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Biens communaux

Les biens communaux sont l'ensemble des biens appartenant à un seigneur et utilisé en commun par les habitants d'une communauté rurale. En général, ce sont des bois, des prés, des landes et des marais. La plupart de ces biens appartiennent à un seigneur qui en a concédé l'usage soit à titre gratuit, soit en échange de corvée soit en échange d'un cens. À partir du XVIIe siècle, les seigneurs essayent de reprendre ces terrains, surtout lorsqu'ils sont boisés, en obtenant des triages ou des cantonnements, afin de les exploiter plus intensivement et de profiter de la hausse des prix des bois de chauffage, ou d'en faire des terrains destinés à l'élevage de leurs bêtes, comme c'est parfois le cas en Angleterre, pendant le mouvement des enclosures.

En ce qui concerne les près et les landes, les physiocrates y voient des terres mal utilisées à cause de l'esprit routinier des paysans. Ils demandent donc la clôture et la vente de ces biens. Ce « modèle anglais » ne tient nullement compte des formes d'assolement que permettent ces biens communaux dans le cadre d'une agriculture extensive faisant une grande part à l'élevage bovin[1].

Par ailleurs, il ne faut pas confondre les biens communaux, espace non-approprié, utilisé en commun, et les droits d'usages qui s'appliquent sur des biens privés comme la vaine pâture. En règle générale, « pour la masse des habitants pauvres… [les droits d’usage sur les communaux étaient] des ressources d’un intérêt beaucoup plus grand que la vaine pâture sur les terres arables »[2].

Historique

La notion de biens communaux existe dans l'histoire sous différente formes, déjà sous l'Empire romain, puis au Moyen Âge, par des concessions à titre gratuit ou onéreux des seigneuries laïques et ecclésiastiques. À partir du XVIe siècle, ses communaux sont usurpés par les seigneurs, et, non seulement le pouvoir royal ne réprime pas ces seigneurs, mais il leur donne en plus le pouvoir de triage[3].

L'usage collectif appartenant à un seigneur permet différents usages pour les paysans.

Il existe ainsi historiquement un droit de glanage dans le droit médiéval. Chacun, selon des règles précises fixées par le droit coutumier, peut y prendre du bois (droit d'affouage), couper l'ajonc ou le genêt, voire faire pacager des bêtes. Pour le pacage, il ne faut pas confondre avec la vaine pâture qui s'effectue sur des terres appropriées. Comme en témoignent certains registres, parfois les gros animaux (vaches, chevaux) en étaient exclus, au profit des ânes, mulets et baudets ou chèvres, moutons qui, grâce à un poids moindre, endommagent moins les milieux fragiles.

Le développement en Angleterre, dès le XIIe siècle, mais surtout à partir de la fin du XVe siècle, puis en Europe au XVIe siècle, de l'enclôture (renclôture ou enclosure), c’est-à-dire de l'appropriation du bien commun par la propriété privée, puis en France de la loi du 10 février 1793, et la Loi du partage du 5 juin 1793, ont fait reculer les bois et prés communaux, même s'il en existe encore de nombreux en France (10 % du territoire[4]).

Le pacage sur des terres communautaires se pratique encore sous d'autres noms et modalités, en Afrique, et dans de nombreuses sociétés traditionnelles.

En France

Les biens communaux sont ceux qui appartiennent à une communauté d'habitants à titre d'acquisition, concession gratuite ou onéreuse, et destinés pour être employés aux besoins de la commune en général, ou des particuliers qui la composent[5].

Les communaux commencent à être remis en question au XVIIIe siècle. Pour les physiocrates, dont les idées sont très en vogue en France, ces nombreuses terres, plus ou moins laissées à l'abandon, seraient exploitées plus efficacement entre les mains de propriétaires ou de fermiers individuels, à condition de clôturer et donc de sortir de la communauté.

