AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Landrévarzec

LandrĂ©varzec [lɑ̃dʁevaʁzɛk] (en breton : Landrevarzeg) est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Landrévarzec
Landrevarzeg
Landrévarzec
La mairie.
Blason de LandrévarzecLandrevarzeg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté d'agglomération Quimper Bretagne Occidentale
Maire
Mandat
Paul Boëdec
2020-2026
Code postal 29510
Code commune 29106
DĂ©mographie
Gentilé Landrévarzécois
Population
municipale
1 855 hab. (2020 en augmentation de 1,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 91 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 05â€Č 25″ nord, 4° 03â€Č 33″ ouest
Altitude Min. 42 m
Max. 165 m
Superficie 20,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Briec
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Landrévarzec
Landrevarzeg
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Landrévarzec
Landrevarzeg
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
Voir sur la carte topographique du FinistĂšre
Landrévarzec
Landrevarzeg
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Landrévarzec
Landrevarzeg
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    La commune fait partie du Pays Glazik et était membre de la Communauté de communes du Pays Glazik, fusionnée le avec la communauté d'agglomération de Quimper Bretagne Occidentale.

    Communes limitrophes de Landrévarzec
    Quéménéven Cast
    Plogonnec Landrévarzec Briec
    Quimper

    Description

    Carte de la commune de Landrévarzec.

    LandrĂ©varzec est une commune situĂ©e Ă  l'est du Porzay, au sud du prolongement occidental des montagnes Noires qui ne concerne pas la commune ; son relief est vallonnĂ© (les altitudes s'y Ă©chelonnent entre 151 mĂštres au nord-est du finage communal prĂšs de Ar RousĂ©o et 40 mĂštres au sud-ouest Ă  Pont KĂ©o [Pont QuĂ©au], le bourg Ă©tant vers 125 mĂštres d'altitude), limitĂ© Ă  l'ouest par le SteĂŻr (affluent de rive droite de l'Odet et qui sĂ©pare la commune de celle de Plogonnec), au sud-est et au sud par un affluent de rive gauche du SteĂŻr (qui sĂ©pare LandrĂ©varzec respectivement de la partie sud de Briec et de Quimper), au nord-ouest par le ruisseau du Moulin du Duc, autre affluent de rive gauche du SteĂŻr (qui sĂ©pare la commune de celle de QuĂ©mĂ©nĂ©ven ; seules les limites nord et nord-est de la commune avec la partie nord de Briec ne suivent pas ds cours d'eau). D'autres petits affluents du SteĂŻr traversent le territoire communal ou y trouvent mĂȘme leur source, contribuant Ă  accentuer le vallonnement du plateau d'un plateau situĂ© en moyenne vers 120 Ă  140 mĂštres d'altitude, mais rĂ©duit Ă  l'Ă©tat de lambeaux par les nombreuses vallĂ©es qui le parsĂšment.

    Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersĂ© en de nombreux Ă©carts formĂ©s de hameaux et de fermes isolĂ©es, le bourg Ă©tant par le passĂ© d'importance modeste. Le hameau de Quilinen, situĂ© au sud du bourg, dispose d'une notoriĂ©tĂ© due bien sĂ»r Ă  sa chapelle du XVe siĂšcle, mais aussi Ă  l'auberge de Quilinen, situĂ©e dans une maison datant de 1897 et qui est le seul restaurant traditionnel du Pays Glazik. Le hameau a aussi un garage automobile (marque Peugeot) depuis 1936 et un ComitĂ© des FĂȘtes crĂ©Ă© en 1984 par HervĂ© Le Grand. Par contre les bistrots et la boucherie ont disparu[1].

    La situation de la commune à relative proximité de Quimper et qui est désormais incluse dans sa communauté d'agglomération explique une périurbanisation marquée par la création de plusieurs lotissements, principalement au sud et au sud-ouest du bourg traditionnel, qui s'est en conséquence largement étendu dans les derniÚres décennies du XXe siÚcle et du début du XXIe siÚcle ; le reste de la commune est assez peu touché par la rurbanisation, sensible toutefois autour de quelques hameaux comme Quilinen et Ti Sabl.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 164 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Edern », sur la commune d'Edern, mise en service en 1989[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 327,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă  15 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12 °C pour 1991-2020[14].

    Transports

    Le territoire communal est traversĂ© par la D 770 (ancienne RN 170) qui passe Ă  l'ouest du bourg, mais la commune est dĂ©sormais principalement desservie par la voie express RN 165 (Ă©changeur de Kerlez prĂšs de Briec), venant de Nantes et Quimper et allant sur Brest, mĂȘme si cette route ne traverse pas la commune, empruntant un itinĂ©raire situĂ© juste Ă  l'est sur le territoire de Briec). La D 61 relie la commune Ă  cette voie express et Ă  Briec ; le bourg est Ă  l'Ă©cart de ces principaux axes de circulation, desservi uniquement par des routes secondaires.

    La voie ferrée Quimper-Brest emprunte la vallée du Steïr et, passant à sept reprises (dont une fois en tunnel à l'est du hameau de Kerolivier) d'une rive à l'autre du cours d'eau en coupant les lobes des méandres accentués de celui-ci, passant donc alternativement sur les confins orientaux du finage de Plogonnec et sur les confins occidentaux de celui de Landrévarzec ; la halte ferroviaire de Pont-Quéau et la gare de Quéménéven desservaient Landrévarzec, mais étaient éloignées du bourg ; elles sont désormais fermées.

    Urbanisme

    Typologie

    Landrévarzec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (90,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,3 %), prairies (14,8 %), forĂȘts (4,1 %), zones urbanisĂ©es (4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Lan Trefharthoc[22] - [23], Tref Harthoc aux XIe et XIIe siÚcles, Landrevarzec en 1426.

    Landrévarzec vient du breton lan(n) (ermitage, monastÚre), de tre(f) (village)[24] et de Harthog[25] ou Harthoc, personnage venu d'outre-Manche.

