Alain de Penfentenyo de Kervéréguin
Alain Henri Georges Marie de Penfentenyo de Kervéréguin est né le au château de Montpezat, à Larcan (Haute-Garonne) et mort au combat le en Indochine, est un officier de la Marine nationale française.
Naissance | |
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Décès |
(à 24 ans) Indochine |
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Française |
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Officier de marine |
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Biographie
Issu d'une vieille famille bretonne, la famille de Penfentenyo, Alain de Penfentenyo est le dixième d'une famille de quatorze enfants. Il est le fils du vice-amiral d'escadre Hervé de Penfentenyo qui défendit Lorient les armes à la main en .
Alain de Penfentenyo entre à l'École navale en 1939. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est enseigne de vaisseau (EV) sur l'aviso La Boudeuse en [1], puis sur le contre-torpilleurs Le Terrible. Après avoir été instructeur au centre des fusiliers-marins, il est officier en second de l'escorteur Tirailleur.
Il demande, en 1945, à rejoindre les Forces maritimes d’Extrême-Orient. Le , il est affecté à la Flottille fluviale d’Extrême-Orient.
Mais le , il est mortellement touché lors d’une opération de nettoyage d’îlots de résistance Vietminh sur le fleuve Dong Nai, en Indochine française[2] - [3]. Il est enterré au cimetière français de Saïgon aujourd'hui détruit.
L'EV Alain de Penfentenyo est le troisième de sa fratrie à mourir au feu, après François (mort au combat le ) et Tanguy (mort au combat le ).
Un commando marine, créé en 1947[4], a été nommé en son honneur, le Commando de Penfentenyo.
Le , Alain de Penfentenyo est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, avec cette citation : « officier volontaire pour des missions périlleuses. Mortellement blessé le par des armes automatiques soutenues de mortiers aux environs du village de Thien-Quan, alors qu'il remontait le Dong Nai. Après une énergique riposte de ses moyens de feu, et quoique perdant beaucoup de sang et souffrant visiblement, a continué à assurer la manœuvre de ses LCVP qu'il a ramenés au poste de Tan-Huyen. A fait preuve d'un cran remarquable. Figure noble et magnifique incarnant les qualités de l'officier français »[5]
Entre 1939 et 1946, il rédige, comme beaucoup d'officiers à l'époque, une sorte de journal[6] révélant ses pensées, ses recherches[7].
Voir aussi
Références
- « de Penfentenyo de Kervéréguen Alain Henri Georges Marie », sur memorial-national-des-marins.fr (consulté le )
- Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres, « Alain Henri Georges Marie de PENFENTENYO de KERVÉRÉGUIN », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )
- « Mémorial des officiers de marine », sur memorial-aen.fr (consulté le )
- « Hommage de la Marine à Alain de Penfentenyo », sur Ouest-France,
- « 12/02/46 - Lieutenant Alain de PENFENTENYO (25 ans) », sur Soldats de France (consulté le )
- Alain de Penfentenyo, Carnets de route, Editions Stella Maris, dl 2014 (ISBN 978-2-9529610-1-1 et 2-9529610-1-8, OCLC 892958452)
- Rédaction, « Les "Carnets de route" d'Alain de Penfentenyo - Commentaire de Victoria Pinget » [archive], sur Vapeurs d'écrits, (consulté le )
Articles connexes
Bibliographie
- Notice biographique SHM - Dossier individuel conservé au Service historique de la Marine à Vincennes sous la cote CC7 4e Moderne 1012/1
- Antoine Redier, Debout les vivants, Nouvelles Éditions Latines, , 257 p. (ISBN 978-2-7233-1044-4, BNF 32560284)