Madame de La Fayette
Marie-Magdëlaine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), dite Madame Marie-Madeleine de La Fayette, née en 1633, baptisée le en l'église Saint-Sulpice de Paris et morte le dans la même ville, est une romancière et épistolière française du Grand Siècle[1].
gravure de 1840 d'après Desrochers.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 59 ans) Paris |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne de La Fayette |
Pseudonyme |
Madame de la Fayette |
Activités |
Mouvements |
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La Princesse de Clèves, La Princesse de Montpensier, Zaïde, La Comtesse de Tende (d) |
Biographie
Marie-Madeleine est née dans une famille aisée et de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, Marie de Péna, fille d'un médecin du Roi Louis XIII et issue d'une ancienne famille de Provence (descendante d'Hugues de Péna -auteur de plusieurs tragédies et secrétaire du Roi Charles Ier de Naples au XIIIe siècle, puis de Jean de Péna, auteur des éditions grecques et latines des Sphériques de Théodose et enseignant en Mathématiques au sein du Collège de France durant le XVIe siècle), est au service de la duchesse Marie-Madeleine de Vignerot du Pont-de-Courlay, dame de Comballet puis duchesse d'Aiguillon, nièce de Richelieu[2]. Son père, Marc Pioche, qui espère faire oublier ses origines bourgeoises en se faisant appeler « Aymar de La Vergne »[3], est écuyer du roi, et gentilhomme entretenu de la Maison de Richelieu, lequel lui a confié, en septembre 1632, l’éducation militaire de son filleul Jean Armand de Maillé (fils aîné du marquis Urbain de Maillé-Brézé)[4].
Lorsque son père meurt, en , Marie-Madeleine n’a que 15 ans. Un an plus tard, sa mère se remarie avec Renaud-René de Sévigné, un oncle du mari de la marquise de Sévigné ; les deux femmes, qui ont huit ans de différence, deviendront pour toujours « les plus chères amies du monde ».
La même année, la jeune fille reçoit la charge de demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Gilles Ménage, qui lui enseigne l’italien et le latin, et l’introduit dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry, ce qui lui vaudra, en 1661, de figurer dans le Grand Dictionnaire des précieuses de Baudeau de Somaize, sous le pseudonyme de Féliciane[5].
En 1655, âgée de 22 ans, elle épouse François Motier, comte de La Fayette, de haute noblesse auvergnate, frère de la célèbre Louise de La Fayette (fille d'honneur d'Anne d'Autriche) et neveu de François de La Fayette, évêque de Limoges. À la demoiselle Pioche de la Vergne, ce veuf âgé de trente-huit ans et désargenté qui mène une existence retirée dans son château de Nades, apportera un nom prestigieux et lui donnera deux fils.
Elle l’accompagne dans ses domaines d'Auvergne et du Bourbonnais, retournant fréquemment à Paris, où elle commence à s’introduire dans la haute société de la Cour. Elle ouvre avec succès son propre salon littéraire dans son somptueux hôtel particulier rue de Vaugirard. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date à partir de laquelle François de La Fayette se fait tellement discret qu'il semble avoir littéralement disparu (ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'un document trouvé dans les archives de la Trémoille indique que ce mari silencieux avait vécu jusqu'au ).
On compte, parmi les connaissances de Marie-Madeleine de La Fayette, Henriette d'Angleterre, future duchesse d’Orléans, qui lui a demandé d’être sa biographe[6] et dont elle devient une intime ; le Grand Arnauld et Pierre-Daniel Huet, dont le Traité de l'origine des romans sera publié en préface de son Zaïde. Au tout début de la Fronde, elle est également proche du cardinal de Retz. Il y a également Jean Regnault de Segrais qui est un poète et auteur d'un roman, mais aussi de Gilles Ménage, un auteur mondain, ces deux personnes côtoient régulièrement le salon de Mme de La Fayette, ils deviennent alors de très bons conseillers littéraires.
Sur les encouragements de Segrais et de Ménage, qui lui tiennent lieu de véritables conseillers littéraires, Mme de la Fayette décide de prendre la plume. Définitivement établie à Paris en 1659, la seule œuvre qu'elle signera de son nom est un court portrait de Mme de Sévigné figurant dans un ouvrage collectif intitulé Divers portraits.
