Ury
Ury est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Ury | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau | ||||
Maire Mandat |
Jean-Philippe Pommeret 2020-2026 |
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Code postal | 77760 | ||||
Code commune | 77477 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
855 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 20âČ 39âł nord, 2° 36âČ 16âł est | ||||
Altitude | Min. 108 m Max. 130 m |
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Superficie | 8,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fontainebleau | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | ury.fr | ||||
En 2020, elle compte 855 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Ury se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1]. Elle fait partie des 69 communes du Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français (dont 33 en Seine-et-Marne)[2].
Elle se situe à 25,13 km par la route[Note 1] de Melun[3], préfecture du département et à 10,23 km de Fontainebleau[4], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine[1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Recloses (2,9 km), AchĂšres-la-ForĂȘt (2,9 km), La Chapelle-la-Reine (3,6 km), Villiers-sous-Grez (4,2 km), Le VaudouĂ© (6,4 km), Larchant (6,5 km), Grez-sur-Loing (7,0 km), Noisy-sur-Ăcole (7,6 km).
GĂ©ologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus prĂ©cisĂ©ment au nord de la rĂ©gion naturelle du GĂątinais, en bordure sud de la forĂȘt de Fontainebleau.
L'altitude, environ 120 m, est celle du plateau sur lequel se trouve La Chapelle-la-Reine mais aussi de la partie de la forĂȘt de Fontainebleau proche. Comme dans les communes voisines de la forĂȘt, Recloses et AchĂšres-la-ForĂȘt, les sables se sont transformĂ©s en plaques de grĂšs que l'on appelle les platiĂšres. Lorsque celles-ci sont creuses, elles peuvent se remplir d'eau, on les appelle alors des canches.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].
Carte du relief d'Ury. Carte géologique vectorisée et harmonisée d'Ury.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | |||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | ||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | ||||
MiocÚne | non présent. | |||||
PaléogÚne | OligocÚne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent. | |||||
PaléocÚne | non présent. |
Hydrographie
La commune nâest traversĂ©e par aucun cours d'eau[8].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,7 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[9].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[11]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 29 km Ă vol d'oiseau[12], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[13] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[14].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. Dâune grande richesse en termes dâhabitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de lâArc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[17] - [18].
Deux autres espaces protégés sont présents dans la commune :
- la zone centrale de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Ăducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[19] - [20] ;
- la zone de transition de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Ăducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[19] - [21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[23]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[24]
Urbanisme
Typologie
Ury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [25] - [26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,97 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (82,46 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (82,46 %), forĂȘts (10,88 %), zones urbanisĂ©es (7,15 %)[30].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
55,21 ha | 6,66 % | 59,24 ha | 7,15 % | 4,03 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
683,63 ha | 82,46 % | 679,60 ha | 81,97 % | â4,03 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
90,19 ha | 10,88 % | 90,19 ha | 10,88 % | 0,00 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[31] - [32] - [Carte 1]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa rĂ©gion, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte dâĂ©tudes et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa rĂ©gion[33].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[34]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 58 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[35] (source : le fichier Fantoir) dont Violette, le Temps-Perdu.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 401 dont 96,7 % de maisons et 2,5 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 5,6 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,3 % contre 8,7 % de locataires et 2 % logés gratuitement[36].
Voies de communication et transports
Voies de communication
Le territoire de la commune est traversé, du nord-ouest au sud-est, par l'autoroute A6. L'échangeur no 14, situé au centre de la commune, est accessible par la route départementale D 152.
Plusieurs routes départementales relient Ury aux communes voisines :
- la D 63, Ă AchĂšres-la-ForĂȘt, au nord-ouest ; Ă Recloses au sud-est ;
- la D 63e1, Ă Recloses , Ă l'est ;
- la D 152, Ă Fontainebleau, au nord-est ; Ă La Chapelle-la-Reine, au sud-ouest.
Transports
La commune est desservie par quatre lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[37] - [38] :
- la ligne no 184.001, reliant Noisy-sur-Ăcole Ă Avon (gare de Fontainebleau - Avon) ;
- la ligne no 184.008, reliant La Chapelle-la-Reine Ă Ury ;
- la ligne no 184.013, reliant La Chapelle-la-Reine Ă HĂ©ricy ;
- la ligne no 184.014, reliant Le Malesherbois (gare de Malesherbes) Ă Avon (gare de Fontainebleau - Avon).
