaire(s) | Energy Transfer Partners Phillips 66 Enbridge Marathon Petroleum |
|
L'oléoduc est actuellement en construction par Dakota Access, une société basée au Texas et filiale de Energy Transfer Partners. Les partenaires mineurs impliqués dans le projet sont Phillips 66, Enbridge et Marathon Petroleum.
Un certain nombre d'AmĂ©rindiens de l'Iowa et du Dakota du Nord se sont opposĂ©s au gazoduc, y compris les Fox et plusieurs nations tribales Sioux et ont invoquĂ© le motif que l'installation menacerait les cimetiĂšres sacrĂ©s ainsi que la qualitĂ© de l'eau dans la rĂ©gion. En aoĂ»t 2016, ReZpect Our Water[1], un groupe organisĂ© sur la RĂ©serve indienne de Standing Rock, a prĂ©sentĂ© une pĂ©tition au Corps du gĂ©nie de l'armĂ©e des Ătats-Unis (USACE) Ă Washington. Les protestations sur le site de l'olĂ©oduc dans le Dakota du Nord, prĂšs de la rĂ©serve indienne de Standing Rock, en plein cĆur de la RĂ©publique Lakota, attirent l'attention internationale[2].
Description
Tracé et données techniques
Le Dakota Access Pipeline est destiné à permettre une connexion entre les champs pétrolifÚres de la formation de Bakken dans le nord-ouest du Dakota du Nord à Stanley et des réservoirs de stockage prÚs de Patoka dans l'Illinois, en traversant ainsi le Dakota du Sud et l'Iowa[3]. Son tracé, long de 1 825 km, est globalement parallÚle à celui du projet « Keystone XL », situé plus à l'ouest[4].
L'oléoduc est composé de canalisations d'un diamÚtre croissant vers l'aval (par seuil, à chacun des dépÎts d'hydrocarbures présents sur le tracé), qui varie de 12 pouces (30,5 centimÚtres) à 30 pouces (76,2 centimÚtres). Les canalisations sont enterrés[5] - [6]. Selon le maßtre d'ouvrage, 99.98 % de la longueur de l'oléoduc sont situés sur des propriétés privées, les parties restantes étant sur des terres relevant du gouvernement fédéral[3].
Le « Dakota Access Pipeline » doit pouvoir acheminer 570 000 barils de pétrole brut par jour[7] - [8].
MaĂźtre dâouvrage et donnĂ©es financiĂšres
Le projet de conduite est conçu par Dakota Access, une filiale de l'entreprise Texas|texane Energy Transfer Partners (ETP) et de l'entreprise Sunoco Logistics Partners ; toutes deux appartiennent à Energy Transfer Equity (en), propriété du milliardaire Kelcy Warren[9] et ont fusionné en novembre 2016 pour réduire leurs coûts (Sunoco rachetant officiellement ETP)[10] - [11]. Son coût est estimé à 3,7 milliards de dollars. Pour la construction de l'oléoduc, les entreprises Michels Corporation (en) et Precision Pipeline font partie des sous-traitants et des contrats ont été passés avec Caterpillar, John Deere et Vermeer Company (en)[8].
DâaprĂšs l'ONG Food & Water Watch (en) et l'association Les Amis de la Terre diffĂ©rentes banques françaises telle que BNP Paribas, CrĂ©dit agricole, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale et Natixis ont investi dans ce projet, pour un total dĂ©passant le milliard d'euros[12] - [13].
Historique
Lancement du projet et début de construction
Le projet est soumis en 2014 par l'entreprise Energy Transfer Partners pour une mise en service initialement prévue fin 2016[7]. Les partenaires de l'entreprise ont approuvé et annoncé le projet de l'oléoduc le 25 juin 2014. En octobre 2014, Phillips 66 a acquis une participation de 25% dans le projet[14].
