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Dromaeosauridae

Droméosauridés

Dromaeosauridae
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Montage photo de différents squelettes fossiles de droméosauridés. Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du coin supérieur gauche : Deinonychus, Buitreraptor, Velociraptor, Microraptor, Halszkaraptor et Zhenyuanlong.

Famille

† Dromaeosauridae
Matthew & Brown, 1922

Genres de rang inférieur

Les Dromaeosauridae (dromĂ©osauridĂ©s) sont une famille Ă©teinte de dinosaures thĂ©ropodes ressemblant Ă  des oiseaux. Ils Ă©taient des carnivores Ă  plumes de taille petite Ă  moyenne qui ont abondĂ© au cours du CrĂ©tacĂ©. Le nom Dromaeosauridae signifie « lĂ©zard coureur », du grec dromeus (ÎŽÏÎżÎŒÎ”Ï…Ï‚) qui signifie « courir » et sauros (ÏƒÎ±Ï…ÏÎżÏ‚) qui signifie « lĂ©zard ».

On a trouvé des fossiles de droméosauridés en Amérique du Nord, Europe, Afrique, Japon, Chine, Mongolie, Madagascar, Argentine et Antarctique[1]. Ils sont apparus au milieu du Jurassique (à la fin du Bathonien, il y a environ 164 millions d'années) et ont survécu jusqu'à la fin du Crétacé (Maastrichtien, il y a 66 Ma), soit pendant environ 100 millions d'années, jusqu'à l'extinction Crétacé-Tertiaire. La présence de droméosauridés dÚs le Jurassique moyen a été confirmée par la découverte de dents fossiles isolées, mais aucun corps fossilisé de droméosauridé de cette époque n'a été retrouvé[2].

Description

Velociraptor mongoliensis restauré avec ses grandes plumes aux ailes comme on peut le déduire des points de fixation des pennes

Les caractĂ©ristiques du corps des dromĂ©osauridĂ©s ont contribuĂ© Ă  ranimer les thĂ©ories qui voulaient qu'au moins certains dinosaures aient Ă©tĂ© actifs, rapides et Ă©troitement liĂ©s aux oiseaux. L'illustration faite par Robert Bakker pour la monographie de John Ostrom datant de 1969[3], montrant le dromĂ©osauridĂ© Deinonychus lancĂ© dans une course rapide, est parmi les reconstructions les plus influentes de l'histoire de la palĂ©ontologie[4]. Les dromaeosauridĂ©s avaient une tĂȘte relativement grosse, des dents crĂ©nelĂ©es, un museau Ă©troit et des yeux orientĂ©s vers l'avant ce qui indique un certain degrĂ© de vision binoculaire[5]. Les dromĂŠosauridĂ©s, comme la plupart des autres thĂ©ropodes, avaient un long cou en S et un tronc relativement court et haut. Comme les autres maniraptoriens, ils avaient de longs bras qui pouvaient ĂȘtre repliĂ©s contre le corps chez certaines espĂšces et des « mains » relativement importantes avec trois longs doigts (le doigt du milieu Ă©tant le plus long et le premier doigt le plus court) se terminant par de grandes griffes[6]. La structure de la hanche des dromĂ©osauridĂ©s avait aussi cette caractĂ©ristique d'Ă©vasement du pubis faisant saillie sous la base de la queue. Les pieds des dromĂ©osauridĂ©s portaient une grande griffe courbe au niveau du deuxiĂšme orteil. Leur queue Ă©tait effilĂ©e, avec de longues vertĂšbres Ă©troites, qui perdaient leurs processus transverses et arriĂšre Ă  partir de la 14e vertĂšbre caudale[6].

On sait maintenant qu'au moins certains, et probablement tous les dromÊosauridés étaient couverts de plumes, y compris de grandes plumes à pinnules au niveau des ailes et de la queue. Cette hypothÚse, d'abord émise au milieu et à la fin des années 1980 a été confirmée par des découvertes fossiles en 1999, représentant un changement important dans la façon dont les dromÊosauridés ont toujours été représentés dans l'art et le cinéma (voir le paragraphe « plumes » ci-dessous).

Pieds

Os du pied reconstitué d'un Deinonychus. Le deuxiÚme orteil porte une grande griffe rétractée.

Comme les autres théropodes, les dromÊosauridés étaient bipÚdes. Cependant, alors que ces premiers marchaient avec trois doigts en contact avec le sol, les empreintes de pas fossilisées de dromÊosauridés confirment que la plupart d'entre eux avaient le deuxiÚme orteil tenu en hyperextension et ne touchant pas terre, le poids de l'animal portant seulement sur les troisiÚme et quatriÚme rayons. C'est ce qu'on appelle une « didactylie fonctionnelle »[7]. Le second orteil portait une grande griffe en forme de faucille (qu'il tenait écartée du sol lors de la marche) et qui aurait pu servir à capturer des proies et grimper dans les arbres (voir le paragraphe « RÎle de la griffe » ci-dessous). Une espÚce de droméosaurien, Balaur bondoc, possédait également un premier orteil fortement modifié un peu comme le second. Ces deux orteils de chaque pied étaient également tenus rétractés et possédaient de grandes griffes en forme de faucille[8].