Toponymie
Attestée sous les formes Uriacum vers 1080, apud Uriacum en 1190, de Uriaco en 1215[39].
Du nom d'homme gaulois Urus ou Urius (forme latinisée), pseudonyme signifiant « aurochs », suivi du suffixe -(i)acum « lieu de, propriété de »[40].
Histoire
Préhistoire
Des travaux de voirie effectués en 2008 ont mis au jour ce qui restait d'un foyer mais on y a surtout trouvé les fragments d'un pot en céramique qui a été daté d'environ 900 avant Jésus-Christ. Il est donc attesté qu'il y avait une présence humaine à Ury à l'ùge du bronze.
Antiquité
En 1991, des travaux ont mis en évidence les restes d'une villa gallo-romaine au lieu-dit le Bas d'Ury. La partie souterraine, assez bien conservée, a permis de trouver des caves mais aussi des fours et des objets en bronze et en fer. Il y avait aussi quelques piÚces de monnaie.
Moyen Ăge
Saint Martin, apĂŽtre des Gaules serait passĂ© dans notre rĂ©gion, peut ĂȘtre Ă Ury mais aussi Ă Boissy-aux-Cailles. Cela explique que saint Martin soit le patron de cinq des dix-huit Ă©glises du canton. Les vitraux de l'Ă©glise recrĂ©Ă©s par Didier Gallet en 1980, illustrent la vie de saint Martin.
Le XIe siÚcle vit le début de grands changements dans le Gùtinais qui devint propriété du roi de France Philippe Ier. Celui-ci accorda une Charte spéciale à La Chapelle-la-Reine. En 1113, le roi fonde l'abbaye de Saint-Victor et lui donne de nombreuses terres dont la seigneurie d'Ury[41]. Pendant 680 ans, jusqu'à la Révolution, les abbés de Saint-Victor percevront la dßme, exploiteront la ferme et exerceront la justice.
Comme dans beaucoup d'autres communes du canton, la guerre de Cent Ans a fait de gros dégùts dans Ury. Des bandes d'Anglais et d'Armagnacs parcouraient la province, tuaient et détruisaient tout. D'aprÚs les quelques renseignements relevés par des historiens, les villages étaient déserts, les champs n'étaient plus cultivés. Il fallut attendre la moitié du XVe siÚcle pour voir revenir quelques habitants. Certains, qui s'étaient réfugiés dans les villes, revinrent occuper leurs biens abandonnés, mais ce sont surtout des paysans venant des provinces de l'ouest et du sud qui s'installÚrent. Il y eut donc dans toute la région un renouvellement presque complet de la population.
AprĂšs la guerre, eut lieu une importante rĂ©forme administrative : le bornage. En effet, pour Ury comme pour d'autres communes, la limite de la forĂȘt de Fontainebleau Ă©tait trĂšs floue. C'est Ă la demande de l'abbĂ© de Saint-Victor qu'eurent lieu des rĂ©unions et la mise en place des limites. Les bĂȘtes sauvages de la forĂȘt, ne connaissant pas les limites, faisaient rĂ©guliĂšrement de gros dĂ©gĂąts dans les cultures. Il fallut donc construire, mais beaucoup plus tard, des treillages empĂȘchant l'intrusion des animaux.
Les guerres de religion n'ont pas non plus épargné la région comme l'attestent les cahiers de doléances des états généraux de 1588. Ceux d'Ury ont été retrouvés, les habitants se plaignent du coût de la guerre, des taxes et emprunts prélevés par les armées, du départ vers les villes des riches bourgeois, des laboureurs et des marchands qui, plus en sécurité, payent leurs impÎts dans les villes.
Ancien RĂ©gime
L'avÚnement d'Henri IV ramÚne la paix et en particulier à Ury. En effet, le bon Roy Henri aime séjourner à Fontainebleau et fait faire de nombreux travaux dans le chùteau, au point qu'il ne peut plus y habiter avec sa maitresse Gabrielle d'Estrées. Des amis à lui les Guignebault d'Ury mettent à la disposition de Gabrielle une propriété que l'on appelle la Grande Maison. Lorsque le roi vient chasser il habite donc dans cette maison qui existe toujours, elle a subi quelques modifications mais le portail est celui de l'époque.
