Landrévarzec
LandrĂ©varzec [lÉÌdÊevaÊzÉk] (en breton : Landrevarzeg) est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Landrévarzec Landrevarzeg | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Quimper Bretagne Occidentale | ||||
Maire Mandat |
Paul Boëdec 2020-2026 |
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Code postal | 29510 | ||||
Code commune | 29106 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Landrévarzécois | ||||
Population municipale |
1 855 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 91 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 05âČ 25âł nord, 4° 03âČ 33âł ouest | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 165 m |
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Superficie | 20,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Quimper (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Briec | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
GĂ©ographie
La commune fait partie du Pays Glazik et était membre de la Communauté de communes du Pays Glazik, fusionnée le avec la communauté d'agglomération de Quimper Bretagne Occidentale.
Description
LandrĂ©varzec est une commune situĂ©e Ă l'est du Porzay, au sud du prolongement occidental des montagnes Noires qui ne concerne pas la commune ; son relief est vallonnĂ© (les altitudes s'y Ă©chelonnent entre 151 mĂštres au nord-est du finage communal prĂšs de Ar RousĂ©o et 40 mĂštres au sud-ouest Ă Pont KĂ©o [Pont QuĂ©au], le bourg Ă©tant vers 125 mĂštres d'altitude), limitĂ© Ă l'ouest par le SteĂŻr (affluent de rive droite de l'Odet et qui sĂ©pare la commune de celle de Plogonnec), au sud-est et au sud par un affluent de rive gauche du SteĂŻr (qui sĂ©pare LandrĂ©varzec respectivement de la partie sud de Briec et de Quimper), au nord-ouest par le ruisseau du Moulin du Duc, autre affluent de rive gauche du SteĂŻr (qui sĂ©pare la commune de celle de QuĂ©mĂ©nĂ©ven ; seules les limites nord et nord-est de la commune avec la partie nord de Briec ne suivent pas ds cours d'eau). D'autres petits affluents du SteĂŻr traversent le territoire communal ou y trouvent mĂȘme leur source, contribuant Ă accentuer le vallonnement du plateau d'un plateau situĂ© en moyenne vers 120 Ă 140 mĂštres d'altitude, mais rĂ©duit Ă l'Ă©tat de lambeaux par les nombreuses vallĂ©es qui le parsĂšment.
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersĂ© en de nombreux Ă©carts formĂ©s de hameaux et de fermes isolĂ©es, le bourg Ă©tant par le passĂ© d'importance modeste. Le hameau de Quilinen, situĂ© au sud du bourg, dispose d'une notoriĂ©tĂ© due bien sĂ»r Ă sa chapelle du XVe siĂšcle, mais aussi Ă l'auberge de Quilinen, situĂ©e dans une maison datant de 1897 et qui est le seul restaurant traditionnel du Pays Glazik. Le hameau a aussi un garage automobile (marque Peugeot) depuis 1936 et un ComitĂ© des FĂȘtes crĂ©Ă© en 1984 par HervĂ© Le Grand. Par contre les bistrots et la boucherie ont disparu[1].
La situation de la commune à relative proximité de Quimper et qui est désormais incluse dans sa communauté d'agglomération explique une périurbanisation marquée par la création de plusieurs lotissements, principalement au sud et au sud-ouest du bourg traditionnel, qui s'est en conséquence largement étendu dans les derniÚres décennies du XXe siÚcle et du début du XXIe siÚcle ; le reste de la commune est assez peu touché par la rurbanisation, sensible toutefois autour de quelques hameaux comme Quilinen et Ti Sabl.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Edern », sur la commune d'Edern, mise en service en 1989[8] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 327,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă 15 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 11,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12 °C pour 1991-2020[14].
Transports
Le territoire communal est traversĂ© par la D 770 (ancienne RN 170) qui passe Ă l'ouest du bourg, mais la commune est dĂ©sormais principalement desservie par la voie express RN 165 (Ă©changeur de Kerlez prĂšs de Briec), venant de Nantes et Quimper et allant sur Brest, mĂȘme si cette route ne traverse pas la commune, empruntant un itinĂ©raire situĂ© juste Ă l'est sur le territoire de Briec). La D 61 relie la commune Ă cette voie express et Ă Briec ; le bourg est Ă l'Ă©cart de ces principaux axes de circulation, desservi uniquement par des routes secondaires.
