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Bourron-Marlotte

Bourron-Marlotte est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Bourron-Marlotte
Bourron-Marlotte
La mairie.
Blason de Bourron-Marlotte
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Victor Valente
2020-2026
Code postal 77780
Code commune 77048
DĂ©mographie
Gentilé Bourronais-Marlottins
Population
municipale
2 768 hab. (2020 en augmentation de 1,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 246 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 20â€Č 11″ nord, 2° 41â€Č 53″ est
Altitude 71 m
Min. 70 m
Max. 123 m
Superficie 11,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bourron-Marlotte
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontainebleau
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Bourron-Marlotte
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Bourron-Marlotte
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Bourron-Marlotte
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Bourron-Marlotte
Liens
Site web http://bourronmarlotte.fr/

    En 2020, elle compte 2 768 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Bourron-Marlotte se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1]. Au sud de la ville de Fontainebleau, elle s'Ă©tend entre la forĂȘt de Fontainebleau, au nord, et la riviĂšre le Loing, au sud.

    Elle se situe Ă  25,17 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă  8,66 km de Fontainebleau[3], sous-prĂ©fecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Bourron-Marlotte.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Montigny-sur-Loing (2,6 km), Grez-sur-Loing (3,2 km), La Genevraye (3,7 km), Montcourt-Fromonville (4,0 km), Recloses (4,9 km), Villiers-sous-Grez (5,0 km), Épisy (5,8 km), Veneux-les-Sablons (7,5 km).

    Communes limitrophes de Bourron-Marlotte
    Fontainebleau
    Recloses Bourron-Marlotte Montigny-sur-Loing
    Grez-sur-Loing La Genevraye

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 70 mĂštres Ă  123 mĂštres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 76 mĂštres d'altitude (mairie)[5]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© trĂšs faible[6].

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[7] - [8].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Bourron-Marlotte.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Bourron-Marlotte.
    Géologie de la commune de Bourron-Marlotte selon l'échelle des temps géologiques[7] - [8].
    Ères PĂ©riodes gĂ©ologiques Époques gĂ©ologiques Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque Quaternaire HolocĂšne
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    Fw :Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
    PléistocÚne
    NéogÚne PliocÚne non présent.
    MiocÚne non présent.
    PaléogÚne OligocÚne
    g1CE :Calcaire d'Étampes, meuliùres, marnes, calcaires du Gñtinais.
    g1GF :GrÚs de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grÚs en place ou peu remanié (versant).
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meuliÚres plio-quaternaire indifférenciées.
    g1AR :Argile verte, Glaises Ă  CyrĂšnes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville).
    Éocùne
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de ChĂąteau-Landon, Marnes de Nemours.
    PaléocÚne non présent.

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Bourron-Marlotte.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

    Par ailleurs, son territoire est Ă©galement traversĂ© par l’aqueduc du Loing[11] et, par un bras secondaire de 1,73 km[12].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,85 km[13].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[16].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 699 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -7,5 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[17].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  29 km Ă  vol d'oiseau[18], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[19] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22].

    La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est prĂ©sente sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[23] - [24] - [25] - [26].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].

    Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] :

    • le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[29] ;
    • les « RiviĂšres du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallĂ©es de qualitĂ© remarquable pour la rĂ©gion Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiĂ©es dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de RiviĂšre et la BouviĂšre[30] - [31] ;

    un au titre de la « directive Oiseaux »[28] :

    • le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 092 ha[32].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Bourron-Marlotte comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4] - [33], les « Coteau des Evangiles et bois des Clapiers » (24,73 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[34] ; et le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[35] et un ZNIEFF de type 2[Note 5] - [33], la « vallĂ©e du Loing entre Moret et Saint-Pierre-LĂšs-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[36].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Bourron-Marlotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [37] - [38] - [39]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bourron-Marlotte, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[40] et 5 473 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[41] - [42].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[43] - [44].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (44,67 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (45,99 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44,67 %), terres arables (25,01 %), zones urbanisĂ©es (17,72 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,20 %), mines, dĂ©charges et chantiers (3,22 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,91 %), prairies (2,26 %)[45].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[45].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    253,27 ha 22,50 % 268,52 ha 23,86 % 15,25 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    354,67 ha 31,51 % 354,27 ha 31,48 % −0,40 ha en diminution
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    517,57 ha 45,99 % 502,72 ha 44,67 % −14,85 ha en diminution

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[46] - [47] - [Carte 1]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa rĂ©gion, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa rĂ©gion[48].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[49]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le gĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Bourron-Marlotte.

    La commune compte 77 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[50] dont Pavé du Roy (source : le fichier Fantoir).

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 376 dont 87,3 % de maisons et 12,4 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 82,6 % étaient des résidences principales, 10,1 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  74,5 % contre 22,9 % de locataires[51], dont 5,6 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 9] et 2,6 % logĂ©s gratuitement.

    Voies de communication

    La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons Ă  Lyon-Perrache traverse le territoire de la commune de l'est au sud-ouest.

