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Tourterelle des bois

Streptopelia turtur

Streptopelia turtur
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Deux tourterelles des bois.

EspĂšce

Streptopelia turtur
(Linnaeus 1758)

Statut de conservation UICN

( VU )
VU A2bcd+3bcd+4bcd : Vulnérable

La tourterelle des bois (Streptopelia turtur) est une espÚce d'oiseaux de la famille des Columbidae et qui se reproduit dans le Paléarctique occidental, essentiellement dans les régions de basse altitude[1] - [2]. C'est le seul colombidé migrateur à longue distance d'Europe[3], et aussi l'une des espÚces connaissant un déclin parmi les plus rapides en Europe[4].

DĂ©nomination

Tourterelle des bois en Vendée, sur des tournesols dont elles apprécient les graines.

L'espÚce est décrite par Carl von Linné en 1758 sous le nom de Columba turtur[5] - [6].

Caractéristiques

Le plumage de cette espĂšce la rend relativement discrĂšte dans le sous-bois.

La tourterelle des bois est le columbidĂ© le plus svelte et Ă©lancĂ© d’Europe. Son manteau n'est pas uniforme comme chez la tourterelle turque mais Ă©caillĂ© apparaissant tachetĂ© de noir. Le plumage du cou est marquĂ© de chaque cĂŽtĂ© d'une tache blanche rayĂ©e de noir, la poitrine est dĂ©licatement rosĂ©e. TerminĂ©e par une barre blanche, la queue noire et bien soulignĂ©e en vol par la blancheur des sous-caudales.

Son vol est rapide, brusque au décollage et apparaßt comme saccadé.

Cet oiseau mesure 25 Ă  28 cm de longueur pour une envergure de 49 Ă  55 cm et une masse gĂ©nĂ©ralement de 120 Ă  150 g (valeurs extrĂȘmes de 85 et 208 g).

Écologie et comportement

Chants

C’est le plus souvent par son chant que l’on repĂšre la tourterelle des bois car elle reste volontiers confinĂ©e dans la vĂ©gĂ©tation. Son roucoulement est doux, comme Ă©touffĂ©.

Alimentation

La tourterelle des bois cherche sa nourriture à terre. Elle est composée essentiellement de petites graines (blé, orge, tournesol
) et principalement de plantes adventices ou satellites des cultures, mais également de graines de pin tombées au sol.

Reproduction

Streptopelia turtur turtur - Muséum de Toulouse.
Tourterelle des bois, dans Nederlandsche vogelen.

En Europe, la tourterelle des bois, a le cycle de reproduction le plus court des colombidés.

Une partie des couples semble déjà formés avant d'atteindre le site de nidification (les oiseaux volent alors par deux durant la migration post-nuptiale)[7], mais d'autres couples se font sur les lieux choisis. De longs roucoulements, souvent émis par les mùles, en sourdine sous le couvert végétal durant des heures président à la formation des couples[8]. Les mùles font des courbettes en gonflant la gorge et des grattages mutuels se font, avec contacts « bec à bec ». Le mùle effectue ensuite un vol nuptial en se lançant à la verticale, puis en planant en cercles avant de se laisser tomber. Des mouvements de « révérence » et roucoulements informent d'autres couples de Colombiformes que le territoire est déjà pris[8]. En France, de mai au début de juillet, des roucoulements et vols de mùles s'exhibant sont observés le matin, déclinant dans l'aprÚs-midi, et reprenant en soirée.

Les tourterelles des bois nichent dans un buisson, une haie ou un arbre, Ă  une hauteur variant entre 1,50m et 10m. Le couple construit une coupe avec de fines brindilles et la garnit de racines et d'herbes, constituant ainsi une mince plate-forme.

La femelle pond 2 Ɠufs blancs entre mai et juillet. Puis le couple se relaie durant environ 14 jours pour couver les Ɠufs. Les jeunes sont nidicoles, ils quittent le nid entre le 19ùme et le 21ùme jour.