    Selon RenĂ© Kerviler, saint Evarzec serait le patron primitif de LandrĂ©varzec, oĂč il a Ă©tĂ© remplacĂ© par saint GuĂ©nolĂ©, Ă©tait un abbĂ© du XIIe siĂšcle appelĂ© en latin sanctus Everardus[26]. « Dans la commune de LandrĂ©varzec, on honore saint Evarzec dont le nom semble rĂ©sulter de la dĂ©composition du nom de la commune en deux Ă©lĂ©ments : lann et Evarzec. Mais un texte du XIe siĂšcle prouve que ce nom de lieu est formĂ© de trois mots, les deux termes gĂ©ographiques lann et tref, et le nom d'homme "Hartuc". L'inventeur plus rĂ©cent la lĂ©gende, qui ignorait les rĂšgles de la philologie, a imaginĂ© un saint Evarzec absolument inconsistant »[27].

    Histoire

    Préhistoire

    Des fragments de haches à douille furent trouvés en 1873 prÚs du village de Brouguen en Landrévarzec[28]. Cinq haches à douille en bronze furent trouvées à Kerlastrec en 1933[29].

    Antiquité

    La voie romaine de Vorgium Ă  Douarnenez passait par LandrĂ©varzec[30], de mĂȘme que celle allant de ChĂąteaulin Ă  Quimper (Aquilonia), qui passait dans le voisinage du bourg et de Quilinen[31].

    Moyen Âge

    Selon le Cartulaire de LandĂ©vennec, un Breton originaire des Îles britanniques , dĂ©nommĂ© Harthuc (Harzuc) aurait achetĂ© au roi Gradlon 22 villĂŠ qui auraient constituĂ© le territoire de Landrevarzeg ("la terre de Harzuc") ; il l'aurait restituĂ© Ă  sa mort au roi Gradlon, lequel en aurait alors fait don Ă  l'abbaye de LandĂ©vennec, qui en fit un prieurĂ©[32].

    La paroisse de LandrĂ©varzec aurait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIIIe siĂšcle ou au XIVe siĂšcle ; elle apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 1248, crĂ©Ă©e aux dĂ©pens de celle de Briec au profit de l'abbaye de LandĂ©vennec qui y tient le chef-lieu de sa seigneurie des Salles. (Quilinen n'en faisait pas partie, c'Ă©tait une trĂšve de Briec ; par contre la paroisse incluait Trolez)[33]. Elle fut longtemps desservie par des moines dĂ©pendant de l'abbaye de LandĂ©vennec, avant de l'ĂȘtre par des prĂȘtres sĂ©culiers, mais l'abbĂ© de LandĂ©vennec conserva le droit de prĂ©sentation jusqu'en 1786, date Ă  laquelle l'Ă©vĂȘque de Cornouaille l'obtint[32]. Les dĂźmes Ă©taient dues Ă  l'abbaye de LandĂ©vennec.

    DĂšs le XVe siĂšcle la famille de Kerguelen habitait le manoir de Keranroc'h. Par son mariage en 1413 avec Guillaume de Kerguelen[Note 7], Isabeau de Quistinic[Note 8] apporta Ă  ce dernier la seigneurie de KeranrocÂŽh et les droits de prĂ©Ă©minence en l'Ă©glise trĂ©viale de Quilinen, mĂȘme si la chapelle actuelle a probablement Ă©tĂ© construite par leur fils Guillaume II de Kerguelen[Note 9], mariĂ© en 1449 avec Blanche de Launay[Note 10], hĂ©ritiĂšre de la terre de Penanjeun en Briec. Le manoir de Keranroc'h est restĂ© dans la branche aĂźnĂ©e de la famille de Kerguelen jusqu'Ă  Olivier II, dĂ©cĂ©dĂ© en 1573 et passa ensuite aux mains de la branche cadette jusqu'au dĂ©cĂšs d'HervĂ©-Louis de Kerguelen en 1759, lequel n'avait pas d'hĂ©ritier direct[34]. Les restes de ce manoir sont situĂ©s sur le bord de la D 61 entre Briec et LandrĂ©varzec au lieu-dit Kerroc'h[35].

    Le manoir de Penanryun, aprĂšs avoir appartenu Ă  la famille de Launay, appartint aussi Ă  la famille de Kerguelen Ă  partir de 1553 (Olivier de Kerguelen[Note 11], sieur de Keranroc'h, fut aussi sieur de Penanryun).

    Temps modernes

    La chapelle de TrĂ©flez (Trolez) dĂ©crite en 1931 (La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest).

    Un procĂšs se dĂ©roula en 1648, opposant HervĂ© de Kerguelen[Note 12], seigneur de KerlĂšs [Kerlez] et son fils, seigneur de Keranroc'h d'une part, et messire SĂ©bastien Le Becquer, chanoine de Cornouaille et recteur de Kerfeunteun d'autre part Ă  propos des droits honorifiques et prĂ©Ă©minences que la famille de Kerguelen possĂ©dait dans l'Ă©glise de LandrĂ©varzec et l'Ă©glise trĂ©viale de Quilinen ; la famille de KerguĂ©len prouva qu'elle possĂ©dait « depuis les deux cents Ă  trois cents ans et de tout temps immĂ©morial les premiĂšres prĂ©Ă©minences et marque honorifique de laditte Ă©glise paroissialle de LandrĂ©varzec comme armes en bosse et vittres, tombes, enfeus, bancqs, lissiĂšres funĂšbres et autres marques de fondateurs ». L'abbĂ© Antoine FavĂ© fait remarquer dans son article publiĂ© en 1898 qu'aucune trace de cela ne peut ĂȘtre dĂ©sormais retrouvĂ©e sur place car l'Ă©glise de l'Ă©poque a disparu, remplacĂ©e par une nouvelle Ă©glise construite entre 1830 et 1848. Il en est de mĂȘme pour le manoir de Keranroc'h, dĂ©crit dans le mĂȘme article, oĂč l'ancienne habitation seigneuriale a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une maison datant de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le lendemain les acteurs de ce procĂšs se rendirent Ă  l'Ă©glise trĂ©viale de Quilinen oĂč le seigneur de KerguĂ©len fit aussi valoir ses droits[36].