Queue

Les dromĂŠosauridĂ©s avaient une longue queue. La plupart des vertĂšbres caudales possĂ©daient des extensions osseuses en forme de tige et mĂȘme des tendons ossifiĂ©s chez certaines espĂšces. Dans son Ă©tude sur Deinonychus, Ostrom a proposĂ© que ces traits caractĂ©ristiques servaient Ă  raidir la queue de sorte qu'il ne pouvait la plier qu'Ă  la base, et la queue entiĂšre se comportait comme un levier rigide[3]. Toutefois, un spĂ©cimen bien conservĂ© de Velociraptor mongoliensis (IGM 100/986) avait une queue articulĂ©e en forme de S horizontal. Ceci suggĂšre que, dans la vie, la queue pouvait se plier de gauche Ă  droite avec une flexibilitĂ© substantielle. On a proposĂ© que la queue servait de stabilisateur et/ou de contrepoids quand il courait ou volait[9]. Chez Microraptor, on trouvait un long Ă©ventail de plumes Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la queue. Il devait ĂȘtre utilisĂ© comme stabilisateur aĂ©rodynamique et organe de direction dans les vols battus ou planĂ©s (voir le paragraphe « Vol battu et planĂ© » ci-dessous)[10].

Taille

Comparaison des tailles de différents droméosauridés.

Les dromĂŠosauridĂ©s Ă©taient des dinosaures de taille petite Ă  moyenne, allant d'environ 0,7 mĂštre de longueur dans le cas de Mahakala Ă  plus de m pour Utahraptor et Achillobator[11] - [12]. Certains seraient mĂȘme plus grands ; des spĂ©cimens d’Utahraptor non encore dĂ©crits figurant dans les collections de l'UniversitĂ© Brigham Young pourraient avoir atteint jusqu'Ă  11 m de long, mais il faut attendre des Ă©tudes plus dĂ©taillĂ©es pour en ĂȘtre sĂ»r[13]. L'augmentation de taille semble s'ĂȘtre dĂ©roulĂ©e au moins en deux fois parmi les dromĂŠosauridĂ©s; une premiĂšre fois chez les dromĂ©osaurinĂ©s Utahraptor et Achillobator, puis une deuxiĂšme fois chez l'unenlagiinĂ© Austroraptor qui mesurait m de long. Une troisiĂšme augmentation de taille est possible pour des dromĂ©osaures gĂ©ants reprĂ©sentĂ©s seulement par des dents trouvĂ©es sur l'Ăźle de Wight, en Angleterre. Les dents appartiennent Ă  un animal de la taille de l’Utahraptor mais qui semble en fait ĂȘtre un vĂ©lociraptorinĂ©, Ă  en juger par la forme des dents[14].

Mahakala est Ă  la fois le plus primitif et le plus petit des dromĂ©osauridĂ©s jamais dĂ©crit. Ce fait, conjuguĂ© Ă  la petite taille des autres dromĂŠosauridĂ©s primitifs tels que Microraptor et le troodontidĂ© Anchiornis, indique que l'ancĂȘtre commun des dromĂŠosauridĂ©s, troodontidĂ©s et des oiseaux - qui est appelĂ© le paravien ancestral - peut avoir Ă©tĂ© trĂšs petit, mesurant environ 65 cm de longueur pour un poids de 600 Ă  700 grammes[15].

Plumes

Moulage de l'holotype de Sinornithosaurus millenii le premier droméosauridé découvert avec des plumes

On dispose d'un grand nombre de preuves que les dromĂŠosauridĂ©s Ă©taient couverts de plumes. Certains fossiles ont gardĂ© leurs longues plumes pennĂ©es sur les membres antĂ©rieurs (rĂ©miges) et la queue (rectrices), ainsi que des plumes plus courtes, une sorte de duvet, qui recouvraient leur corps[16] - [17]. D'autres fossiles, qui n'ont pas conservĂ© de traces de plumes, conservent encore sur les os des avant-bras des protubĂ©rances oĂč devaient venir s'attacher de longues plumes[18]. Dans l'ensemble, ce modĂšle de plumage ressemble beaucoup Ă  celui d’Archaeopteryx[16].

Holotype de Zhenyuanlong suni, montrant de larges empreintes de plumes autour du squelette

