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Le Capitan (film, 1960)

Le Capitan est un film franco-italien rĂ©alisĂ© par AndrĂ© Hunebelle et sorti en 1960, d’aprĂšs le roman Ă©ponyme de Michel Zevaco (1860-1918)

Le Capitan

Réalisation André Hunebelle
Scénario Jean Halain
André Hunebelle
Pierre Foucaud
d'aprĂšs le roman de
Michel ZĂ©vaco
Acteurs principaux
Sociétés de production Production Artistique et Cinématographique
Pathé Films
DA. MA Cinematografica
Pays de production Drapeau de la France France
Genre film de cape et d'épée
Durée 101 minutes
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Louis XIII vient de passer l'Ăąge de la majoritĂ©, mais sa mĂšre Marie de MĂ©dicis continue de gouverner le royaume avec son favori Concini, premier ministre, qui conspire pour Ă©liminer le souverain et sĂšme la terreur dans le pays. Une conjuration de grands seigneurs vise Ă  chasser Concini et Ă  remplacer le roi dĂ©faillant par le duc Charles d'AngoulĂȘme. Le chevalier François de Capestang, qui a Ă©tĂ© sauvĂ© dans un combat par GisĂšle d'AngoulĂȘme, est dĂ©cidĂ© Ă  se battre pour faire triompher la justice et sauver la couronne de son roi, ainsi que la vie de GisĂšle. Il part pour Paris prĂ©senter les remontrances de la noblesse de sa province.

Résumé

Contexte

Au palais du Louvre[1] Ă  Paris, en 1616, Louis XIII a 15 ans, sa mĂšre Marie de MĂ©dicis est rĂ©gente du royaume depuis l'assassinat d'Henri IV. Elle a confiĂ© toutes les rĂȘnes du pouvoir Ă  son favori Concino Concini, comme elle d’origine italienne, qu'elle a nommĂ© premier ministre. Celui-ci, contrĂŽlant les finances, la police et encouragĂ© par son ambitieuse Ă©pouse Leonora GaligaĂŻ, cherche Ă  s'emparer du pouvoir en ne reculant devant aucun crime ni aucune trahison. Pour y parvenir, Concini favorise l'insĂ©curitĂ© gĂ©nĂ©rale notamment dans les provinces du Sud-Ouest qui sont l'objet de pillages et d'attaques par des bandes armĂ©es Ă  sa solde qui s'en prennent Ă  la noblesse provinciale afin de l'affaiblir, laquelle ignorant totalement que Concini est responsable de cette situation.

Contre ces ambitions insensĂ©es, de grands seigneurs du royaume se sont unis. Les conjurĂ©s veulent rĂ©tablir l’ordre en plaçant sur le trĂŽne le duc Charles d’AngoulĂȘme, fils de Charles IX, mais illĂ©gitime, donc exclu de la succession royale rĂ©guliĂšre.

Résumé détaillé

En Gascogne, le chĂąteau de Teynac est en flamme. Le chevalier François de Tremazenc de Capestang, gentilhomme de petite noblesse mais de grande bravoure, se porte au secours de son ami le marquis de Teynac. Pendant la bataille le marquis est lĂąchement assassinĂ© d'un coup de dague dans le dos par le chef des bandits, Rinaldo, l'homme de confiance de Concini. François de Capestang jure Ă  l'assassin, qu'il ne connaĂźt pas, qu'il vengera son ami, mais il est blessĂ© d'un coup de pistolet. Au moment oĂč un brigand s'apprĂȘte Ă  le tuer, il est sauvĂ© par une belle jeune femme brune qui abat le bandit. Elle soigne ensuite François, et celui-ci perd connaissance sans avoir eu de rĂ©ponse Ă  sa question : « Qui ĂȘtes-vous ? ». Quand il se rĂ©veille, Ă  son grand Ă©tonnement, c'est une jolie blonde qui le soigne, BĂ©atrice de Beaufort, cousine du marquis de Teynac. GuĂ©ri, François se rend au conseil de la province oĂč les nobles se sont rassemblĂ©s autour du gouverneur pour envisager les actions Ă  mener face Ă  l'insĂ©curitĂ© grandissante. François se propose de porter les dolĂ©ances de la province au roi, car le parlement vient de le dĂ©clarer majeur et la rĂ©gence de la reine-mĂšre[2] a pris fin. Mais le gouverneur ne peut le recommander qu'auprĂšs de Concini.

