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Recloses

Recloses est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Recloses
Recloses
L'Ă©glise Saint-Martin.
Blason de Recloses
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Sonia Risco
2020-2026
Code postal 77760
Code commune 77386
DĂ©mographie
Gentilé Reclosiots
Population
municipale
607 hab. (2020 en diminution de 14,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 65 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 20â€Č 55″ nord, 2° 38â€Č 33″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 133 m
Superficie 9,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontainebleau
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Recloses
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Recloses
Liens
Site web recloses.fr

    En 2020, elle compte 607 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Recloses se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1].

    Elle se situe Ă  24,77 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă  9,87 km de Fontainebleau[3], sous-prĂ©fecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Recloses.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Ury (2,9 km), Villiers-sous-Grez (3,2 km), Bourron-Marlotte (4,9 km), Grez-sur-Loing (5,0 km), AchĂšres-la-ForĂȘt (5,7 km), La Chapelle-la-Reine (6,1 km), Montcourt-Fromonville (6,6 km), Montigny-sur-Loing (7,6 km).

    Communes limitrophes de Recloses
    La ForĂȘt domaniale de Fontainebleau
    Ury Recloses Bourron-Marlotte
    La Chapelle-la-Reine Villiers-sous-Grez Grez-sur-Loing

    Hydrographie

    La commune n’est traversĂ©e par aucun cours d'eau[5].

    GĂ©ologie et relief

    Roche extraite des carriĂšres de sable.

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus prĂ©cisĂ©ment au nord de la rĂ©gion naturelle du GĂątinais. À ce titre elle partage les mĂȘmes caractĂ©ristiques gĂ©ographiques et gĂ©ologiques que les communes environnantes. À savoir, un plateau de sable et de grĂšs recouvert de limons fertiles et des zones qui n'ont pas Ă©tĂ© recouvertes oĂč le sable et les grĂšs affleurent, c'est sur cette partie que s'est installĂ©e la forĂȘt.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].

    Les couches successives constituant le sol et le sous-sol sont d'abord une épaisse couche de calcaire, puis des marnes trÚs argileuses vertes et blanches déposées pendant l'OligocÚne à la fin du Tertiaire. Sur ces marnes imperméables se déposera encore une couche de calcaire.

    L'Ă©pisode sĂ©dimentaire du Stampien (vers -35 millions d'annĂ©es avant notre Ăšre) laissera une Ă©paisse couche de sable dont une partie, sous l'action des montĂ©es et descentes de l'eau des nappes phrĂ©atiques, se transformera en grĂšs par recristallisation. Le vent en dĂ©plaçant le sable, crĂ©e des dunes et des vallĂ©es et met au jour une partie des dalles de grĂšs, qui, en porte-Ă -faux, se brisent en donnant des chaos de grĂšs que l'on peut rencontrer en se promenant Ă  Recloses et dans les communes avoisinantes ainsi, bien sĂ»r, que dans la forĂȘt de Fontainebleau. Ces chaos ont crĂ©Ă© des grottes ou abris qui ont occasionnellement servi d'habitat depuis le NĂ©olithique jusqu'au XVIIe siĂšcle.

    À l'endroit des champs actuels se sont dĂ©posĂ©s une couche de calcaire puis des limons qui sont actuellement cultivĂ©s.

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Recloses.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Recloses.
    Géologie de la commune de Recloses selon l'échelle des temps géologiques[6] - [7].
    Ères PĂ©riodes gĂ©ologiques Époques gĂ©ologiques Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque Quaternaire HolocĂšne
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    PléistocÚne
    NéogÚne PliocÚne non présent.
    MiocĂšne
    m1MG :Molasse du GĂątinais, Marnes vertes de Neuville-sur-Essonne (Loiret).
    PaléogÚne OligocÚne
    g1CE :Calcaire d'Étampes, meuliùres, marnes, calcaires du Gñtinais.
    g1GF :GrÚs de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grÚs en place ou peu remanié (versant).
    ÉocĂšne non prĂ©sent.
    PaléocÚne non présent.

