Accueil🇫🇷Chercher

RĂ©publique Lakota

La république Lakota est une micronation se réclamant être nation souveraine d'Amérindiens, indépendante des États-Unis.

RĂ©publique Lakota
(Depuis 2008)

LakÄĄoáą«iyapi (Lakota)

Drapeau de RĂ©publique Lakota(Depuis 2008)
Drapeau de la tribu Lakota.
Image illustrative de l’article République Lakota
Territoire réclamé par la République Lakota.
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Territoires revendiqués Une partie du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming
Statut politique Indépendance non reconnue vis-à-vis des États-Unis, Micronation
Capitale Porcupine (Dakota du Sud)
Gouvernement Confédération
Président
Mandat
Phyllis Young (en)
Depuis 2012
DĂ©mographie
Population 100 000 hab. (2005)
DensitĂ© 0,5 hab./km2
Langue(s) Lakota, Anglais
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° nord, 105° ouest
Superficie 200 000 km2
Sources
Site officiel

    Histoire

    Le , un mouvement prônant l'affirmation amérindienne, nommé Freedom Lakota et dirigé par Russell Means, proclame à Washington l'indépendance des Lakota par rapport aux États-Unis.

    Dans une note remise au DĂ©partement d'État des États-Unis, il dĂ©nonce l'ensemble des trente-trois traitĂ©s signĂ©s au cours du temps avec les États-Unis, et que les colons n'ont jamais respectĂ©s[1]. Un certain nombre de traitĂ©s ont plus de 150 ans.

    Russell Means a demandé aux ambassades de Bolivie, du Venezuela, du Chili et d'Afrique du Sud une reconnaissance diplomatique internationale de la République de Lakota. Cette République engloberait une partie du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming.

    Représentativité

    La légalité de la dénonciation des traités reposait, selon ces activistes, sur l'Article VI de la Constitution des États-Unis et sur la Convention de Vienne sur le droit des traités signée par les États-Unis.

    Toutefois, le droit pour Russell Means de pouvoir parler au nom des Lakotas a été mis en doute, du fait que ce militant très controversé des droits des Amérindiens ne détenait aucun mandat politique. Chaque fois qu'il avait présenté sa candidature, il avait été battu, notamment lors de l'élection du président des Sioux Oglalas. Russell Means a annoncé que la République des Lakotas délivrerait ses propres passeports et ses propres permis de conduire, et qu'il n'y aurait plus d'impôts à payer, grâce à la renonciation à la citoyenneté américaine. Il est décédé en 2012, sans avoir appliqué aucun point de ce programme. Phyllis Young, dernière signataire en vie de la déclaration de 2007, prend sa succession[2].

    Avis Little Eagle, vice-présidente du Conseil tribal des Sioux de Standing Rock, avait dit, au sujet de la délégation pour la liberté des Lakotas et de sa déclaration : « Je comprends pourquoi ils le font, mais nous, en tant que représentants officiellement élus, nous nous appuyons tous les jours sur les traités pour notre travail, car il s'agit de documents valides (I see where they're coming from, but we, as elected officials, on a daily basis we refer to those treaties because to us they are living documents). On discutera en conseil de cette déclaration. Beaucoup de gouvernements tribaux se sentiraient frustrés devant l'absence de prise en charge des soins de santé par le gouvernement fédéral américain, devant des poursuites pénales et devant le manque de respect des obligations découlant des traités. Si cette affaire nous donne droit à un peu plus d'attention, ce sera peut-être un bien. »

    Le Dakota Access Pipeline

    Le Dakota Access Pipeline est un pipeline long de 1 825 km, qui va des Ă©tats de l'Illinois et du Dakota du Nord. En construction depuis 2014, pour le compte d'un consortium pĂ©trolier, mais les travaux s'arrĂŞtent en . Le corps des ingĂ©nieurs de l’armĂ©e amĂ©ricaine, chargĂ© du suivi du projet, annonce qu'il refuse le permis de forage sous la rivière Missouri Ă  la sociĂ©tĂ© pĂ©trolière. La secrĂ©taire adjointe aux travaux civils de l’armĂ©e de terre annonce dans un communiquĂ© que le gouvernement va « entreprendre une Ă©tude d’impact environnementale complète et Ă©tudier des tracĂ©s alternatifs ». Le , le prĂ©sident Donald Trump, qui a des intĂ©rĂŞts dans le consortium pĂ©trolier, signe un dĂ©cret afin de relancer le projet de pipeline Dakota Access sans attendre le retour des Ă©tudes[2].

    Drapeau

    Aucun drapeau officiel n'a été émis de la part des dirigeants de la République Lakota. Celui présenté plus haut est celui du peuple Lakota et est souvent arboré par ceux-ci lorsqu'ils revendiquent leurs droits.

    Références

    1. « Le Monde.fr : USA: les indiens Lakota rompent les traités signés par leurs ancêtres », sur web.archive.org, (version du 23 décembre 2007 sur Internet Archive)
    2. Isabelle Hanne, « Phyllis Young, pas réservée », sur Libération.fr, (consulté le )

    Annexes

    Bibliographie

    • ReneĂ© S Flood, Lost bird of Wounded Knee : spirit of the Lakota, Scribner, 1995 / Da Capo Press, 1998 (ISBN 9780306808227)
    • Sarah Sargent & Graham Melling, The exercise of external self-determination by indigenous groups: an examination of the Republic of Lakotah and the inherent sovereignty of American indigenous peoples, University of Colombo, Sri Lanka (OCLC 950534306)
    • James Riding In, A tribute to Russell Means, Association for American Indian Research, University of Minnesota Press 2014 (ISBN 9780816658107)
    • W. Patrick Kincaid, Remembering a Lakotah Warrior: Russell Means, Association for American Indian Research 2014 (ISSN 0749-6427)
    • Nick Middleton, An atlas of countries that don't exist, Chronicle Books LLC, 2017 (ISBN 9781452158686)

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.