Le premier dromĂ©osaure connu avec certitude pour avoir eu des plumes a Ă©tĂ© Sinornithosaurus, dĂ©couvert en Chine par Xu et al. en 1999[17]. De nombreux fossiles d'autres dromĂ©osauridĂ©s ont Ă©tĂ© trouvĂ©s depuis avec des plumes couvrant leur corps, certains avec les plumes des ailes entiĂšrement dĂ©veloppĂ©es, tel Zhenyuanlong[19]. Microraptor montre mĂȘme Ă  l'Ă©vidence que ses pattes de derriĂšre formaient une seconde paire d'ailes[16]. Bien que les impressions directes de plumes ne soient possibles que dans les sĂ©diments Ă  grains fins, des fossiles trouvĂ©s dans des roches Ă  gros grains prĂ©sentent des signes d'existence de plumes par la prĂ©sence de points d'insertion de plumes, des points qu'on retrouve chez certains oiseaux. On a trouvĂ© de telles situations chez les dromĂŠosauridĂ©s Velociraptor et Rahonavis, ce qui prouve que ces deux genres avaient des plumes mĂȘme si on n'en a pas de preuves directes. Dans ce contexte, il est fort probable que mĂȘme les plus terricoles des dromĂŠosauridĂ©s portaient des plumes, puisque mĂȘme les oiseaux actuels incapables de voler conservent la plus grande partie de leur plumage et des dromĂŠosauridĂ©s relativement importants, comme Velociraptor, sont connus pour avoir conservĂ© leurs plumes pennĂ©es[18] - [20]. Bien que certains scientifiques aient suggĂ©rĂ© que des dromĂŠosauridĂ©s avaient perdu une grande partie ou la totalitĂ© de leur couverture isolante, la dĂ©couverte de plumes sur des Ă©chantillons de Velociraptor a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une preuve que tous les membres de la famille avaient conservĂ© leurs plumes[18] - [21].

Paléobiologie

RĂŽle de la griffe

ModÚle des os du pied d'un droméosauridé

Il y a actuellement désaccord sur le rÎle de la griffe en faucille du deuxiÚme orteil. Lorsque John Ostrom a décrit Deinonychus en 1969, il voyait le rÎle de la griffe comme celui d'une lame, d'une arme tranchante, un peu comme les canines de certains tigres à dents de sabre, utilisée en donnant de puissants coups de pied pour couper une proie. Adams (1987) a suggéré que la griffe était utilisée pour éventrer les grands dinosaures cératopsiens[22]. Cette interprétation du rÎle de la griffe comme arme à tuer a été appliquée à tous les dromÊosauridés. Toutefois, Manning a fait valoir que la griffe devait plutÎt avoir un rÎle de crochet, la gaine de kératine qui l'entourait ayant une section elliptique, au lieu de la forme de larme inversée précédemment supposée[23]. Dans l'interprétation de Manning, la griffe aurait été utilisée comme aide pour grimper sur les grosses proies et aussi comme poignard, mais il est également possible qu'elle ait servi à gratter le sol superficiel pour déterrer des pontes d'autres dinosaures, des mammifÚres, des tortues ou des amphibiens[24].

Ostrom a comparé Deinonychus à l'autruche et au casoar. Il a noté que ces espÚces d'oiseaux pouvaient infliger de graves blessures grùce à la grande griffe sur leur deuxiÚme orteil[3]. Le casoar a des griffes pouvant atteindre jusqu'à 125 millimÚtres de longueur[25]. Ostrom cite Gilliard (1958) en disant qu'elles peuvent couper un bras ou éventrer un homme[26]. Kofron (en 1999 et 2003) a étudié 241 attaques documentées de casoars et a constaté qu'un homme et deux chiens avaient été tués, mais qu'il n'existait aucune preuve que des casoars puissent éventrer ou démembrer d'autres animaux[27] - [28]. Les casoars utilisent leurs griffes pour se défendre, pour attaquer des animaux menaçants et dans les rivalités de parade en période de reproduction[25]. Le cariama a aussi une griffe au deuxiÚme orteil qu'il l'utilise pour déchirer ses proies en petits morceaux avant de les avaler[29].

Phillip Manning (2009) a tentĂ© de tester le fonctionnement de la griffe des pieds et celles de forme similaire des membres antĂ©rieurs. Il a analysĂ© la façon dont les contraintes Ă©taient rĂ©parties le long des griffes et des membres, en utilisant un scanner pour crĂ©er une carte en trois dimensions d'une griffe de patte antĂ©rieure de Velociraptor. À titre de comparaison, il a analysĂ© la conception d'une griffe d'un oiseau prĂ©dateur actuel, le Hibou grand-duc. Il a constatĂ© que, selon la façon dont les pressions Ă©taient rĂ©parties le long des griffes, elles Ă©taient d'excellents moyens d'escalade. Les scientifiques ont dĂ©couvert que l'extrĂ©mitĂ© pointue de la griffe Ă©tait aussi un instrument de perforation et de prĂ©hension, tandis que la courbure et la large base de la griffe aidaient Ă  transfĂ©rer les contraintes de façon uniforme[30].

L'Ă©quipe de Manning a Ă©galement comparĂ© la courbure de la griffe du pied des dromĂ©osauridĂ©s Ă  la courbure des griffes des oiseaux et des mammifĂšres actuels. Des Ă©tudes antĂ©rieures avaient montrĂ© que l'importance de la courbure d'une griffe Ă©tait en corrĂ©lation avec le mode de vie de l'animal : les animaux Ă  griffes fortement courbĂ©es avaient tendance Ă  ĂȘtre des grimpeurs, ceux Ă  griffes droites Ă  avoir un mode de vie terrestre. Les griffes de Deinonychus ont une courbure de 160 degrĂ©s, dans la zone des animaux grimpeurs. Les griffes des membres antĂ©rieurs qu'ils ont Ă©galement Ă©tudiĂ©s se trouvent Ă©galement dans la gamme des animaux grimpeurs[30].