La voie ferrée Quimper-Brest emprunte la vallée du Steïr et, passant à sept reprises (dont une fois en tunnel à l'est du hameau de Kerolivier) d'une rive à l'autre du cours d'eau en coupant les lobes des méandres accentués de celui-ci, passant donc alternativement sur les confins orientaux du finage de Plogonnec et sur les confins occidentaux de celui de Landrévarzec ; la halte ferroviaire de Pont-Quéau et la gare de Quéménéven desservaient Landrévarzec, mais étaient éloignées du bourg ; elles sont désormais fermées.
Urbanisme
Typologie
Landrévarzec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (90,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,3 %), prairies (14,8 %), forĂȘts (4,1 %), zones urbanisĂ©es (4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lan Trefharthoc[22] - [23], Tref Harthoc aux XIe et XIIe siÚcles, Landrevarzec en 1426.
Landrévarzec vient du breton lan(n) (ermitage, monastÚre), de tre(f) (village)[24] et de Harthog[25] ou Harthoc, personnage venu d'outre-Manche.
Selon RenĂ© Kerviler, saint Evarzec serait le patron primitif de LandrĂ©varzec, oĂč il a Ă©tĂ© remplacĂ© par saint GuĂ©nolĂ©, Ă©tait un abbĂ© du XIIe siĂšcle appelĂ© en latin sanctus Everardus[26]. « Dans la commune de LandrĂ©varzec, on honore saint Evarzec dont le nom semble rĂ©sulter de la dĂ©composition du nom de la commune en deux Ă©lĂ©ments : lann et Evarzec. Mais un texte du XIe siĂšcle prouve que ce nom de lieu est formĂ© de trois mots, les deux termes gĂ©ographiques lann et tref, et le nom d'homme "Hartuc". L'inventeur plus rĂ©cent la lĂ©gende, qui ignorait les rĂšgles de la philologie, a imaginĂ© un saint Evarzec absolument inconsistant »[27].
Histoire
Préhistoire
Des fragments de haches à douille furent trouvés en 1873 prÚs du village de Brouguen en Landrévarzec[28]. Cinq haches à douille en bronze furent trouvées à Kerlastrec en 1933[29].
Antiquité
La voie romaine de Vorgium Ă Douarnenez passait par LandrĂ©varzec[30], de mĂȘme que celle allant de ChĂąteaulin Ă Quimper (Aquilonia), qui passait dans le voisinage du bourg et de Quilinen[31].
Moyen Ăge
Selon le Cartulaire de LandĂ©vennec, un Breton originaire des Ăles britanniques , dĂ©nommĂ© Harthuc (Harzuc) aurait achetĂ© au roi Gradlon 22 villĂŠ qui auraient constituĂ© le territoire de Landrevarzeg ("la terre de Harzuc") ; il l'aurait restituĂ© Ă sa mort au roi Gradlon, lequel en aurait alors fait don Ă l'abbaye de LandĂ©vennec, qui en fit un prieurĂ©[32].
La paroisse de LandrĂ©varzec aurait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIIIe siĂšcle ou au XIVe siĂšcle ; elle apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 1248, crĂ©Ă©e aux dĂ©pens de celle de Briec au profit de l'abbaye de LandĂ©vennec qui y tient le chef-lieu de sa seigneurie des Salles. (Quilinen n'en faisait pas partie, c'Ă©tait une trĂšve de Briec ; par contre la paroisse incluait Trolez)[33]. Elle fut longtemps desservie par des moines dĂ©pendant de l'abbaye de LandĂ©vennec, avant de l'ĂȘtre par des prĂȘtres sĂ©culiers, mais l'abbĂ© de LandĂ©vennec conserva le droit de prĂ©sentation jusqu'en 1786, date Ă laquelle l'Ă©vĂȘque de Cornouaille l'obtint[32]. Les dĂźmes Ă©taient dues Ă l'abbaye de LandĂ©vennec.
DĂšs le XVe siĂšcle la famille de Kerguelen habitait le manoir de Keranroc'h. Par son mariage en 1413 avec Guillaume de Kerguelen[Note 7], Isabeau de Quistinic[Note 8] apporta Ă ce dernier la seigneurie de KeranrocÂŽh et les droits de prĂ©Ă©minence en l'Ă©glise trĂ©viale de Quilinen, mĂȘme si la chapelle actuelle a probablement Ă©tĂ© construite par leur fils Guillaume II de Kerguelen[Note 9], mariĂ© en 1449 avec Blanche de Launay[Note 10], hĂ©ritiĂšre de la terre de Penanjeun en Briec. Le manoir de Keranroc'h est restĂ© dans la branche aĂźnĂ©e de la famille de Kerguelen jusqu'Ă Olivier II, dĂ©cĂ©dĂ© en 1573 et passa ensuite aux mains de la branche cadette jusqu'au dĂ©cĂšs d'HervĂ©-Louis de Kerguelen en 1759, lequel n'avait pas d'hĂ©ritier direct[34]. Les restes de ce manoir sont situĂ©s sur le bord de la D 61 entre Briec et LandrĂ©varzec au lieu-dit Kerroc'h[35].