Naissance et développement de l'opposition
Une sĂ©rie de traitĂ©s signĂ©s en 1851 et en 1868 entre les Ătats-Unis et la Grande nation Sioux connus sous le nom de traitĂ©s de Fort Laramie, sont consacrĂ©s dans la constitution amĂ©ricaine Ă la souverainetĂ© de certaines terres par la Grande nation Sioux, et de surcroit interdisent au gouvernement fĂ©dĂ©ral des Ătats-Unis de se les approprier[15] - [16].
En avril 2016, l'aßné LaDonna Brave Bull Allard de la tribu Sioux de Standing Rock entame la construction d'un campement comme chef-lieu de la sauvegarde du patrimoine culturel sioux et de résistance spirituelle à l'oléoduc. Au cours de l'été 2016, le nombre de campeurs à Standing Rock a augmenté à plusieurs milliers de personnes. Les manifestations et débordements liés ont attiré l'attention internationale fin 2016[17] - [18].
De nombreuses tribus Sioux disent que l'installation menace le bien-ĂȘtre environnemental et Ă©conomique de la tribu et endommage et dĂ©truit des sites d'une grande importance historique, religieuse et culturelle. Par exemple, la conduite devrait passer sous le lac Oahe, qui sert de source d'eau majeure pour la tribu Sioux de Standing Rock[19].
Alors que les manifestations ont attirĂ© l'attention internationale, la couverture mĂ©diatique des Ă©vĂ©nements Ă©tait limitĂ©e aux Ătats-Unis jusqu'au dĂ©but de septembre 2016[20]. Ă ce moment, les ouvriers chargĂ©s de la construction ont dĂ©truit une partie des terres que les agents de conservation historiques tribaux avaient rĂ©pertoriĂ©es comme un site historique et sacrĂ©[21]. Lorsque les manifestants sont entrĂ©s dans la zone de sĂ©curitĂ© du chantier, les ouvriers ont utilisĂ© des chiens d'attaque qui ont mordu au moins cinq manifestants. L'incident a Ă©tĂ© filmĂ© et vu par plusieurs millions de personnes sur YouTube et d'autres mĂ©dias sociaux[22] - [23]. Fin octobre, des soldats armĂ©s et des policiers armĂ©s ont expulsĂ© un camp qui se trouvait sur le tracĂ© de l'olĂ©oduc[24] - [25].
DĂ©cembre 2016 : suspension des travaux
Ă l'hiver 2016, la quasi-totalitĂ© de l'olĂ©oduc est construite mais une vingtaine de cours d'eau doivent encore ĂȘtre traversĂ©s (en sous-sol)[4]. Or le , le corps des ingĂ©nieurs de lâarmĂ©e amĂ©ricaine annonce qu'il refuse le permis de forage sous la riviĂšre Missouri Ă la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre. La secrĂ©taire adjointe aux travaux civils de lâarmĂ©e de terre annonce dans un communiquĂ© que le gouvernement va « entreprendre une Ă©tude dâimpact environnementale complĂšte » et « Ă©tudier des tracĂ©s alternatifs ». Cependant, en raison du changement de gouvernement, et du nouveau prĂ©sident Donald Trump qui doit prendre le pouvoir en janvier 2017, qui a des intĂ©rĂȘts dans la compagnie pĂ©troliĂšre et qui s'est dĂ©clarĂ© en faveur du projet, les Sioux craignent que le chantier ne soit finalement rĂ©alisĂ©[12].
Janvier 2017 : relance du projet
Le 18 janvier, des lance-missiles Avengers sont mis en place en direction du camp de Standing rock. RetirĂ©s par la suite, les autoritĂ©s dĂ©clarent qu'ils servaient Ă "surveiller les militants"[26]. Le 24 janvier, le prĂ©sident Donald Trump signe un dĂ©cret afin de relancer le projet de pipeline Dakota Access, dans le nord des Ătats-Unis. Dans la mĂȘme lancĂ©e, Donald Trump relance la construction du pipeline Keystone XL, un projet arrĂȘtĂ© par Barack Obama en novembre 2015[27]. Dans les faits, la construction de l'olĂ©oduc est terminĂ©e, Ă l'exception d'une partie des terres prĂšs de la rĂ©serve Sioux, le dĂ©cret de Donald Trump impose aux agences d'accĂ©lĂ©rer leur approbation de la partie restante de l'olĂ©oduc.