En France, un édit royal autorise le partage des communaux dans les généralités d'Auch et de Pau. Des tentatives de réformes sont faites par Turgot. Une enquête sur le partage des communaux est réalisée en 1768. Un édit de juin 1769 encourage le partage des « pâtis accordés aux habitants » par une exemption d'impôt et de dîme. Des partages ont lieu sous la forme de mises en fermage, notamment par acensement, maintenant ainsi la propriété collective. Mais le partage est en général réservé aux possesseurs de terres, excluant de fait la partie la plus pauvre de la communauté, tout comme les cadets dans le sud-ouest.

Le partage des communaux entre les communautés et les seigneurs est organisé par l'Ordonnance sur le fait des Eaux et Forêts, promulguée en août 1669, qui stipule dans son article 4, titre XXV, que « le tiers des bois, prés, marais, landes, pâtures, etc., étant de la concession gratuite des seigneurs et sans charge de cens, redevance, prestation ou servitude, pourra être distrait et séparé au profit desdits seigneurs en cas qu'ils le demandent et que les deux autres tiers suffisent au besoin de la communauté ». Cette ordonnance, ne tenant pas compte des cas où les biens étaient communs à plusieurs communautés et à plusieurs seigneuries, provoqua l'ouverture de longues procédures devant la justice (voir l'exemple de Querrieu, Somme).

C'est la loi du 10 juin 1793 qui organise la cession de l'usage des biens communaux à des particuliers. Elle permet de manière égalitaire l'accès à une terre, ce qui fera dire à l'historien Octave Festy qu'en « dehors de son caractère social (qui a pu être secondaire), elle visait essentiellement à une extension de la culture du blé »[6].

Après la Révolution, les biens de l’Église rejoindront les biens nationaux, mis en vente dans le cadre du décret du 2 novembre 1789. La loi du 10 juin 1793 organise ensuite le partage des biens communaux en autorisant la vente de ces biens communs à des propriétaires individuels (voir par exemple le cas de Lalandelle, dans l'Oise). La bourgeoisie rachète à cette occasion une grande partie de biens (dont bâtiments, étangs, prairies, bois et forêts), auparavant détenus par des institutions ecclésiastiques, la noblesse (dont les nobles émigrés) ou des ennemis de la République.

Ces transferts d'usage de propriétés auront d'importantes conséquences sociales, mais aussi environnementales.

Conséquences écologiques et économiques du partage des biens communaux

Elles sont d'abord mais vainement dénoncées par le député (et membre du comité d'agriculture) Jean-Baptiste Rougier de La Bergerie et, jusqu'au début du XIXe siècle, par presque tous les préfets de France[7].