Le manoir de Penanryun, aprĂšs avoir appartenu Ă la famille de Launay, appartint aussi Ă la famille de Kerguelen Ă partir de 1553 (Olivier de Kerguelen[Note 11], sieur de Keranroc'h, fut aussi sieur de Penanryun).
Temps modernes
Un procĂšs se dĂ©roula en 1648, opposant HervĂ© de Kerguelen[Note 12], seigneur de KerlĂšs [Kerlez] et son fils, seigneur de Keranroc'h d'une part, et messire SĂ©bastien Le Becquer, chanoine de Cornouaille et recteur de Kerfeunteun d'autre part Ă propos des droits honorifiques et prĂ©Ă©minences que la famille de Kerguelen possĂ©dait dans l'Ă©glise de LandrĂ©varzec et l'Ă©glise trĂ©viale de Quilinen ; la famille de KerguĂ©len prouva qu'elle possĂ©dait « depuis les deux cents Ă trois cents ans et de tout temps immĂ©morial les premiĂšres prĂ©Ă©minences et marque honorifique de laditte Ă©glise paroissialle de LandrĂ©varzec comme armes en bosse et vittres, tombes, enfeus, bancqs, lissiĂšres funĂšbres et autres marques de fondateurs ». L'abbĂ© Antoine FavĂ© fait remarquer dans son article publiĂ© en 1898 qu'aucune trace de cela ne peut ĂȘtre dĂ©sormais retrouvĂ©e sur place car l'Ă©glise de l'Ă©poque a disparu, remplacĂ©e par une nouvelle Ă©glise construite entre 1830 et 1848. Il en est de mĂȘme pour le manoir de Keranroc'h, dĂ©crit dans le mĂȘme article, oĂč l'ancienne habitation seigneuriale a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une maison datant de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le lendemain les acteurs de ce procĂšs se rendirent Ă l'Ă©glise trĂ©viale de Quilinen oĂč le seigneur de KerguĂ©len fit aussi valoir ses droits[36].
Le manoir noble de Pergamon, situé dans la paroisse de Landrévarzec, appartenait à la famille Lantivy de Talhouet avant 1705 et passa alors dans la famille de Cornouaille par le mariage le en l'église de Briec de Marie-Anne de Lantivy[Note 13] avec Jacques de Cornouaille[Note 14], écuyer et seigneur de Kerdu[37].
La seigneurie des Salles, située en Landrévarzec, dépendait de l'abbaye de Landévennec et sa justice seigneuriale, réunie à celle de Guellevain [Gulvain, en Edern], avait son siÚge au bourg de Landrévarzec vers 1700, puis à Briec[38].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landrévarzec en 1778 :
« LandrĂ©varzec ; dans un fond, Ă peu de distance de la route de Quimper Ă Landerneau ; Ă 2 lieues au nord-nord-est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort ; et Ă 38 lieues de Rennes. Cette paroisse, dont la cure est prĂ©sentĂ©e par l'abbĂ© de LandĂ©vennec, relĂšve du Roi et compte 1 000 communiants[Note 15], y compris ceux de Trefflez [TrĂ©flez], sa trĂšve. c'est un pays couvert [ de bocage ], oĂč l'on vit des montagnes [sic], des vallons, des terres en labeur trĂšs bien cultivĂ©es, et des landes dont le sol est stĂ©rile[39]. »
Quilinen
Quilinen était sous l'Ancien Régime une trÚve de la paroisse de Landrévarzec.
Révolution française
L'assemblée des paroissiens de Landrévarzec se réunit le pour rédiger le cahier de doléances de Landrévarzec[40]. Les paysans se plaignent notamment que « le droit de moute est trÚs onéreux au peuple et surtout à la classe la plus indigente »[41].
La paroisse de Landrévarzec et sa trÚve de TréflÚs (Trolez), qui comprenaient alors 134 feux, élurent deux délégués, Laurent Kerbouach[42] et Hervé Suignar[Note 16], pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[43].
