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Jacques Villeglé

Jacques Villeglé, né Jacques Mahé de La Villeglé le à Quimper et mort le à Paris, est un plasticien et peintre français.

Jacques Villeglé
Jacques Villeglé à la galerie G.-Ph. & N. Vallois (Paris) en 2016[1].
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Jacques Marie Bertrand Mahé de La Villeglé
Pseudonyme
Villegle,
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Mouvement
Représenté par
Galerie MiniMasterpiece (d)
Influencé par
Site web
Distinction

Biographie

Famille

Jacques Villeglé est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie : la famille Mahé de Villeglé, originaire de Bretagne. Elle est issue de Maßtre Charles (I) Mahé, sieur de Saint-Michel (1622-1668), notaire et procureur à Moncontour (CÎtes-d'Armor)[2].

  • Charles (II) MahĂ©, sieur des PerriĂšres et du Bourblanc (1652-1720), Ă©tait procureur, notaire et syndic de la ville de Moncontour.
  • Joseph Marie Julien MahĂ©, sieur des PerriĂšres et du Bourblanc (1697-1760), Ă©tait procureur, sĂ©nĂ©chal du Colombier en HĂ©non.
  • Gabriel Antoine MahĂ©, sieur de La VilleglĂ© (1745-1832), Ă©tait receveur des Devoirs de Bretagne, maire de LoudĂ©ac[3].

Jacques Mahé de La Villeglé est le fils d'Yves Mahé de La Villeglé, caissier à la Banque de France, médaille de la Résistance, et d'Elisabeth Gaultier de Carville. Il épouse Françoise de Faultrier.

Formation

RĂ©sidant avec sa famille rue Dauphine Ă  Saint-Servan, aujourd'hui quartier de Saint-Malo, Jacques VilleglĂ© Ă©tudie la peinture et le dessin Ă  l'Ă©cole des beaux-arts de Rennes oĂč il fait la connaissance de Raymond Hains (1945), avec qui il liera une complicitĂ© dĂ©finitive. Il travaille quelque temps chez un architecte, oĂč il se familiarise avec les questions d'urbanisme et d'espace public, avant d'Ă©tudier l'architecture aux beaux-arts de Nantes (-). DĂšs 1947, il se met Ă  rĂ©colter Ă  Saint-Malo des dĂ©bris du Mur de l'Atlantique, qu'il regarde comme des sculptures[4].

De 1950 à 1954, il réalise Pénélope, film conçu par Raymond Hains qui restera inachevé. Sur les déchets des pellicules surexposées, avec de l'encre de Chine grasse, qui craquellera en séchant, Villeglé, suivant son habitude ad-hociste, fera des graffiti. Ce qui en a subsisté, monté en 1980 par Jean-Michel Bouhours, sera diffusé par le Centre Georges-Pompidou sous le titre « Paris - Saint-Brieuc 1950-1952 »[5].

En 1978, le musée des Beaux-Arts de Morlaix organise sa premiÚre exposition dans un musée[6].

En 1991, la réglementation sur l'affichage dans Paris ayant tari la collecte, il se décentralise en province[7].

Il a crĂ©Ă© une Ɠuvre sur l'un des murs de la piscine Molitor situĂ©e dans le 16e arrondissement de Paris[8]. Pour la cinquiĂšme Ă©dition de Lille Art Fair, il Ă©tait l'invitĂ© de l'exposition organisĂ©e du 12 au au Grand Palais[9].

Depuis 1957, date de sa premiĂšre exposition Ă  la galerie Colette Allendy (Paris)[10], l'Ɠuvre sĂ©lective de VilleglĂ© a fait l'objet de plus de 200 expositions personnelles en Europe, en AmĂ©rique, en Asie et en Afrique. L'artiste a participĂ© Ă  des manifestations collectives sur les cinq continents.

En 2016, une de ses Ɠuvres, , , est prĂ©sentĂ©e dans le contexte de l'exposition « Jacques Chirac ou Le dialogue des cultures » au musĂ©e du Quai Branly - Jacques-Chirac.

En , Ă  l’occasion de la Foire internationale d'art contemporain (FIAC) Ă  Paris, il est invitĂ© Ă  inscrire une phrase au sol de l’avenue Winston-Churchill, rendue piĂ©tonne le temps de la foire[11]. Avec les lettres de son alphabet socio-politique, il Ă©crit au pochoir, en blanc, sur le bitume, une phrase d’Henri Michaux : « L’art est ce qui aide Ă  tirer de l’inertie[12] ».

Jacques Villeglé meurt le à Paris[13] - [14] - [15].

ƒuvres

Le lacérateur anonyme

À partir de avec Hains, Jacques VilleglĂ© commence Ă  rĂ©colter des affiches lacĂ©rĂ©es. Leur premiĂšre affiche, « Ach Alma ManĂ©tro », est une Ɠuvre commune[16]. Il limite son comportement appropriatif aux seules affiches lacĂ©rĂ©es. Pour lui, le vĂ©ritable artiste est le « lacĂ©rateur anonyme », la collecte pouvant ĂȘtre effectuĂ©e par n'importe qui.