    La commune de Recloses peut ĂȘtre divisĂ©e en trois parties, une zone de champs de grandes et moyennes dimensions, avec trĂšs peu de bosquets. Le village lui-mĂȘme entourĂ© sur trois cĂŽtĂ©s par la forĂȘt qui touche la forĂȘt domaniale de Fontainebleau. Cette partie de forĂȘt est la troisiĂšme zone de la commune. Les champs rejoignent ceux de La Chapelle-la-Reine et de Ury, Ă  une altitude moyenne de 125 mĂštres.

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 700 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -5 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[10]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  28 km Ă  vol d'oiseau[11], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[16] - [17].

    La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un autre espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[18] - [19] - [20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[22]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Recloses comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4] - [24] - [Carte 1], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[25] et les « Rochers de la Vignette - le Brillier » (4,15 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Recloses est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [27] - [28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,46 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (55,55 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46,43 %), forĂȘts (41,19 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,02 %), zones urbanisĂ©es (5,25 %)[32].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[32].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    29,01 ha 3,11 % 49,94 ha 5,35 % 20,93 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    518,26 ha 55,55 % 498,75 ha 53,46 % −19,51 ha en diminution
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    385,76 ha 41,34 % 384,33 ha 41,19 % −1,43 ha en diminution

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[33] - [34] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orthophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa rĂ©gion, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa rĂ©gion[35].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en rĂ©vision. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communautĂ© de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, Ă©tait en Ă©laboration[36] - [37]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Recloses.
    La Vignette et Recloses en 1604.

    La commune compte 127 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[38] (source : le fichier Fantoir).

    Recloses n'a plus de hameaux, mais cela n'a pas toujours été le cas. L'un, Cumiers, a disparu à la fin du XIVe siÚcle, l'autre plus récent, la Vignette, a disparu au XVIIIe siÚcle.

    Cumiers

    Cumiers a complĂštement disparu aujourd'hui. Il se situait dans la forĂȘt, Ă  l'est du village sur le territoire de la paroisse de Recloses, mais prĂšs de Bourron Marlotte. Il n'y a plus de traces aujourd'hui mais l'existence de Cumiers est de nombreuses fois attestĂ©e dans des Ă©crits et en particulier dans des actes de vente, ce qui permet de connaĂźtre le nom de quelques habitants : Gilles de Cumiers, AgnĂšs de Cumiers, etc.

    La Vignette

    AprÚs la guerre de Cent Ans la campagne commence à se repeupler, un peu au hasard. Alors que certains se fixent à Recloses, d'autres construisent un hameau sur la route entre Recloses et Grez. En 1531, ce hameau comprenait 11 maisons et 40 habitants, il n'y en aura jamais plus. Puis le hameau se dépeupla, la derniÚre carte faisant mention de la Vignette date de 1771, le dernier acte enregistré est un décÚs en 1779.

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 387 dont 93,5 % de maisons et 6,5 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 70,3 % étaient des résidences principales, 21,2 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,2 % contre 13,2 % de locataires[39] dont, 0,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 2,6 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Recloses.

    Voies de communication

    Plusieurs routes départementales relient Recloses aux communes voisines :

    • la D 63, Ă  Ury, Ă  l'ouest ; Ă  Villiers-sous-Grez, au sud-est ;
    • la D 63e1, Ă  Ury, Ă  l'ouest ;
    • la D 63e2, Ă  Fontainebleau, au nord ;

    Transports

    La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[40] - [41] :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Apud Reclosas en 1184[42] ; Apud Reclausas en 1186[43] ; N. de Reclosis en 1257[44] ; Reclosiacum en 1299[45] ; De Reclusis en 1301[46] ; Recloses en Gastinois en 1385[47] ; Reclouze en 1540[48].