  • Ainsi, en 1804, Jean Louis Rieul de Viefville des Essarts (ancien auditeur au conseil d'État), alors prĂ©fet du dĂ©partement du Mont-Blanc Ă©crivait au gouvernement : « Les forĂŞts formaient, avant la RĂ©volution, une des principales richesses du Mont-Blanc ; mais, après avoir Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©es par les agents de la marine, elles ont Ă©tĂ© longtemps abandonnĂ©es Ă  la plus entière dĂ©vastation ; la cognĂ©e a frappĂ© partout, l'armĂ©e des Alpes et les incendies ont dĂ©peuplĂ© des forĂŞts immenses ; on a dĂ©truit jusqu'aux moyens de reproduction. […] La loi du 10 fĂ©vrier 1793, sur le partage des biens communaux, a fait dĂ©peupler les forĂŞts ; les affouages n'ont lieu qu'au prĂ©judice des forĂŞts voisines ; de lĂ  vient la frĂ©quence des avalanches, des torrents et des Ă©boulements des terres »[7].
  • Ă€ la mĂŞme Ă©poque, son collègue M. Jerphanion, ancien syndic du Velay, puis inspecteur des contributions au Puy-en-Velay, et alors prĂ©fet de Lozère, ajoute : « Les dĂ©frichements en gĂ©nĂ©ral sont funestes ; la dĂ©gradation du sol des pays montueux et la destruction des arbres qui en sont les suites doivent faire frĂ©mir les amis de la patrie et de l'humanitĂ© ; le cultivateur qui dĂ©truit les bois sur les pentes perd Ă  jamais son pays pour la jouissance du moment ; il ne reste plus qu'un rocher stĂ©rile ; alors plus de paissance pour les bestiaux, plus d'arbres, plus de rĂ©coltes… J'ai pris des arrĂŞtĂ©s pour l'empĂŞcher […]. Le partage des biens communaux a Ă©tĂ© très-nuisible Ă  l'agriculture ; on ressent les vices de la loi du 10 juin 1793 […]. D'ailleurs, les dĂ©frichements des biens communaux sur les pentes font entraĂ®ner la terre par des pluies […]. Le dĂ©frichement des bois doit ĂŞtre sĂ©vèrement dĂ©fendu ; il est mĂŞme urgent d'exciter la reproduction de ces grands vĂ©gĂ©taux, dont la destruction porterait une atteinte funeste aux arts libĂ©raux et mĂ©caniques, et influerait sur la salubritĂ© du climat »[7].
  • Joseph, Victor, Alexandre La Magdelaine, prĂ©fet de l'Orne, Ă©crit de son cĂ´tĂ© au gouvernement : « Les acquĂ©reurs des biens nationaux, peu confiants ou pressĂ©s de jouir, ont spĂ©culĂ© sur le produit du moment et Ă©puisĂ© les fonds ; un très-grand nombre ont dĂ©truit toutes les plantations, les clĂ´tures et jusqu'aux arbres fruitiers […]. Dans les plus mauvaises annĂ©es, il y avait toujours des cantons favorisĂ©s ; il existait des pĂ©pinières prĂ©cieuses, on les a dĂ©truites […][7]. »
  • Le prĂ©fet Fauchet, ministre plĂ©nipotentiaire auprès de George Washington, ancien dĂ©putĂ© de la Chambre des Cent-Jours et 1er PrĂ©fet du Var (dĂ©partement sensible aux sĂ©cheresses), se montre inquiet pour la ressource en eau : Selon lui, « l'abatis des forĂŞts n'a pas diminuĂ© la quantitĂ© annuelle “des pluies” », mais « quant Ă  la diminution des sources, elle est considĂ©rable depuis les dĂ©frichements ; il est hors de doute que la chute des forĂŞts a fait tarir presque toutes les petites sources et attĂ©nuĂ© considĂ©rablement les plus importantes […] Depuis le dĂ©boisement du Var, l'air atmosphĂ©rique est d'une constitution vive et sèche : l'humiditĂ© que les forĂŞts entretenaient en tempĂ©raient l'excès ; aujourd'hui, les dĂ©frichements les ont fait disparaĂ®tre, et cette propriĂ©tĂ© nuisible a repris toute son intensité… Depuis le dĂ©boisement, les plaines d'Hyères, FrĂ©jus, La Napoule, Saint-Tropez, etc., sont devenues malsaines et leur Ă©tat empire tous les jours »[7].