En 1662, elle fait paraître, sous le nom de Segrais, une nouvelle historique, La Princesse de Montpensier. De 1655 à 1680, elle est étroitement liée avec le duc de La Rochefoucauld, auteur des Réflexions ou sentences et maximes morales. Leur fidèle et constante amitié fait écrire à Madame de Sévigné, leur amie à tous deux, au moment de la mort du duc de La Rochefoucauld : « ... rien ne pouvait être comparé à la confiance et aux charmes de leur amitié. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette à beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine et Boileau. En 1669 apparaît le premier tome de Zaïde, un roman hispano-mauresque édité sous la signature de Segrais mais presque certainement dû à Madame de La Fayette. Le deuxième volume paraît en 1671. Zaïde est l’objet de rééditions et de traductions, notamment grâce à la préface de Huet.
L'œuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d’abord éditée par un de ses amis en . Cette œuvre, dont le succès est immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique, et c'est dans une lettre adressée à Ménage en 1691 que l'on apprend l'identité de l'écrivaine. Cependant, Mme de La Fayette n'a jamais avoué publiquement qu'elle en était l'autrice.
La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle se retire de la vie mondaine, et se prépare à la mort.
Trois ouvrages de sa main paraîtront à titre posthume : Histoire de Madame la Comtesse de Tende (1718) nouvelle sans signature, Histoire d’Henriette d’Angleterre ou Histoire de Madame (1720) et Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689 (1731) parut en 1689.
Portrait
Louis Ferdinand Elle l'Aîné, peintre du roi, réalise un portrait de Madame de Lafayette. Ce portrait perdu est toutefois connu par une gravure conservée au château de Versailles. Madame de Lafayette est présentée sans bijou, assise sur une chaise. Elle adopte une pose mélancolique, appuyée sur son coude et pensive[7].
Famille
Marie-Magdëlaine Pioche de La Vergne est la fille aînée d'Aymar de La Vergne (-1649), écuyer, maréchal de camp, gouverneur du Hâvre-de-Grâce (et du neveu d'Armand-Jean Duplessis (dit Cardinal de Richelieu) : Jean-Armand de Maillé-Brézé), et de Marie de Péna (-1656), petite-fille de François de Péna, médecin ordinaire du Roi, et de son épouse, Michelle Coupe.
Son baptême eut lieu le en l’église Saint-Sulpice. Furent désignés pour parrain Urbain de Maillé-Brézé, maréchal de France, et pour marraine Marie-Madeleine de Vignerot, dame de Comballet, plus tard duchesse d’Aiguillon, nièce de Richelieu.
Marie-Magdëlaine eut deux sœurs cadettes :
- Éléonore-Armande, baptisée le ;
- Isabelle-Louise, née en 1636
Sa mère, Marie de Péna, se remaria le avec Renaud-René de Sévigné (-1656), oncle du mari de la marquise de Sévigné.
Mlle de La Vergne épousa le François Motier, comte de La Fayette (frère de Louise de La Fayette) (1616-1683). Celui-ci détenait plusieurs terres en Auvergne dont les terres de La Fayette, de Goutenoutouse, de Médat et de Forest[8].
Suite Ă leur union naquirent deux fils :
- Louis de La Fayette (1658-1729), baptisé le , abbé ;
- Armand-Renaud de La Fayette (-1694), militaire.
Ĺ’uvres
- Portrait de la marquise de Sévigné, par madame la comtesse de la Fayette, sous le nom d’un inconnu, (dans le recueil de madame de Montpensier "Divers portraits" (1659).
- La Princesse de Montpensier, 1662, puis 1674 et 1675.
- ZaĂŻde, histoire espagnole, tome 1, tome 2, Paris, Claude Barbin, 1671.
- La Princesse de Clèves, À Paris, chez Claude Barbin, [anonyme]. (traduit en anglais en 1689 à Londres).
- Romans et Nouvelles, Paris, Classiques Garnier, 1989, ISSN 0750-2176
- La Comtesse de Tende (1724), posthume
- Histoire de madame Henriette d'Angleterre, première femme de Philippe de France, Duc d'Orléans, Amsterdam, M.-C. Le Cène, 1720.
- Mémoires de la cour de France pour les années 1688 et 1689, Paris, Foucault, 1828.
- Lettres de Mme de La Fayette à Mme de Sablé, vers 1663–65.
Jugements
- « Sa Princesse de Clèves et sa Zaïde furent les premiers romans où l’on vit les mœurs des honnêtes gens, et des aventures naturelles décrites avec grâce. Avant elle, on écrivait d’un style ampoulé des choses peu vraisemblables. » Voltaire, Le Siècle de Louis XIV (1751)[9].