Aire de nidification

La tourterelle des bois niche dans les zones au tempĂ©rĂ©es de l'Eurasie, mais aussi au sud de la mĂ©diterranĂ©e et en zones semi-dĂ©sertiques d'Afrique du nord[9] - [10] (mais pas dans le nord des Ăźles britanniques et de la Scandinavie). Elle se reproduit dans l'Est de la SibĂ©rie occidentale, au sud de la SibĂ©rie centrale, au nord de la Mongolie, au nord du Moyen-Orient, en Afrique du nord et dans une partie du Niger[11] ; elle semble rechercher pour nidifier un climat estival plutĂŽt chaud et sec (au sud de l'isotherme de 16 °C en juillet (19 °C en Grande-Bretagne), du 10e mĂ©ridien Ouest (Portugal) au 60e mĂ©ridien Est (Oural), et entre le 35e parallĂšle Nord jusqu'aux environs du 60e parallĂšle Nord[12]. Exceptionnellement elle est observĂ©e plus au nord de la Russie occidentale, vers Arkhangelsk (environ 63e parallĂšle Nord), entre les mois de juin et d'aoĂ»t[13], parfois avec des comportements nuptiaux (mais sans reproduction observĂ©e), peut ĂȘtre Ă  la faveur du rĂ©chauffement climatique.

Migration

AprĂšs avoir Ă©levĂ© une ou deux nichĂ©es (1 Ă  2 Ɠufs blancs), les tourterelles des bois repartent sur leurs quartiers d’hivernage africains dĂšs fin juillet, la migration battant son plein en France dans la deuxiĂšme quinzaine d’aoĂ»t, les derniers individus disparaissent du territoire français fin septembre dĂ©but octobre.

La migration est plutĂŽt nocturne (selon les conditions mĂ©tĂ©orologiques)[14] avec, dans certaines rĂ©gions, un passage matutinal marquĂ© (MĂ©doc en prĂ©nuptiale, cols de Sare, Pays basque, en post-nuptiale). Si l’espĂšce est abondante au cours des migrations sur la zone cĂŽtiĂšre, des rassemblements post-nuptiaux peuvent ĂȘtre Ă©galement observĂ©s dans certaines rĂ©gions agricoles (Entre-deux-Mers, BĂ©arn
). Le voyage est fait d'une traite pour les tourterelles ayant constituĂ© d'importantes rĂ©serves de graisse. Les autres doivent faire des Ă©tapes (par exemple en Camargue, AlgĂ©rie ou Tunisie) pour se reposer et se rĂ©alimenter. Comme d'autres espĂšces se reproduisant tardivement, sa mue s'effectue sur toute la pĂ©riode de migration post-nuptiale[15].

Selon leur zone de reproduction et d'hivernage, ces oiseaux traversent une partie de l'Europe, la MĂ©diterranĂ©e et le dĂ©sert du Sahara (gĂ©nĂ©ralement sur 4 000 km environ) via trois principaux corridors de migration[16] :

  1. Europe de l'Ouest - DĂ©troit de Gibraltar - Sahara (via la Tunisie) vers l'Afrique Ă©quatoriale ;
  2. Europe centrale vers Tunisie et Libye (via la GrÚce et la péninsule italienne) ;
  3. Russie, Balkans et Asie vers l'Égypte (via la mer Noire, la Turquie, l'Irak, l'Arabie).

Pour le corridor « Ouest » :

  • Les premiĂšres tourterelles des bois (venues du Sahel) s'installent pour se reproduire au sud du Maroc dĂšs fĂ©vrier, mais au nord du pays aprĂšs le 1er mars[17].
  • Mi-avril elles sont observĂ©es en AlgĂ©rie (oĂč cependant quelques groupes, de la sous-espĂšce hoggara, le plus souvent, sont sĂ©dentarisĂ©s dans les oasis dans le sud-aĂ©rien[18]
  • Vers le 10 avril les premiers oiseaux sont observĂ©s au Portugal (et Ă  la mi-mai presque tous sont sur leurs lieux de nidification)[19].
  • En France, les nicheurs arrivent de mi-avril Ă  mi-mai.
  • Les effectifs remontant ou descendant par l'ouest vers l'Europe, via le dĂ©troit de Gibraltar n'ont cessĂ© de se rĂ©duire durant les annĂ©es 1970 Ă  1990 (notamment Ă  cause des changements de pratiques agricoles et sylvicoles). Ils semblent s'ĂȘtre stabilisĂ©s (sur ce corridor) depuis que l'oiseau est protĂ©gĂ© ou classĂ© vulnĂ©rable dans de nombreux pays[20] depuis le milieu des annĂ©es 1990 environ[21].
  • Le golfe de Gascogne peut aussi ĂȘtre traversĂ© (tant en migration prĂ©- que post-nuptiale), comme l'ont montrĂ© les observations de marins pĂȘcheurs faites jusqu'Ă  120 miles au large des cĂŽtes charentaises[22]. Mais il semble que la tourterelle Ă©vite de traverser l'estuaire de la Gironde de jour et Ă  basse altitude, sans doute en raison d'un risque de chasse (et prĂ©dation)[21] trĂšs augmentĂ© sur ces zones oĂč elles sont vulnĂ©rables.

