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Amiral Charner (croiseur cuirassé)

L'Amiral Charner est un croiseur cuirassé de la marine française, navire de tête de la classe Amiral Charner.

Amiral Charner
illustration de Amiral Charner (croiseur cuirassé)
L'Amiral Charner avant 1897.

Type Croiseur cuirassé
Classe Amiral Charner
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Rochefort Drapeau de la France France
Quille posée
Lancement
Armé 1894
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 384 à 393 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 110 mètres
Maître-bau 14 mètres
Tirant d'eau 6,2 mètres
Déplacement 4,756 tonnes
Propulsion 2 machines à vapeur Creusot
16 chaudières Belleville
Puissance 8 800 ch
Vitesse 17 nœuds (31 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 194 mm
6 canons de 138 mm
4 canons de 65 mm
4 canons de 47 mm
6 canons de 37 mm
4 TLT de 450 mm
Pavillon France
Localisation
Coordonnées 33° 21′ nord, 34° 54′ est
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
Amiral Charner
Amiral Charner
Géolocalisation sur la carte : Liban
(Voir situation sur carte : Liban)
Amiral Charner
Amiral Charner

Histoire

Cariou accueilli à Quimperlé par des vétérans publié dans Le Miroir du 21 mai 1916.

Il porte le nom de l'amiral Léonard Victor Charner.

Il rejoint, en 1896, les croiseurs de la mer Méditerranée, pour opérer en Crète. Puis il rejoint l'escadre d'Extrême-Orient, en 1901, remonte le Yangzi Jiang jusqu'à Hankou pour inaugurer le quai de la concession française.

Il revient en Méditerranée, dès 1905, et est mis en réserve à Toulon. Il opère la surveillance du canal de Suez en 1914, et participe, avec la Foudre, le Guichen, le Desaix et le D'Estrées, sous la conduite de l'amiral Darrieus, qui venait de prendre le relais de l'amiral Dartige du Fournet, à l'évacuation de 4100 Arméniens du Musa Dagh en .

Lors de son trajet de retour de l'île de Castellorizo, après un arrêt à l'île de Rouad, il devait atteindre Port-Saïd mais il est torpillé le matin du par un sous-marin allemand de type U-21 sous le commandement du Kapitänleutnan Otto Hersing (1885-1960), précisément par 33° 21 N et 34° 54 E à 42 milles de Beyrouth et à 15 milles de Sour, l'ancienne Tyr. Ses 4 736 tonnes coulent en deux à quatre minutes[1] - [2] et l'Amiral Charner s'immobilise à 1 500 mètres de profondeur. Il y eut 427 morts. Quatorze membres de l'équipage survivent au torpillage du navire et parviennent à se réfugier sur un radeau de fortune. Cependant, treize d'entre eux meurent avant d'être retrouvés par un chalutier. Il n'y a qu'un seul survivant, le quartier-maître canonnier Joseph-Marie Cariou[2] - [3].

Notes et références

  1. « Amiral-Charner - Croiseur-cuirassé », sur Mémorial national des marins (consulté le )
  2. Yves DUFEIL, Franck LE BEL et Marc TERRAILLON, « Croiseur cuirassé Amiral Charner » [PDF], (consulté le )
  3. Michel DERRIEN, « 13 février 1916. Le jour où… est repêché le seul survivant de l’Amiral-Charner », sur Ouest France, (consulté le )

Bibliographie

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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