Le palĂ©ontologue Peter Mackovicky a commentĂ© l'Ă©tude de l'Ă©quipe de Manning en disant que s'il admettait que les petits dromĂŠosauridĂ©s primitifs (comme Microraptor) aient pu avoir grimpĂ© aux arbres, il ne s'expliquait pas pourquoi, plus tard, les dromĂŠosauridĂ©s gigantesques comme Achillobator avaient conservĂ© leurs griffes trĂšs incurvĂ©es alors qu'ils Ă©taient beaucoup trop lourds pour grimper aux arbres. Mackovicky pensait tout de mĂȘme que les dromĂŠosauridĂ©s gĂ©ants pouvaient avoir gardĂ© leur griffe exclusivement pour s'accrocher Ă  leurs proies[31].

En 2009, Phil Senter a publiĂ© une Ă©tude sur les orteils de dromĂ©osauridĂ©s et montrĂ© que leur amplitude de mouvement Ă©tait compatible avec une excavation de nids coriaces d'insectes. Senter a suggĂ©rĂ© que les petits dromĂŠosauridĂ©s comme Rahonavis et Buitreraptor Ă©taient assez petits pour ĂȘtre partiellement insectivores, tandis que les grands tels que Deinonychus et Neuquenraptor auraient pu utiliser cette capacitĂ© pour capturer des vertĂ©brĂ©s rĂ©sidant dans des nids d'insectes. Toutefois, Senter n'a pas vĂ©rifiĂ© si la forte courbure des griffes de dromĂ©osauridĂ©s permettait de telles activitĂ©s[32].

Comportement social

empreintes de pas du deinonychosaure Paravipus didactyloides, considĂ©rĂ©es comme dues Ă  deux individus marchant dans la mĂȘme direction.

On a dĂ©couvert de petits groupes de Deinonychus fossilisĂ©s prĂšs de restes de Tenontosaurus, un grand dinosaure ornithischien herbivore. On a interprĂ©tĂ© cela comme une preuve que les dromĂ©osaures chassaient en meutes comme certains mammifĂšres actuels[33]. Cependant, tous les palĂ©ontologues ne considĂšrent pas cela comme une preuve concluante et une Ă©tude subsĂ©quente publiĂ©e en 2007 par Roach et Brinkman suggĂšre que Deinonychus n'avait peut-ĂȘtre pas de comportement social rĂ©ellement organisĂ©. Les diapsides actuels, comme les oiseaux et les crocodiles (les plus proches parents des dromĂ©osaures), ont un minimum de chasse coopĂ©rative ; au contraire, ce sont gĂ©nĂ©ralement soit des chasseurs solitaires, soit attirĂ©s par des carcasses d'animaux prĂ©cĂ©demment tuĂ©s et il y a alors souvent des conflits entre individus de la mĂȘme espĂšce. Par exemple, lorsque des dragons de Komodo mangent ensemble, les plus gros individus mangent en premier et peuvent attaquer les dragons plus petits qui tentent de se nourrir ; si un petit animal meurt, il est habituellement cannibalisĂ©. Si on applique ce type de comportement Ă  des sites contenant de possibles groupes de dromĂ©osaures ayant pu chasser en meute, il semble tout Ă  fait comparable au mode d'alimentation des dragons de Komodo ou des crocodiles. Les squelettes de Deinonychus dĂ©couverts sur ces sites sont de jeunes adultes, avec des piĂšces manquantes qui peuvent avoir Ă©tĂ© mangĂ©es par d'autres Deinonychus, ce qu'une Ă©tude de Roach prĂ©sente comme une preuve que ces animaux ne coopĂ©raient pas Ă  la chasse[34].

En 2007, les scientifiques ont dĂ©crit la premiĂšre sĂ©rie d'empreintes de pas d'un grand dromĂ©osaure, dans le Shandong, en Chine. En plus de confirmer l'hypothĂšse selon laquelle la griffe en faucille ne touchait pas le sol, les empreintes de pas laissĂ©es par des individus de la taille d'Achillobator montraient des traces de six individus d'environ la mĂȘme taille marchant le long d'une cĂŽte. Les individus Ă©taient espacĂ©s d'environ un mĂštre et se dĂ©plaçaient dans le mĂȘme sens Ă  un rythme assez lent. Les auteurs du document dĂ©crivent ces empreintes comme la preuve que certaines espĂšces de dromĂ©osaures vivaient en groupe. Alors que ces empreintes ne reprĂ©sentent manifestement pas le comportement d'un groupe en train de chasser, elles ne permettent pas d'Ă©liminer l'idĂ©e que des dromĂ©osaures peuvent avoir chassĂ© en bandes[7].

Vol battu et vol plané

Fossile de Microraptor gui avec ses plumes alaires.

