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Frédéric Valletoux

Frédéric Valletoux [fʁe.de.ʁik.val.tu], né le à Paris, est un journaliste et un homme politique français. Maire de Fontainebleau de 2005 à 2022 et conseiller régional d'Île-de-France depuis , il préside également la Fédération hospitalière de France de 2011 à 2022. Il est élu député en 2022.

Frédéric Valletoux
Illustration.
Frédéric Valletoux en 2010.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(1 an et 14 jours)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 2e de Seine-et-Marne
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique HOR
Prédécesseur Sylvie Bouchet Bellecourt
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(13 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection 21 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
27 juin 2021
Circonscription Seine-et-Marne
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Maire de Fontainebleau

(16 ans, 8 mois et 18 jours)
Élection (partielle)
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
28 juin 2020
Prédécesseur Jacques Nizard
Successeur Julien Gondard
Biographie
Nom de naissance Frédéric Claude Henri René Valletoux
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 15e (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP/LR (2005-2016)
Agir (2019-2022)
HOR (depuis 2021)
Diplômé de Lycée François-Ier
Université Panthéon-Sorbonne
Profession Journaliste

Signature de Frédéric Valletoux

Biographie

Origines et études

Frédéric Valletoux naît le [1], dans le 15e arrondissement de Paris. Il est le fils de Philippe Valletoux, dirigeant de Dexia, et de Françoise Cunin des Brossesp. IV_2-0">[2]. Sa famille et lui s'installent à Fontainebleau en 1980, il étudie ainsi au lycée François-Ier de cette ville où il décroche son baccalauréat en 1985. Il poursuit par la suite par une licence en histoire à l'université Panthéon-Sorbonne. Il obtient le diplôme d'études universitaires générales (DEUG) en 1989p. IV_2-1">[2] - [3]. En 1990 et 1991, il commence à s'impliquer dans la vie publique en organisant un festival de jazz à Fontainebleaup. IV_2-2">[2].

Journalisme

Du côté de la vie professionnelle, il entame une carrière de journaliste en 1990, d'abord spécialisé dans les collectivités locales, à la revue Pouvoirs locaux pour l'Institut de la gouvernance territoriale et de la décentralisationp. IV_2-3">[2]. Il intègre ensuite la rédaction de La Gazette des communes du Groupe Moniteur, puis rejoint Les Échos en 1994 pendant une dizaine d'années où il rédige successivement au « service Régions » et au « service France politique ». En 2002, il retourne à La Gazette des communes en tant que rédacteur en chef avant d'être nommé, en 2005, directeur délégué chargé des projets éditoriaux du Groupe Moniteur pour lequel il travaille à mi-temps en devenant mairep. IV_2-4">[2] - [4] - [5]. Il consacre ainsi quinze années à l'activité journalistique[3].

Politique

Il est élu conseiller municipal d'opposition à Fontainebleau, alors qu'il travaille encore à la rédaction des Echos au service politique, sur la liste de Jean-François Robinet en 2001. Il adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2005p. IV_2-5">[2].

Le , le maire de Fontainebleau Jacques Nizart est contraint à la démission à la suite de rivalités au sein de son équipe. Des élections municipales partielles sont organisées à la suite desquelles Valletoux, alors âgé de 39 ans, candidat d'une des 3 listes divers droite[6] et soutenu par les ministres Christian Jacob, Jean-François Copé et Gilles de Robien[7], devient le nouveau maire de Fontainebleau. Il obtient 45,59 % des voix au second tour le dans un duel avec Jean-François Robinet[6] - [8] - [9]. Il déclare par ailleurs en 2020 que, selon lui, passer du journalisme à la politique n'est pas incohérent, arguant que « ces deux fonctions ont en commun le traitement de sujets d'intérêt général »[3].

Dans cette ville, il crée notamment des conseils de quartier, pourtant facultatifs au vu de la taille de la ville, et embauche un « manager de centre-ville »p. II_10-0">[10]. Il est réélu maire de Fontainebleau en 2008 (45,93 % ; 47,30 %)[11], en 2014 (43,72 % ; 45,77 %)[12], puis en 2020 (48,84 % ; 60,37 %)[13].

Candidat aux élections législatives de 2007, sans l'investiture nationale de son parti, il est battu par Didier Julia[14] - p. III_15-0">[15] ; aux élections cantonales de 2008, cette fois avec l'investiture du parti au pouvoir, par Jean-François Robinet, aboutissant à un échec encore plus importantp. III_15-1">[15]. Il est également nommé membre, en tant que porte-parole adjoint, de l'équipe de campagne de son amie Valérie Pécresse. À partir de la mi-, il est en outre chargé par l'UMP de coanimer le débat sur le Grand Parisp. III_15-2">[15]. Le , il est élu conseiller régional d'Île-de-France[16].