La vie pendant l'Ancien Régime, s'écoule tranquillement au fil des saisons. L'activité est essentiellement agricole. Au centre du village, prÚs de l'église, se trouve la ferme seigneuriale. Elle était dirigée par des fermiers nommés par l'abbaye de Saint-Victor. Un bail était signé et renouvelé quelquefois sur des longues périodes lorsque la lignée du fermier assurait la charge. Le fermier, homme important dans le village, était également le receveur.
Le village Ă©volue lentement, la police et la justice s'y implantent. Un gibet est dressĂ© au lieu-dit la Justice. Des Gardes Messiers sont mis en place avec pour mission de surveiller les rĂ©coltes. Ceux-ci Ă©taient trĂšs sĂ©vĂšres et verbalisaient facilement pour des fautes qui nous semblent aujourd'hui lĂ©gĂšres. Le , trois personnes sont convoquĂ©es au tribunal qui les accuse de « rĂŽder » dans les champs. Ils Ă©copent d'une amende de 10 livres. Ătre Ă l'affut prĂšs des rĂ©serves du roi coĂ»tera 100 Livres. En 1623, la premiĂšre Ă©cole est construite. Les maĂźtres d'Ă©cole, ou Magister, se succĂšdent assez rĂ©guliĂšrement, ce sont des auxiliaires du curĂ©.
Révolution française et Empire
La RĂ©volution apporte de profonds changements Ă Ury comme aux autres communes de France. La population est alors de 83 foyers soit environ 360 habitants. Les Ă©vĂšnements commencent avec l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s aux Ătats GĂ©nĂ©raux. Le jeudi , François Louis Hutteau et Ătienne Mechin, sont Ă©lus, ni l'un ni l'autre n'Ă©tant rĂ©sidents d'Ury. Le premier maire, Fulcran Pujol, est Ă©lu en 1790. Entre 1791 et 1796 eurent lieu la vente des biens nationaux. La premiĂšre vente fut la grande ferme d'Ury, c'est un bourgeois de Fontainebleau qui remporta les enchĂšres. Puis vinrent les ventes du presbytĂšre et de l'Ă©cole.
Pendant les guerres révolutionnaires et impériales, plusieurs hommes furent incorporés, trois y trouvÚrent la mort. à la fin de la derniÚre guerre napoléonienne, des Cosaques et des Saxons de l'armée russe occupÚrent le village et y firent de nombreux dégùts, ce fut ensuite deux cents soldats de l'armée française qui s'installÚrent pendant sept jours.
Ăpoque contemporaine
La guerre de 1914 fut extrĂȘmement meurtriĂšre, Ury n'y Ă©chappa pas puisque 39 hommes furent tuĂ©s en combattant. Un monument aux morts sera Ă©rigĂ© en 1920 sur la place du Jeu-de-Paume, prĂšs de l'Ă©cole. Deux noms furent ajoutĂ©s aprĂšs la Seconde Guerre mondiale.
Les cartes
Comme pour de nombreuses communes environnantes, nous ne connaissons pas de cartes établies avant le XVIIIe siÚcle. En revanche, en ce siÚcle, il y eut de nombreuses éditions. Les plans seigneuriaux, tout d'abord. Ils avaient pour objet de bien délimiter les propriétés et donc de faire payer des impÎts aux occupants.
Le premier, en 1705, est extrait du plan royal de Filz qui est un plan de la forĂȘt de Bierre (la forĂȘt de Fontainebleau). Cette forĂȘt ayant souvent Ă©tĂ© cartographiĂ©e, le village d'Ury apparaĂźt souvent Ă la limite sud de la forĂȘt, mais avec peu de dĂ©tails, c'est le cas du plan de 1716 et du plan Goilbert de 1731. Le plan terrier de 1760 est de trĂšs belle qualitĂ© et trĂšs dĂ©taillĂ©. En effet, on peut y reconnaĂźtre toutes les parcelles de terrain.
Peu de temps avant la RĂ©volution furent Ă©tablis les plans d'Intendance de trĂšs belle qualitĂ© mais peu prĂ©cis. Celui d'Ury fut Ă©tabli par l'arpenteur Nicolas Lejeune. Le premier plan vraiment prĂ©cis est le cadastre napolĂ©onien Ă©tabli en 1828, c'est l'ancĂȘtre de notre cadastre actuel. Ce dernier peut ĂȘtre consultĂ© gratuitement sur Internet.