    Plusieurs routes départementales relient Bourron-Marlotte aux communes voisines :

    • la D 58, Ă  Fontainebleau, au nord ; Ă  Montigny-sur-Loing, Ă  l'est ;
    • la D 607 (l'ancienne route nationale 7), Ă  Fontainebleau, au nord ; Ă  Grez-sur-Loing, au sud.

    Transports

    La gare de Bourron-Marlotte.

    La commune dispose d'une gare, la gare de Bourron-Marlotte - Grez, desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.

    Montigny-sur-Loing est desservie par six lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[52] - [53] - [54] :

    • la ligne 34, qui relie ChĂąteau-Landon Ă  Melun ;
    • la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă  Fontainebleau ;
    • la ligne 7B, qui relie Nemours Ă  Avon ;
    • la ligne 7D, qui relie Montigny-sur-Loing Ă  Nemours ;
    • la ligne 17A, qui relie Nemours Ă  HĂ©ricy ;
    • la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă  Montereau-Fault-Yonne.

    Toponymie

    En 1919, le nom de la commune changea de Bourron en Bourron-Marlotte[55], afin de symboliser l'union des deux villages, traduisant une situation de fait existant depuis longtemps[56]. Mais Marlotte faisait déjà auparavant partie de la paroisse, puis de la commune de Bourron[57] - [58].

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Borovilla en 1163[59] - [60] ; Berevilla en 1167[61] - [60] ; Busrum au XIIe siÚcle[62] - [63] ; Borron en 1228[64] - [60] ; Bourrum au XIIIe siÚcle[65] - [63] ; Borrum in Bieria en 1299[66] - [63] ; Byrone en 1331[67] - [63] ; Bourrum au XIVe siÚcle[63] ; « La forteresse de Bourron en Gastinois close de murs et de fossez à eaues », 1403[68] - [63] ; Bourron en Gastinoys en 1469[69] - [63] ; Bouron prÚs Fontainebleau en 1669[70] - [63] ; Bourron-Marlotte en 1919[71] - [63].

    Marlotte, signalé pour la premiÚre fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un « écart » de Bourron.
    L'origine du nom de Marlotte présente plusieurs hypothÚses : « marle » (pour marne, argile) ; « marlot », « merlot » (petit merle) ; la plus vraisemblable serait une déformation du bas-latin materiola (espace boisé)[56], (espace forestier pour l'exploitation du bois de construction).

    Histoire

    Rue de village Ă  Marlotte, prĂšs de Fontainebleau, par Alfred Sisley, 1866, Galerie d'art Albright-Knox.

    Le site semble avoir été occupé depuis la préhistoire. Des traces de présence humaine telles des gravures rupestres d'hommes et de cervidés ont été découvertes à la Vignette, site archéologique situé entre Recloses et Bourron, aujourd'hui délaissé. Un outillage de grÚs taillé, des débris de poteries néolithiques dont le fameux vase de Bourron, datant d'environ 4000 ans av. J.-C., sont exposés au musée de la Préhistoire de Nemours.

    Des fondations de murs en brique, des piĂšces Ă  l'effigie d'empereurs romains, de petits outils de fer ou de bronze, des dĂ©bris de poteries sigillĂ©es, retrouvĂ©s dans le pĂ©rimĂštre entre le PavĂ© du Roy, le chĂąteau, l’église et les bords du Loing indiquent une implantation romaine. Au Moyen Âge, dĂšs le XIIe siĂšcle, Bourron a son Ă©glise, sa forteresse fĂ©odale bĂątie par ses seigneurs, les sires de Bourron (ou de Borron]), fidĂšles serviteurs des rois capĂ©tiens.

    En 1234, Berruyer de Bourron accueille en sa demeure le roi Louis IX, futur Saint-Louis, qu'il va escorter jusqu’à Sens oĂč le monarque Ă©pousera Marguerite, fille du comte de Provence.

    Vers la fin du XVIe siĂšcle, François de Sallard projeta le remplacement de la vĂ©tuste forteresse mĂ©diĂ©vale par un chĂąteau plus confortable et mieux adaptĂ© Ă  l’architecture du temps. Il sera achevĂ© vingt ans plus tard et existe toujours.

    Marlotte, signalé pour la premiÚre fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un « écart » de Bourron, à l'égal de Saint-Léger, les Tremblots, le Moulin de la Fosse ou le Coq-Chaintreau.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1892 1896 Georges-Emmanuel Tartarat Peintre
    1896 1900 Pierre Isidore Davoigneau
    1900 1912 François Alexandre Coutor
    1912 1925 Charles Augustin Durand
    1925 1935 Anatole Maroteau
    1935 1944 Raymond Dupond
    1944 1945 Auguste Bertelo Président du comité provisoire
    mai 1945 1946
    (démission)
    Charles Alexandre Guillory
    1946 octobre 1947 Auguste Bertelo
    octobre 1947 mars 1971 Louis Arcambal
    mars 1971 mars 1989 André Poirier Apiculteur
    mars 1989 juin 1995 Jacques Margerie[72] Directeur d'entreprise
    juin 1995 août 1998[73]
    (décÚs)
    Monique Cucheval
    août 1998 mars 2001 Jean-Louis Dupays
    mars 2001 mars 2008 Colette Parant DVD
    mars 2008 mars 2014 Juliette Vilgrain DVD Directrice d'entreprise
    mars 2014 mai 2020 Jean-Pierre Joubert[74] DVD Cadre
    mai 2020 En cours Victor Valente[75] DVD[76] Gérant de société retraité

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [77] - [78].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bourron-Marlotte est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le . Le SI de traitement des boues du Val-de-Loing assure le traitement des boues[79] - [80] - [81].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[82]. La communautĂ© d'agglomĂ©ration Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[79] - [83] - [84].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [79] - [85].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BiĂšre[86].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Bourronais-Marlottins[87].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[89].