  • En 1804 toujours, Pierre-François Brun, prĂ©fet de l'Ariège n'est pas moins explicite : « Ă€ Mirepoix, on a divisĂ© en quatre cents lots un communal en pente sur la rivière de Lers. Un exemple a dĂ©jĂ  prouvĂ© que la terre dĂ©frichĂ©e est bientĂ´t entraĂ®nĂ©e […]. Le dĂ©partement autrefois Ă©tait en grande partie couvert de bois ; aujourd'hui, plusieurs communes en manquent, et ce sont celles qui en avaient le plus et qui sont situĂ©es dans les montagnes. Ces causes sont : les coupes extraordinaires dans presque toutes les forĂŞts et surtout dans les bois nationaux qui ont Ă©tĂ© vendus. Ce sont les pillages que la licence a introduits, et qu'il n'a pas Ă©tĂ© possible de rĂ©primer par les lois qui existent […]. Le pillage va en augmentant. Les dĂ©prĂ©dateurs abattent indistinctement toute espèce d'arbres… Ils arrachent les jeunes plants, et ils effrayent tellement les propriĂ©taires que, si l'on n'y met pas ordre, tous les arbres disparaĂ®tront dans peu et ne seront plus remplacĂ©s », alors qu'en aval, prĂ©cise le prĂ©fet, « les rivières et les ruisseaux, par leur exondation, forment “des marais” »[7].
  • Plus au nord, au mĂŞme moment l'ancien colonel et marĂ©chal de camp Louis-Marie Auvray, devenu prĂ©fet de la Sarthe se dĂ©sole : « Les forĂŞts et les bois, tant nationaux que particuliers, ont souffert des dĂ©prĂ©dations considĂ©rables. Il faut ĂŞtre sur les lieux pour s'en faire une juste idĂ©e […]. Plus on est rĂ©voltĂ©, moins on conçoit qu'il se soit commis de tels dĂ©lits, sous les yeux de tant d'autoritĂ©s surveillantes. »
  • Jean-Baptiste Collin de Sussy, prĂ©fet de la DrĂ´me demande (en 1804, toujours) au gouvernement de rapidement rĂ©former l'administration forestière : « Enfin, on ne trouve plus que des landes oĂą des habitants se rappellent avoir vu de belles forĂŞts ; il est donc instant de recourir Ă  une entière rĂ©organisation de l'administration forestière. »
  • Le rapport d'Henri-Zacharie Desgouttes (brièvement prĂ©fet de la DrĂ´me) va dans le mĂŞme sens : « Les renseignements fournis par l'administration forestière sur les forĂŞts les prĂ©sentent en gĂ©nĂ©ral […] comme marchant rapidement Ă  leur ruine […]. De promptes mesures appellent toute l'attention du gouvernement […] Abroutissement, anticipation dans les dĂ©livrances, coupes dĂ©nudĂ©es de futaie, la terre qu'on allume pour faire des cendres[8], tels sont les flĂ©aux. »[7].
  • Antoine CĂ©sar Becquerel rapporte que, dans l'Annuaire de l'an II du dĂ©partement de la Meuse, on lit : « Le partage des communaux […] diminue les engrais, les rĂ©coltes, et augmente le prix de la viande. Par la mĂŞme cause, les forĂŞts sont exposĂ©es aux abroutissements des bestiaux[7]. »
  • Le prĂ©fet de l'Yonne, M. Jean-Baptiste Rougier de la Bergerie, sort presque de son devoir de rĂ©serve en critiquant l'exploitation du bien public : « Ce dĂ©partement (L'Yonne) est peut-ĂŞtre celui qui offre les plus tristes effets de la destruction des bois, et contre lequel viennent s'Ă©vanouir les fatales assurances donnĂ©es, que l'intĂ©rĂŞt privĂ© suffit pour la conservation des bois ; le centre très montueux, ou mamelonnĂ© (du dĂ©partement), est entièrement dĂ©garni de bois et mĂŞme d'arbres ; il ne possède plus que des bois taillis Ă  ses extrĂ©mitĂ©s ; il n'y a plus de futaie, mĂŞme dans la Puissaie, qui en Ă©tait si riche autrefois. Cependant les vignobles de l'Yonne sont immenses, et le mode de leur culture exige une grande consommation de bois pour les Ă©chalas et pour les tonneaux […]. Dans la partie du sud, les sĂ©cheresses sont extrĂŞmes, des villages considĂ©rables en sont rĂ©duits Ă  faire des trajets de deux Ă  trois lieues pour aller chercher de l'eau. Ă€ Courson, Ă  sept lieues du chef-lieu, des vieillards ont vu deux moulins sur le ruisseau d'une fontaine qui ne coule plus qu'en hiver, tous les bois circonvoisins ayant Ă©tĂ© dĂ©frichĂ©s. Les belles fontaines de Bruges, qui autrefois ravivaient constamment la rivière de l'Yonne, donnent Ă  peine des eaux par trois bouches, sur onze qu'elles avaient il y a moins d'un siècle. Sur d'autres points, les ruisseaux ne sont que des torrents[7]. »

