HĂ´tel de la Banque de France de Fontainebleau
L'hôtel de la Banque de France, de nos jours aussi appelé villa de France, est un édifice situé à Fontainebleau, en France.
Orientation | |
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Occupant |
Banque de France ( - |
Adresse |
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Coordonnées |
48° 24′ 36″ N, 2° 42′ 18″ E |
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Situation et accès
Le bâtiment est situé au no 192 de la rue Grande, au nord du centre-ville de Fontainebleau, et plus largement au sud-ouest du département de Seine-et-Marne.
Histoire
Maison rouge
Une villa s'élève à cet emplacement, surnommée « Maison rouge » à la fin du XIXe siècle par un locataire de Mme Constant, Albert Gillou[1] - [2]. Il y habite pendant plusieurs années[3] avec son épouse, et ensemble ils y donnent plusieurs fêtes mondaines[4] - [2]. De 1900 à 1902, Alfred Macherez, sénateur de l'Aisne, y habite avec son gendre, lieutenant au 46e régiment d'infanterie[5].
Création d'un bureau de la Banque de France
Au début de , le conseil général de la Banque de France décide la création d'un nouveau bureau auxiliaire à Fontainebleau[6]. L'institution rachète ainsi, vers le début de , la Maison rouge, alors propriété de l'avocat-avoué Maxime Chambeau[7] - [8]. Enfin, au début de , le gouverneur de la Banque de France, Georges Pallain, fixe son ouverture au du même mois[9] - [10] - [11] - [12].
- Façade de l'édifice depuis la rue Grande dans la première moitié du XXe siècle.
Transformations
Le bâtiment est agrandi dans la première moitié du XXe siècle avec la participation des entrepreneurs dénommés Canal et Schulh pour la maçonnerie[13]. Côté institutionnel, le conseil municipal, lors de sa séance du émet le vœu que le bureau soit transformé en succursale[14].
Fermeture de la succursale
Au début des années 2000, la Banque de France souhaite effectuer des économies et ainsi on fait paraître le des rapports préconisant la suppression de 149 succursales dans toute la France en l'espace de trois ans, dans un vaste programme de restructuration. Celle de Fontainebleau, qui gère 330 comptes avec une vingtaine d'agents, est comprise dans cette liste et est par conséquent menacée de fermeture, ce qui se produit effectivement en 2004[15] - [16]. Dans le département, celle de Coulommiers subit le même sort, puis celle de Meaux également. Tandis que les collectivités locales sont prioritaires pour un rachat du bâtiment[16], la Ville de Fontainebleau s'oppose à préempter les locaux arguant un coût trop élevé auquel il faut ajouter des problèmes de stationnement (interrogé par Le Parisien, Jean Moalic, adjoint au maire chargé des finances énonce : « De mémoire, je crois qu'ils demandaient environ 1,68 million d'euros ! »). La communauté de communes du pays de Fontainebleau, quant à elle, n'a pas montré d'intérêt[17].
Rachat
Après que le rachat prosposé par les Domaines à la Municipalité n'aboutit pas, la transaction est finalement effectué en par le Groupe Carlyle pour 2 400 000 euros[18]. Le bâtiment est par la suite racheté par un chirurgien-dentiste qui le découpe en six lots pour du locatif[19].
Structure
Sur la rue, l'ensemble s'étend sur environ 35 mètres de longueur et son prolongement est légèrement désaxé par rapport à la perpendiculaire à la rue.
Statut juridique
Le bâtiment est officiellement enregistré comme établissement recevant du public de catégorie 5 et de type U[20].
Références
- « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, no 27 de la 70e année,‎ , p. 2/6 (lire en ligne , consulté le )
- « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, no 10 de la 70e année,‎ , p. 2/6 (lire en ligne , consulté le )
- « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, no 31 de la 74e année,‎ , p. 2/6 (lire en ligne , consulté le )
- « Échos mondains », L'Abeille de Fontainebleau, no 51 de la 54e année,‎ , p. 1/4 (lire en ligne , consulté le )
- « Nécrologie », L'Abeille de Fontainebleau, no 28 de la 70e année,‎ , p. 2/6 (lire en ligne , consulté le )
- « Dans l'arrondissement, canton de Fontainebleau : Banque de France », L'Informateur : journal républicain indépendant de l'arrondissement de Fontainebleau, no 2 de la 11e année,‎ , p. 2 (lire en ligne)
- « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, no 5 de la 76e année,‎ , p. 1/8 (lire en ligne , consulté le )
- « Avis », L'Abeille de Fontainebleau, no 27 de la 75e année,‎ , p. 3/6 (lire en ligne , consulté le )
- « Banque de France », Journal officiel de la République française, no 117 de la 42e année,‎ , p. 3871 (lire en ligne )
- « Échos et nouvelles : Banque de France », Supplément à L'Abeille de Fontainebleau, no 18 de la 76e année,‎ , p. 5 (lire en ligne )
- « Dans l'arrondissement, canton de Fontainebleau : Banque de France », L'Informateur : journal républicain indépendant de l'arrondissement de Fontainebleau, no 20 de la 76e année,‎ , p. 2 (lire en ligne )
- « Faits divers », L'Abeille de Fontainebleau, no 20,‎ , p. 2 (lire en ligne )
- « Les grands travaux de Fontainebleau - Construction d'un centre hospitalier », L'Informateur de Seine-et-Marne, no 100 de la 33e année,‎ , p. 3/8 (lire en ligne , consulté le )
- « Conseil municipal de Fontainebleau », L'Abeille de Fontainebleau, no 11 de la 90e année,‎ , p. 1/4 (lire en ligne , consulté le )
- Christine Mateus, « Les salariés de la Banque de France sous le choc » , sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- Guénaèle Calant, « La Banque de France déménage à Lognes », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- S. B., « L'avenir incertain du bâtiment », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
- Fontainebleau-Patrimoine, « La Banque de France : la tentation du pire ? », Échos-bleau, no 1,‎ , p. 2/4 (lire en ligne , consulté le )
- Mathilde Chlon, « 5 conseils pour (bien) préparer sa retraite », Orthophile, no 20,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Seine-et-Marne, « Observatoire accessibilité communes en F » [ods], sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le )