En 1790 est crĂ©Ă©e la vaste commune de Briec, qui inclut LandrĂ©varzec, Quilinen, ainsi que Landudal, au grand mĂ©contentement de la population contrainte Ă de longs dĂ©placements, par des chemins souvent boueux, pour les cĂ©rĂ©monies religieuses et notamment les baptĂȘmes, mariages et enterrements.
Lors de la vente des biens nationaux, quatre paysans de LandrĂ©varzec s'associĂšrent pour acheter les terrains de l'enclos paroissial, l'Ă©glise elle-mĂȘme tombant en ruine et la paroisse supprimĂ©e, rattachĂ©e Ă Briec.
Pierre Corgat (originaire de Plourac'h) , recteur de LandrĂ©varzec, ainsi que Bourbigo, son vicaire, et le curĂ© de Quilinen, Guillaume L'AbbĂ©, furent rĂ©fractaires ; le premier fut dĂ©portĂ© Ă l'Ăle de RĂ© en 1798-1799[44] et le recteur de Quilinen fut dĂ©portĂ© en Espagne[32].
Michel-Armand de Cornouaille, dit « le comte de Cornouaille »[45], cĂ©lĂšbre chef chouan, est nĂ© le au manoir de Kerlez (Trolez)[46], alors dans la paroisse de LandrĂ©varzec, mais qui dĂ©pendait de la commune de Briec pendant la RĂ©volution française. Il participa Ă la Chouannerie locale dont il fut l'un des chefs (chef de la 9e lĂ©gion de chouans, il Ă©tait surnommĂ© "Carnage") aux cĂŽtĂ©s de Jean François Edme Le Paige de Bar pendant la RĂ©volution française, organisant notamment l'assassinat de Pierre Briand, ancien dĂ©putĂ© Ă l'AssemblĂ©e lĂ©gislative, juge de paix et administrateur du canton de Briec, le 17 brumaire an VIII () Ă Landudal ; il fut aussi soupçonnĂ© d'avoir participĂ© Ă l'assassinat de l'Ă©vĂȘque de Quimper, Yves Marie Audrein le , arrĂȘtĂ© dans la diligence qui le transportait Ă la cĂŽte de Saint-AndrĂ© en LandrĂ©varzec ; en 1815, il organisa l'insurrection de QuimperlĂ©. Ăpoux de Rose-Marie-JosĂšphe de QuĂ©len, Ă©levĂ© au grade de chef de bataillon, il mourut Ă Quimper le [47].
Le marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlĆuc[Note 17] Ă©migra pendant la RĂ©volution française.
La lente création de la nouvelle paroisse de Landrévarzec
DĂšs 1806, des membres du conseil municipal de Briec demandent Ă l'Ă©vĂšque de Quimper la crĂ©ation d'une succursale Ă Quilinen ; la mĂȘme demande est rĂ©itĂ©rĂ©e maintes fois, appuyĂ©e par le marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlĆuc, et aboutit enfin en 1841 Ă la crĂ©ation de la nouvelle paroisse de LandrĂ©varzec, laquelle inclut Quilinen, mais exclut Trolez [TrĂ©flez] qui reste rattachĂ© Ă Briec. Les dix-huit hĂ©ritiers des quatre paysans qui avaient achetĂ© les terrains de l'enclos paroissial abandonnĂšrent tous leurs quote-parts de ces biens demeurĂ©s indivis afin que l'Ă©glise puisse ĂȘtre reconstruite. InformĂ© de ce fait par le marquis de PlĆuc qui le rencontra Ă Rome en 1854, le pape donna dix-huit mĂ©dailles Ă l'intention de chacun de ces hĂ©ritiers : elles leur furent remises solennellement par RenĂ©-Nicolas Sergent, Ă©vĂȘque du FinistĂšre. Quand le marquis Alexandre Jean SĂ©bastien de PlĆuc dĂ©cĂ©da en 1858, son cĆur fut dĂ©posĂ©, grĂące Ă une ouverture pratiquĂ©e dans la muraille, dans la chapelle Saint-Joseph, au sein de l'Ă©glise paroissiale[48].
Une section de la commune de Briec
Le mécontentement de la population de Landrévarzec continue à propos de l'école, de l'entretien des bùtiments religieux (une pétition est signée par de nombreux habitants en 1856) ; la création d'un adjoint spécial (Michel Croissant[Note 18]) pour Landrévarzec en 1859 ne suffit pas à satisfaire les Landrévarzecois[49]. Le Gac en 1861, Rannou en 1868 et Darcillon en 1874 furent successivement adjoint spécial pour la section de Landrévarzec au sein de la commune de Briec.
