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Ury

Ury est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Ury
Ury
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Jean-Philippe Pommeret
2020-2026
Code postal 77760
Code commune 77477
DĂ©mographie
Population
municipale
855 hab. (2020 en augmentation de 2,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 104 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 20â€Č 39″ nord, 2° 36â€Č 16″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 130 m
Superficie 8,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontainebleau
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Ury
Liens
Site web ury.fr

    En 2020, elle compte 855 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune d'Ury se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1]. Elle fait partie des 69 communes du Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français (dont 33 en Seine-et-Marne)[2].

    Elle se situe Ă  25,13 km par la route[Note 1] de Melun[3], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă  10,23 km de Fontainebleau[4], sous-prĂ©fecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes d'Ury.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Recloses (2,9 km), AchĂšres-la-ForĂȘt (2,9 km), La Chapelle-la-Reine (3,6 km), Villiers-sous-Grez (4,2 km), Le VaudouĂ© (6,4 km), Larchant (6,5 km), Grez-sur-Loing (7,0 km), Noisy-sur-École (7,6 km).

    Communes limitrophes d’Ury
    La ForĂȘt domaniale de
    Fontainebleau
    AchĂšres-la-ForĂȘt Ury Recloses
    La Chapelle-la-Reine

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus prĂ©cisĂ©ment au nord de la rĂ©gion naturelle du GĂątinais, en bordure sud de la forĂȘt de Fontainebleau.

    L'altitude, environ 120 m, est celle du plateau sur lequel se trouve La Chapelle-la-Reine mais aussi de la partie de la forĂȘt de Fontainebleau proche. Comme dans les communes voisines de la forĂȘt, Recloses et AchĂšres-la-ForĂȘt, les sables se sont transformĂ©s en plaques de grĂšs que l'on appelle les platiĂšres. Lorsque celles-ci sont creuses, elles peuvent se remplir d'eau, on les appelle alors des canches.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief d'Ury.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée d'Ury.

    Hydrographie

    La commune n’est traversĂ©e par aucun cours d'eau[8].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 673 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,4 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[11]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  29 km Ă  vol d'oiseau[12], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[13] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[17] - [18].

    Deux autres espaces protégés sont présents dans la commune :

    • la zone centrale de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[19] - [20] ;
    • la zone de transition de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[19] - [21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[23]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[24]

    Urbanisme

    Typologie

    Ury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,97 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (82,46 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (82,46 %), forĂȘts (10,88 %), zones urbanisĂ©es (7,15 %)[30].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[30].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    55,21 ha 6,66 % 59,24 ha 7,15 % 4,03 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    683,63 ha 82,46 % 679,60 ha 81,97 % −4,03 ha en diminution
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    90,19 ha 10,88 % 90,19 ha 10,88 % 0,00 ha en diminution

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[31] - [32] - [Carte 1]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa rĂ©gion, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa rĂ©gion[33].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[34]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune d'Ury.

    La commune compte 58 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[35] (source : le fichier Fantoir) dont Violette, le Temps-Perdu.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 401 dont 96,7 % de maisons et 2,5 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 5,6 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,3 % contre 8,7 % de locataires et 2 % logés gratuitement[36].

    Voies de communication et transports

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier d'Ury.

    Voies de communication

    Le territoire de la commune est traversé, du nord-ouest au sud-est, par l'autoroute A6. L'échangeur no 14, situé au centre de la commune, est accessible par la route départementale D 152.

    Plusieurs routes départementales relient Ury aux communes voisines :

    • la D 63, Ă  AchĂšres-la-ForĂȘt, au nord-ouest ; Ă  Recloses au sud-est ;
    • la D 63e1, Ă  Recloses , Ă  l'est ;
    • la D 152, Ă  Fontainebleau, au nord-est ; Ă  La Chapelle-la-Reine, au sud-ouest.

    Transports

    La commune est desservie par quatre lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[37] - [38] :

    Toponymie

    Attestée sous les formes Uriacum vers 1080, apud Uriacum en 1190, de Uriaco en 1215[39].

    Du nom d'homme gaulois Urus ou Urius (forme latinisée), pseudonyme signifiant « aurochs », suivi du suffixe -(i)acum « lieu de, propriété de »[40].

    Histoire

    CĂ©ramique de l'Ăąge du Bronze.