Il souhaite s’effacer derriĂšre son Ɠuvre, il aime ainsi citer AndrĂ© Breton disant qu'« un artiste doit vivre Ă  l’ombre de son Ɠuvre ».

Cette volontĂ© explique le parti pris par Jacques VilleglĂ© de titrer ses Ɠuvres du lieu et de la date de leur trouvaille[17] - [18]. Et ceci depuis 1949[19], VilleglĂ© s’en est expliquĂ© dans son livre « Cheminement »[20]. Lors de leur premiĂšre exposition chez Colette Allendy en 1957, Hains et VilleglĂ© dĂ©cident de ne pas mentionner leurs noms sur les cartels. « Le titre de l’affiche, ses dimensions, sa date nous suffisaient[21] », explique-t-il.

Dans sa derniĂšre pĂ©riode, Jacques VilleglĂ© ajoutera, presque systĂ©matiquement, Ă  ses titres, les noms des musiciens, ou d’autres Ă©lĂ©ments visibles sur les affiches restant toujours ainsi dans le domaine concret.

Toujours dans l’idĂ©e de s’effacer, ce n’est pas la date de son intervention sur l’affiche que Jacques VilleglĂ© choisit de prendre en compte, mais celle de son arrachage[22]. Son intervention se borne Ă  son cadrage, c’est-Ă -dire un dĂ©coupage dans l’affiche arrachĂ©e, celui-ci pouvant ĂȘtre rectangulaire, carrĂ©, mais aussi rond, en forme de losange
 (par exemple : Quai Marcel Boyer, , diamĂštre 150 cm).

Poussant encore plus loin l’idĂ©e de l’effacement de l’artiste, il ne signe ses Ɠuvres que lorsqu’il les vend pour respecter les dĂ©sirs d’une sociĂ©tĂ© qui veut possĂ©der des valeurs patrimoniales et donc des Ɠuvres signĂ©es[n. 1].

En , il adhĂšre au mouvement des nouveaux rĂ©alistes crĂ©Ă© sous l’égide du critique d’art Pierre Restany. Il s’associe Ă  ce groupe d’artistes Klein, Arman, DufrĂȘne, Hains, Tinguely, Spoerri, Raysse, auxquels s’ajoutent en 1961 CĂ©sar, Rotella, Niki de Saint Phalle, Deschamps. Ces artistes ont des pratiques trĂšs diffĂ©rentes mais perçoivent comme point commun une dĂ©marche d’appropriation directe du rĂ©el. VilleglĂ© s’en distingue notamment par le caractĂšre exclusif de l’objet choisi (l’affiche).

Il crĂ©e donc des Ɠuvres Ă  partir d'affiches lacĂ©rĂ©es par des passants anonymes ou abĂźmĂ©es par les conditions climatiques en les dĂ©collant de leur support dans la rue. AprĂšs avoir fait un choix dans les affiches ramassĂ©es, il opĂšre dans l’affiche, comme un photographe, un cadrage, parfois, mais rarement, il recompose une affiche Ă  partir de diffĂ©rents morceaux d’affiches, puis les maroufle sur toile et les signe lorsqu'il les cĂšde. L'enjeu est bien de faire une Ɠuvre populaire avec ces affiches de rue « reflets de la culture dominante ». Cette superposition, Ă  travers les diffĂ©rentes affiches, rĂ©vĂšle une infinitĂ© d'associations et de nouvelles significations. Son ouverture thĂ©matique est totale : des affiches lacĂ©rĂ©es monochromes, abstraites et lyriques, des images politiques protestataires (des affiches traitant de l'actualitĂ© comme la guerre d'AlgĂ©rie avec des ajouts par les passants au marqueur ou Ă  la bombe avec notamment le sigle des anarchistes, Giscard / Mitterrand 1974 ou 1981), des affiches marketing dĂ©tournĂ©es, des affiches de spectacles ou des journaux remplis de graffitis (« L'HumanitĂ© c'est la vĂ©ritĂ© » en 1957).

En 1961, il crée Carrefour SÚvres / Montparnasse, une affiche lacérée aux couleurs éclatantes repérée par les Américains et permettra à l'artiste d'obtenir l'étiquette de précurseur du pop art. Il se différencie d'Andy Warhol ou de Roy Lichtenstein par l'importance accordée à la dimension formelle, aux qualités plastiques de l'affiche et non aux slogans et aux marques. Pour lui, « un artiste se doit d'apporter une nouvelle beauté ». La recherche sur la couleur est constante chez cet artiste :

« L'affiche, émanation de la propagande des pouvoirs politiques et financiers, c'est par les couleurs qui débordent des déchirures qu'elle devient fleur de la vie contemporaine, affirmation d'optimisme et de gaieté. »

L'archéologue de la rue

Jacques VilleglĂ© se transforme en archĂ©ologue de la rue en restituant une part de la mĂ©moire collective dĂ©volue Ă  l'oubli ou Ă  la destruction. Ses sources d'inspiration se multiplient avec l'Ă©mergence et le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© de consommation avec la domination progressive de la publicitĂ©. Les affiches officielles ou sauvages sont d'une grande diversitĂ© formelle avec une large palette de couleurs. En utilisant ces affiches, il Ă©tait nĂ©cessaire que le slogan soit illisible en retirant un mot, une lettre pour qu'il ne soit plus reconnaissable. Il ne s'agit pas de faire de la propagande mais de raconter des histoires. L'image doit devenir une Ɠuvre avec des allusions commerciales ou politiques.