Pour la migration post-nuptiale, les données de baguage d'oiseaux tchÚques, hongrois, britanniques, allemands et français confirment trois grandes voies de migration principales[23]. Une grande partie des tourterelles françaises (62 %), allemandes (92 %) et britanniques (94 %) empruntent le corridor Ouest, mais les oiseaux tchÚques utilisent plutÎt le corridor central (56 %) alors que 55 % des oiseaux hongrois utilisent le corridor oriental. Les populations tchÚque et allemande seraient ainsi deux groupes relativement distincts[23].

Les moments de départ et d'arrivée sont à peu prÚs identiques sur ces trois voies de migration[23].

Habitat

La tourterelle des bois se nourrit principalement au sol, dans les milieux ouverts ou semi-ouverts (lisiùres
).
Cette espÚce apprécie aussi la présence d'eau, notamment en zone semi-désertique.

Cet oiseau, essentiellement granivore utilise divers habitats naturels (ou de nos jours plus ou moins artificialisĂ©s mais riches en Ă©cotones tels que vergers, cultures, bocage, taillis, lisiĂšres de forĂȘts, berges oĂč il trouve la plupart de sa nourriture[24] - [25], mais souvent en Ă©vitant les zones trĂšs frĂ©quentĂ©es par les humains[26]. Les cultures (blĂ©, orge
) offrent une ressource alimentaire devenues essentielles, y compris en hivernage en Afrique[27] puis lors de l'Ă©levage des petits plus au nord (dans les deux cas, les cultures peuvent l'exposer aux pesticides). Par ailleurs, les arbres, haies, buissons, lui offrent des lieux de nidification[28] - [29] - [30]. Dans les aires d'hivernage, les graines cultivĂ©es sont les principaux Ă©lĂ©ments nutritifs de ces tourterelles[27] - [31]. La faible productivitĂ© cĂ©rĂ©aliĂšre africaine, due aux sĂ©cheresse et Ă  la rĂ©duction des surfaces cĂ©rĂ©aliĂšres, est l'un des Ă©lĂ©ments menaçant la survie de cette espĂšce, ainsi que sa capacitĂ© Ă  s'adapter Ă  des trajectoires migratoires difficiles[32] - [33]. Outre la chasse et de la prĂ©dation, des Ă©tudes rĂ©centes montrent que la disponibilitĂ© rĂ©duite de la nourriture, la destruction et la modification des habitats d'alimentation[34] - [35], sont parmi les principaux facteurs menaçant la population de tourterelles[36] - [9] - [37] - [10] - [33].

La population des tourterelles des bois en Europe de l’Ouest est passĂ© de 15 millions Ă  3 millions d’individus en 35 ans (1980-2015), soit une chute de 78 %[38].

RĂ©partition

Distribution de la tourterelle des bois.

La sous-espĂšce nominale se reproduit de l’Atlantique Ă  la SibĂ©rie occidentale et Ă  la Syrie, atteignant le nord de la Grande-Bretagne et jusqu’au 58° nord en Russie ; au sud, elle occupe la rive septentrionale du bassin mĂ©diterranĂ©en tandis que la sous-espĂšce arĂ©nicole niche aux BalĂ©ares, au nord-ouest de l’Afrique, Ă  l’est de la MĂ©diterranĂ©e[39] jusqu’à la Mongolie.

D’autres sous-espĂšces occupent les rĂ©gions sub-sahĂ©liennes de l’Afrique. La tourterelle des bois hiverne en Afrique sahĂ©lienne dans les savanes buissonnantes oĂč elle forme des dortoirs importants.

RĂ©partition en France

Autrefois trÚs répandue en plaine dans presque toute la France, la tourterelle des bois a toujours été absente des hauts massifs montagneux.

En Aquitaine : la tourterelle des bois est prĂ©sente dans toute la rĂ©gion sauf dans les secteurs montagneux pyrĂ©nĂ©ens oĂč la limite altitudinale se situerait Ă  environ 650 m. Ses densitĂ©s varient selon les disponibilitĂ©s alimentaires. La tourterelle des bois frĂ©quente tout type de milieux prĂ©sentant des Ă©cotones ; elle utilise des paysages variĂ©s : bocager ou boisĂ©, agricole, prairiaux mais Ă  la diffĂ©rence des pigeons et de la tourterelle turque, Ă©vite la proximitĂ© les habitats urbains.

Les tourterelles des bois perdent chaque annĂ©e 1 à 2 % de leurs effectifs en France[40].