    Le manoir noble de Pergamon, situé dans la paroisse de Landrévarzec, appartenait à la famille Lantivy de Talhouet avant 1705 et passa alors dans la famille de Cornouaille par le mariage le en l'église de Briec de Marie-Anne de Lantivy[Note 13] avec Jacques de Cornouaille[Note 14], écuyer et seigneur de Kerdu[37].

    La seigneurie des Salles, située en Landrévarzec, dépendait de l'abbaye de Landévennec et sa justice seigneuriale, réunie à celle de Guellevain [Gulvain, en Edern], avait son siÚge au bourg de Landrévarzec vers 1700, puis à Briec[38].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landrévarzec en 1778 :

    « LandrĂ©varzec ; dans un fond, Ă  peu de distance de la route de Quimper Ă  Landerneau ; Ă  2 lieues au nord-nord-est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort ; et Ă  38 lieues de Rennes. Cette paroisse, dont la cure est prĂ©sentĂ©e par l'abbĂ© de LandĂ©vennec, relĂšve du Roi et compte 1 000 communiants[Note 15], y compris ceux de Trefflez [TrĂ©flez], sa trĂšve. c'est un pays couvert [ de bocage ], oĂč l'on vit des montagnes [sic], des vallons, des terres en labeur trĂšs bien cultivĂ©es, et des landes dont le sol est stĂ©rile[39]. »

    Quilinen

    Quilinen était sous l'Ancien Régime une trÚve de la paroisse de Landrévarzec.

    Révolution française

    L'assemblée des paroissiens de Landrévarzec se réunit le pour rédiger le cahier de doléances de Landrévarzec[40]. Les paysans se plaignent notamment que « le droit de moute est trÚs onéreux au peuple et surtout à la classe la plus indigente »[41].

    La paroisse de Landrévarzec et sa trÚve de TréflÚs (Trolez), qui comprenaient alors 134 feux, élurent deux délégués, Laurent Kerbouach[42] et Hervé Suignar[Note 16], pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[43].

    En 1790 est crĂ©Ă©e la vaste commune de Briec, qui inclut LandrĂ©varzec, Quilinen, ainsi que Landudal, au grand mĂ©contentement de la population contrainte Ă  de longs dĂ©placements, par des chemins souvent boueux, pour les cĂ©rĂ©monies religieuses et notamment les baptĂȘmes, mariages et enterrements.

    Lors de la vente des biens nationaux, quatre paysans de LandrĂ©varzec s'associĂšrent pour acheter les terrains de l'enclos paroissial, l'Ă©glise elle-mĂȘme tombant en ruine et la paroisse supprimĂ©e, rattachĂ©e Ă  Briec.

    Pierre Corgat (originaire de Plourac'h) , recteur de LandrĂ©varzec, ainsi que Bourbigo, son vicaire, et le curĂ© de Quilinen, Guillaume L'AbbĂ©, furent rĂ©fractaires ; le premier fut dĂ©portĂ© Ă  l'Île de RĂ© en 1798-1799[44] et le recteur de Quilinen fut dĂ©portĂ© en Espagne[32].

    Michel-Armand de Cornouaille, dit « le comte de Cornouaille »[45], cĂ©lĂšbre chef chouan, est nĂ© le au manoir de Kerlez (Trolez)[46], alors dans la paroisse de LandrĂ©varzec, mais qui dĂ©pendait de la commune de Briec pendant la RĂ©volution française. Il participa Ă  la Chouannerie locale dont il fut l'un des chefs (chef de la 9e lĂ©gion de chouans, il Ă©tait surnommĂ© "Carnage") aux cĂŽtĂ©s de Jean François Edme Le Paige de Bar pendant la RĂ©volution française, organisant notamment l'assassinat de Pierre Briand, ancien dĂ©putĂ© Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative, juge de paix et administrateur du canton de Briec, le 17 brumaire an VIII () Ă  Landudal ; il fut aussi soupçonnĂ© d'avoir participĂ© Ă  l'assassinat de l'Ă©vĂȘque de Quimper, Yves Marie Audrein le , arrĂȘtĂ© dans la diligence qui le transportait Ă  la cĂŽte de Saint-AndrĂ© en LandrĂ©varzec ; en 1815, il organisa l'insurrection de QuimperlĂ©. Époux de Rose-Marie-JosĂšphe de QuĂ©len, Ă©levĂ© au grade de chef de bataillon, il mourut Ă  Quimper le [47].

    Le marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlƓuc[Note 17] Ă©migra pendant la RĂ©volution française.

    La lente création de la nouvelle paroisse de Landrévarzec

    Portrait du marquis Alexandre Marie SĂ©bastien de PlƓuc (fils du marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlƓuc), dĂ©putĂ© de la Seine, dĂ©cĂ©dĂ© le au chĂąteau de KerguĂ©lĂ©gan, alors en Briec (dĂ©sormais en LandrĂ©varzec).

    DĂšs 1806, des membres du conseil municipal de Briec demandent Ă  l'Ă©vĂšque de Quimper la crĂ©ation d'une succursale Ă  Quilinen ; la mĂȘme demande est rĂ©itĂ©rĂ©e maintes fois, appuyĂ©e par le marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlƓuc, et aboutit enfin en 1841 Ă  la crĂ©ation de la nouvelle paroisse de LandrĂ©varzec, laquelle inclut Quilinen, mais exclut Trolez [TrĂ©flez] qui reste rattachĂ© Ă  Briec. Les dix-huit hĂ©ritiers des quatre paysans qui avaient achetĂ© les terrains de l'enclos paroissial abandonnĂšrent tous leurs quote-parts de ces biens demeurĂ©s indivis afin que l'Ă©glise puisse ĂȘtre reconstruite. InformĂ© de ce fait par le marquis de PlƓuc qui le rencontra Ă  Rome en 1854, le pape donna dix-huit mĂ©dailles Ă  l'intention de chacun de ces hĂ©ritiers : elles leur furent remises solennellement par RenĂ©-Nicolas Sergent, Ă©vĂȘque du FinistĂšre. Quand le marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlƓuc dĂ©cĂ©da en 1858, son cƓur fut dĂ©posĂ©, grĂące Ă  une ouverture pratiquĂ©e dans la muraille, dans la chapelle Saint-Joseph, au sein de l'Ă©glise paroissiale[48].