    En 2020, la commune comptait 2 768 habitants[Note 10], en augmentation de 1,43 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8099149211 0571 2111 2571 2021 2211 282
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1851 1901 2341 2011 1781 2801 2831 2451 275
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3011 3771 3721 3831 4551 4841 4921 5421 941
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 4072 2762 4172 3252 4242 7372 8502 8582 712
    2015 2020 - - - - - - -
    2 7672 768-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee Ă  partir de 2006[91].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 1 159 (dont 69 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 2 851 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 27 850 euros[92], le 1er dĂ©cile[Note 11] Ă©tant de 14 470 euros avec un rapport interdĂ©cile de 3,9[Note 12].

    Emploi

    En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 626, occupant 1 174 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  69,8 % contre un taux de chĂŽmage de 6 %. Les 24,2 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 11,6 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,8 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,8 % pour les autres inactifs[93].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unitĂ©s lĂ©gales et d’établissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 296 dont 12 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 40 dans la construction, 68 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 10 dans l’Information et communication, 11 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 11 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 64 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 47 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 33 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[94].

    • Exploitation des SabliĂšres Sifraco ;
    • Exploitation des Gazons de Fontainebleau.

    En 2020, 36 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hîtel et de terrain de camping[95].

    Agriculture

    Bourron-Marlotte est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyĂ©levage[96].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[97]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 8 en 1988 Ă  4 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 Ă  42 ha en 2010[96]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Bourron-Marlotte, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Bourron-Marlotte entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[96] - [Note 14]
    Nombre d’exploitations (u) 8 9 4
    Travail (UTA) 17 23 16
    Surface agricole utilisée (ha) 237 197 166
    Cultures[98]
    Terres labourables (ha) 229 192 s
    Céréales (ha) 163 17 s
    dont blé tendre (ha) 78 17 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 50
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[96]
    Cheptel (UGBTA[Note 15]) 56 17 0

    Culture locale et patrimoine

    Chùteau de Bourron, vue aérienne.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Pierre-Auguste Renoir, Le Cabaret de la MĂšre Antony (1866), Stockholm, Nationalmuseum. Alfred Sisley et Jules Le CƓur sont en arriĂšre-plan, Camille Pissarro de dos, devant un numĂ©ro de L'ÉvĂ©nement[102] - [103].
    Plaque à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) indiquant que Jules Boucherit a vécu à cet endroit avec Magda Tagliaferro entre 1922 et 1950.

    De nombreux artistes et écrivains ont résidé à Bourron-Marlotte aux XIXe siÚcle et XXe siÚcle :

    De nombreux instrumentistes ont également formé une communauté qui se retrouvait réguliÚrement à Marlotte au début du XXe siÚcle, parmi lesquels : Alfred Cortot, Arthur Grumiaux et Marguerite Long.

    Atelier de céramiques d'art

    En 1902, Aristide-Calixte BĂ©zard (1876-1916) et Émile Mousseux (1866-1941) ancien potier de Georges Delvaux crĂ©Ăšrent dans l'ancien local de l'association L'Union artistique de Marlotte ou La Casserole, un atelier de cĂ©ramiques, le premier dĂ©corant les piĂšces prĂ©parĂ©es par le second, production semblable Ă  celle de Montigny-sur-Loing. AprĂšs la mort prĂ©maturĂ©e de son associĂ©, Mousseux continua seul Ă  assurer la fabrication jusqu'en 1933, date Ă  laquelle il retourna Ă  Montigny oĂč il ouvrit avec son fils un magasin de cycles et Ă©coula les derniers produits de l'atelier[104].

    Cinéma

    HĂ©raldique, devise et logotype

    Armes de Bourron-Marlotte

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'or à la fasce ondée d'azur chargée d'une burelle ondée d'argent, accompagnée en chef de trois losanges accolées, et en pointe d'une clef de sol entravaillée d'un pinceau et d'une plume à écrire passés en sautoir, le tout de gueules.

    La fasce ondée burelée est mise pour la riviÚre Loing et la source Saint-SévÚre. Les trois losanges accolés proviennent du blason des seigneurs de Bourron. La clé de sol, la plume et le pinceau font référence aux artistes, musiciens et écrivains venus à Bourron-Marlotte.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Bourron-Marlotte », p. 1127–1130

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
    12. Le rapport interdĂ©cile met en relation le 1er et le 9e dĂ©ciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
    13. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    15. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).

    Cartes

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