Bourron-Marlotte
Bourron-Marlotte est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Bourron-Marlotte | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau | ||||
Maire Mandat |
Victor Valente 2020-2026 |
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Code postal | 77780 | ||||
Code commune | 77048 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bourronais-Marlottins | ||||
Population municipale |
2 768 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 246 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 20âČ 11âł nord, 2° 41âČ 53âł est | ||||
Altitude | 71 m Min. 70 m Max. 123 m |
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Superficie | 11,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bourron-Marlotte (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fontainebleau | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://bourronmarlotte.fr/ | ||||
En 2020, elle compte 2 768 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Bourron-Marlotte se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1]. Au sud de la ville de Fontainebleau, elle s'Ă©tend entre la forĂȘt de Fontainebleau, au nord, et la riviĂšre le Loing, au sud.
Elle se situe à 25,17 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 8,66 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Montigny-sur-Loing (2,6 km), Grez-sur-Loing (3,2 km), La Genevraye (3,7 km), Montcourt-Fromonville (4,0 km), Recloses (4,9 km), Villiers-sous-Grez (5,0 km), Ăpisy (5,8 km), Veneux-les-Sablons (7,5 km).
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie de 70 mÚtres à 123 mÚtres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 76 mÚtres d'altitude (mairie)[5]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[6].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[7] - [8].
Carte du relief de Bourron-Marlotte. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Bourron-Marlotte.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | ||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | |||||||||||||||
MiocÚne | non présent. | ||||||||||||||||
PaléogÚne | OligocÚne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent. |
RĂ©seau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
- la riviĂšre le Loing, longue de 142,73 km[9], affluent en rive gauche de la Seine ;
- le fossé 01 de Saint-Léger, 2,72 km[10].
Par ailleurs, son territoire est Ă©galement traversĂ© par lâaqueduc du Loing[11] et, par un bras secondaire de 1,73 km[12].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,85 km[13].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[16].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,1 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[17].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 29 km Ă vol d'oiseau[18], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[19] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[20].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22].
La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est prĂ©sente sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[23] - [24] - [25] - [26].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] :
- le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[29] ;
- les « RiviĂšres du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallĂ©es de qualitĂ© remarquable pour la rĂ©gion Ăle-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiĂ©es dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de RiviĂšre et la BouviĂšre[30] - [31] ;
un au titre de la « directive Oiseaux »[28] :
- le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 092 ha[32].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Bourron-Marlotte comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4] - [33], les « Coteau des Evangiles et bois des Clapiers » (24,73 ha), couvrant 2 communes du département[34] ; et le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[35] et un ZNIEFF de type 2[Note 5] - [33], la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-LÚs-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[36].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Bourron-Marlotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [37] - [38] - [39]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourron-Marlotte, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[40] et 5 473 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[41] - [42].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[43] - [44].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (44,67 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (45,99 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44,67 %), terres arables (25,01 %), zones urbanisĂ©es (17,72 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,20 %), mines, dĂ©charges et chantiers (3,22 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,91 %), prairies (2,26 %)[45].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
253,27 ha | 22,50 % | 268,52 ha | 23,86 % | 15,25 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
354,67 ha | 31,51 % | 354,27 ha | 31,48 % | â0,40 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
517,57 ha | 45,99 % | 502,72 ha | 44,67 % | â14,85 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[46] - [47] - [Carte 1]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa rĂ©gion, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte dâĂ©tudes et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa rĂ©gion[48].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[49]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le gĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 77 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[50] dont Pavé du Roy (source : le fichier Fantoir).
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 376 dont 87,3 % de maisons et 12,4 % dâappartements.
Parmi ces logements, 82,6 % étaient des résidences principales, 10,1 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.
La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale sâĂ©levait Ă 74,5 % contre 22,9 % de locataires[51], dont 5,6 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 9] et 2,6 % logĂ©s gratuitement.
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons Ă Lyon-Perrache traverse le territoire de la commune de l'est au sud-ouest.
Plusieurs routes départementales relient Bourron-Marlotte aux communes voisines :
- la D 58, Ă Fontainebleau, au nord ; Ă Montigny-sur-Loing, Ă l'est ;
- la D 607 (l'ancienne route nationale 7), Ă Fontainebleau, au nord ; Ă Grez-sur-Loing, au sud.