    Une section de la commune de Briec

    Le mécontentement de la population de Landrévarzec continue à propos de l'école, de l'entretien des bùtiments religieux (une pétition est signée par de nombreux habitants en 1856) ; la création d'un adjoint spécial (Michel Croissant[Note 18]) pour Landrévarzec en 1859 ne suffit pas à satisfaire les Landrévarzecois[49]. Le Gac en 1861, Rannou en 1868 et Darcillon en 1874 furent successivement adjoint spécial pour la section de Landrévarzec au sein de la commune de Briec.

    En 1874, la section de LandrĂ©varzec, peuplĂ©e alors de 1 214 habitants, par 5 conseillers municipaux au sein du conseil municipal de Briec, composĂ© en tout de 23 conseillers (la section de Briec, peuplĂ©e alors de 3 347 habitants Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par 14 conseillers municipaux et la section de Landudal, peuplĂ©e alors de 931 habitants, Ă©tait reprĂ©sentĂ©e par 4 conseillers municipaux)[50].

    Un exemple d'Ă©migration

    En 1889 Jean-Marie Ramou[Note 19] et sa femme Françoise Le Grand[Note 20], de Landrévarzec, et leurs cousins Jean et Guillaume Le Grand émigrent à Ville-Marie, prÚs du lac Témiscamingue, au Québec. Ayant eu 9 enfants, leurs descendants sont plusieurs centaines désormais[51].

    L'indépendance communale

    Article du journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest relatant la loi crĂ©ant la commune de LandrĂ©vazec et les dispositions prises dans le cadre de la sĂ©paration d'avec Briec.

    Landrévarzec est détaché de Briec par la loi du [52] ; le projet de loi tendant à distraire la section de Landrévarzec de la commune de Briec a été discuté à l'Assemblée nationale le [53].

    Lors des premiĂšres Ă©lections municipales consĂ©cutives Ă  la crĂ©ation de la commune « sept rĂ©publicains sont Ă©lus par 137 Ă  142 voix, et quatre rĂ©actionnaires par 137 Ă  138 voix. M. Darsillon |Darcillon], portĂ© sur les deux listes, est Ă©lu par 270 voix »[54]. Le Gars est Ă©lu maire le . Lors des Ă©lections municipales de 1900, le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit Ă  l'issue du premier tour : « À LandrĂ©varzec, une partie de la liste rĂ©actionnaire est rĂ©Ă©lue ; une autre partie est en ballotage. La lutte a Ă©tĂ© trĂšs chaude »[55]. À la suite d'un recours, l'Ă©lection de 4 conseillers municipaux fut annulĂ©e car ils avaient Ă©tĂ© proclamĂ©s Ă©lus au premier tour sans avoir obtenu la majoritĂ© absolue ; il fallut revoter[56].

    La construction d'un groupe scolaire au bourg de Landrévarzec est décidée dÚs 1894 et achevée en 1895[57].

    Jean-Marie Darcillon, maire de Landrévarzec, est élu conseiller d'arrondissement en 1898[58].

    La Belle Époque

    Manifestation de protestation devant l'église paroissiale Saint-Guénolé lors de l'inventaire des biens d'église (vers 1906, carte postale Villard).

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par François-Virgile Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de LandrĂ©varzec, l'abbĂ© Souben, Ă©crit : « Les instructions paroissiales se font toujours ici en breton » ; dans un rapport datĂ© de , le prĂ©fet du FinistĂšre indique qu'Ă  LandrĂ©varzec « le breton est seul en usage »[59].

    Les religieuses de l'Ordre de Saint-Joseph de Cluny tenaient une école privée à Landrévarzec. Une école publique de filles existait aussi au début du XXe siÚcle. Elles assistaient et soignaient aussi gratuitement les malades à domicile[60].

    Henry de Robien écrit en 1910 que les communes du canton de Briec, notamment Briec, Landrévarzec, Landudal et Langolen « constituent une zone merveilleuse pour la production du cheval de trait léger, du bidet compact »[61].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Landrévarzec porte les noms de 76 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux trois au moins ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre : Jean Hénaff (tué dÚs le à Arsimont (Belgique), Jean Pétillon (tué le à Flaucourt (Somme) et Michel Bloc'h (tué le à Estrées (Somme)[62].

    • Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 1.
      Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 1.
    • Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 2.
      Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 2.
    • Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 3.
      Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 3.

    Le capitaine RenĂ© de PlƓuc[Note 21], maire de LandrĂ©varzec, fut citĂ© Ă  l'Ordre de la division en 1918 avec la mention suivante : « Capitaine de rĂ©serve de cavalerie rayĂ© des cadres pour maladie contractĂ©e au service et dĂ©gagĂ© de toute obligation militaire ; malgrĂ© son Ăąge (51 ans), a repris du service au front dans une division d'infanterie. À peine arrivĂ©, a exĂ©cutĂ© avec une crĂąnerie superbe qui a fait l'admiration de tous, une reconnaissance des plus pĂ©rilleuses en premiĂšre ligne, sous un feu particuliĂšrement vif de mitrailleuses, rapportant au commandement les renseignements les plus prĂ©cieux. ModĂšle de dĂ©vouement et de devoir simplement accompli ». Le capitaine de PlƓuc acheta le chĂąteau de Kerambleis en Plomelin et fut maire de LandrĂ©varzec[63].