    Au XIIe siĂšcle le nom de Reclosas est utilisĂ©, signifiant « clairiĂšre au bord de la forĂȘt ». Le nom s'est un peu transformĂ© en Requeloze puis Arcloze et Ercloze sous Louis XV.

    Histoire

    Carte de Recloses en 1716.
    Cadastre napoléonien de 1828.
    La place du Pilori au début du XXe siÚcle.

    Les abris ornĂ©s de la forĂȘt et les rainures des polissoirs montrent bien que cette rĂ©gion et Recloses en particulier, ont Ă©tĂ© habitĂ©s au NĂ©olithique. Il est probable que Recloses, sa forĂȘt et ses champs furent habitĂ©s et cultivĂ©s Ă©pisodiquement, une villa gallo-romaine existait non loin de lĂ  entre Ury et la Chapelle-la-Reine. NĂ©anmoins c'est en 1154 que l'on voit apparaĂźtre pour la premiĂšre fois, le nom de Recloses Ă©crit dans le cartulaire de l'abbaye de Barbeau Ă  Hericy.
    Philippe Auguste en 1184 donna au chapelain du chĂąteau de Fontainebleau, la dime du vin qui se faisait Ă  Recloses. Les habitants de Recloses comme ceux des communes jouxtant la forĂȘt jouissaient de privilĂšges en compensation des ravages faits par les bĂȘtes "noires et rousses" de la forĂȘt, dans leur cultures, ils pouvaient ainsi cueillir les bruyĂšres et les fougĂšres.

    Puis vint la guerre de Cent Ans, Recloses comme les communes environnantes subit son lot de pillages par les hordes anglaises et armagnac. Les habitants survivants partirent tous en direction des villes, seulement quelques-uns revinrent à partir de 1440. Pendant une quarantaine d'années tout ne fut que ruines et désolation. Une conséquence, les noms des lieux et de famille furent oubliés et perdus car les nouveaux habitants n'étaient pas originaires de Recloses.

    En 1588 le roi Henri III convoque les Ă©tats gĂ©nĂ©raux de Blois. Comme elle le fera de nouveau en 1614 et en 1789, la paroisse de Recloses rĂ©dige son cahier de dolĂ©ances, se plaignant de nombreuses injustices et dĂ©gradations dues aux nobles et aux armĂ©es, mais aussi des consĂ©quences de l'immense incendie de 1585 qui avait dĂ©truit la moitiĂ© du village. Par la suite, de nombreuses plaintes furent envoyĂ©es aux rois rĂ©sidant au chĂąteau de Fontainebleau, concernant les dĂ©gĂąts faits aux cultures et Ă  la vigne par les animaux de la forĂȘt, que ces rois venaient chasser. Les Reclosois obtinrent certains privilĂšges mais jamais la limitation du nombre d'animaux, ni le droit de les chasser. Ils finirent par construire un treillage qui leur coĂ»ta prĂšs de 10 000 livres.

    En 1789, Recloses comptant prĂšs de 200 foyers, eut le droit d'envoyer trois dĂ©putĂ©s Ă  l'assemblĂ©e du bailliage de Nemours. Puis vint le temps du cahier de dolĂ©ances qui ne fut pas bien diffĂ©rent de ceux des communes de la rĂ©gion avec cependant un accent toujours marquĂ© sur les problĂšmes liĂ©s Ă  la forĂȘt. La vente des Biens Nationaux commença par ceux des biens du clergĂ© en 1790, suivi par ceux des ÉmigrĂ©s en 1793. L'ensemble fut estimĂ© Ă  1 400 livres environ et trouva rapidement acquĂ©reur. Le curĂ© de l'Ă©poque Pierre-Joseph Colmet, qui avait prĂȘtĂ© serment, reçut comme fonctionnaire 1 200 livres par an. La "patrie en danger" proclamĂ©e le 11 juillet 1792, entraĂźna la mobilisation de 13 jeunes hommes de Recloses.