Les assemblées législatives, jusqu'en 1859, vont réglementer le défrichement, mais c'est surtout la diffusion du charbon comme combustible qui va fortement diminuer la pression sur la forêt.

Pendant le Second Empire, le partage des biens communaux est également organisé en Corse, comme le confirme un document provenant des archives de la mairie du village de Cristinacce.

Aujourd'hui

Les biens communaux de l'Ancien Régime subsistent parfois dans certaines régions, sous la forme de sections de commune, que l'article L. 2411-1 du code général des collectivités territoriales définit comme étant « toute partie d'une commune possédant à titre permanent et exclusif des biens ou des droits distincts de ceux de la commune ». On parle alors de biens sectionaux.

L'article 542 du code civil français[9] dispose que les biens communaux sont « ceux à la propriété ou au produit desquels les habitants d'une ou plusieurs communes ont un droit acquis ».

Les pâturages et forĂŞts relevant de l'autoritĂ© municipale constituent le plus souvent une partie du domaine privĂ© communal. Les biens communaux « occupent encore aujourd'hui 10 % du territoire »[10].

Intérêt écologique

Ces milieux gratuitement exploitables étaient généralement parmi les terres les moins riches de la commune (naturellement oligotrophes), avec quelques mares, fossés ou étangs pour abreuver les animaux. Or, les sols pauvres sont aussi les plus riches en biodiversité. Ces sols naturellement fragiles ont parfois fait l'objet d'une utilisation extensive et raisonnable, mais ils ont souvent été surexploités (cf. Tragédie des biens communs), se transformant en friches d'une grande pauvreté évoluant vers des landes pauvres, mais conservant souvent un fort potentiel de biodiversité, abritant les reliques d'espèces ailleurs repoussées par l'agriculture moderne, justifiant dans certains cas un classement en réserve naturelle volontaire, devenues en France RNR (Réserve naturelle régionale). Par exemple, le pré communal d'Ambleteuse, ou les landes du plateau d'Helfaut, dans le Pas-de-Calais.

Cette surexploitation tragique (au sens d'inévitable) a été remise en cause par des travaux récents, comme ceux de l'économiste Elinor Ostrom, ou de l'historien Peter Linebaugh, qui montrent au contraire que la gestion traditionnelle des communaux est en général prudente et efficiente.

Notes et références

  1. Annie Antoine : Le Paysage de l'historien. Archéologie des bocages de l'Ouest de la France à l'époque moderne 2002, PUR
  2. Jean Meuvret, Le Problème des subsistances à l’époque Louis XIV : Livre 2. La production des céréales et la société rurale, Paris, Éditions de l’EHESS, , p. 42.
  3. Sagnac 1899, p. 297.
  4. Nadine Vivier : « Les biens communaux en France de 1750 à 1914. État, notables et paysans face à la modernisation de l'agriculture. », Ruralia [En ligne], 02 | 1998, mis en ligne le 25 janvier 2005, consulté le 27 décembre 2017. URL : http://journals.openedition.org/ruralia/44
  5. Maitre Renauldon, avocat au bailliage d'Issoudun : Dictionnaire des fiefs et des droits seigneuriaux utiles et honorifiques (1765)
  6. O. Festy, L'Agriculture pendant la Révolution française, Paris, , p. 44.
  7. Becquerel (Antoine César, M.), Mémoire sur les forêts et leur influence climatérique (exemplaire numérisé par Google) ; 1865, voir p. 43 et suiv.
  8. Revendues comme amendement agricole.
  9. Art. 542 du code civil, sur LĂ©gifrance.
  10. Nadine Vivier, « Les biens communaux en France de 1750 à 1914. État, notables et paysans face à la modernisation de l'agriculture. », Ruralia, no 02,‎ (ISSN 1777-5434, lire en ligne).