François part pour Paris. En chemin, dans une petite ville, il assiste au spectacle d'un baladin, Cogolin. Celui-ci, s'apercevant qu'un voleur déleste François de sa bourse, s'arrange pour la lui rendre. Les brigands, furieux que Cogolin ait fait échouer leur coup, l'attaquent dans la campagne et le dépouillent. Il est sauvé peu aprÚs par François qui poursuit sa route. Cogolin devient l'ami et le confident de François et les deux hommes continuent ensemble leur route pour Paris.

Dans une auberge oĂč ils se reposent, François reconnait celle qui lui a sauvĂ© la vie au chĂąteau de Teynac ; il l'aborde, mais elle l'Ă©conduit froidement. Elle quitte l'auberge tĂŽt le lendemain ; François et Cogolin la suivent. Quand son carrosse est attaquĂ© dans la forĂȘt par les hommes de Rinaldo, François intervient et les met en fuite. Mais lorsque le combat cesse pour François, le carrosse est reparti, emportant la belle inconnue au loin.

Enfin François et son fidÚle Cogolin arrivent à Paris et se dirigent vers l'hÎtel particulier de Concini.

Á ce moment, Concini promet Ă  BĂ©atrice de Beaufort de gracier son pĂšre et de le libĂ©rer si elle lui apporte d’autres renseignements. Puis il reçoit François pour lui dire qu’il est tout Ă  fait au courant des activitĂ©s des bandes armĂ©es qui s'attaquent Ă  toutes les familles du royaume, mais surtout qu'il lui reproche d’avoir essayĂ© d'empĂȘcher l’arrestation de GisĂšle d’AngoulĂȘme, qui finalement a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e peu aprĂšs. Concini lui propose, pour racheter sa faute, d’entrer Ă  son service comme espion. François refuse cette basse proposition faite Ă  un Capestang, que le premier ministre appelle alors ironiquement « Capitan[3] » ; François le traite alors de « Polichinelle[4] Â» et Concini le met en garde contre ses insolences ; Ă  la sortie de l’audience, François se trouve face Ă  face avec la bande de Rinaldo, qu’il reconnaĂźt alors ; il rĂ©ussit Ă  s'Ă©chapper, aprĂšs un combat Ă  dix contre un, en sautant Ă  travers le vitrail d’une fenĂȘtre du premier Ă©tage sur son cheval que lui a amenĂ© Cogolin.

François met au point une ruse pour permettre à Cogolin d'entrer au Louvre au service de Concini en tant que bouffon du roi et de récolter des informations utiles, notamment le lieu de détention de GisÚle. Cogolin, aprÚs avoir distrait la cour, réussit à charmer une servante de la reine-mÚre, Giuseppa et apprend que GisÚle est au chùteau de Clairefont.

François et Cogolin partent dĂ©livrer GisĂšle d'AngoulĂȘme ; François rĂ©ussit Ă  escalader la muraille tandis que Cogolin mine le pont-levis du chĂąteau pour empĂȘcher toute poursuite. François atteint les geĂŽles et dĂ©livre GisĂšle. Ils la ramĂšnent dans une maison forestiĂšre. François sauve alors le roi dont le cheval s'est emballĂ© (droguĂ© par un agent de Concini) et s'est jetĂ© dans une riviĂšre. Mis en garde au sujet des agissements de son premier ministre, Louis XIII commence Ă  reprendre confiance, se sachant soutenu par son sauveur devenu son fidĂšle ami. Quand François revient Ă  la maison forestiĂšre, GisĂšle est partie, mais lui a laissĂ© un signe de reconnaissance pour qu'il puisse la rejoindre.

François se rend au rendez-vous, mais tombe dans une réunion des conjurés ; il refuse de participer à une action contre le roi. GisÚle se porte garante qu'il ne les trahira pas et François peut quitter la réunion librement.

Concini passe de nouveau à l'attaque. Le roi échappe de justesse à un assassinat par empoisonnement. Cogolin est menacé par Concini, qui a compris qu'il est contre lui, et le fait torturer. Mais Giuseppina réussit à faire intervenir Louis XIII. Cogolin et elle partent rejoindre François.