    L'Entre-deux-guerres

    Le monument aux morts de Landrévarzec.
    Le programme de la fĂȘte communale de LandrĂ©varzec organisĂ©e le (Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest).

    Le monument aux morts de LandrĂ©varzec est inaugurĂ© le ; une grande fĂȘte fut organisĂ©e ce jour-lĂ [64].

    À partir du un service de voyageurs par automobile fut assurĂ© pour relier la gare de QuĂ©mĂ©nĂ©ven Ă  LandrĂ©varzec et Briec Ă  l'arrivĂ©e du train de 16 heures[65].

    La translation du cimetiÚre de Landrévarzec est décidée en 1923.

    En 1926 le Conseil municipal de Landrévarzec demande et obtient la création de deux foires annuelles qui se tiendraient au chef-lieu de la commune le lundi de la Trinité et le troisiÚme lundi de décembre[66].

    Une agence postale ouvre Ă  LandrĂ©varzec le [67]. Le mĂȘme mois Jean Scordia est nommĂ© « messager communal et tambour-afficheur » de LandrĂ©varzec[68].

    • L'Ă©glise paroissiale de LandrĂ©varzec et la place du bourg vers 1925 (carte postale Villard).
      L'église paroissiale de Landrévarzec et la place du bourg vers 1925 (carte postale Villard).
    • Le cimetiĂšre autour de l'Ă©glise paroissiale Saint-GuĂ©nolĂ© et le calvaire vers 1920 (carte postale Villard).
      Le cimetiÚre autour de l'église paroissiale Saint-Guénolé et le calvaire vers 1920 (carte postale Villard).

    Lors des élections municipales de 1935 « la iste sortante de droite est entiÚrement élue »[69].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de LandrĂ©varzec porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Parmi elles, Marcel de La Motte-Ango de Flers (Marcel de Flers), maire de LandrĂ©varzec de Ă  , Ă©poux de BĂ©atrice de PlƓuc[Note 22] (ils habitaient le chĂąteau de GuerguĂ©legan), rĂ©sistant, chef d’un rĂ©seau de l'ArmĂ©e secrĂšte, est mort pour la France en dĂ©portation au camp de concentration de Gusen ; HĂ©lĂšne de PlƓuc (nĂ©e le Ă  Reims, dĂ©cĂ©dĂ©e le au camp de concentration de Bergen-Belsen, infirmiĂšre secouriste du Secours National et de la DĂ©fense passive, belle-sƓur de Marcel de Flers ; Yves Le Gars, rĂ©sistant du rĂ©seau Turma-Vengeance, dĂ©portĂ© au camp de concentration de Neuengamme , Ă©vacuĂ© par mer vers la SuĂšde Ă  bord du paquebot Cap Arcona, lequel est coulĂ© par erreur par la RAF au large de LĂŒbeck le [70].

    Yann Bothorel, de Landrévarzec, a été assassiné par des résistants pour faits de collaboration avec l'Allemagne.

    Jean Sizorn, le rebouteux de Pont-Quéau

    Jean Sizorn[Note 23], meunier Ă  Pont-QuĂ©au, donnait depuis des annĂ©es des consultations de rebouteux au moulin et, certains jours, Ă  Quimper et Ă  Douarnenez ; il avait une nombreuse clientĂšle en raison de sa rĂ©putation. Il fut poursuivi en 1951 Ă  la requĂȘte de l'Ordre des mĂ©decins pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine. ConvoquĂ© au tribunal de Quimper le , il est soutenu par une foule nombreuse qui l'accompagne jusqu'au palais de justice et bĂ©nĂ©ficie de nombreux tĂ©moignages de soutien. Lors de la reprise du procĂšs le , des pancartes de soutien sont brandis par les manifestants : « Sizorn le bienfaiteur », « Foutez-lui la paix ! »[71]. Il est condamnĂ© Ă  une peine symbolique (500 francs d'amende avec sursis et le franc symbolique Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts pour l'Ordre des mĂ©decins)[72] ; le substitut du procureur de la RĂ©publique avait demandĂ© au tribunal de ne pas condamner « un bienfaiteur de l'humanitĂ© »[73].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent aux trois fasces de gueules accompagnĂ©es, en chef, d'une volute de crosse de sable issant de la premiĂšre fasce, accostĂ©e de quatre mouchetures d'hermine du mĂȘme, Ă  la bordure d'azur chargĂ©e de neuf quintefeuilles du champ.
    Commentaires : Armoiries inscrites Ă  l'armorial officiel du FinistĂšre[74] - [75].
    Le blason est entouré d'une bordure d'azur, couleur du Pays Glazik, décorée de quintefeuilles d'argent. La crosse de sable qui se trouve entre les mouchetures d'hermines rappelle le lien étroit entre l'abbaye de Landévennec et la paroisse de Landrévarzec pendant des siÚcles à travers le personnage de Saint-Guénolé. Le fond de l'écu d'argent à trois fasces de gueules surmontées en chef de quatre hermines de sable reprennent les armes de la famille Kerguelen qui a vécu un temps à Landrévarzec.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1872 Jean Bozec[Note 24] Maire de Briec. Conseiller général. Cultivateur.
    1879 1882 Pierre Dandurand[Note 25] Maire de Briec. Notaire.
    1882 1883 Michel Croissant[Note 26] Maire de Briec. Cultivateur.
    1883 1884 Hervé Le Gac[Note 27] Maire de Briec. Cultivateur.
    1893 Yves Croissant[Note 28] Premier maire de Landrévarzec au début de l'indépendance communale. Agriculteur.
    1893 1896 Jean Le Gars[Note 29] Mercier.
    1896 1912 Jean-Marie Darcillon[Note 30] Cultivateur.
    1913 1917 RenĂ© de PlƓuc[Note 31] Capitaine aux affaires de guerre franco-amĂ©ricaines en 1919. Chevalier de la LĂ©gion d'honneur. Habitait le chĂąteau de KerguĂ©lĂ©gan.
    1919 1935 Jean Rolland[Note 32] Cultivateur.
    1937 1938 Marcel de Flers Lieutenant-colonel d'aviation de réserve
    1938 1943 René Le Gars[Note 33] Cultivateur.
    1947 1948 Illiou[Note 34] Meunier.
    1951 1952 MĂ©rour[Note 35] Cultivateur.
    1953 1959 Corentin Guyader[Note 36] Boulanger.
    1959 1971 Yves Guyader[Note 37] Charcutier.
    1971 1983 Jean Rolland
    1983 1995 Pierre Guézennec
    1995 mars 2014 Lucien Kerrec[76] DVD
    mars 2014 mai 2020 Hervé Trellu DVG Retraité de la fonction publique
    mai 2020 En cours Paul Boëdec[77] DVD Agriculteur