- « Sa simplicité réelle est dans sa conception de l’amour ; pour Mme de La Fayette, l’amour est un péril. C’est son postulat. Et ce qu’on sent dans tout son livre (la Princesse de Clèves) comme d’ailleurs dans la Princesse de Montpensier, ou La comtesse de Tende, a une constante méfiance envers l’amour (ce qui est le contraire de l’indifférence). » Albert Camus, Carnets (1964).
- « Tout en elle nous attire, la rare distinction de son esprit, la ferme droiture de ses sentiments, et surtout, peut-être, ce que nous devinons au plus profond de son cœur : une souffrance cachée qui a été la source de son génie. » Paul Morillot, Le roman en France depuis 1610 jusqu'à nos jours: lectures et esquisses, G. Masson, 1892, p. 127.
Notes et références
- Antoine Jay (1770-1854), Notice sur la vie et les ouvrages de Madame de La Fayette, Paris, . Elle est l'autrice de La Princesse de Clèves (1678) qui lui a valu un succès immédiat. C'est une œuvre clé de la littérature française car il s’agit du premier roman psychologique moderne. Elle est également l'autrice de nombreux autres romans tels que "Zaïde"(1671) ou encore La Comtesse de Tende(1724).
- Marie-Catherine Vignal Souleyreau, « Pioche (Marc, seigneur de La Vergne) », sur Correspondance de Richelieu (consulté le )
- Nathalie Grande, Le Roman au XVIIe siècle : l’exploration du genre, Rosny, Bréal, 2002, 206 p., (ISBN 978-2-74950-022-5), p. 99.
- Marie-Catherine Vignal Souleyreau, « Texte 370, année 1632 septembre troisième semaine », sur Correspondance de Richelieu (consulté le )
- « Féliciane », sur bnf.fr
- Histoire d'Henriette d'Angleterre, Madame de La Fayette
- « La comtesse de La Fayette », sur www.histoire-image.org, (consulté le )
- La Princesse de Montpensier, présenté et établie par Daniel Aris, Éditions de La Table Ronde, Paris, 1993
- « p. 127-128 de l'édition de Firmin Didot en 1830 », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
- « Planetary Names: Crater, craters: La Fayette on Venus », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Mercédès Boixareu, Du « Savoir d'amour » au « dire d'amour » : fonction de la narration et du dialogue dans « « La Princesse de Clèves » » de Madame de Lafayette, Paris, Lettres modernes, 1989.
- Jean-Antoine de Charnes, Conversations sur la critique de « La Princesse de Clèves », Tours, Université de Tours, 1973.
- Jean-Michel Delacomptée, Passions, La Princesse de Clèves, Paris, Arléa, 2012.
- Roger Duchêne, Pierre Ronzeaud, Madame de La Fayette, la Princesse de Montpensier, « La Princesse de Clèves » : journée d'étude organisée par le Centre Méridional de Rencontres sur le 17e siècle (C.M.R. 17) à Marseille, , Paris, Aux amateurs de livres, 1990.
- Myriam Dufour-Maître, Jacqueline Milhit, « La Princesse de Clèves » (1678), Marie-Madeleine de La Fayette, Paris, Hatier, 2004.
- Jean Fabre, L'Art de l'analyse dans « La Princesse de Clèves », Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 1989.
- Roger Gaillard, Approche de « La Princesse de Clèves », Dijon, Éditions de l'Aleï, 1983.
- François Gébelin, Observations critiques sur le texte de « La Princesse de Clèves »., Paris, Les Bibliophiles du Palais, 1930.
- Sung Kim, Les récits dans « La Princesse de Clèves » : tentative d'analyse structurale, Saint-Genouph, Nizet, 1997.
- Ludovic Lalanne, Brantôme et « La Princesse de Clèves » de Mme. de La Fayette, Paris, [S.n.], 1891.
- Gérard Letexier, Madame de Villedieu (1640-1683) : une chroniqueuse aux origines de « La Princesse de Clèves », Paris, Lettres modernes Minard, 2002.
- Pierre Malandain, Madame de Lafayette, « La Princesse de Clèves », Paris, Presses universitaires de France, 1985 ; 1989.
- Alain Niderst, « La Princesse de Clèves » de Madame de Lafayette, Paris, Nizet, 1977.