Annexes

Bibliographie

  • Georges Bourgin, Le Partage des Biens Communaux: Documents sur la PrĂ©paration de la Loi du 10 Juin 1793, Paris, Imprimerie nationale,
    • Compte rendu : (en) H. E. Bourne, « Le Partage des Biens Communaux: Documents sur la PrĂ©paration de la Loi du 10 Juin 1793. », The American Historical Review, vol. 15, no 3,‎ , p. 606 (DOI 10.2307/1835204, lire en ligne)
  • Georges Bourguin, Le Partage des biens communaux. Dossier sur la prĂ©paration de la loi du 10 juin 1793, documents inĂ©dits sur l'histoire de la RĂ©volution française, 1908, rĂ©Ă©dition Éditions du CTHS.
  • Roger Graffin, Les Biens communaux en France, Ă©tude historique et critique, Paris, Guillaumin & Cie, (BNF 30531572, lire en ligne)
    • Compte rendu : Ph. Sagnac, « Roger Graffin, Les biens communaux en France. Étude historique et critique, avec tableaux statistiques. Paris, 1899. », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 1, no 3,‎ , p. 297-300 (lire en ligne)
  • Roger Graffin, Le RĂ´le social des biens communaux, Paris, (BNF 30531582, lire en ligne)
  • Armand Rivière, Histoire des biens communaux en France depuis leur origine jusqu'Ă  la fin du XIIIe siècle, Paris, Auguste Durand, 1856, ouvrage couronnĂ© par l'AcadĂ©mie des inscriptions ([https://archive.org/details/histoiredesbiens00rivi en ligne]).
  • Scuiller Sklaerenn, « PropriĂ©tĂ© et usages collectifs. L'exemple des marais de Redon au XVIIIe siècle », Histoire & SociĂ©tĂ©s rurales, 2008/1 (Vol. 29), p. 41-71. URL : https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2008-1-page-41.htm
  • Nadine Vivier, PropriĂ©tĂ© collective et identitĂ© communale. Les biens communaux en France, 1750-1914, Publications de la Sorbonne, 2000.
  • Pierre de Saint Jacob Les grands problèmes de l'histoire des communaux en Bourgogne et Les terres communales in Des terroirs et des hommes, Ă©tudes sur le monde rural et le pays bourguignon, Dijon Études universitaires de Dijon 2008 pp. 91-119.
  • Marie Cornu, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld (sous la direction de), Dictionnaire des biens communs, Paris, PUF, 2017, (ISBN 978-2130654117) - 3 articles : Communaux (histoire du droit) (Jacques de Saint Victor), Communaux (approche historique - XIXe-XXe siècles et comparative) (Nadine Vivier); Loi du 10 juin 1793 sur le partage des biens communaux (Yannick Bosc).

Articles connexes

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopĂ©dies gĂ©nĂ©ralistes :
  • Les biens communaux en Suisse aux XVIIIe et XIXe siècles : enjeux et controverses, Anne-Lise Head-Konig. In : Les PropriĂ©tĂ©s collectives face aux attaques libĂ©rales (1750-1914) : Europe occidentale et AmĂ©rique latine [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2003 (gĂ©nĂ©rĂ© le 26 aoĂ»t 2021). Disponible sur Internet (ISBN 9782753524347). DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.23657.
  • Les biens communaux en Allemagne attaques, disparition et survivance (1750-1900), Stefan Brakensiek. In : Les PropriĂ©tĂ©s collectives face aux attaques libĂ©rales (1750-1914) : Europe occidentale et AmĂ©rique latine [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2003 (gĂ©nĂ©rĂ© le 26 aoĂ»t 2021). Disponible sur Internet (ISBN 9782753524347). DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.23655
  • Biens et usages communaux au Portugal (1750-1950), Margarida Sobral Neto. In : Les PropriĂ©tĂ©s collectives face aux attaques libĂ©rales (1750-1914) : Europe occidentale et AmĂ©rique latine [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2003 (gĂ©nĂ©rĂ© le 26 aoĂ»t 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/23663>. (ISBN 9782753524347). DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.23663
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