    Jumelages

    Landrévarzec est jumelé avec la commune de Charnay, une commune qui se trouve au nord de Lyon, dans le département du RhÎne.

    Langue et culture bretonne

    Monuments et sites

    « Le calvaire, probablement du milieu du XVIe siÚcle, est le plus beau des environs de Quimper. Sur un soubassement constitué par deux massifs triangulaires superposés l'un à l'autre de façon que les angles du second ressortent au milieu des cÎtés du premier, s'étagent une Vierge de Pitié, les ApÎtres et des Saintes Femmes. Dominant le tout, les gibets des Larrons se pressent contre la croix du Sauveur. Il en résulte une impression de mouvement ascensionnel trÚs accentué. Ce calvaire a été imité non loin de là, à Saint-Venec, en Briec »[79].

    • L'Église paroissiale Saint-GuĂ©nolĂ© et Sainte-TrinitĂ© : datant du XVIIIe siĂšcle, elle est en forme de croix latine, elle Ă©tait une Ă©tape du Tro Breizh ; elle comprend une nef de trois travĂ©es avec bas-cĂŽtĂ©s, un transept avec une chapelle polygonale au sud et un chƓur Ă  chevet plat. Le porche sud a un plafond en forme de voĂ»te en berceau et est surmontĂ© d'un arc brisĂ©. Le portail ouest est surmontĂ© d'une statue de saint GuĂ©nolĂ©. Une pierre de l'ancienne sacristie porte la date de 1752 et celle de 1762 est inscrite sur la façade ouest. L'intĂ©rieur a un plafond en forme de voĂ»te en berceau lambrissĂ© et peint en bleu. Trois panneaux en bois de l'ancienne chaire Ă  prĂȘcher datant du XIXe siĂšcle et reprĂ©sentant trois des ÉvangĂ©listes (dont saint Jean et saint Marc) sont placĂ©s prĂšs de l'autel nord. Des statues en pierre de saint Jean l'ÉvangĂ©liste et de saint GuĂ©nolĂ©, datant du XVIe siĂšcle, ainsi qu'un Christ en croix sont prĂšs du maĂźtre-autel. L'Ă©glise possĂšde aussi un bas-relief polychrome reprĂ©sentant la Sainte TrinitĂ©. Au-dessus de l'autel nord, une inscription sur une plaque en ardoise indique : « À M. le marquis de PlƓuc, restaurateur et bienfaiteur. La paroisse de LandrĂ©varzec reconnaissante. DerriĂšre cete plaque a Ă©tĂ© placĂ© son cƓur le 28 8bre [aoĂ»t] 1858 » Les vitraux, modernes, sont dus Ă  Jean-Pierre Le Bihan[80]. La Fondation du patrimoine a signĂ© en 2021 une convention avec la commune de LandrĂ©varzec pour la restauration de l'Ă©glise[81].
    • L'Ă©glise Saint-GuĂ©nolĂ© : la façade.
      L'église Saint-Guénolé : la façade.
    • L'Ă©glise Saint-GuĂ©nolĂ© : la façade et le monument aux morts.
      L'église Saint-Guénolé : la façade et le monument aux morts.
    • La fontaine Saint-Jean, situĂ©e prĂšs de l'abside de l'Ă©glise paroissiale ; elle Ă©tait frĂ©quentĂ©e par le passĂ© par les pĂšlerins du Tro Breizh pour les maladies des yeux.
    • La fontaine et le lavoir de Saint-GuĂ©nolĂ©, datĂ©s de 1749, se trouvent Ă  50 mĂštres au nord-ouest de l'Ă©glise paroissiale.
    • La commune possĂšde six croix et calvaires : les croix de KerdalaĂ« (1731), de KertilĂšs (fin XVIe siĂšcle, du cimetiĂšre (XVIe siĂšcle ; elle porte la date de 1925, qui correspond Ă  la translation du cimetiĂšre), du Rest (XVIe siĂšcle) et de VoĂ«z-Don (croix monolithe datant probablement du XVIIIe siĂšcle) et le calvaire de Quilinen[82].
    • Le chĂąteau de KerguĂ©lĂ©gan ; il date du XVIIIe siĂšcle et est situĂ© Ă  1,4 km Ă  l'ouest du bourg ; il fut d'abord la propriĂ©tĂ© de la famille de KerguĂ©len (qui possĂ©dait Ă©galement le manoir de Pennaryeun), puis de la famille de PlƓuc jusqu'en 1954. Une photographie de ce manoir prise avant la Seconde Guerre mondiale est visible sur le site Internet Archives dĂ©partementales du FinistĂšre (fonds Godineau)[83].
    • "Un jardin Ă  LandrĂ©varzec", jardin privĂ© ouvert Ă  la visite en saison touristique prĂ©sentant des plantes des cinq continents[84].
    • "Un jardin Ă  LandrĂ©varzec" 1.
      "Un jardin à Landrévarzec" 1.
    • "Un jardin Ă  LandrĂ©varzec" 2.
      "Un jardin à Landrévarzec" 2.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1896. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[86].