Il quitte Les Républicains en 2016, dénonçant un durcissement du parti, puis se rapproche graduellement de la majorité présidentielle jusqu'à rejoindre Agir, parti fondé par l'ex-LR Franck Riester, le 5 juillet 2019[17]. En 2021, il rejoint le nouveau parti Horizons d'Édouard Philippe[18], en s'y impliquant en tant que l'un des référents pour l'Île-de-France[19].

Le , il est élu député de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne sous l'étiquette Ensemble[20].

Activités associatives

En 1999, il fonde l'association « Agir à Fontainebleau »p. IV_2-6">[2]. À partir d', Valletoux s'engage dans la domaine des établissements hospitaliers, en dirigeant la section Île-de-France de la Fédération hospitalière de France. Il est élu président de cette association en [21], l'ancien président Jean Leonetti ayant quitté la fonction après sa nomination comme ministre. Valletoux est réélu président le , face à Jean-Louis Touraine[22] ; le , face à Olivier Véran[23] ; le [24], unique candidat à sa succession[4]. Il soutient, au nom de la Fédération, « le rétablissement d’un service public hospitalier fort et dynamique, inscrit dans la double exigence de qualité et d’efficience »[25]. Durant la pandémie de Covid-19, il s'implique ainsi en qualité de président dans l'amélioration des relations entre les soignants, l'administration et les communes[26].

Vie personnelle

Valletoux est le père de cinq enfants[3] : trois garçons nés dans les années 1990[5] - p. IV_2-7">[2] d'un premier mariage, et deux autres enfants issus d'une seconde unionp. IV_2-8">[2].

Décorations

Références

  1. Ministère de l'Intérieur, Répertoire national des élus, , 1 p. (lire en ligne [csv]), ligne no 30075
  2. p. IV-2" class="mw-reference-text">Constanty 2009, p. IV.
  3. Julie Le Bolzer, « Frédéric Valletoux au chevet de l'hôpital », Les Échos, no 23197, , p. 27 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. Marie-Sophie Ramspacher, « Frédéric Valletoux », Les Échos, no 20558, , p. 12
  5. Sébastien Blondé, « Frédéric Valletoux élu maire », Le Parisien, , p. 3 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. « Élections municipales 77 : Frédéric Valletoux élu maire de Fontainebleau », Agence France-Presse,
  7. « Trois ministres soutiennent Valletoux à Fontainebleau », Le Figaro, no 19034, , p. 9
  8. Sébastien Morelli, « Frédéric Valletoux élu avec 45,59 % », Le Parisien, , p. 3 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  9. Carl Meeus, « Frédéric Valletoux : le maire qu'on n'attendait pas », Le Point, no 1727, , p. 13
  10. p. II-10" class="mw-reference-text">Constanty 2009, p. II.
  11. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 » Accès libre, sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  12. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 » Accès libre, sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  13. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 » Accès libre, sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  14. « Sursaut de la gauche, l'UMP conserve la majorité », Le Monde, Agence France-Presse, Reuters, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  15. p. III-15" class="mw-reference-text">Constanty 2009, p. III.
  16. « Vos 24 conseillers régionaux », Le Parisien, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  17. Yoann Vallier, « Le maire de Fontainebleau Frédéric Valletoux rejoint « Agir » », sur La République de Seine-et-Marne, (consulté le )
  18. Yoann Vallier, « Frédéric Valletoux : « Édouard Philippe a la carrure d’un homme d’État » », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  19. Yoann Vallier, « Seine-et-Marne. Comment Horizons, le parti d'Édouard Philippe, avance ses pions », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  20. https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives-2022/077/07702.html
  21. « Frédéric Valletoux », Le Figaro, no 20888, , p. 27
  22. A.B.-I., « Frédéric Valletoux réélu président de la FHF », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  23. Anne Bayle-Iniguez, « Hôpitaux : Frédéric Valletoux réélu à la tête de la FHF, à l'issue d'un vote serré », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  24. Cyrille Dupuis, « Valletoux rempile à la tête de la FHF et veut un « choc d'attractivité » pour les soignants », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  25. « Le service public hospitalier selon le rapport Devictor », La Gazette de l'hôpital, no 111, , p. 8
  26. Blanche Bourgeois, « Frédéric Valletoux, monsieur bons offices de la Macronie », La Gazette des communes, (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  27. Ministère de la Culture et de la Communication, « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2011 » Accès libre, sur culture.gouv.fr, (consulté le )

Bibliographie

  • [Constanty 2009] Hélène Constanty, « Fontainebleau : le système Frédéric Valletoux - sa méthode, sa garde rapprochée, ses opposants », L'Express, no 3024, (également en une du numéro)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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