Menaces et conservation

Cette espĂšce, trĂšs apprĂ©ciĂ©e des chasseurs[41], notamment au Maroc (plus de 150 000 individus sont tuĂ©s par saison de chasse, alors que cette chasse est prohibĂ©e en AlgĂ©rie depuis les annĂ©es quatre-vingt-dix) et en France dans le MĂ©doc (milliers de ces oiseaux tuĂ©s durant la saison de reproduction au dĂ©but des annĂ©es 2000[42] - [21] - [43] est Ă  considĂ©rer comme menacĂ©e au niveau mondial en raison d'un fort dĂ©clin, l'Union internationale pour la conservation de la nature la classe sous le statut vulnĂ©rable depuis 2015.

En Europe l'espĂšce est classĂ©e vulnĂ©rable, avec des effectifs en fort dĂ©clin (- 78 % de 1980 Ă  2015, selon Birdlife International (2015). Une Ă©tude rĂ©cente (thĂšse publiĂ©e en 2018) Ă  la fois basĂ©e sur les signatures isotopiques (isotopes stables de l'hydrogĂšne) et sur les donnĂ©es de bagage visait Ă  Ă©valuer le degrĂ© de connectivitĂ© des populations europĂ©ennes de cet oiseau ; ces deux mĂ©thodes « n'ont pas permis d'identifier les zones de reproduction spatialement explicites, mais ont clairement dĂ©montrĂ© le fort impact de la chasse sur les oiseaux migrateurs en Europe, en particulier sur ceux originaires d'autres pays que ceux oĂč la chasse a lieu »[44].

C'est en France, pays situé sur le corridor de migration le plus occidental pour l'espÚce, qu'elle a le plus régressé. Dans ce pays l'espÚce est aussi classée vulnérable[45].

Les densitĂ©s et l’état de conservation des populations de tourterelles des bois en Aquitaine est mal connue. La prĂ©sence de plantes commensales des cultures, les jachĂšres et les paysages ouverts ou semi-ouverts (vergers, bocages) sont favorables Ă  la dynamique de ses populations[46], alors que l'intensification de l'agriculture se fait Ă  son dĂ©triment (comme pour tous les oiseaux de milieux ruraux[47]). La conservation de la tourterelle des bois, espĂšce migratrice, dĂ©pend Ă©galement des conditions d’hivernage qu’elle rencontre dans les savanes africaines. La prĂ©dation par les chats domestiques, certains pesticides et la chasse constitue les principales menaces pendant la migration . Comme d'autres espĂšces proches telles que le pigeon ramier (Columba palumbus), le pigeon biset Columba livia, le pigeon colombin Columba oenas ou la tourterelle triste Zenaida macroura[48]), la tourterelle des bois peut aussi ĂȘtre victime de saturnisme aviaire, ainsi que la perdrix Ă  pattes rouges (Alectoris rufa), la perdrix de Barbarie (Alectoris barbara) et la caille commune (Coturnix coturnix) qui partagent une partie de ses habitats[49]. En effet, pour digĂ©rer leurs aliments, notamment les graines dures, tous les oiseaux, tous dĂ©pourvus de dents, ingĂšrent de petits cailloux plutĂŽt arrondis (dits « grit ») qui dans le gĂ©sier aident Ă  broyer la nourriture. Parfois, sur les zones de gagnage (ou Ă  proximitĂ© de zones de ball-trap ou de stand de tir)[50], en guise de grit, ils ingĂšrent de la grenaille de plomb (qui s'est rĂ©pandue au sol lors de tirs prĂ©cĂ©dents). S'ils ne meurent pas directement de saturnisme, ces oiseaux, victimes de troubles neurologiques et musculaires ont plus de risque de mourir accidentellement, victimes de maladies, de prĂ©dateurs ou de collisions[51]. L'ingestion de plomb induit aussi « un stress oxydatif accru et une diminution des enzymes antioxydantes dans les tissus hĂ©patiques et rĂ©naux. Le systĂšme immunitaire aviaire est Ă©galement une cible du plomb et prĂ©sente un certain nombre de fonctions altĂ©rĂ©es suggĂ©rant une suppression immunitaire »[51] et enfin « le plomb inhibe clairement les capacitĂ©s de reproduction des oiseaux adultes et altĂšre la croissance et le dĂ©veloppement des nouveau-nĂ©s »[51].