« Ravir, collectionner, signer des affiches lacĂ©rĂ©es, vivre chez soi avec elles, les exposer dans les galeries, les salons, les musĂ©es, ce n'est pas la mise en question de l'Ɠuvre d'art au sens du ready-made de Marcel Duchamp, mais bien une mise en question de l'artiste traditionnel et professionnel[23] ». Il remet en cause le statut de l’artiste et condamne le mythe de la crĂ©ation individuelle. Sa devise « Le ravir plutĂŽt que le faire », le dispense du geste crĂ©atif purement personnel. Ces Ɠuvres rĂ©vĂšlent Ă  quel point notre regard est conditionnĂ© par cet environnement visuel quotidien idĂ©ologiquement biaisĂ©, et rĂ©active notre mĂ©moire de façon critique, mais aussi ludique.

Il intervient rarement sur les images trouvĂ©es. Il s'agit de rĂ©vĂ©ler dans la superposition de diffĂ©rentes Ă©paisseurs de papiers lacĂ©rĂ©s la beautĂ© d'une forme, d'une couleur, d'une Ă©paisseur de dĂ©chirures, d'une trace laissĂ©e par la main d'un anonyme avec un graffiti ou une Ă©criture pour faire percevoir la dimension sauvage et rĂ©active de la vie urbaine et civilisĂ©e. En prĂ©levant les affiches dans la rue, il s'approprie ces « reflets de la culture dominante » et en rĂ©vĂšle des composantes typographiques devenues abstraites. Pour l'artiste, la lacĂ©ration transforme les mots et les images comme une Ă©criture automatique. Ces Ɠuvres sont la mĂ©moire vivante de pĂ©riodes dans leur dĂ©roulement et leur Ă©paisseur illustrant la fuite de l'illusion urbaine de la vie exprimĂ©e sur les murs de lieux gĂ©ographiques prĂ©cis. Si VilleglĂ©, en arrachant, dessine une carte de Paris, tel un artiste gĂ©ographe[24], il prĂ©cise nĂ©anmoins : « En prenant l'affiche, je prends l'histoire[25]. ». Peintre d'histoire donc l'affichiste ? L'artiste se joue des codes.

En , avec Raymond Hains, il publie HepĂ©rile Ă©clatĂ©, poĂšme phonĂ©tique de Camille Bryen rendu illisible Ă  travers les trames de verre cannelĂ© de Raymond Hains. À la fin des annĂ©es 1940, Raymond Hains invente un procĂ©dĂ© de distorsion optique en photographiant des formes lumineuses et des objets en utilisant des plaques de verre cannelĂ©. Ces recherches porteront le nom de photographies hypnagogniques, terme mĂ©dical qui dĂ©finit les Ă©tats de rĂ©-sommeil ou semi-sommeil avec spĂ©cialement les hallucinations que ces Ă©tats impliquent. Une machine appelĂ©e Hypnagogoscope a Ă©tĂ© inventĂ©e. Avec Raymond Hains, il propose donc au poĂšte Camille Bryen en 1953 « l'Ă©clatement » de son poĂšme HepĂ©rile devenant ainsi HepĂ©rile Ă©clatĂ©. HepĂ©rile est un micro-livre de cm de cĂŽtĂ© publiĂ© en 1950 chez Pierre-AndrĂ© BenoĂźt. Raymond Hains explique ainsi le procĂ©dĂ© des verres cannelĂ©s : « Nous nous servons de trames de verres cannelĂ©s pour dĂ©barrasser les Ă©crits de leur signification originelle. Par une dĂ©marche analogue, il est possible de faire Ă©clater la parole en ultra-mots qu'aucune bouche humaine ne saurait dire. Le verre cannelĂ© nous semble l'un des plus sĂ»rs moyens de s'Ă©carter de la lĂ©gĂšretĂ© poĂ©tique. HepĂ©rile Ă©clatĂ© est un livre bouc-Ă©missaire ». Avec l'intervention des deux artistes sur ce texte poĂ©tique, ils transforment un poĂšme incomprĂ©hensif, un texte illisible, du sonore en visuel. Camille Bryen est enthousiaste quant au rĂ©sultat obtenu :

« Nous sommes saturĂ©s de communiquĂ©s, de lectures, d'humanisme. Vive le courant d'air de l'illisible, de l'inintelligible, de l'ouvert ! En Ă©crivant HepĂ©rile en mots inconnus, je criais organiquement sans rĂ©fĂ©rence au vocabulaire- cette police des mots
 Aujourd'hui, grĂące Ă  Raymond Hains et Ă  Jacques VilleglĂ©, les deux Christophe Colomb des "ultra-lettres", voici le premier livre heureusement illisible
 HepĂ©rile Ă©clatĂ©, nouveau degrĂ© poĂ©tique, fait rĂ©apparaĂźtre le non-humain inexplicable Ă  travers le machinisme dĂ©passé  le premier poĂšme Ă  dĂ©-lire. »

En 1958, il rédige une mise au point sur les affiches lacérées intitulée « Des réalités collectives », préfiguration du manifeste du nouveau réalisme ; il est considéré comme l'historien du Lacéré anonyme, entité qu'il crée en 1959.