L'Ă©cole
La premiĂšre Ă©cole d'Ury fut installĂ©e en 1626, dans une maison donnĂ©e par testament Ă l'Ă©glise par Jehan Gobin. L'enseignement qui Ă©tait distribuĂ© de façon Ă©pisodique dans des endroits divers sans mobilier spĂ©cialisĂ©, avait enfin un bĂątiment qui fut meublĂ© et chauffĂ©. C'est le registre paroissial qui recense les diffĂ©rents « Maistres d'escolle ». Ces magisters dirigĂ©s par le curĂ©, occupĂšrent la fonction jusqu'Ă la RĂ©volution oĂč l'Ă©cole fut vendue comme bien national. C'est le fils d'un ancien instituteur qui l'acheta.
En matiĂšre d'Ă©ducation, la RĂ©volution n'eut pas les moyens de mettre en Ćuvre ses idĂ©es gĂ©nĂ©reuses, l'Empire non plus. C'est seulement Ă partir de la Restauration que l'Ă©ducation des enfants se met rĂ©ellement en place, la loi Guizot obligeant les communes Ă l'ouverture d'une Ă©cole et Ă l'entretien des maĂźtres. Ă Ury, bien que l'Ă©cole continua dans des conditions un peu chaotique, la loi mit un certain temps Ă ĂȘtre appliquĂ©e. Il fallut attendre le , pour que soit signĂ© l'acte de naissance de la mairie-Ă©cole.
L'Ă©cole actuelle comporte une Ă©cole maternelle et une Ă©cole primaire et accueille environ 70 enfants.
Politique et administration
La commune fait partie du canton de La Chapelle-la-Reine et de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau.
Liste des maires
Les données antérieures sont consignées dans le livre de Yvonne Garnier, page 133[41].
Le premier maire d'Ury a été Fulcran Pujol en 1790, avocat à Paris, il avait acheté beaucoup de terres à Ury.
En 1852, le maire d'Ury se nomme Pierre Marie Nicolas Achille ThimolĂ©on Falcou. Personnage haut en couleur, il fut aussi maire de La Chapelle-la-Reine et conseiller gĂ©nĂ©ral. AprĂšs des dĂ©mĂȘlĂ©s judiciaires Ă propos de ses affaires parisiennes, il s'exila et mourut en Angleterre.»[44].
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [45] - [46].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Ury est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [47] - [48] - [49].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. Le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[47] - [51].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47] - [52].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible dâaggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie dâune distribution dâune eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de lâeau signĂ©, le , contient un plan dâactions afin dâassurer avec priorisation la sĂ©curisation de lâalimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental dâalimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BiĂšre[53].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[55].
En 2020, la commune comptait 855 habitants[Note 8], en augmentation de 2,64 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- La fĂȘte du Sport.
- Concert à l'église Saint-Martin organisé par l'association Musique à Portée, chaque année en juin, avec le soutien de la municipalité.
Sports
Certaines salles sont réservées aux activités sportives.
Ury dispose d'un parc qui permet aussi quelques activités sportives.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 339, représentant 831 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 970 euros[58].
Emploi
En 2017 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 339, occupant 384 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s'Ă©levait Ă 73,9 % contre un taux de chĂŽmage de 6,2 %. Les 19,9 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 9,6 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 3,9 % pour les autres inactifs[59].
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 109 dont 11 dans lâindustrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 6 dans la construction, 34 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 5 dans lâInformation et communication, 23 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 16 dans lâadministration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 14 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[60].
En 2019, 11 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 9 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 126 chambres dâhĂŽtels dans un Ă©tablissement et ne possĂ©dait aucun terrain de camping[61]. Elle proposait par ailleurs un gĂźte rural 3 Ă©pis Gites deE France la MartiniĂšre d'Ury (entreprise RC. Melun) et plusieurs chambres d'hĂŽtes.
Agriculture
Ury est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[62].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 13 en 1988 Ă 5 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 45 ha en 1988 Ă 144 ha en 2010[62]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles d'Ury, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[62] - [Note 10] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 13 | 9 | 5 |
Travail (UTA) | 17 | 14 | 8 |
Surface agricole utilisée (ha) | 590 | 684 | 719 |
Cultures[64] | |||
Terres labourables (ha) | 574 | 659 | 716 |
Céréales (ha) | 466 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 176 | 283 | 325 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 70 | ||
Tournesol (ha) | 41 | s | |
Colza et navette (ha) | s | s | 114 |
Ălevage[62] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 30 | 94 | 4 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Martin (XVIe et XVIIe siĂšcles), fait lâobjet d'une inscription auprĂšs des monuments historiques depuis 1926[65].