En rĂ©action, 76 personnes ont manifestĂ© leur mĂ©contentement Ă Standing Rock puis ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par la police locale[28]. Le 25 janvier, le chef de la tribu Sioux de Standing Rock, David Archambault II, adressait une lettre Ă Donald Trump pour discuter des impacts environnementaux de la construction du pipeline[29].
FĂ©vrier 2017 : aboutissement du projet
Jeudi 24 fĂ©vrier, le PrĂ©sident Donald Trump dĂ©clare que les compagnies chargĂ©es du Keystone XL et du Dakota Access pipeline doivent utiliser de l'acier d'origine amĂ©ricaine pour finaliser la construction des pipelines[30]. Une dĂ©cision contestĂ©e par la compagnie canadienne TransCanada qui s'occupe du Keystone XL, car une grande partie de la canalisation de son projet a dĂ©jĂ Ă©tĂ© fabriquĂ©e. Le 28 fĂ©vrier, James Boasberg, juge du District de Washington Ă©tudie la demande des Sioux de Standing Rock et de Cheyenne River. Ces derniers veulent retirer le droit de passage de l'entreprise pĂ©troliĂšre Energy Transfer Partners (ETP)[31]. La dĂ©fense des Sioux dĂ©clare que les prĂ©judices portent sur « les dommages religieux liĂ©s Ă lâinstallation dâun pipeline sous les eaux sacrĂ©es des Sioux ». La possibilitĂ© d'une eau polluĂ©e menace la principale source d'eau de la tribu et le pipeline traverse les lieux funĂ©raires sacrĂ©s des autochtones.
Greenpeace affirme que la banque Crédit suisse s'est engagée à financer le projet de pipeline qui traverse le Dakota du Nord pour 4 milliards de dollars et «le principal bailleur de fonds de cet oléoduc.»[32], la banque a contredit ces propos.
Mars 2017 : une vague de contestation
Le 7 mars, le juge fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain James Boasberg, "a tranchĂ© en faveur de la continuation de la construction du dernier tronçon de l'olĂ©oduc Dakota Access"[33], au Dakota du Nord. Ă la suite de cela, et en signe de protestation, le 10 mars plus de 600 personnes[34] Ă©taient prĂ©sentes lors d'une marche de Sioux organisĂ©e Ă Washington pour protester contre l'olĂ©oduc Dakota Access Pipeline, des dĂ©fenseurs de lâenvironnement Ă©taient Ă©galement prĂ©sents. Les manifestants ont dressĂ© un tipi devant la tour Trump International Hotel, avant de poursuivre leur marche prĂšs de la Maison Blanche[35]. La contestation porte sur la menace apportĂ©e par la construction de l'olĂ©oduc pour de l'approvisionnement en eau potable de la rĂ©serve des Sioux.
Les villes ont retiré des milliards de dollars américains des banques qui soutiennent le Dakota Access Pipeline[36].
Avril 2017 : Le projet aboutit
Le 4 avril, une porte-parole d'Energy Transfer Partners confirme que la construction du Dakota Access Pipeline est terminĂ©e et qu'elle se remplit de pĂ©trole pour ĂȘtre prĂȘte Ă sa mise en service Ă la mi-avril[37]. La sociĂ©tĂ© compte prendre quelques semaines de plus Ă©largir la capacitĂ© des quatre Ătats qui va du Dakota du Nord Ă Pakota dans l'Illinois[38].La porte-parole a Ă©galement annoncĂ© que le systĂšme Bakken devrait ĂȘtre en service d'ici le 1er juin.