En , avec Raymond Hains, il fait la connaissance du poĂšte lettriste François DufrĂȘne, qui se met Ă  travailler sur les affiches lacĂ©rĂ©es dont il interroge l'envers (les « dessous »). François DufrĂȘne les prĂ©sente Ă  Yves Klein, puis Ă  Jean Tinguely et Ă  Pierre Restany. AprĂšs leur participation commune Ă  la premiĂšre Biennale de Paris, ils constituent en 1960 le groupe des nouveaux rĂ©alistes. En 1957, VilleglĂ© fait la connaissance de GĂ©rard Deschamps qui expose Ă  la galerie Colette Allendy, et qui sera membre des nouveaux rĂ©alistes en 1961, au retour de son service militaire.

L'Alphabet socio-politique

Si Jacques VilleglĂ© est fĂ©ru du monde des images, il tĂ©moigne aussi d'un grand intĂ©rĂȘt pour la typographie, la recherche graphique et la poĂ©sie. Releveur de traces de civilisation, plus particuliĂšrement lorsqu'elles sont anonymes, VilleglĂ© imagine, Ă  partir de 1969, un « alphabet socio-politique » en hommage Ă  Serge Tchakhotine, auteur en 1939 d'un essai intitulĂ© Le Viol des foules par la propagande politique. La crĂ©ation de son Alphabet socio-politique dĂ©bute avec le repĂ©rage en 1969 d'un graffiti particulier sur un mur de mĂ©tro. Le nom de Nixon est composĂ© de la lettre N avec trois flĂšches qui renvoient Ă  l'ancien parti socialiste, le I rappelle la croix de Lorraine, le X est une croix gammĂ©e et le O est un cercle enfermant une croix celtique. Les lettres de son alphabet sont transformĂ©es par des signes porteurs le plus souvent de sens totalitaire ou autoritaire, deux D accouplĂ©s forment le support de la croix celtique, le V est porteur de la croix de Lorraine, le F se mue en svastika, etc., interrompant Ă  Ă©tapes rĂ©guliĂšres l'Ă©pellation par le signe $. Il affiche son invention telle quelle ou l'applique Ă  la bombe, Alphabet guĂ©rilla, (1983), Il introduit de plus en plus de figures dans son alphabet et s'intĂ©resse depuis 2010 Ă  la cryptographie.

Dans son livre La vie liquide, le sociologue Zygmunt Bauman le considÚre comme l'un des représentants les plus remarquables de l'art liquide avec Herman Braun-Vega et Manolo Valdés[26].

SĂ©lection d'Ɠuvres

  • Tapis Maillot, 1959, Paris, MNAM.
  • Boulevard Saint-Martin, 1959, MAMAC, Nice.
  • Les Surplus transparents, 1961, affiches lacĂ©rĂ©es marouflĂ©es sur toile, 190 Ă— 215 cm, Toulon.

Sculptures

  • En 2014, Jacques VilleglĂ© rĂ©alise avec Cristel Éditeur d'Art la sculpture Saint-Malo, lĂ  oĂč tout a commencĂ©.... Un bronze original et musĂ©al tirĂ© Ă  12 exemplaires pour rappeler que c'est en , chaussĂ©e des corsaires, que l'artiste a jetĂ© les bases de son Ɠuvre. Soixante-sept annĂ©es plus tard, il boucle ainsi la boucle avec une sculpture Ă©nigmatique, marquant non seulement l’idĂ©e de la ville et de la mer, mais aussi la prĂ©sence des hommes, des signes et des symboles qui ont personnifiĂ© l'ensemble de son action artistique[27].
  • En 2019, Jacques VilleglĂ© rĂ©alise la sculpture LumiĂšre noire. Il s'agit d'un bronze parallĂ©lĂ©pipĂ©dique patinĂ© Ă  la main, tirĂ© Ă  8 exemplaires (+ 4 Ă©preuves d'artiste). Chaque face utilise l'alphabet socio-politique de l'artiste ainsi que la cryptographie pour rĂ©vĂ©ler un message[28].