    Préhistoire

    Des travaux de voirie effectués en 2008 ont mis au jour ce qui restait d'un foyer mais on y a surtout trouvé les fragments d'un pot en céramique qui a été daté d'environ 900 avant Jésus-Christ. Il est donc attesté qu'il y avait une présence humaine à Ury à l'ùge du bronze.

    Antiquité

    En 1991, des travaux ont mis en évidence les restes d'une villa gallo-romaine au lieu-dit le Bas d'Ury. La partie souterraine, assez bien conservée, a permis de trouver des caves mais aussi des fours et des objets en bronze et en fer. Il y avait aussi quelques piÚces de monnaie.

    Moyen Âge

    Saint Martin, apĂŽtre des Gaules serait passĂ© dans notre rĂ©gion, peut ĂȘtre Ă  Ury mais aussi Ă  Boissy-aux-Cailles. Cela explique que saint Martin soit le patron de cinq des dix-huit Ă©glises du canton. Les vitraux de l'Ă©glise recrĂ©Ă©s par Didier Gallet en 1980, illustrent la vie de saint Martin.

    Le XIe siÚcle vit le début de grands changements dans le Gùtinais qui devint propriété du roi de France Philippe Ier. Celui-ci accorda une Charte spéciale à La Chapelle-la-Reine. En 1113, le roi fonde l'abbaye de Saint-Victor et lui donne de nombreuses terres dont la seigneurie d'Ury[41]. Pendant 680 ans, jusqu'à la Révolution, les abbés de Saint-Victor percevront la dßme, exploiteront la ferme et exerceront la justice.

    Comme dans beaucoup d'autres communes du canton, la guerre de Cent Ans a fait de gros dégùts dans Ury. Des bandes d'Anglais et d'Armagnacs parcouraient la province, tuaient et détruisaient tout. D'aprÚs les quelques renseignements relevés par des historiens, les villages étaient déserts, les champs n'étaient plus cultivés. Il fallut attendre la moitié du XVe siÚcle pour voir revenir quelques habitants. Certains, qui s'étaient réfugiés dans les villes, revinrent occuper leurs biens abandonnés, mais ce sont surtout des paysans venant des provinces de l'ouest et du sud qui s'installÚrent. Il y eut donc dans toute la région un renouvellement presque complet de la population.

    AprĂšs la guerre, eut lieu une importante rĂ©forme administrative : le bornage. En effet, pour Ury comme pour d'autres communes, la limite de la forĂȘt de Fontainebleau Ă©tait trĂšs floue. C'est Ă  la demande de l'abbĂ© de Saint-Victor qu'eurent lieu des rĂ©unions et la mise en place des limites. Les bĂȘtes sauvages de la forĂȘt, ne connaissant pas les limites, faisaient rĂ©guliĂšrement de gros dĂ©gĂąts dans les cultures. Il fallut donc construire, mais beaucoup plus tard, des treillages empĂȘchant l'intrusion des animaux.

    Les guerres de religion n'ont pas non plus épargné la région comme l'attestent les cahiers de doléances des états généraux de 1588. Ceux d'Ury ont été retrouvés, les habitants se plaignent du coût de la guerre, des taxes et emprunts prélevés par les armées, du départ vers les villes des riches bourgeois, des laboureurs et des marchands qui, plus en sécurité, payent leurs impÎts dans les villes.

    Ancien RĂ©gime

    Le Porche de la Grande Maison.

    L'avÚnement d'Henri IV ramÚne la paix et en particulier à Ury. En effet, le bon Roy Henri aime séjourner à Fontainebleau et fait faire de nombreux travaux dans le chùteau, au point qu'il ne peut plus y habiter avec sa maitresse Gabrielle d'Estrées. Des amis à lui les Guignebault d'Ury mettent à la disposition de Gabrielle une propriété que l'on appelle la Grande Maison. Lorsque le roi vient chasser il habite donc dans cette maison qui existe toujours, elle a subi quelques modifications mais le portail est celui de l'époque.

    La vie pendant l'Ancien Régime, s'écoule tranquillement au fil des saisons. L'activité est essentiellement agricole. Au centre du village, prÚs de l'église, se trouve la ferme seigneuriale. Elle était dirigée par des fermiers nommés par l'abbaye de Saint-Victor. Un bail était signé et renouvelé quelquefois sur des longues périodes lorsque la lignée du fermier assurait la charge. Le fermier, homme important dans le village, était également le receveur.