On pense qu'au moins deux espĂšces de dromĂ©osauridĂ©s ont Ă©tĂ© capables de voler ou de planer. La premiĂšre, Rahonavis ostromi (initialement classĂ©e dans les oiseaux mais qui s'est rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre un dromĂ©osauridĂ© dans des Ă©tudes ultĂ©rieures[5] - [35]) aurait pu avoir Ă©tĂ© capable de voler comme le montrent ses longs membres antĂ©rieurs qui portent Ă  l'Ă©vidence des excroissances osseuses servant de points d'attaches Ă  de longues plumes robustes[36]. Les membres antĂ©rieurs des Rahonavis Ă©taient plus puissamment bĂątis que ceux de l'archĂ©optĂ©ryx et montrent Ă  l'Ă©vidence des points d'insertions pour les puissants ligaments nĂ©cessaires au vol battu. Luis M. Chiappe en a conclu que ces adaptations pouvaient probablement permettre Ă  Rahonavis de voler, mais qu'il devait ĂȘtre plus maladroit dans les airs que les oiseaux de nos jours[37].

Une autre espĂšce de dromĂ©osauridĂ©, Microraptor gui, a dĂ» ĂȘtre capable de planer Ă  l'aide de ses ailes bien dĂ©veloppĂ©es sur leurs avant et arriĂšre. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2005 par Sankar Chatterjee a suggĂ©rĂ© que les ailes de Microraptor devaient fonctionner comme celles d'un biplan avec ses deux paires dĂ©calĂ©es et qu'il avait vraisemblablement utilisĂ© un style phugoĂŻde de glisse, se lançant d'un coup dans les airs Ă  partir d'un arbre et dĂ©crivant une trajectoire en forme de « U » puis arriver sur un autre arbre, la queue et les ailes postĂ©rieures aidant Ă  contrĂŽler la position et la vitesse. Chatterjee a Ă©galement constatĂ© que Microraptor avait les moyens de base pour le vol battu en plus du vol planĂ©[10].

Le vol battu a également été suggéré comme possible pour Cryptovolans pauli (dont le nom de genre signifie « voleur caché ») mais Cryptovolans est probablement un synonyme de Microraptor[38] - [39].

Sens

La comparaison des anneaux sclĂ©rotiques de plusieurs dromĂŠosauridĂ©s (Microraptor, Sinornithosaurus et Velociraptor) Ă  ceux des oiseaux et reptiles actuels montre que certains dromĂŠosauridĂ©s (comme Microraptor et Velociraptor) peuvent avoir Ă©tĂ© des prĂ©dateurs nocturnes, tandis que Sinornithosaurus aurait pu ĂȘtre un chasseur cathĂ©mĂ©ral (actif jour et nuit pendant de courtes pĂ©riodes)[40].

Les Ă©tudes des bulbes olfactifs des dromĂŠosauridĂ©s ont rĂ©vĂ©lĂ© que ces bulbes Ă©taient proportionnellement de la mĂȘme taille que ceux d'autres thĂ©ropodes non-aviaires et des oiseaux actuels avec un sens de l'odorat aussi dĂ©veloppĂ© que celui des tyrannosauridĂ©s et de l'Urubu Ă  tĂȘte rouge ce qui reflĂšte probablement l'importance de l'odorat dans l'activitĂ© quotidienne des dromĂŠosauridĂ©s pour trouver de la nourriture[41] - [42].

Classification

Relations avec les oiseaux

Comparaison des membres antérieurs de Deinonychus (à gauche) et d'Archaeopteryx (à droite), une des parties du squelette ayant le plus de similitude.

Les Dromaeosauridae partagent de nombreuses caractĂ©ristiques avec les oiseaux primitifs (clade des Avialae ou des oiseaux). La nature exacte de leur relation avec les oiseaux a fait l'objet d'un grand nombre d'Ă©tudes et les hypothĂšses sur cette relation ont beaucoup changĂ© en fonction des nouveaux Ă©lĂ©ments de preuve disponibles. Jusqu'en 2001, Mark Norell qui avait menĂ© une vaste Ă©tude sur les coelurosauriens en Ă©tait arrivĂ© au rĂ©sultat provisoire que les dromĂŠosauridĂ©s Ă©taient les dinosaures les plus Ă©troitement liĂ©s aux oiseaux, les troodontidĂ©s Ă©tant un exogroupe plus lointain. Il avait mĂȘme suggĂ©rĂ© que Dromaeosauridae pourrait ĂȘtre paraphylĂ©tique Ă  Avialae[43]. En 2002, Hwang et ses collĂšgues ont utilisĂ© les travaux de Norell, y ont ajoutĂ© de nouvelles dĂ©couvertes sur ces fossiles, pour en conclure que les oiseaux (Avialae) devaient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des cousins des dromĂŠosauridĂ©s et des troodontidĂ©s[11].