Lithographies

  • En 2012, Jacques VilleglĂ© rĂ©alise la lithographie du portfolio crĂ©Ă© par Cristel Éditeur d'Art pour le 1er prix Denis-Lalanne (TrophĂ©e Roland-Garros), prix qui rĂ©compense chaque annĂ©e le meilleur article de la presse francophone publiĂ© durant le tournoi de Roland-Garros.
  • En 2013, il rĂ©alise la lithographie du portfolio crĂ©Ă© par Cristel Éditeur d'Art pour le 10e prix Jacques-Goddet (TrophĂ©e Carrefour), prix qui rĂ©compense chaque annĂ©e le meilleur article de la presse francophone publiĂ© durant le Tour de France.
  • En 2013, il rĂ©alise la lithographie du portfolio Art et Prestige du Tour de France crĂ©Ă© par Cristel Éditeur d'Art Ă  la demande d’Amaury Sport Organisation pour cĂ©lĂ©brer la 100e Ă©dition du Tour de France. TirĂ© Ă  100 exemplaires, le portfolio rassemble cette lithographie originale ainsi qu’un texte d’Erik Orsenna, tous deux numĂ©rotĂ©s et signĂ©s Ă  la main par l’artiste et l'auteur.

Hommages

Jacques Villeglé en 1999.
  • Le lieu d'art contemporain de la ville de Saint-Gratien (95) porte depuis le son nom (espace Jacques-VilleglĂ©).
  • L’Éclatement des cĂ©lestins, Ɠuvre de 1964 a inspirĂ© les physiciens Eugenio Hamm (universitĂ© de Santiago), Pedro Reis (MIT) et BenoĂźt Roman (ESPCI ParisTech) qui ont publiĂ© une Ă©tude des motifs des affiches arrachĂ©es dans la revue scientifique Nature en 2008[29].
  • Pierre Henry a composĂ© pour lui, en 2008, Un monde lacĂ©rĂ©[30].

Distinctions

Expositions

Expositions personnelles

  • 1981 - 1986 - 1994, Galerie Convergence, Nantes,.
  • 1991, Galerie Convergence, MalmoĂ« (SuĂšde)
  • 1999 :
  • 1994 :
    • « Murmures des rues », musĂ©e des beaux-arts, Rennes.
  • 1996 :
  • 1997 :
    • « Carrefour Politique », chapelle Jeanne-d'Arc, Thouars.
  • 1998 :
    • « Jacques VilleglĂ© », CarrĂ© Bonnat, Bayonne.
  • 1999 :
  • 2000 :
    • « Dans la rue », CitĂ© de la Musique, Paris ;
    • « Micropolitiques », Le Magasin, Grenoble ;
    • École des beaux-arts, Nantes ;
    • « Escapade Ă  Montauban », chapelle du musĂ©e Ingres, Montauban.
  • 2001 :
    • « VilleglĂ© », galerie Arkos, Clermont-Ferrand
    • « DĂ©centralisation 3 », FRAC Corse, Corte ;
    • « Images, 1958-1991 », Galerie Vallois, Paris.
  • 2003 :
    • « L'alphabet socio-politique », musĂ©e Sainte-Croix, Poitiers ;
    • Buenos Aires, Centro cultural Recoleta, Argentine ;
    • « Jacques VilleglĂ©, HĂ©raldique de la subversion », MAC, Lyon.
  • 2004 :
    • « Jacques VilleglĂ©, Atelier d'Aquitaine[n. 2] », galerie S. Wachters, Knokke le Zout, Belgique ;
    • « L’art est fait par tous et non par un », CAC, Istres.
  • 2005 :
    • « VilleglĂ© lacĂ©rations et Graphismes socio-politiques », centre culturel Saint-Gratien (Val-d'Oise).
    • « Politiques - Affiches lacĂ©rĂ©es 1957-1995 », galerie Vallois, Paris.
  • 2006 :
    • « VilleglĂ© & l'Atelier d'Aquitaine[n. 2] », galerie Linda et Guy Pieters, Knokke-Heiist, Belgique ;
    • « Jacques VilleglĂ© », Museo de la Ciudad, Valence, Espagne ;
    • « VilleglĂ© & l’Atelier d'Aquitaine[n. 2] », Halle Pajol, « Nuit blanche » Paris.
  • 2007 :
    • « Le Nouveau RĂ©alisme », Galeries nationales du Grand Palais, Paris ;
    • « Airs de Paris », Centre Georges-Pompidou, Paris ;
    • « La Lettre LacĂ©rĂ©e », Galerie Vallois, Paris.
  • 2008 :
    • « De la transgression Ă  la collection », musĂ©e dĂ©partemental d'Art ancien et contemporain, Épinal ;
    • Biennale d'arts plastique, Espace 89, Villeneuve La Garonne, Le LacĂ©rĂ© anonyme, scĂ©nographie de Christian Debout.
    • « Jacques VilleglĂ©. La comĂ©die urbaine »[35], Centre Georges-Pompidou, Paris.
  • 2009 :
    • « Jacques VilleglĂ© s'affiche Ă  Angers », Grand ThĂ©Ăątre, Angers ;
    • « Diary », galerie La Belle Époque, Villeneuve-d'Ascq-Lille.
  • 2010 :
    • « La mĂ©moire insoluble », chapelle Saint-LibĂ©ral, Brive.
  • 2011 :
    • Matisse Art Gallery, Casablanca et Marrakech, Maroc.
  • 2012 :
  • 2013 :
    • Alan Koppel Gallery, Chicago ;
    • « Rues de Paris », Galerie Sonia Zannettacci, GenĂšve ;
    • « Les murs ont la parole », Fondation StĂ€mpfli, Sitges, Espagne ;
    • « Estampes et livres », Galerie Herzog, Paris ;
    • galerie Cortex Athletico, Bordeaux, France ;
    • « Jacques VilleglĂ© – ThĂ©Ăątre, Cinema, Music Hall », Modernism, San Francisco ;
    • Espace Jean Legendre, CompiĂšgne ;
    • « Cut ‘n’ Paste: From Architectural Assemblage to Collage City », MoMA, New York, États-Unis ;
    • « VilleglĂ© / Wolman Collective Dis/illusion », The Mayor Gallery, Londres.
  • 2014 :
    • « Jacques VilleglĂ© : Graffiti Politiques (1962-1991) », Galerie Vallois, Paris.
    • Le Cyclop, Milly-la-ForĂȘt ;
    • "Jacques VilleglĂ©. Saint-Malo. LĂ  oĂč tout a commencé " Centre Cristel Éditeur d'Art, Saint-Malo.
  • 2015 :
    • « Jacques VilleglĂ©, « Affiche & Alphabet 1956-2013 », musĂ©e de Louviers ;
    • « Jacques VilleglĂ© : Retour Ă  Morlaix », musĂ©e de Morlaix ;
    • « Jacques VilleglĂ© et Alain Buyse », Moyens du Bord, Morlaix.
  • 2016 :