à Seattle, les dirigeants de la ville ont voté pour céder 3 milliards de dollars à la banque Wells Fargo pour des placements publics, ce dernier a investi des millions de dollars dans les entreprises qui créent le pipeline du Dakota. BayernLB, une banque allemande, a récemment mis fin à ses investissements de 120 millions de dollars dans le projet du Dakota Acess Pipeline[39].
Le 14 avril, l'entreprise pĂ©troliĂšre Energy Transfer Partners annonce qu'elle commencera Ă faire circuler l'huile de pĂ©trole Ă travers les lignes d'Ătat Ă partir du 14 mai malgrĂ© les prĂ©occupations environnementales. Le projet pĂ©trolier devrait transporter plus de 500 000 barils de pĂ©trole par an dans la partie est du pays[40].
Mars 2020 : remise en cause du permis d'exploitation
Le 25 mars, le juge fĂ©dĂ©ral du district de Columbia James Boasberg remet en question lâautorisation dâexploiter. S'il n'a pas fermĂ© l'olĂ©oduc, il a estimĂ© que le Corps des ingĂ©nieurs des travaux publics de lâarmĂ©e avait approuvĂ© le projet sans rĂ©pondre en profondeur sur la question des fuites potentielles de brut, ni dissiper les doutes sur la capacitĂ© du systĂšme de dĂ©tection de repĂ©rer les Ă©coulements de faible dĂ©bit. Le magistrat a ordonnĂ© un rĂ©examen environnemental du tracĂ© et donnĂ© un mois aux parties pour le convaincre de suspendre ou pas le flux d'hydrocarbures[41].
Février 2022 : suite de la procédure judiciaire
La Cour SuprĂȘme rejette l'appel formĂ© par l'entreprise pĂ©troliĂšre Energy Transfer Partners contre la dĂ©cision du juge de premiĂšre instance[42].
Notes et références
- (en-US) « Jo Ellen Darcy : Stop the Dakota Access Pipeline », sur Change.org (consulté le ).
- Isabelle Hanne, « Phyllis Young, pas réservée », sur Libération.fr, (consulté le )
- (en) « The Dakota Access Pipeline route was created through a careful and collaborative process », sur daplpipelinefacts.com, Energy Transfer Partners (consulté le ).
- (en) « The conflicts clong 1,172 Miles of the Dakota Access Pipeline », The New York Times,â (lire en ligne).
- (en) Mary Beth Griggs, « What is the Dakota Access Pipeline? », Popular Science,â (lire en ligne).
- (en) Dakota Access, LLC, Dakota Access Pipeline Project, crossings of flowage easements and federal lands, Corps du gĂ©nie de l'armĂ©e des Ătats-Unis, , 1-2 p. (lire en ligne).
- (en) Justin Worland, « What to Know About the Dakota Access Pipeline Protests », Time,â (lire en ligne).
- (en) William Petroski, « Contractors hired for Bakken Pipeline project », The Des Moines Register,â (lire en ligne).
- (en) « Energy Transfer Equity », sur fortune.com (consulté le ).
- (en) Reuters, « Sunoco acquires Energy Transfer Partners », sur Fortune, .
- (en) Alexander Sammon, « The Company Building the Dakota Access Pipeline Just Inked the First "Trump Deal" », Mother Jones,â (lire en ligne).
- Sophie Chapelle, « Ătats-Unis : victoire des Sioux face au projet dâolĂ©oduc qui menace leurs terres », sur Bastamag, .
- Olivier Petitjean, « Les grandes banques françaises derriĂšre le projet dâolĂ©oduc combattu par les Sioux », sur Bastamag, .
- (en) « Energy Transfer Announces Crude Oil Pipeline Project Connecting Bakken Supplies to Patoka, Illinois and to Gulf Coast Markets », sur www.businesswire.com (consulté le ).
- (en) Krystal Two Bulls et Matt Remle, « We can resist the Dakota pipeline through a powerful tool: divestment - Krystal Two Bulls and Matt Remle », sur www.theguardian.com, .
- « Dakota du Nord : les Amérindiens opposés à un oléoduc menacés d'expulsion », sur leparisien.fr, .