Le prochain rendez-vous des partisans d'AngoulĂȘme au chĂąteau de Saint-Leu est trahi par BĂ©atrice de Beaufort, mais celle-ci ayant appris que son pĂšre Ă©tait mort sous la torture, se prĂ©cipite pour avertir Capestang du danger imminent que court GisĂšle.

À Saint-Leu, Capestang arrive Ă  temps prĂ©venir les conjurĂ©s de l'arrivĂ©e des sbires de Concini. La bataille s'engage. Pour protĂ©ger GisĂšle, BĂ©atrice reçoit une dague dans le corps ; Rinaldo est tuĂ© par Capestang aprĂšs un long duel plein de rebondissements. Au moment oĂč les conjurĂ©s sont sur le point de succomber, le roi arrive Ă  la tĂȘte de ses soldats, prĂ©venu prĂ©alablement par Cogolin. Le roi annonce la mort de Concini. GisĂšle lui sauve alors la vie, menacĂ©e par un des hommes de Rinaldo. Cet acte prouve au roi la loyautĂ© de la fille du duc d’AngoulĂȘme. Celui-ci reconnaĂźt Ă  son tour que malgrĂ© sa jeunesse le roi vient de se rĂ©vĂ©ler un grand roi et dĂ©clare : « Messieurs Concini est mort, vive le roi ! » La rĂ©conciliation entre les Valois[5] et les Bourbons est possible pour assurer l’unitĂ© du royaume, tandis que Capestang alias Le Capitan Ă©pousera GisĂšle et que Cogolin aura enfin le temps de parler d’amour Ă  sa bien-aimĂ©e.

Fiche technique

Distribution

Du fait historique Ă  la fiction

De fait, si le film est une pure fantaisie, le cadre de l’arriĂšre-plan est fidĂšle Ă  la rĂ©alitĂ© historique. Le rĂ©cit associe la Grande Histoire (celle sous le rĂšgne dĂ©butant de Louis XIII)[6] Ă  la petite histoire c’est-Ă -dire Ă  celle imaginĂ©e par les scĂ©naristes de la fiction.

DĂšs le gĂ©nĂ©rique d’ouverture, nous apprenons que l’action se dĂ©roule six ans aprĂšs l’assassinat d’Henri IV, en 1616 quand Marie de MĂ©dicis, mĂšre du futur Louis XIII, trahit la noblesse du royaume, aprĂšs avoir nommĂ© son conseiller Concini premier ministre pour mener une nouvelle politique qui se rĂ©vĂ©lera nĂ©faste au pays. À la suite de graves troubles Ă©clatant dans le Royaume (religieux, nobiliaires, sociaux), il en rĂ©sultera le coup d’État de Louis XIII qui, ayant pris ombrage de l’arrogance de Concini, ordonnera au baron de Vitry sa mort et, pour mettre fin Ă  la rĂ©gence, exilera sa propre mĂšre Ă  Blois. Louis XIII remerciant les meurtriers s’écrira : « Grand merci Ă  vous, Ă  cette heure, je suis roi ! »

À cette Grande Histoire dĂ©crite dans les livres vient s’incruster la petite histoire purement imaginaire dans laquelle un noble d’origine modeste nommĂ© François de Capestang dit le Capitan, loyal au roi, se dresse contre l’infĂąme conspirateur Concini, tout en sauvant de l’emprisonnement la fiĂšre GisĂšle d’AngoulĂȘme, fille imaginaire du duc Charles d’AngoulĂȘme, personnage qui a rĂ©ellement existĂ©, et dont ses partisans organisent une conjuration contre Concini afin de mettre le duc sur le trĂŽne Ă  la place du jeune et faible roi Louis XIII, ĂągĂ© de 15 ans.

À propos de la sĂ©quence dite « du poignard cassĂ© »[7] - [8]

Au cours du rĂ©cit, Capestang devait sauver la belle GisĂšle d’AngoulĂȘme emprisonnĂ©e dans le chĂąteau fort de Clairefont (en rĂ©alitĂ© le chĂąteau de Val Ă  Lanobre, non loin de Bort-les-Orgues en CorrĂšze). Pour cela le seul moyen Ă©tait d’escalader les hauts murs vertigineux pour pĂ©nĂ©trer Ă  l’intĂ©rieur.