Le consensus actuel est en accord avec les rĂ©sultats de Hwang (2002) ; les dromĂŠosauridĂ©s sont les plus proches parents des troodontidĂ©s et forment avec eux le clade Deinonychosauria. Les deinonychosauriens sont Ă  leur tour le taxon frĂšre des Avialae et en sont donc les plus proches parents[44]. Les palĂ©ontologues ont conclu qu'il n'y avait pas encore assez de preuves pour savoir si des dromĂ©osaures ont Ă©tĂ© les premiers vertĂ©brĂ©s Ă  pouvoir voler ou planer, ou s'ils descendent d'ancĂȘtres qui pouvaient le faire[45].

Théories alternatives et impossibilité de voler

Les dromĂŠosauridĂ©s sont si proches des oiseaux actuels qu'ils ont conduit certains chercheurs Ă  soutenir qu'ils devraient ĂȘtre classĂ©s dans les oiseaux. Tout d'abord, du fait qu'ils avaient des plumes, les dromĂ©osaures (avec de nombreux autres cƓlurosauriens thĂ©ropodes) sont des « oiseaux » suivant la dĂ©finition traditionnelle du mot « oiseau » ou « Aves », qui est fondĂ©e sur la possession de plumes. Toutefois, d'autres scientifiques, comme Lawrence Witmer, ont fait valoir qu'appeler un thĂ©ropode comme Caudipteryx un oiseau parce qu'il avait des plumes peut Ă©tendre tellement le sens du mot qu'il n'aurait plus aucun sens utile[46] (Voir l'article sur les Avialae pour une discussion sur les dĂ©finitions des clades Aves et Avialae.).

Moulage du fossile NGMC 91, attribué à l'espÚce Sinornithosaurus millenii.

Au moins deux Ă©coles de chercheurs proposent que les dromĂ©osaures descendent d'ancĂȘtres volants. L'hypothĂšse selon laquelle les dromĂ©osaures ont eu un ancĂȘtre volant est parfois appelĂ©e Birds Came First (BCF) (« Les oiseaux sont apparus d'abord »). George Olshevsky est gĂ©nĂ©ralement crĂ©ditĂ© comme le premier auteur de cette thĂ©orie[47]. De son cĂŽtĂ©, Gregory S. Paul a fait remarquer que de nombreuses caractĂ©ristiques du squelette des dromĂ©osauridĂ©s pouvaient ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme une preuve que l'ensemble du groupe avait Ă©voluĂ© Ă  partir d'ancĂȘtres dinosauriens volants, peut-ĂȘtre quelque chose comme Archaeopteryx. Dans ce cas, les plus grands dromĂŠosauridĂ©s auraient Ă©tĂ© secondairement incapables de voler, un peu comme l'autruche actuelle[20]. En 1988, Paul a suggĂ©rĂ© que les dromĂŠosauridĂ©s pouvaient effectivement ĂȘtre plus Ă©troitement apparentĂ©s aux oiseaux modernes que l’Archaeopteryx. Cependant, en 2002, Paul a placĂ© les dromĂ©osaures et les Archaeopteryx comme les plus proches parents les uns des autres[48].

En 2002, Hwang a constatĂ© que Microraptor Ă©tait le dromĂ©osaure le plus primitif[11]. Xu et ses collaborateurs en 2003 a utilisĂ© la position basale de Microraptor, ainsi que sa possession de plumes et d'ailes, comme une preuve que les ancĂȘtres des dromĂ©osauridĂ©s pouvaient planer. Si cela est vrai, les plus grands des dromĂ©osaures seraient secondairement devenus terrestres ayant perdu la capacitĂ© de planer au cours de leur histoire Ă©volutive[16].

Toujours en 2002, Steven Czerkas dĂ©crit Cryptovolans, peut-ĂȘtre un synonyme de Microraptor. Il a reconstruit le fossile de façon inexacte en lui donnant seulement deux ailes et il a donc soutenu que les dromĂ©osaures Ă©taient des animaux capables de voler, plutĂŽt que de se laisser planer. Par la suite, il en a publiĂ© une reconstruction rĂ©visĂ©e qui est correspond Ă  celle d'un Microraptor[38].

Ce spĂ©cimen d’Archaeopteryx montre qu'il avait lui aussi un deuxiĂšme orteil hyperrĂ©tractile[49].

D'autres chercheurs, comme Larry Martin croient que les dromĂ©osaures, ainsi que tous les maniraptoriens ne sont pas des dinosaures. Martin a affirmĂ© pendant des dĂ©cennies que les oiseaux n'Ă©taient pas apparentĂ©s aux maniraptoriens, mais en 2004 il a changĂ© de position et il admet maintenant que les deux sont les plus proches parents de la mĂȘme famille. Martin croit que maniraptoriens sont devenus des oiseaux incapables de voler et que les oiseaux dĂ©rivent d'archosaures non-dinosauriens de sorte que la plupart des espĂšces anciennement appelĂ©es thĂ©ropodes ne devraient plus maintenant ĂȘtre classĂ©es dans les dinosaures[50].