    En 2020, la commune comptait 1 855 habitants[Note 38], en augmentation de 1,81 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 4531 5581 5271 5431 5131 3651 2421 1821 134
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    1 0951 0541 0251 0901 2401 3721 4521 5461 560
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    1 6121 8221 8501 855-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee Ă  partir de 2006[88].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    • HervĂ© Saliou, nĂ© en 1935, fut fabricant et sculpteur de meubles bretons et de statues en bois et en pierre, assurant Ă©galement de nombreuses restaurations d'Ɠuvres anciennes du patrimoine. Ancien prĂ©sident du club de football de LandrĂ©varzec, il participe aussi Ă  l'« Official Center World » (« Centre officiel du monde »), projet pharaonique d'un milliardaire amĂ©ricain, situĂ© Ă  Felicity (Californie). Il a Ă©tĂ© fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 2021[89]

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Guillaume de Kerguelen, né vers 1390 à Saint-Thois, seigneur de Kerguelen (en Saint-Thois).
    8. Isabeau de Quistinic, née vers 1385 à Penhars, décédée aprÚs 1430.
    9. Guillaume II de Kerguelen, né vers 1420 à Landrévarzec, décédé entre 1492 et 1524.
    10. Blanche de Launay, né vers 1425.
    11. Olivier de Kerguelen, né vers 1530, décédé en 1573.
    12. Hervé Louis de Kerguelen, né vers 1615, décédé le à Landrévarzec.
    13. Marie-Anne de Lantivy, née le à Pennanech en Landrévarzec, décédée le à Briec.
    14. Jacques de Cornouaille, né le à Saint-Nic, décédé le à Kerlez en Briec.
    15. Personnes en Ăąge de communier.
    16. Hervé Suignard, né le à Kercrazec en Landrévarzec, décédé le à Kercrazec en Briec.
    17. Alexandre Jean SĂ©bastien de PlƓuc, nĂ© le au chĂąteau du Guilguiffin en Landudec, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  LandrĂ©varzec, alors en Briec.
    18. Michel Croissant, né le à Coatsulgoat en Briec, décédé le à Briec, pÚre de Michel Croissant qui fut maire de Briec.
    19. Jean-Marie Rannou, né le à Landrévarzec, alors en Briec.
    20. Françoise Le Grand, née le à Landrévarzec, alors en Briec.
    21. RenĂ© de PlƓuc, nĂ© le Ă  Constantinople (Turquie), fils du marquis Alexandre Marie SĂ©bastien de PlƓuc, ses obsĂšques furent cĂ©lĂ©brĂ©es le en l'Ă©glise de LandrĂ©varzec.
    22. BĂ©atrice de PlƓuc, nĂ©e le Ă  Paris, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  Paris, chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
    23. Jean Sizorn, né le à Landrévarzec, décédé le à Landrévarzec.
    24. Jean Bozec, né le à Briec, décédé le à Briec.
    25. Pierre Dandurand, né le à Quimper, décédé le au bourg de Briec.
    26. Michel Croissant, né le à Lespriten en Briec, décédé le à Briec.
    27. Hervé Le Gac, né le à Briec, décédé le à Briec.
    28. Yves Croissant, né le à Brunguen en Landrévarzec, décédé le à Brunguen en Landrévarzec.
    29. Jean Le Gars, né le à Briec, décédé le au bourg de Landrévarzec.
    30. Jean-Marie Darcillon, né le à Briec, décédé le à Ligen en Landrévarzec.
    31. RenĂ© Alexandre Constantin de PlƓuc, nĂ© le Ă  Constantinople (Turquie), fils du marquis Alexandre Marie SĂ©bastien de PlƓuc, ses obsĂšques furent cĂ©lĂ©brĂ©es le en l'Ă©glise de LandrĂ©varzec.
    32. Jean Rolland, né le à Landrévarzec, décédé le à Kergreis en Landrévarzec.
    33. René Le Gars, né le à Pen ar Roz en Landrévarzec, décédé le à Pen ar Roz en Landrévarzec.
    34. Probablement Louis Illiou, né le au moulin de Kerlostrec en Landrévarzec, déc et édé le à Quimper
    35. Probablement Corentin Mérour, né le au Menhir en Briec, décédé le à Landrévarzec.
    36. Corentin Guyader, né le au bourg de Landrévarzec, décédé le à Quimper.
    37. Yves Guyader, né le à Landrévarzec, décédé le à Kerlaz (chavirage de son bateau en Baie de Douarnenez).
    38. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Ronan Larvor, « Au cƓur des villages : Ă  la recherche du secret de Quilinen. », sur https://www.letelegramme.fr, (consultĂ© le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Edern - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Landrévarzec et Edern », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Edern - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Landrévarzec et Pluguffan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Quimper - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. Dans la charte XIII du Cartulaire de Landévennec
    23. Francis Gourvil - Noms de famille bretons d'origine toponymique, page XIII.
    24. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 36, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
    25. Ernest NÚgre - Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1050
    26. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f159.image.r=Evarzec?rk=1437775;2
    27. R. Latouche, « Valeur historique des légendes. », sur Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne (Gallica), (consulté le ).
    28. A. Serret, « Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper. », sur Gallica, (consulté le ).
    29. La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Trouviaille Ă  LandrĂ©varzec. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    30. Association bretonne et Union régionaliste bretonne., « Bulletin archéologique de l'Association bretonne », sur Gallica, (consulté le ).
    31. Association bretonne et Union régionaliste bretonne., « Bulletin archéologique de l'Association bretonne », sur Gallica, (consulté le ).
    32. « Étymologie et histoire de LandrĂ©varzec. », sur infobretagne.com (consultĂ© le ).
    33. « Origine de la commune de Landrévarzec. », sur http://www.landrevarzec.fr, (consulté le ).
    34. L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Chapelle de Quilinen (Landrévarzec) », sur Bretania, (consulté le ).
    35. Yann de Servigny, « Maison de Kerguelen », sur Gallica, (consulté le ).
    36. Abbé Antoine Favé, « Un procÚs-verbal des prééminences et droits honorifiques à Landrévarzec et Quilinen (1648). », sur Bulletin de la Société archéologique du FinistÚre (Gallica), (consulté le ).
    37. ThĂ©odore Courtaux et le comte de Lantivy de TrĂ©dion, « Histoire gĂ©nĂ©alogique de la maison de Lantivy, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possĂ©dĂ©es, Bretagne, Maine, Anjou et Languedoc, suivie des gĂ©nĂ©alogies des maisons de l'Estourbeillon (Bretagne) et de Richemont de Richard'son (Écosse et France) », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    38. H. B. de la Rogerie, « Liste des juridictions exercĂ©es aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles dans le ressort du prĂ©sidial de Quimper. », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du FinistĂšre,‎ , p. 257 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    39. Jean-Baptiste Ogée, « Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne (tome 2) », sur Internet archive, (consulté le ).