En 1874, la section de Landrévarzec, peuplée alors de 1 214 habitants, par 5 conseillers municipaux au sein du conseil municipal de Briec, composé en tout de 23 conseillers (la section de Briec, peuplée alors de 3 347 habitants était représentée par 14 conseillers municipaux et la section de Landudal, peuplée alors de 931 habitants, était représentée par 4 conseillers municipaux)[50].
Un exemple d'Ă©migration
En 1889 Jean-Marie Ramou[Note 19] et sa femme Françoise Le Grand[Note 20], de Landrévarzec, et leurs cousins Jean et Guillaume Le Grand émigrent à Ville-Marie, prÚs du lac Témiscamingue, au Québec. Ayant eu 9 enfants, leurs descendants sont plusieurs centaines désormais[51].
L'indépendance communale
Landrévarzec est détaché de Briec par la loi du [52] ; le projet de loi tendant à distraire la section de Landrévarzec de la commune de Briec a été discuté à l'Assemblée nationale le [53].
Lors des premiĂšres Ă©lections municipales consĂ©cutives Ă la crĂ©ation de la commune « sept rĂ©publicains sont Ă©lus par 137 Ă 142 voix, et quatre rĂ©actionnaires par 137 Ă 138 voix. M. Darsillon |Darcillon], portĂ© sur les deux listes, est Ă©lu par 270 voix »[54]. Le Gars est Ă©lu maire le . Lors des Ă©lections municipales de 1900, le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest Ă©crit Ă l'issue du premier tour : « Ă LandrĂ©varzec, une partie de la liste rĂ©actionnaire est rĂ©Ă©lue ; une autre partie est en ballotage. La lutte a Ă©tĂ© trĂšs chaude »[55]. Ă la suite d'un recours, l'Ă©lection de 4 conseillers municipaux fut annulĂ©e car ils avaient Ă©tĂ© proclamĂ©s Ă©lus au premier tour sans avoir obtenu la majoritĂ© absolue ; il fallut revoter[56].
La construction d'un groupe scolaire au bourg de Landrévarzec est décidée dÚs 1894 et achevée en 1895[57].
Jean-Marie Darcillon, maire de Landrévarzec, est élu conseiller d'arrondissement en 1898[58].
La Belle Ăpoque
En rĂ©ponse Ă une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par François-Virgile Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Ămile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur de LandrĂ©varzec, l'abbĂ© Souben, Ă©crit : « Les instructions paroissiales se font toujours ici en breton » ; dans un rapport datĂ© de , le prĂ©fet du FinistĂšre indique qu'Ă LandrĂ©varzec « le breton est seul en usage »[59].
Les religieuses de l'Ordre de Saint-Joseph de Cluny tenaient une école privée à Landrévarzec. Une école publique de filles existait aussi au début du XXe siÚcle. Elles assistaient et soignaient aussi gratuitement les malades à domicile[60].
Henry de Robien écrit en 1910 que les communes du canton de Briec, notamment Briec, Landrévarzec, Landudal et Langolen « constituent une zone merveilleuse pour la production du cheval de trait léger, du bidet compact »[61].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landrévarzec porte les noms de 76 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux trois au moins ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre : Jean Hénaff (tué dÚs le à Arsimont (Belgique), Jean Pétillon (tué le à Flaucourt (Somme) et Michel Bloc'h (tué le à Estrées (Somme)[62].
- Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 1.
- Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 2.
- Liste des morts de la PremiĂšre Guerre mondiale sur le monument aux morts 3.
Le capitaine RenĂ© de PlĆuc[Note 21], maire de LandrĂ©varzec, fut citĂ© Ă l'Ordre de la division en 1918 avec la mention suivante : « Capitaine de rĂ©serve de cavalerie rayĂ© des cadres pour maladie contractĂ©e au service et dĂ©gagĂ© de toute obligation militaire ; malgrĂ© son Ăąge (51 ans), a repris du service au front dans une division d'infanterie. Ă peine arrivĂ©, a exĂ©cutĂ© avec une crĂąnerie superbe qui a fait l'admiration de tous, une reconnaissance des plus pĂ©rilleuses en premiĂšre ligne, sous un feu particuliĂšrement vif de mitrailleuses, rapportant au commandement les renseignements les plus prĂ©cieux. ModĂšle de dĂ©vouement et de devoir simplement accompli ». Le capitaine de PlĆuc acheta le chĂąteau de Kerambleis en Plomelin et fut maire de LandrĂ©varzec[63].