En 2005, Mayr et Peters ont dĂ©crit l'anatomie d'un spĂ©cimen trĂšs bien conservĂ© d'Archaeopteryx et ont pu constater que son anatomie Ă©tait plus proche des thĂ©ropodes non-aviaires qu'on ne le pensait. Plus prĂ©cisĂ©ment, ils ont trouvĂ© que l'archĂ©optĂ©ryx avait un palatin primitif, un hallux non inversĂ© et un deuxiĂšme orteil rĂ©tractile. Leur analyse phylogĂ©nĂ©tique est arrivĂ©e au rĂ©sultat controversĂ© que Confuciusornis Ă©tait plus proche de Microraptor que d’Archaeopteryx. Ils ont Ă©galement suggĂ©rĂ© que les paraviens ancestraux avaient Ă©tĂ© en mesure de voler ou de planer et que les dromĂ©osaures et les troodontidĂ©s sont devenus secondairement incapables de voler (ou ont perdu leur capacitĂ© de planer)[51] - [52]. Corfe et Butler ont critiquĂ© ce travail pour des raisons mĂ©thodologiques[53].

Un dĂ©fi pour l'ensemble de ces hypothĂšses est venu quand Turner et ses collĂšgues ont dĂ©crit en 2007 un nouveau dromĂ©osauridĂ©, Mahakala, qu'ils ont estimĂ© ĂȘtre le membre le plus basal et la plus primitif des Dromaeosauridae, encore plus primitif que Microraptor. Mahakala avait des bras courts et n'avait pas la possibilitĂ© de planer. Turner en a Ă©galement dĂ©duit que le vol n'avait pu apparaitre que chez les Avialae, et ces deux points feraient que les dromĂ©osauridĂ©s primitifs ne pouvaient pas planer ou voler. Sur la base de cette analyse cladistique, Mahakala suggĂšrerait que les ancĂȘtres des dromĂŠosauridĂ©s ne volaient pas[54].

Taxonomie

La paternité de la famille des Dromaeosauridae est attribuée à William Diller Matthew et Barnum Brown, qui ont créé la sous-famille des Dromaeosaurinae de la famille des Deinodontidae en 1922. Cette sous-famille ne contenait que le nouveau genre Dromaeosaurus[55]. Les Dromaeosauridae avec les Troodontidae ont formé l'infra-ordre des Deinonychosauria.

Les sous-familles de Dromaeosauridae changent frĂ©quemment de contenu du fait de nouvelles dĂ©couvertes, mais sont formĂ©es gĂ©nĂ©ralement des groupes ci-dessous. Un certain nombre de dromĂŠosauridĂ©s n'ont pas Ă©tĂ© affectĂ©s Ă  une sous-famille particuliĂšre, souvent parce qu'ils sont trop mal conservĂ©s pour ĂȘtre placĂ©s avec certitude dans l'analyse phylogĂ©nĂ©tique (voir la section PhylogĂ©nie ci-dessous), ou parce qu'ils sont trop primitifs pour les subdivisions primaires des Dromaeosauridae (Mahakala, par exemple, qui est le plus primitif de tous les dromĂ©osauridĂ©s connus est placĂ© en dehors de tout sous-groupe). La sous-famille la plus basale de dromĂŠosauridĂ©s se trouve souvent ĂȘtre les Unenlagiinae[15]. Ce groupe mal connu est la sous-famille la plus mal Ă©tudiĂ©e de dromĂ©osauridĂ©s et il est possible que certains ou la totalitĂ© de ses membres appartiennent Ă  d'autres familles que celle des Dromaeosauridae[56]. Les plus grands, les membres vivant sur le sol comme Buitreraptor et Unenlagia montrent d'importantes adaptations au vol, bien qu'ils fussent probablement trop grands pour dĂ©coller. Toutefois un membre de ce groupe, Rahonavis, est plus petit, avec des ailes bien dĂ©veloppĂ©es prĂ©sentant des signes de points d'insertions de ligaments pour les plumes de vol et il est trĂšs probable qu'il pouvait voler. Le clade suivant le plus primitif de dromĂ©osauridĂ©s est le Microraptoria. Ce groupe comprend plusieurs des plus petits dromĂ©osaures, qui montrent des adaptations de vie arboricole. Toules les traces de peau connues de dromĂ©osauridĂ©s sont originaires de ce groupe et tous montrent une importante couverture de plumes et des ailes bien dĂ©veloppĂ©es. Comme les unenlagiinĂ©s, certaines espĂšces peuvent avoir Ă©tĂ© capables de voler de façon active. La sous-famille des Velociraptorinae inclut traditionnellement Velociraptor, Deinonychus et Saurornitholestes et, alors que la dĂ©couverte de Tsaagan vient renforcer ce groupe, l'inclusion de Saurornitholestes est encore incertaine. Les Dromaeosaurinae consistent gĂ©nĂ©ralement en espĂšces de taille moyenne Ă  grande, avec des tĂȘtes gĂ©nĂ©ralement carrĂ©es (alors que les autres sous-familles ont gĂ©nĂ©ralement un museau Ă©troit).

Mahakala, le plus primitif des droméosauridés connus
Austroraptor, un unenlagiiné
Sinornithosaurus, un microraptoriné
Saurornitholestes, un eudroméosaurien

La classification suivante des différents genres de dromÊosauridés suit le tableau fourni par Holtz en 2010, sauf indication contraire[57].