- L'Ă©glise Saint-Martin Ă©tait au XIIe siĂšcle une petite Ă©glise romane. Il reste un mur dont la disposition des pierres est en arĂȘte de poisson, une façon de faire typique de cette Ă©poque. L'Ă©glise n'Ă©tait pas voutĂ©e et les murs Ă©taient moins hauts qu'aujourd'hui.
- Le plan de l'Ă©glise actuelle est celui du XVIe siĂšcle. C'est en fait une nouvelle Ă©glise que l'abbaye de Saint-Victor Ă©difie au village. On construit un nouveau chĆur terminĂ© par une abside semi-circulaire et surtout dâimpressionnants piliers supportent une nouvelle voute, des ouvertures sont amĂ©nagĂ©es. Il a fallu vingt ans de travaux Ă partir des annĂ©es 1970 pour restaurer l'Ă©glise qui une fois de plus Ă©tait en piteux Ă©tat. De nombreux travaux de consolidation et d'assainissement furent nĂ©cessaires. De plus, quatre cloches nouvelles ont Ă©tĂ© mises en place et l'on a changĂ© le coq du clocher.
- Vu de l'intĂ©rieur, ce sont surtout les vitraux qui attirent l'attention. Ils sont l'Ćuvre de Didier Gallet qui les a crĂ©Ă©s en 1980. Ils racontent l'histoire de saint Martin.
- Portail (début XVIIe siÚcle) - 20 rue de Nemours
- Pigeonniers (XVIIe et XVIIIe siĂšcles) - rue de Nemours (Introuvable Ă ce jour)
- Maison bourgeoise Le Bois Joli (début XVIIIe siÚcle) - 13 rue de Nemours
Personnalités liées à la commune
- François-Xavier Lalanne (1927-2008) et sa femme Claude Lalanne (1925-2019), sculpteurs et graveurs français ont vécu et travaillé à Ury.
- Le couple a notamment participé à la conception du jardin des Halles à Paris (1988) et à la création de sculptures monumentales pour la ville de Santa Monica en 1989 (6 au total dont 4 fontaines). Une exposition importante a eu lieu dans les jardins de Bagatelle à Paris en 1998.
- L'Ćuvre la plus connue est la famille de moutons. Ils ont Ă©tĂ© exposĂ©s dans de nombreux endroits comme devant le chĂąteau de Chambord, mais aussi Ă New York. Deux moutons Ă©taient exposĂ©s en extĂ©rieur Ă la fondation Giannada (Martigny, Suisse), ils ont eu la surprise de voir arriver le complĂ©ment de la famille avec deux petits agneaux peu de temps avant le dĂ©cĂšs de l'artiste. C'est François Xavier Lalanne qui a crĂ©Ă© le blason du village d'Ury.
Voir aussi
Bibliographie
- * Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Ury », p. 169â173
- L'histoire et la vie d'Ury se mĂȘle Ă celles des communes environnantes : la Chapelle-la-Reine, le chef-lieu de canton, AchĂšres-la-ForĂȘt, Recloses, mais aussi l'ensemble des communes du canton. Des livres et des articles ont Ă©tĂ© publiĂ©s sur l'histoire et la vie des communes on y trouve donc de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă Ury. Nombre de ces articles les plus rĂ©cents ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s et publiĂ©s par l'Association des Amis du Patrimoine du canton de La Chapelle-la-Reine. On peut trouver de nombreuses informations sur leur site internet.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de l'Association des amis du patrimoine des environs de La Chapelle-la-Reine
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Ury - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Ăle-de-France, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
- « GĂ©oportail de lâurbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
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- Parc naturel régional du Gùtinais français
- « Distance entre Ury et Melun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre Ury et Fontainebleau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Ury », sur www.villorama.com (consulté le ).
- « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
- « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
- Site SIGES â Seine-Normandie (SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consultĂ© le 4 fĂ©vrier 2020
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « DĂ©finition dâune normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le ).
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chÎmage au sens du recensement en 2017», consultée le 18 février 2021
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 17 février 2021
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consultée le 18 février 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune d'Ury. », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
- « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siĂšge dans la commune d'Ury. », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministĂšre de lâAgriculture, de lâAgroalimentaire et de la ForĂȘt. (consultĂ© le ).
- « Eglise », notice no PA00087303, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.