    Le village Ă©volue lentement, la police et la justice s'y implantent. Un gibet est dressĂ© au lieu-dit la Justice. Des Gardes Messiers sont mis en place avec pour mission de surveiller les rĂ©coltes. Ceux-ci Ă©taient trĂšs sĂ©vĂšres et verbalisaient facilement pour des fautes qui nous semblent aujourd'hui lĂ©gĂšres. Le , trois personnes sont convoquĂ©es au tribunal qui les accuse de « rĂŽder » dans les champs. Ils Ă©copent d'une amende de 10 livres. Être Ă  l'affut prĂšs des rĂ©serves du roi coĂ»tera 100 Livres. En 1623, la premiĂšre Ă©cole est construite. Les maĂźtres d'Ă©cole, ou Magister, se succĂšdent assez rĂ©guliĂšrement, ce sont des auxiliaires du curĂ©.

    Révolution française et Empire

    La RĂ©volution apporte de profonds changements Ă  Ury comme aux autres communes de France. La population est alors de 83 foyers soit environ 360 habitants. Les Ă©vĂšnements commencent avec l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s aux États GĂ©nĂ©raux. Le jeudi , François Louis Hutteau et Étienne Mechin, sont Ă©lus, ni l'un ni l'autre n'Ă©tant rĂ©sidents d'Ury. Le premier maire, Fulcran Pujol, est Ă©lu en 1790. Entre 1791 et 1796 eurent lieu la vente des biens nationaux. La premiĂšre vente fut la grande ferme d'Ury, c'est un bourgeois de Fontainebleau qui remporta les enchĂšres. Puis vinrent les ventes du presbytĂšre et de l'Ă©cole.

    Pendant les guerres rĂ©volutionnaires et impĂ©riales, plusieurs hommes furent incorporĂ©s, trois y trouvĂšrent la mort. À la fin de la derniĂšre guerre napolĂ©onienne, des Cosaques et des Saxons de l'armĂ©e russe occupĂšrent le village et y firent de nombreux dĂ©gĂąts, ce fut ensuite deux cents soldats de l'armĂ©e française qui s'installĂšrent pendant sept jours.

    Époque contemporaine

    La guerre de 1914 fut extrĂȘmement meurtriĂšre, Ury n'y Ă©chappa pas puisque 39 hommes furent tuĂ©s en combattant. Un monument aux morts sera Ă©rigĂ© en 1920 sur la place du Jeu-de-Paume, prĂšs de l'Ă©cole. Deux noms furent ajoutĂ©s aprĂšs la Seconde Guerre mondiale.

    Les cartes

    Plan d'Ury au XVIIIe siĂšcle.

    Comme pour de nombreuses communes environnantes, nous ne connaissons pas de cartes établies avant le XVIIIe siÚcle. En revanche, en ce siÚcle, il y eut de nombreuses éditions. Les plans seigneuriaux, tout d'abord. Ils avaient pour objet de bien délimiter les propriétés et donc de faire payer des impÎts aux occupants.

    Le premier, en 1705, est extrait du plan royal de Filz qui est un plan de la forĂȘt de Bierre (la forĂȘt de Fontainebleau). Cette forĂȘt ayant souvent Ă©tĂ© cartographiĂ©e, le village d'Ury apparaĂźt souvent Ă  la limite sud de la forĂȘt, mais avec peu de dĂ©tails, c'est le cas du plan de 1716 et du plan Goilbert de 1731. Le plan terrier de 1760 est de trĂšs belle qualitĂ© et trĂšs dĂ©taillĂ©. En effet, on peut y reconnaĂźtre toutes les parcelles de terrain.

    Peu de temps avant la RĂ©volution furent Ă©tablis les plans d'Intendance de trĂšs belle qualitĂ© mais peu prĂ©cis. Celui d'Ury fut Ă©tabli par l'arpenteur Nicolas Lejeune. Le premier plan vraiment prĂ©cis est le cadastre napolĂ©onien Ă©tabli en 1828, c'est l'ancĂȘtre de notre cadastre actuel. Ce dernier peut ĂȘtre consultĂ© gratuitement sur Internet.