L'ascension Ă©tait si dangereuse que les assurances refusĂšrent de couvrir le risque. Pour rĂ©aliser cette performance, l’acteur Marais refusa comme toujours d’ĂȘtre doublĂ© pour renforcer l’authenticitĂ© de l’action et par souci de loyautĂ© envers son public. AprĂšs avoir suivi, comme Ă  l'accoutumĂ©e, Ă  la lettre l'explication des gestes Ă  accomplir donnĂ©e par les conseils techniques des professionnels de l’escalade, comme l'alpiniste Pierre Kohlmann, il ne voulut pas rĂ©pĂ©ter la scĂšne, exigeant de la faire « en direct ».

Sous l’Ɠil inquiet du rĂ©alisateur AndrĂ© Hunebelle et de ses assistants, l’escalade de la muraille se fit en deux temps. Dans la premiĂšre partie, s’aidant de poignards qu’il devait glisser, successivement dans les interstices des pierres, Marais grimpa les six premiers mĂštres, sans problĂšme en enfonçant ses poignards l’un aprĂšs l’autre quand, soudain, l’un d’eux se brisa net. Avec une grande souplesse, Marais sut tomber sans se blesser et souriant, reprit l’ascension jusqu’à une sorte de plateforme Ă  quinze mĂštres de haut sur laquelle, aprĂšs un rĂ©tablissement, il put se tenir debout pour entreprendre la deuxiĂšme partie de l’escalade. De lĂ , il lança une corde avec un crampon pour l’accrocher Ă  une petite ouverture situĂ©e sur une autre paroi du chĂąteau. La corde une fois arrimĂ©e, il s’élança dans le vide et Ă  mains nues grimpa pour atteindre ladite ouverture par laquelle il entra dans la forteresse. Pari gagnĂ©[9] !

Depuis, les propriĂ©taires du chĂąteau de Val ont inscrit, pour les visiteurs, sur un Ă©criteau placĂ© Ă  l'intĂ©rieur de cette ouverture : « FenĂȘtre par laquelle Jean Marais est montĂ© lors du tournage du film « Le Capitan » en 1960 ».

Autre scĂšne de cascade. Marais se balance d'un bout Ă  l'autre d'une longue salle d'armes suspendu Ă  un lustre en forme de roue de carrosse puis prenant son Ă©lan dans les airs, il passe au travers d'un haut vitrail (en fait du sucre cristallisĂ©), pour atterrir sur le dos de Sultan, son cheval, qui dĂ©marre au galop. La mĂȘme scĂšne qu'il joua dans Ruy Blas en 1948[10].

Pourquoi prendre de tels risques ? C’est Marais lui-mĂȘme qui rĂ©pondit le mieux Ă  cette question : « J’aime les prouesses. Pour le plaisir, la sensation physique. J’estime qu’un homme est fait pour se surpasser. Comment dire ? Je hais la monotonie J’aurais eu horreur, aprĂšs les rĂŽles aussi merveilleux que ceux que j’ai eus dans les films de Cocteau, de m’enfermer dans la fausse jeunesse d’un jeune premier prolongĂ©. Brouiller ses propres pistes, s’éveiller Ă  l’imprĂ©vu, Ă  l’insolite de soi-mĂȘme, c’est le secret de la jeunesse. Cocteau m’a enseignĂ© cela. »

Lieux de tournage

  • La premiĂšre scĂšne du film qui se dĂ©roule au chĂąteau du marquis de Teynac a Ă©tĂ© tournĂ©e au chĂąteau de Biron en Dordogne.
  • La scĂšne oĂč l'on voit pour la premiĂšre fois Cogolin sur une place de village a Ă©tĂ© tournĂ©e sur la place des CorniĂšres Ă  Monpazier en Dordogne.
  • La scĂšne de l’attaque de Cogolin par des bandits a Ă©tĂ© tournĂ©e sur un petit chemin jouxtant la D50 Ă  Veyrines-de-Domme en Dordogne
  • La scĂšne ou Capestang et Cogolin sont attablĂ©s et voient arriver GisĂšle d’AngoulĂȘme a Ă©tĂ© tournĂ©e Ă  Coulommiers (angle rue des Templiers et avenue Foch) (Seine-et-Marne)
  • Le cheval effrayĂ© du roi Louis XIII tombe des hauteurs rocheuses de la riviĂšre Serein (CĂŽte d’Or /Yonne) dans laquelle plonge François de Capestang pour sauver son roi.
  • Le chĂąteau de Clairefont oĂč est emprisonnĂ©e GisĂšle d’AngoulĂȘme est en rĂ©alitĂ© le chĂąteau de Val dans le Cantal
  • Plusieurs scĂšnes ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă  l’intĂ©rieur du chĂąteau de Fontainebleau (dont le grand escalier, le grand couloir, l’arrivĂ©e de nuit dans la cour ovale de la calĂšche de Concini, le grand bal, la salle d’audience du roi, la galerie des cerfs)
  • Le chĂąteau de Saint-Leu, lieu de la bataille finale, est en rĂ©alitĂ© le chĂąteau de Pierrefonds dans la forĂȘt de CompiĂšgne (Oise)