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts de LandrĂ©varzec est inaugurĂ© le ; une grande fĂȘte fut organisĂ©e ce jour-lĂ [64].
à partir du un service de voyageurs par automobile fut assuré pour relier la gare de Quéménéven à Landrévarzec et Briec à l'arrivée du train de 16 heures[65].
La translation du cimetiÚre de Landrévarzec est décidée en 1923.
En 1926 le Conseil municipal de Landrévarzec demande et obtient la création de deux foires annuelles qui se tiendraient au chef-lieu de la commune le lundi de la Trinité et le troisiÚme lundi de décembre[66].
Une agence postale ouvre Ă LandrĂ©varzec le [67]. Le mĂȘme mois Jean Scordia est nommĂ© « messager communal et tambour-afficheur » de LandrĂ©varzec[68].
- L'église paroissiale de Landrévarzec et la place du bourg vers 1925 (carte postale Villard).
- Le cimetiÚre autour de l'église paroissiale Saint-Guénolé et le calvaire vers 1920 (carte postale Villard).
Lors des élections municipales de 1935 « la iste sortante de droite est entiÚrement élue »[69].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de LandrĂ©varzec porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Parmi elles, Marcel de La Motte-Ango de Flers (Marcel de Flers), maire de LandrĂ©varzec de Ă , Ă©poux de BĂ©atrice de PlĆuc[Note 22] (ils habitaient le chĂąteau de GuerguĂ©legan), rĂ©sistant, chef dâun rĂ©seau de l'ArmĂ©e secrĂšte, est mort pour la France en dĂ©portation au camp de concentration de Gusen ; HĂ©lĂšne de PlĆuc (nĂ©e le Ă Reims, dĂ©cĂ©dĂ©e le au camp de concentration de Bergen-Belsen, infirmiĂšre secouriste du Secours National et de la DĂ©fense passive, belle-sĆur de Marcel de Flers ; Yves Le Gars, rĂ©sistant du rĂ©seau Turma-Vengeance, dĂ©portĂ© au camp de concentration de Neuengamme , Ă©vacuĂ© par mer vers la SuĂšde Ă bord du paquebot Cap Arcona, lequel est coulĂ© par erreur par la RAF au large de LĂŒbeck le [70].
Yann Bothorel, de Landrévarzec, a été assassiné par des résistants pour faits de collaboration avec l'Allemagne.
Jean Sizorn, le rebouteux de Pont-Quéau
Jean Sizorn[Note 23], meunier Ă Pont-QuĂ©au, donnait depuis des annĂ©es des consultations de rebouteux au moulin et, certains jours, Ă Quimper et Ă Douarnenez ; il avait une nombreuse clientĂšle en raison de sa rĂ©putation. Il fut poursuivi en 1951 Ă la requĂȘte de l'Ordre des mĂ©decins pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine. ConvoquĂ© au tribunal de Quimper le , il est soutenu par une foule nombreuse qui l'accompagne jusqu'au palais de justice et bĂ©nĂ©ficie de nombreux tĂ©moignages de soutien. Lors de la reprise du procĂšs le , des pancartes de soutien sont brandis par les manifestants : « Sizorn le bienfaiteur », « Foutez-lui la paix ! »[71]. Il est condamnĂ© Ă une peine symbolique (500 francs d'amende avec sursis et le franc symbolique Ă titre de dommages et intĂ©rĂȘts pour l'Ordre des mĂ©decins)[72] ; le substitut du procureur de la RĂ©publique avait demandĂ© au tribunal de ne pas condamner « un bienfaiteur de l'humanitĂ© »[73].
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'argent aux trois fasces de gueules accompagnĂ©es, en chef, d'une volute de crosse de sable issant de la premiĂšre fasce, accostĂ©e de quatre mouchetures d'hermine du mĂȘme, Ă la bordure d'azur chargĂ©e de neuf quintefeuilles du champ.
Commentaires : Armoiries inscrites Ă l'armorial officiel du FinistĂšre[74] - [75].
Le blason est entouré d'une bordure d'azur, couleur du Pays Glazik, décorée de quintefeuilles d'argent. La crosse de sable qui se trouve entre les mouchetures d'hermines rappelle le lien étroit entre l'abbaye de Landévennec et la paroisse de Landrévarzec pendant des siÚcles à travers le personnage de Saint-Guénolé. Le fond de l'écu d'argent à trois fasces de gueules surmontées en chef de quatre hermines de sable reprennent les armes de la famille Kerguelen qui a vécu un temps à Landrévarzec. |
Politique et administration
Liste des maires
Langue et culture bretonne
- L'adhĂ©sion Ă la charte Ya dâar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le .