    L'Ă©cole

    La premiĂšre Ă©cole d'Ury fut installĂ©e en 1626, dans une maison donnĂ©e par testament Ă  l'Ă©glise par Jehan Gobin. L'enseignement qui Ă©tait distribuĂ© de façon Ă©pisodique dans des endroits divers sans mobilier spĂ©cialisĂ©, avait enfin un bĂątiment qui fut meublĂ© et chauffĂ©. C'est le registre paroissial qui recense les diffĂ©rents « Maistres d'escolle ». Ces magisters dirigĂ©s par le curĂ©, occupĂšrent la fonction jusqu'Ă  la RĂ©volution oĂč l'Ă©cole fut vendue comme bien national. C'est le fils d'un ancien instituteur qui l'acheta.

    En matiĂšre d'Ă©ducation, la RĂ©volution n'eut pas les moyens de mettre en Ɠuvre ses idĂ©es gĂ©nĂ©reuses, l'Empire non plus. C'est seulement Ă  partir de la Restauration que l'Ă©ducation des enfants se met rĂ©ellement en place, la loi Guizot obligeant les communes Ă  l'ouverture d'une Ă©cole et Ă  l'entretien des maĂźtres. À Ury, bien que l'Ă©cole continua dans des conditions un peu chaotique, la loi mit un certain temps Ă  ĂȘtre appliquĂ©e. Il fallut attendre le , pour que soit signĂ© l'acte de naissance de la mairie-Ă©cole.

    L'Ă©cole actuelle comporte une Ă©cole maternelle et une Ă©cole primaire et accueille environ 70 enfants.

    Politique et administration

    La commune fait partie du canton de La Chapelle-la-Reine et de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1843 ? M. Ruelle Fermier, conseiller d'arrondissement
    1929 Anatole Delouche
    Mai 1935 Alcime Beaugé Cultivateur
    FĂ©vrier 1941 Gilbert Carouget Cultivateur
    Mars 1947 Pierre Lamoureux Plombier
    Avril 1953 Pierre Lamoureux Plombier
    Mars 1959 Albert Malassiné Charron, menuisier
    Mars 1965 Germain Girard Garde forestier
    mars 1971 René Boisseau Commerçant
    mars 1977 Yvonne Garnier Enseignante
    mars 1983 Yvonne Garnier Enseignante
    18 mars 1989 Yvonne Garnier Enseignante
    23 juin 1995 Alain Lesage Ingénieur
    24 mars 2001 Alain Lesage Ingénieur
    14 mars 2008 RĂ©gis Deneuville Artisan
    23 mars 2014 mai 2020 Daniel Catalan[42] Directeur Général d'OP-HLM
    23 mai 2020 En cours Jean-Philippe Pommeret[43] Cadre Dirigeant

    Les données antérieures sont consignées dans le livre de Yvonne Garnier, page 133[41].

    Le premier maire d'Ury a été Fulcran Pujol en 1790, avocat à Paris, il avait acheté beaucoup de terres à Ury.
    En 1852, le maire d'Ury se nomme Pierre Marie Nicolas Achille ThimolĂ©on Falcou. Personnage haut en couleur, il fut aussi maire de La Chapelle-la-Reine et conseiller gĂ©nĂ©ral. AprĂšs des dĂ©mĂȘlĂ©s judiciaires Ă  propos de ses affaires parisiennes, il s'exila et mourut en Angleterre.»[44].

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [45] - [46].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Ury est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [47] - [48] - [49].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. Le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[47] - [51].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47] - [52].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BiĂšre[53].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[55].

    En 2020, la commune comptait 855 habitants[Note 8], en augmentation de 2,64 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    392477518491520535578573572
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    588553585586586611590556546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    511509459422398455444497529
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    526483587708706757796836811
    2014 2019 2020 - - - - - -
    833850855------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fĂȘte du Sport.
    • Concert Ă  l'Ă©glise Saint-Martin organisĂ© par l'association Musique Ă  PortĂ©e, chaque annĂ©e en juin, avec le soutien de la municipalitĂ©.

    Sports

    Certaines salles sont réservées aux activités sportives.

    Ury dispose d'un parc qui permet aussi quelques activités sportives.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 339, reprĂ©sentant 831 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 25 970 euros[58].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 339, occupant 384 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  73,9 % contre un taux de chĂŽmage de 6,2 %. Les 19,9 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 9,6 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 3,9 % pour les autres inactifs[59].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 109 dont 11 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 6 dans la construction, 34 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 5 dans l’Information et communication, 23 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 16 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 14 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[60].