Transports
La commune dispose d'une gare, la gare de Bourron-Marlotte - Grez, desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.
Montigny-sur-Loing est desservie par six lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[52] - [53] - [54] :
- la ligne 34, qui relie ChĂąteau-Landon Ă Melun ;
- la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Fontainebleau ;
- la ligne 7B, qui relie Nemours Ă Avon ;
- la ligne 7D, qui relie Montigny-sur-Loing Ă Nemours ;
- la ligne 17A, qui relie Nemours Ă HĂ©ricy ;
- la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Montereau-Fault-Yonne.
Toponymie
En 1919, le nom de la commune changea de Bourron en Bourron-Marlotte[55], afin de symboliser l'union des deux villages, traduisant une situation de fait existant depuis longtemps[56]. Mais Marlotte faisait déjà auparavant partie de la paroisse, puis de la commune de Bourron[57] - [58].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Borovilla en 1163[59] - [60] ; Berevilla en 1167[61] - [60] ; Busrum au XIIe siÚcle[62] - [63] ; Borron en 1228[64] - [60] ; Bourrum au XIIIe siÚcle[65] - [63] ; Borrum in Bieria en 1299[66] - [63] ; Byrone en 1331[67] - [63] ; Bourrum au XIVe siÚcle[63] ; « La forteresse de Bourron en Gastinois close de murs et de fossez à eaues », 1403[68] - [63] ; Bourron en Gastinoys en 1469[69] - [63] ; Bouron prÚs Fontainebleau en 1669[70] - [63] ; Bourron-Marlotte en 1919[71] - [63].
Marlotte, signalé pour la premiÚre fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un « écart » de Bourron.
L'origine du nom de Marlotte présente plusieurs hypothÚses : « marle » (pour marne, argile) ; « marlot », « merlot » (petit merle) ; la plus vraisemblable serait une déformation du bas-latin materiola (espace boisé)[56], (espace forestier pour l'exploitation du bois de construction).
Histoire
Le site semble avoir été occupé depuis la préhistoire. Des traces de présence humaine telles des gravures rupestres d'hommes et de cervidés ont été découvertes à la Vignette, site archéologique situé entre Recloses et Bourron, aujourd'hui délaissé. Un outillage de grÚs taillé, des débris de poteries néolithiques dont le fameux vase de Bourron, datant d'environ 4000 ans av. J.-C., sont exposés au musée de la Préhistoire de Nemours.
Des fondations de murs en brique, des piĂšces Ă l'effigie d'empereurs romains, de petits outils de fer ou de bronze, des dĂ©bris de poteries sigillĂ©es, retrouvĂ©s dans le pĂ©rimĂštre entre le PavĂ© du Roy, le chĂąteau, lâĂ©glise et les bords du Loing indiquent une implantation romaine. Au Moyen Ăge, dĂšs le XIIe siĂšcle, Bourron a son Ă©glise, sa forteresse fĂ©odale bĂątie par ses seigneurs, les sires de Bourron (ou de Borron]), fidĂšles serviteurs des rois capĂ©tiens.
En 1234, Berruyer de Bourron accueille en sa demeure le roi Louis IX, futur Saint-Louis, qu'il va escorter jusquâĂ Sens oĂč le monarque Ă©pousera Marguerite, fille du comte de Provence.
Vers la fin du XVIe siĂšcle, François de Sallard projeta le remplacement de la vĂ©tuste forteresse mĂ©diĂ©vale par un chĂąteau plus confortable et mieux adaptĂ© Ă lâarchitecture du temps. Il sera achevĂ© vingt ans plus tard et existe toujours.
Marlotte, signalé pour la premiÚre fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un « écart » de Bourron, à l'égal de Saint-Léger, les Tremblots, le Moulin de la Fosse ou le Coq-Chaintreau.
Politique et administration
Liste des maires
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [77] - [78].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bourron-Marlotte est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le . Le SI de traitement des boues du Val-de-Loing assure le traitement des boues[79] - [80] - [81].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[82]. La communautĂ© d'agglomĂ©ration Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[79] - [83] - [84].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [79] - [85].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible dâaggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie dâune distribution dâune eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de lâeau signĂ©, le , contient un plan dâactions afin dâassurer avec priorisation la sĂ©curisation de lâalimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental dâalimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BiĂšre[86].