Le baladin

On ne change pas une Ă©quipe qui gagne ! Avec raison Hunebelle reprend en 1960 le mĂȘme tandem Marais-Bourvil rassemblĂ© dans Le Bossu l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Car que serait Le Capitan sans la prĂ©sence de l’incontournable Bourvil ! Sous l’amusant costume du baladin Cogolin, l’acteur apporte avec ce personnage de benĂȘt l’indispensable touche d’humour et de poĂ©sie nĂ©cessaire aux aventures chevaleresques de Capestang. GrĂące aux farces de Bourvil et Ă  ses petites chansonnettes, le spectacle est total.

Bourvil interprĂšte avec charme et tendresse deux chansons :

  • Baladin de Jean Halain et Jean Marion ;
  • Pour se parler d’amour de Jean Halain, Pierrette Bruno et Jean Marion.

Autour du film

Box-office France 1960 : 4,8 millions de spectateurs, 4e place du classement en 1960

Notes et références

  1. Le palais du Louvre, Ă  Paris, est la rĂ©sidence royale depuis la Renaissance (XIVe siĂšcle), sous le rĂšgne de Charles V, jusqu’à Louis XIV et le transfert de la Cour Ă  Versailles.
  2. Marie de MĂ©dicis Ă©tait reine de France en tant qu’épouse du roi Henri IV. À la suite de l’assassinat d’Henri IV, en 1610, elle Ă©tait devenue reine-mĂšre, douairiĂšre en tant que veuve du roi. Son fils Louis XIII Ă©tant hĂ©ritier prĂ©maturĂ© du trĂŽne Ă  l’ñge de 8 ans et demi, c’est Marie de MĂ©dicis qui fut nommĂ© rĂ©gente, jusqu’à la majoritĂ© du roi Ă  15 ans, en 1616.
  3. Le « Capitan » est un personnage type de la commedia dell’arte du XVIe siĂšcle : personnage fanfaron, faux brave, hĂąbleur, vantard Ă  la maniĂšre de Matamore, de Scaramouche. C’est la mĂȘme attitude bravache que l’on retrouve dans la littĂ©rature française avec le Capitaine Fracasse et Cyrano de Bergerac. Marie de MĂ©dicis invita Ă  Paris de nombreuses troupes d’artistes italiens reprĂ©sentants de cette forme de thĂ©Ăątre.
  4. Polichinelle est aussi un personnage de la commedia dell’arte comparable à une marionnette.
  5. La Maison de Valois est une branche de la dynastie capétienne qui régna sur le royaume de France de 1328 à 1589, avant les Bourbons, autre branche des capétiens.
  6. Christian Bouyer, Louis XIII, la montĂ©e de l’absolutisme, Éditions Tallandier, 2006 (ISBN 978-2-84734-352-6)
  7. Gilles Durieux, Jean Marais - Biographie , Paris, Flammarion, 2005 (ISBN 9782080684325)
  8. Sandro Cassati, Jean Marais, une histoire vraie, City Éditions, 2013 (ISBN 978-2-8246-0377-3)
  9. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimĂ©, Éditions de La Maule, 2013, page 167.
  10. Henri-Jean Servat, Jean Marais, l'enfant terrible, Éditions Albin Michel, 1999, page 51 (ISBN 2-226-10924-2)

Voir aussi

Bibliographie

  • Isabelle Collin, Pauline Dufourcq et MĂ©lanie Lemaire, Les plus grands films de Cape et d’ÉpĂ©e en DVD : Volume 1, Paris, Éditions Atlas, , 208 p. (ISBN 2-7312-3088-6, BNF 40945156), « Le Capitan », p. 4-16

Articles connexes

Liens externes

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