- Le cercle celtique "Gwen ha Du", créé en 1973.
Monuments et sites
- La Chapelle Notre-Dame et le calvaire de Quilinen ; ils sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1925 et ont été classés en 1990. La chapelle est décrite en détail par René Legrand dans un article disponible sur Internet[78].
« Le calvaire, probablement du milieu du XVIe siÚcle, est le plus beau des environs de Quimper. Sur un soubassement constitué par deux massifs triangulaires superposés l'un à l'autre de façon que les angles du second ressortent au milieu des cÎtés du premier, s'étagent une Vierge de Pitié, les ApÎtres et des Saintes Femmes. Dominant le tout, les gibets des Larrons se pressent contre la croix du Sauveur. Il en résulte une impression de mouvement ascensionnel trÚs accentué. Ce calvaire a été imité non loin de là , à Saint-Venec, en Briec »[79].
- L'Ăglise paroissiale Saint-GuĂ©nolĂ© et Sainte-TrinitĂ© : datant du XVIIIe siĂšcle, elle est en forme de croix latine, elle Ă©tait une Ă©tape du Tro Breizh ; elle comprend une nef de trois travĂ©es avec bas-cĂŽtĂ©s, un transept avec une chapelle polygonale au sud et un chĆur Ă chevet plat. Le porche sud a un plafond en forme de voĂ»te en berceau et est surmontĂ© d'un arc brisĂ©. Le portail ouest est surmontĂ© d'une statue de saint GuĂ©nolĂ©. Une pierre de l'ancienne sacristie porte la date de 1752 et celle de 1762 est inscrite sur la façade ouest. L'intĂ©rieur a un plafond en forme de voĂ»te en berceau lambrissĂ© et peint en bleu. Trois panneaux en bois de l'ancienne chaire Ă prĂȘcher datant du XIXe siĂšcle et reprĂ©sentant trois des ĂvangĂ©listes (dont saint Jean et saint Marc) sont placĂ©s prĂšs de l'autel nord. Des statues en pierre de saint Jean l'ĂvangĂ©liste et de saint GuĂ©nolĂ©, datant du XVIe siĂšcle, ainsi qu'un Christ en croix sont prĂšs du maĂźtre-autel. L'Ă©glise possĂšde aussi un bas-relief polychrome reprĂ©sentant la Sainte TrinitĂ©. Au-dessus de l'autel nord, une inscription sur une plaque en ardoise indique : « Ă M. le marquis de PlĆuc, restaurateur et bienfaiteur. La paroisse de LandrĂ©varzec reconnaissante. DerriĂšre cete plaque a Ă©tĂ© placĂ© son cĆur le 28 8bre [aoĂ»t] 1858 » Les vitraux, modernes, sont dus Ă Jean-Pierre Le Bihan[80]. La Fondation du patrimoine a signĂ© en 2021 une convention avec la commune de LandrĂ©varzec pour la restauration de l'Ă©glise[81].
- L'église Saint-Guénolé : la façade.
- L'église Saint-Guénolé : la façade et le monument aux morts.
- La fontaine Saint-Jean, située prÚs de l'abside de l'église paroissiale ; elle était fréquentée par le passé par les pÚlerins du Tro Breizh pour les maladies des yeux.
- La fontaine et le lavoir de Saint-Guénolé, datés de 1749, se trouvent à 50 mÚtres au nord-ouest de l'église paroissiale.
- La commune possÚde six croix et calvaires : les croix de Kerdalaë (1731), de KertilÚs (fin XVIe siÚcle, du cimetiÚre (XVIe siÚcle ; elle porte la date de 1925, qui correspond à la translation du cimetiÚre), du Rest (XVIe siÚcle) et de Voëz-Don (croix monolithe datant probablement du XVIIIe siÚcle) et le calvaire de Quilinen[82].
- Le chĂąteau de KerguĂ©lĂ©gan ; il date du XVIIIe siĂšcle et est situĂ© Ă 1,4 km Ă l'ouest du bourg ; il fut d'abord la propriĂ©tĂ© de la famille de KerguĂ©len (qui possĂ©dait Ă©galement le manoir de Pennaryeun), puis de la famille de PlĆuc jusqu'en 1954. Une photographie de ce manoir prise avant la Seconde Guerre mondiale est visible sur le site Internet Archives dĂ©partementales du FinistĂšre (fonds Godineau)[83].