Phylogénie

Les Dromaeosauridae ont d'abord Ă©tĂ© dĂ©finis comme un clade par Paul Sereno en 1998, formant le groupe naturel le plus inclusif contenant Dromaeosaurus mais pas Troodon, Ornithomimus ou Passer. Les diffĂ©rentes sous-familles ont Ă©galement Ă©tĂ© redĂ©finies comme clades, gĂ©nĂ©ralement dĂ©finie comme toutes les espĂšces plus proches de l'homonyme du groupe que de Dromaeosaurus ou de tout homonyme des autres sous-clades (par exemple, Makovicky a dĂ©fini les Unenlagiinae comme le clade de tous les dromĂŠosauridĂ©s plus proches de Unenlagia que de Velociraptor). Le groupe Microraptoria est le seul sous-clade des dromĂ©osauridĂ©s qui n'ait pas Ă©tĂ© converti Ă  partir d'une sous-famille. Senter et ses collĂšgues ont expressĂ©ment utilisĂ© un nom de la sous-famille sans le suffixe -inae de la classification linnĂ©enne pour Ă©viter les problĂšmes rencontrĂ©s avec la construction d'un taxon traditionnel du groupe familial, le groupe pouvant un jour ĂȘtre placĂ© en dehors des Dromaeosauridae[44]. Sereno a proposĂ© une dĂ©finition rĂ©visĂ©e du sous-groupe contenant Microraptor afin de s'assurer qu'il relĂšverait bien des Dromaeosauridae, et a crĂ©Ă© la sous-famille des Microraptorinae, en l'imputant Ă  Senter, bien que cette utilisation ne soit apparue que sur sa base de donnĂ©es en ligne et n'ait pas Ă©tĂ© officiellement publiĂ©e[62].

Le cladogramme ci-dessous résulte d'une étude en 2009 par les paléontologues Nicholas Longrich et Philip J. Currie[61].

Dromaeosauridae

Mahakala


Unenlagiinae

unnamed
Microraptorinae

Eudromaeosauria
Saurornitholestinae

unnamed

Deinonychus


unnamed
Velociraptorinae

Dromaeosaurinae






.

Caractéristiques

Fossile de droméosauridé exposé au Hong Kong Science Museum.

Les dromaeosauridés sont définis par les caractÚres suivants :

Les dromésauridés dans la culture populaire

Un Deinonychus figure dans le roman de John Brosnan (en) paru en 1984 Carnosaur et son adaptation cinĂ©matographique a peu retenu l'attention des mĂ©dias[63]. Velociraptor, un dromĂ©osauridĂ©, a beaucoup plus attirĂ© l'attention sur lui aprĂšs avoir figurĂ© en bonne place en 1993 dans le film de Steven Spielberg Jurassic Park. Toutefois, les dimensions du Velociraptor du film sont beaucoup plus grandes que celles des membres les plus importants de ce genre. Robert Bakker a rappelĂ© que Spielberg avait Ă©tĂ© déçu par les dimensions du Velociraptor et qu'il l'avait grandi, ajoutant peu de temps aprĂšs qu'il l'avait nommĂ© Deinonychus un animal qui Ă©tait de taille plus comparable voire plus grand[64]. Gregory S. Paul, dans son livre Predatory Dinosaurs of the World, considĂšre Deinonychus antirrhopus comme une espĂšce de Velociraptor et le rebaptise Velociraptor antirrhopus[48]. Ce point de vue n'a pas Ă©tĂ© beaucoup partagĂ©[6] - [65] - [66]. Michael Crichton a adoptĂ© la synonymisation de ces deux genres dans ses romans, qui ont inspirĂ© les deux premiers films. La reprĂ©sentation des dromĂ©osauridĂ©s dans le film Jurassic Park, alors qu'ils Ă©taient tout juste connus Ă  cette Ă©poque, est inexacte Ă  bien des Ă©gards, notamment l'absence de plumes. Bien que Jurassic Park III ait tentĂ© de corriger cette erreur en ajoutant des piĂšces ressemblant Ă  des plumes autour de la tĂȘte de certains de ses dromĂ©osaures, ces derniĂšres ne ressemblent pas par leur aspect ou leur rĂ©partition aux vraies plumes retrouvĂ©es sur les fossiles de dromĂ©osauridĂ©s.

Les dromÊosauridés apparaissent également dans bon nombre de films Le Petit Dinosaure, à partir du troisiÚme épisode.

Des dromÊosauridés apparaissent dans la série Nick Cutter et les Portes du Temps/Les Portes du Temps, ou Primeval en version originale à partir de la saison 2, dans la série, ils sont représentés portant des protoplumes qu'ils utilisent pour intimider leurs ennemis. Bien qu'au départ identifiés comme des Deinonychus, à partir de la saison 4, le site internet de la série les mentionnent comme des Dromaeosaurus bien qu'ils aient le crùne et une taille comparable à celle de Deinonychus.

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Dromaeosauridae » (voir la liste des auteurs).

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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