À proximitĂ© de la riviĂšre JĂĄndula, des granulĂ©s de plastique vierge (en forme de billes) ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans 3,8% des tubes digestifs des tourterelles examinĂ©es (tout au long de 3 ans d'Ă©tude de leur alimentation)[52]. Ce phĂ©nomĂšne Ă©tait jusqu'alors inĂ©dit chez les colombidĂ©s sauvages, alors que l'ingestion de billes de grenaille de chasse (plomb et depuis peu acier) est bien documentĂ© chez ces oiseaux[53] - [54] ; on suppose que ces tourterelles ont confondu ces billes dĂ©posĂ©s par le courant le long des berges avec des graines de lĂ©gumineuses. Cette consommation pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  la disponibilitĂ© de granulĂ©s de plastique sur les berges[55].

Un pathogÚne fréquent de cet oiseau est Trichomonas gallinae (maladie aviaire considérée comme émergente[56] - [57] et pouvant aussi toucher la volaille) ; une étude de 2018 n'a pas trouvé de lignée hautement pathogÚne pour cette tourterelle, mais suggÚre de rester vigilant à cet égard, car des lignées pathogÚnes ont antérieurement déjà été trouvées chez les tourterelles des bois britanniques et étaient présentes chez le Pigeon colombin (Columba oenas) en Allemagne, autre espÚces en forte régression[3].

Dans le cadre notamment du nouveau Plan biodiversitĂ© validĂ© en juillet 2018 qui a officiellement introduit en France la mĂ©thode de « gestion adaptative par quotas de prĂ©lĂšvements cynĂ©gĂ©tiques » pour un groupe d'espĂšces en forte voie de rĂ©gression ou menacĂ©es de disparition, incluant la tourterelle des bois[58], le comitĂ© scientifique chargĂ© de l'Ă©valuation de l'Ă©tat de ses populations de tourterelle a prĂ©conisĂ© de ne plus la chasser du tout, car sa population totale avait chutĂ© de 80 % en Europe en 40 ans, « ou, au pire, de tuer 1,3 % des effectifs estimĂ©s en France, soit 18 300 oiseaux ».

Un premier projet d'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel prĂ©voyait d'autoriser 30 000 oiseaux tuĂ©s. Puis Ă  partir de 2019 un arrĂȘtĂ©[59] fixe annuellement le nombre de prĂ©lĂšvements autorisĂ©s, avec dans un premier temps un maximum de 18 000 tourterelles des bois qui pourra ĂȘtre tuĂ© au cours de la saison de chasse 2019-2020 (soit cinq fois moins que le nombre de tourterelles estimĂ©es tuĂ©es par an les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes[60]. Le chasseur a obligation d'enregistrer la capture d'un oiseau sur une application mobile[59]. La Ligue pour la protection des oiseaux, dĂ©nonçant cette dĂ©cision « qui en dit long sur la persistance du lobby cynĂ©gĂ©tique en France » selon elle, a annoncĂ© vouloir porter l'affaire devant le Conseil d’État[60]. Pour la saison 2020-2021 le nombre, fixĂ© par arrĂȘtĂ©, est de 17 460[61]. La LPO a critiquĂ© le fait que l'arrĂȘt n'ait Ă©tĂ© publiĂ© que la veille de l’ouverture de la chasse, « afin de permettre, mĂȘme en cas de recours de la LPO Ă  la procĂ©dure d’urgence [rĂ©fĂ©rĂ©-suspension], la chasse pendant dix Ă  quinze jours, avant toute dĂ©cision du Conseil d’État »[62].

Finalement, le 11 septembre 2020, le Conseil d'État suspend l'autorisation, Ă  la suite d'une assignation du ministĂšre de l'Écologie par la Ligue pour la protection des oiseaux et One Voice[63]. L'ONG One Voice a estimĂ© qu'au 10 septembre, « dĂ©jĂ  6 287 tourterelles des bois avaient pĂ©ri dans le cadre de cet arrĂȘtĂ© »[62].

Notes et références

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  2. (en) Ismail Mansouri, Mohammed K. Al-Sadoon, Mouad Rochdi et Bilal Ahamad Paray, « Diversity of feeding habitats and diet composition in the turtle doves Streptopelia turtur to buffer loss and modification of natural habitats during breeding season », Saudi Journal of Biological Sciences, vol. 26, no 5,‎ , p. 957–962 (PMID 31303825, PMCID PMC6600778, DOI 10.1016/j.sjbs.2018.11.006, lire en ligne, consultĂ© le ).
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  4. Hayhow, D., Bond, A., Douse, A., Eaton, M.A., Frost, T., Grice, P.V., et al., 2017. The state of the UK's birds 2016. Bedfordshire, UK: The RSPB, BTO, WWT, DEFRA, JNCC, NE and NRW, Sandy, Bedfordshire.
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Voir aussi

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