    En 2019, 11 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 9 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 126 chambres d’hĂŽtels dans un Ă©tablissement et ne possĂ©dait aucun terrain de camping[61]. Elle proposait par ailleurs un gĂźte rural 3 Ă©pis Gites deE France la MartiniĂšre d'Ury (entreprise RC. Melun) et plusieurs chambres d'hĂŽtes.

    Agriculture

    Ury est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[62].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 13 en 1988 Ă  5 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 45 ha en 1988 Ă  144 ha en 2010[62]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles d'Ury, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Ury entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[62] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 13 9 5
    Travail (UTA) 17 14 8
    Surface agricole utilisée (ha) 590 684 719
    Cultures[64]
    Terres labourables (ha) 574 659 716
    Céréales (ha) 466 s s
    dont blé tendre (ha) 176 283 325
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 70
    Tournesol (ha) 41 s
    Colza et navette (ha) s s 114
    Élevage[62]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 30 94 4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Martin.
    Saint Martin partageant son manteau (vitrail).
    • Église Saint-Martin (XVIe et XVIIe siĂšcles), fait l’objet d'une inscription auprĂšs des monuments historiques depuis 1926[65].
    L'Ă©glise Saint-Martin Ă©tait au XIIe siĂšcle une petite Ă©glise romane. Il reste un mur dont la disposition des pierres est en arĂȘte de poisson, une façon de faire typique de cette Ă©poque. L'Ă©glise n'Ă©tait pas voutĂ©e et les murs Ă©taient moins hauts qu'aujourd'hui.
    Le plan de l'Ă©glise actuelle est celui du XVIe siĂšcle. C'est en fait une nouvelle Ă©glise que l'abbaye de Saint-Victor Ă©difie au village. On construit un nouveau chƓur terminĂ© par une abside semi-circulaire et surtout d’impressionnants piliers supportent une nouvelle voute, des ouvertures sont amĂ©nagĂ©es. Il a fallu vingt ans de travaux Ă  partir des annĂ©es 1970 pour restaurer l'Ă©glise qui une fois de plus Ă©tait en piteux Ă©tat. De nombreux travaux de consolidation et d'assainissement furent nĂ©cessaires. De plus, quatre cloches nouvelles ont Ă©tĂ© mises en place et l'on a changĂ© le coq du clocher.
    Vu de l'intĂ©rieur, ce sont surtout les vitraux qui attirent l'attention. Ils sont l'Ɠuvre de Didier Gallet qui les a crĂ©Ă©s en 1980. Ils racontent l'histoire de saint Martin.
    • Portail (dĂ©but XVIIe siĂšcle) - 20 rue de Nemours
    • Pigeonniers (XVIIe et XVIIIe siĂšcles) - rue de Nemours (Introuvable Ă  ce jour)
    • Maison bourgeoise Le Bois Joli (dĂ©but XVIIIe siĂšcle) - 13 rue de Nemours

    Personnalités liées à la commune

    Moutons de F.X. Lalanne, fondation Giannada Martigny.
    Le couple a notamment participé à la conception du jardin des Halles à Paris (1988) et à la création de sculptures monumentales pour la ville de Santa Monica en 1989 (6 au total dont 4 fontaines). Une exposition importante a eu lieu dans les jardins de Bagatelle à Paris en 1998.
    L'Ɠuvre la plus connue est la famille de moutons. Ils ont Ă©tĂ© exposĂ©s dans de nombreux endroits comme devant le chĂąteau de Chambord, mais aussi Ă  New York. Deux moutons Ă©taient exposĂ©s en extĂ©rieur Ă  la fondation Giannada (Martigny, Suisse), ils ont eu la surprise de voir arriver le complĂ©ment de la famille avec deux petits agneaux peu de temps avant le dĂ©cĂšs de l'artiste. C'est François Xavier Lalanne qui a crĂ©Ă© le blason du village d'Ury.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • * Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Ury », p. 169–173
    • L'histoire et la vie d'Ury se mĂȘle Ă  celles des communes environnantes : la Chapelle-la-Reine, le chef-lieu de canton, AchĂšres-la-ForĂȘt, Recloses, mais aussi l'ensemble des communes du canton. Des livres et des articles ont Ă©tĂ© publiĂ©s sur l'histoire et la vie des communes on y trouve donc de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  Ury. Nombre de ces articles les plus rĂ©cents ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s et publiĂ©s par l'Association des Amis du Patrimoine du canton de La Chapelle-la-Reine. On peut trouver de nombreuses informations sur leur site internet.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Ury - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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    Références

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