Exposition hommage

  • 2006 « Jacques VilleglĂ© » : un hommage Ă  l'artiste, au Quartier, le centre d'art contemporain de Quimper, sa ville natale[39].

Publications

  • Le LacĂ©rĂ© anonyme, publiĂ© par le MNAM de Paris, 1977, rĂ©Ă©d. Les presses du rĂ©el, Dijon, 2008.
  • Canal, Paris, 1981.
  • La traversĂ©e Urbi & Orbi, Luna-Park, coll. « TransĂ©dition », 2005.
  • Catalogues thĂ©matiques des affiches lacĂ©rĂ©es de Jacques VilleglĂ© (sous la dir. de l'artiste) :
    • La peinture dans la non-peinture, textes de Françoise Julie Piriou et Michel Girou, Éditions Marval, Paris, 1988 ;
    • Graffiti politiques ou autre, texte de Françoise Julie Piriou, Éditions Marval, Paris, 1989 ;
    • La lettre lacĂ©rĂ©e (1949-1962), texte de Daniel Abadie, Éditions Marval, Paris, 1990 ;
    • La lettre lacĂ©rĂ©e (1963-1989), texte de Michel Giroud, Éditions Marval, 1990 ;
    • Transparences, textes de Françoise Julie Piriou et Philippe Piguet, Éditions Marval, 1990 ;
    • Placards de journaux, Mai 68, texte d'Alain Jouffroy, Éditions Marval, 1996 ;
    • Sans lettre sans figure, NeuchĂątel, Ides & Calendes, 2004 ;
    • Affiches politiques, texte de Laurence Bertrand DorlĂ©ac, Ides & Calendes, 2008.
  • Carrefour politique Ă©ditions Vers les Arts, Calignac, 1997.
  • Le Grand Mix apparitions concertĂ©es, avec Pierre Henry, Ă©ditions Confort Moderne, Poitiers, 1999.
  • Cheminements, Ă©ditions Jean-Pierre Huguet, Saint-Julien-Molin-Molette, 1999.
  • VilleglĂ© Techno Rapt Ă©ditions Vers les Arts, Calignac, 1999.
  • DĂ©centralisation 2 (catalogue), Lille, galerie Épreuve d'artiste, 2000.
  • L'Alphabet socio-politique musĂ©e Sainte-Croix, Poitiers, 2003.
  • Le carnet d'Annette 1998-2004, Le Quartier, Centre d’art contemporain, Quimper, 2006.
  • VilleglĂ©, Ă©dition Linda et Guy Pieters, 2007.
  • De la transgression Ă  la collection, musĂ©e dĂ©partemental d'Art ancien et contemporain, Épinal, 2008.
  • Interview & photographies Marion Chanson, Thalia Édition, Paris, 2008.
  • Crossing time and space Urbi et Orbi, Martin Muller books, San Francisco, 2012.
  • Petit Vocabulaire, avec Odile Felgine et Yan Ciret, collection « Les Sept Collines », Jean-Pierre Huguet, Ă©diteur, 2013 (ISBN 978-2-35575-204-9).