- "Un jardin à Landrévarzec", jardin privé ouvert à la visite en saison touristique présentant des plantes des cinq continents[84].
- "Un jardin à Landrévarzec" 1.
- "Un jardin à Landrévarzec" 2.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1896. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[86].
En 2020, la commune comptait 1 855 habitants[Note 38], en augmentation de 1,81 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Personnalités liées à la commune
- HervĂ© Saliou, nĂ© en 1935, fut fabricant et sculpteur de meubles bretons et de statues en bois et en pierre, assurant Ă©galement de nombreuses restaurations d'Ćuvres anciennes du patrimoine. Ancien prĂ©sident du club de football de LandrĂ©varzec, il participe aussi Ă l'« Official Center World » (« Centre officiel du monde »), projet pharaonique d'un milliardaire amĂ©ricain, situĂ© Ă Felicity (Californie). Il a Ă©tĂ© fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 2021[89]
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Guillaume de Kerguelen, né vers 1390 à Saint-Thois, seigneur de Kerguelen (en Saint-Thois).
- Isabeau de Quistinic, née vers 1385 à Penhars, décédée aprÚs 1430.
- Guillaume II de Kerguelen, né vers 1420 à Landrévarzec, décédé entre 1492 et 1524.
- Blanche de Launay, né vers 1425.
- Olivier de Kerguelen, né vers 1530, décédé en 1573.
- Hervé Louis de Kerguelen, né vers 1615, décédé le à Landrévarzec.
- Marie-Anne de Lantivy, née le à Pennanech en Landrévarzec, décédée le à Briec.
- Jacques de Cornouaille, né le à Saint-Nic, décédé le à Kerlez en Briec.
- Personnes en Ăąge de communier.
- Hervé Suignard, né le à Kercrazec en Landrévarzec, décédé le à Kercrazec en Briec.
- Alexandre Jean SĂ©bastien de PlĆuc, nĂ© le au chĂąteau du Guilguiffin en Landudec, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă LandrĂ©varzec, alors en Briec.
- Michel Croissant, né le à Coatsulgoat en Briec, décédé le à Briec, pÚre de Michel Croissant qui fut maire de Briec.
- Jean-Marie Rannou, né le à Landrévarzec, alors en Briec.
- Françoise Le Grand, née le à Landrévarzec, alors en Briec.
- RenĂ© de PlĆuc, nĂ© le Ă Constantinople (Turquie), fils du marquis Alexandre Marie SĂ©bastien de PlĆuc, ses obsĂšques furent cĂ©lĂ©brĂ©es le en l'Ă©glise de LandrĂ©varzec.
- BĂ©atrice de PlĆuc, nĂ©e le Ă Paris, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă Paris, chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
- Jean Sizorn, né le à Landrévarzec, décédé le à Landrévarzec.
- Jean Bozec, né le à Briec, décédé le à Briec.
- Pierre Dandurand, né le à Quimper, décédé le au bourg de Briec.
- Michel Croissant, né le à Lespriten en Briec, décédé le à Briec.
- Hervé Le Gac, né le à Briec, décédé le à Briec.
- Yves Croissant, né le à Brunguen en Landrévarzec, décédé le à Brunguen en Landrévarzec.
- Jean Le Gars, né le à Briec, décédé le au bourg de Landrévarzec.
- Jean-Marie Darcillon, né le à Briec, décédé le à Ligen en Landrévarzec.
- RenĂ© Alexandre Constantin de PlĆuc, nĂ© le Ă Constantinople (Turquie), fils du marquis Alexandre Marie SĂ©bastien de PlĆuc, ses obsĂšques furent cĂ©lĂ©brĂ©es le en l'Ă©glise de LandrĂ©varzec.
- Jean Rolland, né le à Landrévarzec, décédé le à Kergreis en Landrévarzec.
- René Le Gars, né le à Pen ar Roz en Landrévarzec, décédé le à Pen ar Roz en Landrévarzec.
- Probablement Louis Illiou, né le au moulin de Kerlostrec en Landrévarzec, déc et édé le à Quimper
- Probablement Corentin Mérour, né le au Menhir en Briec, décédé le à Landrévarzec.
- Corentin Guyader, né le au bourg de Landrévarzec, décédé le à Quimper.
- Yves Guyader, né le à Landrévarzec, décédé le à Kerlaz (chavirage de son bateau en Baie de Douarnenez).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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