- Alain Niderst, « La Princesse de Clèves » : le roman paradoxal, Paris, Larousse, 1973.
- Valentine Poizat, La Véritable Princesse de Clèves, Paris, Renaissance du livre, 1920.
- René Pommier, Études sur « La Princesse de Clèves », Saint-Pierre-du-Mont, Eurédit, 2000.
- Isabelle Rambaud, La Princesse de Clèves et son château, Étrépilly, Presses du Village, 2006.
- Jean Rohou et Gilles Siouffi, Lectures de Madame de Lafayette, Presses Universitaires de Rennes, collection "DIDACT Français", 2015.
- Jean Baptiste Henri du Trousset de Valincour, Lettres à Madame la Marquise sur le sujet de la « Princesse de Clèves », Paris, Flammarion, 2001.
- Jean-Baptiste-Henri du Trousset de Valincour, Valincour : Lettres à Madame la marquise sur le sujet de la « Princesse de Clèves », Éd. Jacques Chupeau, Tours, Université de Tours, 1972.
- Denise Werlen, Madame de La Fayette, « La Princesse de Clèves », Rosny, Bréal, 1998.
- Maurice Favergeat, La Princesse de Clèves, extraits et notices, col. Classique Larousse, Paris, 1934 et suiv.
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- Jean Garapon, « La Princesse de Clèves », Madame de la Fayette : analyse critique, Paris, Hatier, 1988.
- Jean Garapon, « La Princesse de Clèves », Madame de la Fayette : résumé, personnages, thèmes, Paris, Hatier, 1994.
- Madame de La Fayette : La Princesse de Montpensier, 1662, « La Princesse de Clèves », 1678, Paris, Magnard, 1989.
- Henry Pierre Blottier, Catherine Vandel-Isaakidis, « La Princesse de Clèves », Paris, Bordas, 1991.
- Madame de La Fayette, La Princesse de Montpensier, présentée et établie par Daniel Aris, Éditions de La Table Ronde, Paris, 1993.
- Madame de La Fayette, Œuvres complètes, édition établie par Camille Esmein-Sarrazin, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 2014, 1664 pages.
- Alain Cantillon, « La Princesse de Clèves », Madame de Lafayette : résumé analytique, commentaire critique, documents complémentaires, Paris, Nathan, 1989.
- René Pommier, Explications littéraires : Mme de La Fayette, Chateaubriand, Mallarmé, Giraudoux, Paris, SEDES, 1990
- David Bensoussan, Madame de Lafayette, « La Princesse de Clèves » : 40 questions, 40 réponses, 4 études, Paris, Ellipses, 2000.
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- Lucien Gerber, Trois siècles de « Princesse de Clèves », Thèse de doctorat, Albany, State University of New York, 1987
- Odile Hullot-Kentor, Autonomie et destin « La Princesse de Clèves », Thèse de doctorat, Amherst, University of Massachusetts 1988
- Jody Beth, Violeta Richards, « La Princesse de Clèves » : visions de femme, Thèse de doctorat, Miami University, 1993.
- Sœur Marie-Antoinette-de-Brescia, Parallèle entre « La Princesse de Clèves », de madame de La Fayette et le théâtre de Corneille et de Racine., Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, 1962
- Diana (Robin) Capaldi, Épicurienne par degrés : le raisonnement dérobé dans « La Princesse de Clèves », Mémoire de maîtrise, University of Virginia, 1990
- Françoise Carignan Mignault, Le Temps dans « La Princesse de Clèves », Mémoire de maîtrise, University of Colorado, 1970
- Bernadette J. Njeuma, Les Obstacles à l’amour dans « La Princesse de Clèves » de Mme de Lafayette et des pièces choisies de Pierre Corneille, Mémoire de maîtrise, University of South Carolina, 1987
- Patrick Palmer, Les Digressions et le triangle d'amour dans « La Princesse de Clèves », Mémoire de maîtrise, San Jose State University, 1983
- Sandra Rodino, « La Princesse de Clèves », roman historique, Mémoire de maîtrise, City College of New York, 1969
- Guilda Kattan, « La Princesse de Clèves » : éléments d'une sémiotique sociale., Mémoire de maîtrise, 1972.
- Madame de la Fayette, "La Princesse de Montpensier", préface de Jacques Perrin, suivi de la "Notice sur la vie et les ouvrages de Madame de La Fayette" par Antoine Jay en 1832, texte intégral aux Éditions Pocket
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