    Politique et administration

    Recloses est membre de la communauté de communes du Pays de Fontainebleau depuis 2012.

    Liste des maires

    L'école de Recloses, située dans l'ancienne mairie.
    Liste des maires successifs[49] - [50]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1801 Ambroise Dumé
    1902 1919 Paul Dupuich Avocat
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 1991 Maurice Cerceau
    septembre 1991 1995 André Triolet
    1995 2001 Françoise Leroy
    mars 2001 23 mai 2020 Catherine Triolet Vice-prĂ©sidente de la CC Pays de Fontainebleau (2014[51] →)
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2014-2020[52]
    mai 2020 En cours
    (au 14 juillet 2021)
    Sonia Risco Vice-présidente de la Communauté d'Agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) chargée des Mobilités

    Le premier maire de Recloses fut Jean-Baptiste Dumé, déjugé à propos des "champarts" ; il fut remplacé par Louis Pelletier. Alors cinq maires se succédÚrent en l'espace de 10 ans. En juin 1801 Ambroise Dumé fut élu et resta en fonction jusqu'en mai 1811. Il fut ensuite remplacé par Augustin Pelletier jusqu'en mai 1821 puis par Jean-Baptiste Pelletier jusqu'en mai 1830.

    La commune a adhéré en juin 2010 à la communauté de communes du pays de Fontainebleau[53], et quatre de ses représentants siÚgent au conseil communautaire, jusqu'à la suspension de l'adhésion par ordonnance du Tribunal administratif de Melun[54].

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [55] - [56].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Recloses est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [57] - [58] - [59].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[60]. La communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays de Fontainebleau (CAPF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la SAUR, dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2021[57] - [61].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [57] - [62].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BiĂšre[63].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[65].

    En 2020, la commune comptait 607 habitants[Note 10], en diminution de 14,51 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    902727766764801794779794743
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    648626620612598619617585556
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    495534514403392420453421482
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    504474410507519600676687699
    2017 2020 - - - - - - -
    635607-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    ÉvĂ©nements

    Char décoré de jonquilles
    Bouquets de jonquilles.
    • Chaque annĂ©e avait lieu (jusqu'en 2012) au mois de mars la fĂȘte des Jonquilles. Cette fĂȘte Ă©tait bien Ă©videmment liĂ©e Ă  la forĂȘt proche oĂč poussent au mois de mars de grandes Ă©tendues de petites clochettes jaunes. En gĂ©nĂ©ral les jonquilles sont au rendez-vous, si elles viennent trop tĂŽt on les garde au frais, si elles viennent trop tard on complĂšte avec des fleurs en papier.
    La fĂȘte Ă©tait toujours trĂšs animĂ©e, le temps fort est bien sĂ»r le dĂ©filĂ© de chars dĂ©corĂ©s de jonquilles, accompagnĂ© en musique par un ou deux orchestres ou bands. Il y avait aussi quelques stands oĂč se restaurer.
    Elle était organisée par le syndicat d'initiatives de Recloses qui ne semble plus avoir d'activité depuis 2012[68].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 284, reprĂ©sentant 695 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 30 540 euros[69].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 62, occupant 297 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  67,8 % contre un taux de chĂŽmage de 7,7 %. Les 24,5 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 12,8 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,1 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 5,6 % pour les autres inactifs[70].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unitĂ©s lĂ©gales et d’établissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 47 dont 4 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 3 dans la construction, 11 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 5 dans l’Information et communication, 1 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 1 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 14 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 4 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 4 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[71].

    En 2020, 16 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 11 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hîtel et de terrain de camping[72].