Livres d'artiste

  • Les Volantes du Ravisseur, La LouviĂšre, 1974.
  • DĂ©centralisation, Lille, 1991 — Paru Ă  l'occasion d'une exposition Ă  la Galerie Épreuve d'Artiste, ce livre prĂ©sente les documents offset d'affiches lacĂ©rĂ©es prĂ©levĂ©es Ă  Lille dont certains dĂ©tails sont repris en sĂ©rigraphie suivis d'un texte calligraphiĂ© par l'artiste.
  • Un homme sans mĂ©tier, collection « L'art en Ă©crit », Ă©ditions Jannink, Paris, 1995.
  • Benjamin PĂ©ret, Le DĂ©shonneur des poĂštes, suivi de « PĂ©ret/VilleglĂ©. En dehors de toute prĂ©occupation esthĂ©tique ou morale » par Dominique Dussol, Centre d'art contemporain Istres-Ouest, 2004 — ouvrage composĂ© par Jacque VilleglĂ© en Socio-Politique corps 8 et en Times corps 9,5 par les Ateliers d'Aquitaine Ă  Calignac Ă  l'occasion de l'exposition de l'artiste « L'art est fait par tous et non par un » au centre d'art contemporain Istres-Ouest Provence.
  • Bas de casse, poĂšmes de Tita Reut sur des affiches lacĂ©rĂ©es originales de VilleglĂ©, Les Éditions de l’Ariane, 2006.
  • Voyou des voyelles, caractĂšres socio-politiques, pochoirs, tampons et fragments d’affiches originaux accompagnant les poĂšmes de Tita Reut, Les Éditions de l’Ariane, 2008.
  • Jacques VilleglĂ©. Artiste et dĂ©miurge, portfolio tirĂ© Ă  250 exemplaires rassemblant une estampe originale de Jacques VilleglĂ© et un livret biographique de Christophe Penot numĂ©rotĂ©s et signĂ©s Ă  la main par l’artiste et l'auteur, Cristel Éditeur d'Art, 2014.

Catalogues d'exposition

  • Jacques VilleglĂ©. La ComĂ©die Urbaine, textes de Sophie Duplaix, Laurence Bertrand-DorlĂ©ac, Roxane Jubert, Catherine Francblin, Fanny Schulmann, Arnaud Labelle-Rojoux, Rita Cusimano, Éditions du Centre Pompidou, 2008.
  • Jacques VilleglĂ©. Alphabet socio-politique, textes d’Arnaud Labelle-Rojoux, Jacques VilleglĂ©, MusĂ©e Sainte-Croix, Poitiers-Calignac, Ă©ditions Vers les arts, 2003.
  • Catherine Millet, « Parlez-vous villeglĂ©en ? », dans Jacques VilleglĂ©. Mots, Affiches lacĂ©rĂ©es, 1949-1999, Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, 1999.
  • Jacques VilleglĂ©. Le retour de l'Hourloupe, prĂ©face de Bernard Lamarche-Vadel, Maison de la Culture, Rennes, 1985.

Notes et références

Notes

  1. Cette rĂšgle ne s’applique qu’aux affiches lacĂ©rĂ©es, elle ne s’applique pas pour les multiples, Ă  la demande de ses galeristes et Ă©diteurs, ni aux dessins, estampes

  2. L'expression « Atelier d'Aquitaine » dĂ©signe pour lui un atelier utilisĂ© entre 1997 et 2012 et situĂ© Ă  Calignac en Lot-et-Garonne, ainsi qu' une thĂ©matique de ses Ɠuvres, selon un classement par origine gĂ©ographique[34].