- « Dans le Dakota, le mouvement antipipeline violemment réprimé », sur Libération.fr (consulté le ).
- Agence QMI, « 83 personnes arrĂȘtĂ©es lors dâune manifestation contre le Dakota Access pipeline », sur Le Journal de MontrĂ©al (consultĂ© le ).
- (en) Erin Brodwin, « People at the front lines of the battle over the Dakota Access Pipeline are calling it a 'death sentence' », Business Insider,â (lire en ligne).
- (en-US) « Standing Rock: The Biggest Story That No Oneâs Covering - Indian Country Media Network », sur indiancountrymedianetwork.com (consultĂ© le ).
- (en-US) « What Dakota Access Destroyed: Standing Rock Former Historic Preservation Officer Explains What Was Lost [Video] - Indian Country Media Network », sur indiancountrymedianetwork.com (consulté le ).
- « VIDEO: Dakota Access Pipeline Company Attacks Native American Protesters with Dogs and Pepper Spray », sur Democracy Now! (consulté le ).
- (en-US) « Manning: âAnd Then the Dogs Cameâ: Dakota Access Gets Violent, Destroys Graves, Sacred Sites - Indian Country Media Network », sur indiancountrymedianetwork.com (consultĂ© le ).
- (en) Daniela Silva, « Dakota Access Pipeline: More Than 100 Arrested as Protesters Ousted From Camp », NBC News,â (lire en ligne).
- Zone International - ICI.Radio-Canada.ca, « Affrontements entre policiers et manifestants au Dakota du Nord », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
- David Axe, « National Guard Deploys Missile Launchers to Dakota Access Pipeline to âObserveâ Protestors », sur The Daily Beast, (consultĂ© le ).
- « La bataille contre le pipeline Dakota Access reprend », LibĂ©ration.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-GB) Sam Levin, « Over 70 arrested at Standing Rock as Dakota Access aims to finish pipeline », The Guardian,â (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-US) « Letter to President Trump », Stand With Standing Rock,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Tom DiChristopher, « Trump: Keystone, Dakota Access pipeline makers must buy US steel », sur CNBC, (consulté le ).
- Zone International - ICI.Radio-Canada.ca, « Dakota Access : la construction du dernier tronçon devant la cour », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
- Par Pierre-Alexandre Sallier, « La colĂšre des Sioux contre un pipeline et Credit Suisse », 24Heures, 24heures, VQH,â (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consultĂ© le ).
- Zone SociĂ©tĂ© - ICI.Radio-Canada.ca, « Pipeline Dakota Access : la construction va de lâavant », sur Radio-Canada.ca (consultĂ© le ).
- « VIDEO. A Washington, des AmĂ©rindiens manifestent contre le projet d'olĂ©oduc en Dakota du Nord », Franceinfo,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-GB) Source: Reuters, « Thousands march on Washington for Dakota Access pipeline protest â video », The Guardian,â (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Jimmy Tobias, « These Cities Are Pulling Billions From the Banks That Support the Dakota Access Pipeline; From Seattle to San Francisco, Albuquerque to Raleigh, cities are joining the fight to defund the controversial pipeline. », sur The Nation, (consulté le ).
- (en-US) « Dakota Access Pipeline complete, readying for operations | Fuel Fix », sur fuelfix.com (consulté le ).
- « Dakota Access Pipeline holds open season for expansion », NGI Shale Daily,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-GB) Krystal Two Bulls et Matt Remle, « We can resist the Dakota pipeline through a powerful tool: divestment », The Guardian,â (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Dakota Pipeline Scheduled To Begin Delivering Oil In May », sur The Daily Caller (consulté le ).
- Corine Lesnes, « Etats-Unis : les Sioux obtiennent une victoire inattendue face Ă lâolĂ©oduc Dakota Access », sur lemonde.fr, (consultĂ© le ).
- (en) Lawrence Hurley, « Dakota Access pipeline suffers U.S. Supreme Court setback », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le )