    40. « Cahier de doléances de Landrévarzec en 1789. à », sur http;//www.infobretagne.com (consulté le ).
    41. Jean Savina, « Notre vieux Quimper. », sur Gallica, (consulté le ).
    42. Laurens Kerbourg, né le à Tréflez en Landrévarzec, décédé le à Tréflez en Landrévarzec
    43. "Archives parlementaires de 1787 Ă  1860 ; 2-7. États gĂ©nĂ©raux ; Cahiers des sĂ©nĂ©chaussĂ©es et bailliages", sĂ©rie 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
    44. Eglise catholique. DiocÚse (Saint-Brieuc), « Le diocÚse de Saint-Brieuc pendant la période révolutionnaire : notes et documents. », sur Gallica, 1894-1899 (consulté le ).
    45. Fils de Guillaume-Jacques de Cornouaille et de Louise-Véronique de Boiguéhenneuc.
    46. La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « L'ancien manoir de Kerlez en LandrĂ©varzec. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    47. Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le FinistĂšre, (lire en ligne).
    48. Denis Thézan de Gaussan, « Histoire généalogique de la maison de Ploëuc », sur Gallica, (consulté le ).
    49. Le Pays : journal des volontés de la France, « Actes officiels », sur Gallica, (consulté le ).
    50. " Rapports et délibérations - FinistÚre, Conseil général", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f664.image.r=Landudal.langFR
    51. Josette Jouas, Christian Le Corre et Christiane Jamey, "Ces Bretons d'Amérique du Nord", éditions Ouest-France, 2005, (ISBN 2-7373-3605-8).
    52. Albert-Sylvain Grenier, "Répertoire des faits politiques, sociaux, économiques et généraux", Berger-Levrault, Paris, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65478681/f41.image.r=Guipavas%20.langFR
    53. France. Chambre des députés (1876-1942)., « Feuilleton / Chambre des députés », sur Gallica, (consulté le ).
    54. La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Élections municipales », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    55. La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Chronique Ă©lectorale. Arrondissement de Quimper », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    56. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Nouvelles dĂ©partementales. Protestaztion contre l'Ă©lection des municipalitĂ©s. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    57. La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « À la commission dĂ©partementale. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    58. La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Les Ă©lections. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    59. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    60. Office central des Ɠuvres de bienfaisance et services sociaux (France), « La France charitable et prĂ©voyante : tableaux des oeuvres et institutions des dĂ©partements (tome 1) », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    61. Comte Henry de Robien, « La survie du bidet breton », sur Le Sport universel illustré (Gallica), (consulté le ).
    62. « MémorialGenweb. FinistÚre. Landrévarzec. », sur https://www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    63. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « La rĂ©gion bretonne », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    64. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « LandrĂ©varzec. Monument aux morts. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    65. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Avis », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    66. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « ChĂąteaulin. Conseil d'arrondissement », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    67. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « P. T.T. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    68. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « LandrĂ©varzec. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    69. Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest, « Élections municipales. LandrĂ©varzec. », sur Gallica, (consultĂ© le ).
    70. Corinne Mazo, « MémorialGenWeb.FinistÚre.Landrévarzec », sur https;//www.memorialgenweb.org, (consulté le ).
    71. Thierry Charpentier, « Médecine. Les praticiens de l'ombre au XIXe siÚcle », sur Le Telegramme, (consulté le ).
    72. Annick Le Douguet, "Guérisseurs et sorciers bretons au banc des accusés", éditions Le Douguet, 2017, (ISBN 978-2-9512892-5-3).
    73. https://www.ouest-france.fr/bretagne/landrevarzec-29510/la-memoire-de-jean-marie-sizorn-rebouteux-honoree-2105995
    74. Site sur la commune de Landrévarzec
    75. Site de la commune de Landrévarzec sur le site de la communauté de communes
    76. « Dernier conseil municipal pour Lucien Kerrec, maire depuis 1995 », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    77. « Municipales Ă  LandrĂ©varzec. Premier mandat de maire pour Paul BoĂ«dec », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    78. René Legrand, « Landrévarzec. Notre-Dame-de-Quilinen. », sur CongrÚs archéologique de France : séances générales (Gallica), (consulté le ).
    79. René Legrand, « Landrévarzec. Notre-Dame-de-Quilinen. », sur CongrÚs archéologique de France : séances générales (Gallica), (consulté le ).
    80. D'aprÚs une notice d'information touristique située prÚs de l'église Saint-Guénolé.
    81. « Sauvegarder le cƓur patrimonial de LandrĂ©varzec », sur https://www.letelegramme.fr, (consultĂ© le ).
    82. Société archéologique du FinistÚre. Histoire et patrimoine., « Inventaire des croix et calvaires Commune de Landrévarzec. » (consulté le ).
    83. https://recherche.archives.finistere.fr/viewer/viewer/medias/collections/FI/0014FI/FRAD029_14FI_00369.jpg
    84. Vincent Abolivier et Pascal L'Hermitte, « Un jardin à Landrévarzec. » (consulté le ).
    85. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    86. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    87. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    88. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    89. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du .

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.