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Bourronais-Marlottins[87].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[89].
En 2020, la commune comptait 2 768 habitants[Note 10], en augmentation de 1,43 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 159 (dont 69 % imposés), représentant 2 851 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 850 euros[92], le 1er décile[Note 11] étant de 14 470 euros avec un rapport interdécile de 3,9[Note 12].
Emploi
En 2018 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 626, occupant 1 174 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s'Ă©levait Ă 69,8 % contre un taux de chĂŽmage de 6 %. Les 24,2 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 11,6 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,8 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,8 % pour les autres inactifs[93].
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre dâunitĂ©s lĂ©gales et dâĂ©tablissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 296 dont 12 dans lâindustrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 40 dans la construction, 68 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 10 dans lâInformation et communication, 11 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 11 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 64 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 47 dans lâadministration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 33 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[94].
- Exploitation des SabliĂšres Sifraco ;
- Exploitation des Gazons de Fontainebleau.
En 2020, 36 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas dâhĂŽtel et de terrain de camping[95].
Agriculture
Bourron-Marlotte est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyĂ©levage[96].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[97]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 8 en 1988 Ă 4 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 Ă 42 ha en 2010[96]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Bourron-Marlotte, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[96] - [Note 14] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 8 | 9 | 4 |
Travail (UTA) | 17 | 23 | 16 |
Surface agricole utilisée (ha) | 237 | 197 | 166 |
Cultures[98] | |||
Terres labourables (ha) | 229 | 192 | s |
Céréales (ha) | 163 | 17 | s |
dont blé tendre (ha) | 78 | 17 | s |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 50 | ||
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Ălevage[96] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 15]) | 56 | 17 | 0 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-SĂ©vĂšre (XIIe siĂšcle), Inscrite MH (1926, Transept et nef)[99] - [100].
- Chùteau de Bourron (XVIIe siÚcle), Classé MH (1971, Façades et toitures du chùteau et des deux pavillons d'angle ; cour d'honneur ; douves avec leur pont ; partie ordonnancée du parc, y compris les deux grandes allées)[101].
- Le musée de la mairie (peintures, gravures, lithographies, dessins et sculptures).
Personnalités liées à la commune
De nombreux artistes et écrivains ont résidé à Bourron-Marlotte aux XIXe siÚcle et XXe siÚcle :
- Achille Etna Michallon (1796-1822), peintre, y travaille avec son Ă©lĂšve Jean-Baptiste Camille Corot en 1821 ;
- Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre ;
- George Sand (1804-1876), Ă©crivain ;
- Ămile-Aubert Lessore (1805-1876), peintre orientaliste et peintre sur faĂŻence. Il est mort dans la commune en 1876 ;
- Alfred de Musset (1810-1857), poĂšte et dramaturge ;
- Giuseppe Palizzi (1812-1888), ami de Corot, Millet, Diaz, il vint en France pour peindre sur le motif en forĂȘt de Fontainebleau, il fut rejoint par ses frĂšres Filippo Palizzi (1818-1899), ainsi que Nicola Palizzi et Francesco Palizzi ;
- EugĂšne CicĂ©ri (1813-1890), peintre proche de l'Ăcole de Barbizon ,
- CĂ©lestin Nanteuil (1813-1873), peintre romantique et illustrateur, y est mort en 1873 ;
- Henri Murger (1822-1861), Ă©crivain ;
- Charles-Olivier de Penne (1831-1897), peintre animalier, nĂ© Ă Marlotte oĂč il avait son atelier.