    Agriculture

    Recloses est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[73].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 8 en 1988 Ă  3 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 27 ha en 1988 Ă  82 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Recloses, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Recloses entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[73] - [Note 12]
    Nombre d’exploitations (u) 8 3 3
    Travail (UTA) 7 2 4
    Surface agricole utilisée (ha) 216 102 245
    Cultures[75]
    Terres labourables (ha) 213 s s
    Céréales (ha) 151 s s
    dont blé tendre (ha) 68 s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 0
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) 16 s s
    Élevage[73]
    Cheptel (UGBTA[Note 13]) 63 5 14

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Comme quatre autres Ă©glises du canton, elle porte le nom de saint Martin, Ă©vĂȘque de Tours au IVe siĂšcle et Ă©vangĂ©lisateur d'une partie de la Gaule. Il avait organisĂ© de nombreuses paroisses rurales et avait multipliĂ© les monastĂšres.
    Les premiĂšres pierres de l'Ă©glise ont dĂ» ĂȘtre posĂ©es aux VIIe et VIIIe siĂšcles. Cette Ă©glise a commencĂ© Ă  prendre de l'ampleur au XIIIe siĂšcle du temps de Saint Louis. Une partie de cette ancienne Ă©glise subsiste et est remarquable par la construction de ses murs dite en "arĂȘte de poisson". Si la premiĂšre voĂ»te en pierre a Ă©tĂ© construite au XIVe, c'est au XVIe siĂšcle qu'ont eu lieu les agrandissements et amĂ©liorations importants. La surface sera doublĂ©e. Au sol, de nombreuses sĂ©pultures de bourgeois de Recloses et de trĂšs belles pierres gravĂ©es. L'Ă©glise contient aussi un trĂšs bel autel ancien ornĂ© d'un retable peint en faux marbre et quelques sculptures mais le chef-d’Ɠuvre est bien sĂ»r le Pressoir mystique.
    [réf. nécessaire]
    L'Ă©glise est inscrite au titre des monuments historiques[76] - [77].
    • Le Pressoir mystique
    Une partie du Pressoir mystique.

    Il s'agit d'un retable de grande taille, constituĂ© de nombreuses sculptures. On ne connaĂźt pas prĂ©cisĂ©ment la date de crĂ©ation de ce retable, peut ĂȘtre vers 1550 Ă  1570. En revanche on sait qu'il a Ă©tĂ© acquis vers 1753 par Jacques Segogne notaire Ă  Fontainebleau, nĂ© Ă  Recloses. Dans sa demeure de Recloses se trouvait une chapelle "garnie de saints et de tableaux". En 1826, la chapelle devint la mairie et les sculptures furent dĂ©posĂ©es dans l'Ă©glise paroissiale de Recloses. Ces sculptures ayant souffert du temps, une restauration eut lieu en 1988 et l'ensemble fut installĂ© dans des vitrines placĂ©es dans le chƓur de l'Ă©glise Saint-Martin.

    Ce retable reprĂ©sente un thĂšme religieux classique, celui du Pressoir Mystique. Il consiste en une sĂ©rie de petites sculptures en bois comprenant des scĂšnes du travail de la vigne et de la fabrication du vin, et de la crucifixion oĂč le Christ pressant son corps fait couler son sang dans la cuve Ă  vin.

    Personnalités liées à la commune

    Quelques noms de rues

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Colette et Étienne Bidon, Recloses, illustrations de Nathalie Chabrier et Roger Forissier, collection « Villages d'art en forĂȘt de Fontainebleau », Ă©ditions Colette et Étienne Bidon, 1979.
    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Recloses », p. 161–163
    • La plupart des informations ci-dessus sont extraites d'un livre rĂ©digĂ© par Ernest Filatre, ancien curĂ© de la Paroisse et Ă©ditĂ© en 2004[79].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    13. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Recloses » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Recloses - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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    4. « GĂ©oportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    Références

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    78. Biographie en 15 pages
    79. Ernest Filatre Recloses, son histoire, 2004, (ISBN 2-904033-58-0), Paroi-services Éditeur
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