- Auguste AllongĂ© (1833-1898), peintre qui rĂ©sida dans la rue qui porte son nom, au numĂ©ro 37 oĂč il est mort ;
- Alfred Sisley (1839-1899), peintre ;
- Paul CĂ©zanne (1839-1906), peintre ;
- Ămile Zola (1840-1902), Ă©crivain ;
- Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), peintre ;
- Ferdinand Kreutzer (1847-1916), peintre, y passe ses étés dans sa propriété sise 16 rue Murger (maison La Tour) ;
- Armand Charnay (1844-1916), peintre, a habité au 37 rue Armand-Charnay ;
- Gustave Bloch (1845-1923) , historien, y mourut, Marc Bloch, son fils, historien et rĂ©sistant, a rĂ©sidĂ© Ă Marlotte, au 2 rue MĂŒrger ;
- Cesare-Auguste Detti (1847-1914) ;
- François Thévenot (1856-1943), peintre, y vécut et y mourut ;
- Armand Point (1860-1932), peintre, s'installe Ă Marlotte en 1890 dans la villa Haute-Claire ;
- Louis Anquetin (1861-1932), peintre, s'y installe en 1894 et devient l'ami d'artistes comme le poÚte Paul Fort, le poÚte symboliste américain Stuart Merrill, l'écrivaine Paul Margueritte, l'écrivain Elemir Bourges et le peintre symboliste Armand Point
- Camille Claudel (1864-1943), sculptrice ;
- Germaine Delbat (1886-1944), comédienne, est inhumée dans le cimetiÚre de la commune ;
- Le violoniste Jules Boucherit (1877-1962) et la pianiste Magda Tagliaferro y ont vécu entre 1922 et 1950 ;
- Jean Gabriel Henri Delavallée (1887-1957), sculpteur, né à Bourron-Marlotte ;
- Paul Rodde (1894-1917), sergent pilote aviateur, figurant au nombre des 182 « as » français de lâaviation, tombĂ© pour la France en 1917, Ă©tait originaire de Bourron, dont un passage porte le nom ;
- Victor Point (1902-1932), enseigne de vaisseau né dans la commune, fils d'Armand Point.
De nombreux instrumentistes ont également formé une communauté qui se retrouvait réguliÚrement à Marlotte au début du XXe siÚcle, parmi lesquels : Alfred Cortot, Arthur Grumiaux et Marguerite Long.
Atelier de céramiques d'art
En 1902, Aristide-Calixte BĂ©zard (1876-1916) et Ămile Mousseux (1866-1941) ancien potier de Georges Delvaux crĂ©Ăšrent dans l'ancien local de l'association L'Union artistique de Marlotte ou La Casserole, un atelier de cĂ©ramiques, le premier dĂ©corant les piĂšces prĂ©parĂ©es par le second, production semblable Ă celle de Montigny-sur-Loing. AprĂšs la mort prĂ©maturĂ©e de son associĂ©, Mousseux continua seul Ă assurer la fabrication jusqu'en 1933, date Ă laquelle il retourna Ă Montigny oĂč il ouvrit avec son fils un magasin de cycles et Ă©coula les derniers produits de l'atelier[104].
Cinéma
HĂ©raldique, devise et logotype
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or à la fasce ondée d'azur chargée d'une burelle ondée d'argent, accompagnée en chef de trois losanges accolées, et en pointe d'une clef de sol entravaillée d'un pinceau et d'une plume à écrire passés en sautoir, le tout de gueules. La fasce ondée burelée est mise pour la riviÚre Loing et la source Saint-SévÚre. Les trois losanges accolés proviennent du blason des seigneurs de Bourron. La clé de sol, la plume et le pinceau font référence aux artistes, musiciens et écrivains venus à Bourron-Marlotte. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Collectif dâhistoriens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Ăditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Bourron-Marlotte », p. 1127â1130
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
- Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
Cartes
- « Bourron-Marlotte - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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- « GĂ©oportail de lâurbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
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- « Bourron-Marlotte » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Plan séisme consulté le 31 août 2021 ».
- « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
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- Bibl. nat., ms. franç. 10365, fol. 30.
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- Archives nationales, P 131, fol. 131 v°.
- Archives de la Seine-et-Marne, E 251.
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Bourron-Marlotte », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « L'église », notice no PA00086828, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministÚre français de la Culture.
- « Chùteau de Bourron », notice no PA00086827, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Victoria Charles et Klaus Carl, L'Impressionnisme, Parkstone International, 2012, (ISBN 1780427786 et 9781780427782), p. 104
- Note de Julie Delmas, in Courbet et l'impressionnisme, catalogue d'exposition, Ornans, Musée Courbet, 2016, p. 25.
- Olivier Fanica et Gérard Boué, Céramiques impressionnistes et GrÚs Art Nouveau - Montigny-sur-Loing et Marlotte, 1872-1958, Ch.Massin, 2005, p. 87 et 88.