Références

  1. Photographie de François Poivret.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p. 356.
  3. Henri de La MesseliĂšre, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1914, t. III, p. 607-609.
  4. « Jacques Villeglé », sur mediation.centrepompidou.fr (consulté le )
  5. « Paris Saint Brieuc », sur Centre Pompidou (consulté le )
  6. Sur musee.ville.morlaix.fr.
  7. « Jacques Villeglé », sur mediation.centrepompidou.fr (consulté le )
  8. Voir sur lepoint.fr.
  9. Sur lavoixdunord.fr.
  10. Jacques VilleglĂ©: Ɠuvres, Ă©crits, entretiens sur Google Livres.
  11. 800signes.com.
  12. Sur fiac.com.
  13. « Jacques VilleglĂ©, affichiste et chroniqueur de la France contemporaine, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Valérie Oddos, « L'artiste Jacques Villeglé, célÚbre pour son travail sur les affiches lacérées, est mort à 96 ans », sur France Télévisions, (consulté le ).
  15. « Jacques VilleglĂ©, figure de l’art contemporain nĂ© Ă  Quimper, est dĂ©cĂ©dĂ© », sur ouest-france.fr.
  16. Sur centrepompidou.fr.
  17. GĂ©rard Durozoi, Jacques VilleglĂ©, Ɠuvres, Ă©crits, entretiens, Paris, Hazan, , p. 30.
  18. (fr + en) Jean-Marc Huitorel, « Jacques VilleglĂ© », Art Press,‎ , p. 84-85.
  19. Jacques VilleglĂ©, catalogue raisonnĂ© : CD-Rom rĂ©trospectif de l’Ɠuvre de l’artiste Jacques VilleglĂ©, 2003. Production : UR/Unlimited Responsibility.
  20. Jacques Villeglé, Cheminements. 1943-1959, Saint-Julien-Molin-Molette, Jean-Pierre Huguet, coll. « Les Sept Collines », , p. 72.
  21. Interview par Catherine Francblin, Jacques Villeglé. « Images » - Affiches lacérées 1958-1991, Paris, galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, , p. 4.
  22. Voir par exemple la photographie p. 31 du livre François Poivret, Jacques VilleglĂ©, oĂč on voit le marouflage en 2008 de l’Ɠuvre 112 bd Haussmann, arrachĂ©e 20 ans plus tĂŽt (Danielle Robert-GuĂ©don, François Poivret, Jacques VilleglĂ©, TrĂ©zĂ©lan, Filigranes Éditions, , p. 31).
  23. Lacéré Anonyme sur Google Livres.
  24. Joan Monnier, « La gĂ©ographie de Jacques VilleglĂ© », Travaux de l'Institut de GĂ©ographie de Reims, vol. 33, no 129,‎ , p. 57–63 (DOI 10.3406/tigr.2007.1532, lire en ligne, consultĂ© le )
  25. Sur musee-lam.fr.
  26. (nl) Marc Van den Bossche, Vreemde wereld, Zygmunt Bauman over samenleven in vloeibare tijden, Bruxelles, ASP, , 187 p. (ISBN 9 789057 187551), chap. 10 (« Kunst als plek van ontmoeten »), p. 145
  27. « "Saint-Malo. LĂ  oĂč tout a commencĂ©..." - Centre Cristel Ă©diteur d'art », sur centre-cristel-editeur-art.com (consultĂ© le ).
  28. « LumiÚre noire, 2019 par Jacques Villeglé », sur Artsper (consulté le )
  29. L’Éclatement des cĂ©lestins, couverture de la revue Nature en 2008.
  30. Sur lemonde.fr.
  31. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - été 2019 ».
  32. Affiches lacérées de Jacques Villeglé sur le site de la galerie Pascal Lainé à Gordes.
  33. Jacques Villeglé. La comédie urbaine, Paris, Centre Pompidou, , p. 289, 297
  34. Jacques Villeglé. « La comédie urbaine » au Centre Pompidou : le parcours de l'exposition.
  35. Jacques VilleglĂ© – Pierre Restany, un demi-siĂšcle de jeu existentiel dans l’art, Entretien de Jacques VilleglĂ© par Henry PĂ©rier, catalogue de l'exposition Jacques VilleglĂ© au musĂ©e d’art contemporain de Marseille [mac], 2012
  36. « Expositions depuis 1987 | MAMC, MusĂ©e d'art moderne et contemporain, Saint-Étienne MĂ©tropole », sur mamc.saint-etienne.fr (consultĂ© le ).
  37. Voir sur artsy.net.
  38. « Jacques Villeglé », sur Le Quartier (consulté le ).

Annexes

Monographies, essais et articles

  • Alain Borer, VilleglĂ© l'anarchiviste, Gallimard, 2019.
  • Marion Chanson, L'Atelier de Jacques VilleglĂ©, Thalia Edition, 2008.
  • GĂ©rard Durozoi, Le Nouveau RĂ©alisme, Paris, Éditions Hazan, 2007, 224 p. (ISBN 978-2-7541-0191-2).
  • GĂ©rard Durozoi, Jacques VilleglĂ©, Ɠuvres, Ă©crits, entretiens, Éditions Hazan, 2008.
  • Odile Felgine, Jacques VilleglĂ©, Ides et Calendes, 2001 (ISBN 978-2825801857).
  • Bernard Lamarche-Vadel, VilleglĂ© : La prĂ©sentation en jugement, Marval, 1998 (ISBN 978-2862340562).
  • Pascale Le Thorel-Daviot, Dictionnaire des artistes contemporains, Paris, Éditions Larousse 2004, 335 p. (ISBN 2-03-505413-3).
  • Guillaume Morel, « Jacques VilleglĂ©, en haut de l’affiche », Connaissance des arts, , p. 64-69.
  • Liliane Riou, « Entre collage et dĂ©collage, deux Bretons novateurs : VillĂ©glĂ© et Hains », revue Hopala! La Bretagne au monde, no 18, pp. 47-56, -.
  • Dictionnaire de l'art moderne et contemporain, nlle Ă©d., Paris, Éditions Hazan, 2006, p. 699 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.

Catalogues d'exposition

  • VilleglĂ© & l'Atelier d'Aquitaine, galerie Linda et Guy Pieters, Knokke-Eist, 2006.
  • VilleglĂ©-Nuit Blanche, galerie Linda et Guy Pieters, 2006.
  • Coll., Jacques VilleglĂ©, Linda et Guy Pieters Editions, 2007.
  • Jacques VilleglĂ© - L'Art urbain s'affiche, collection « Opus DĂ©lits », CritĂšre Editions, 2011.
  • « Jacques VilleglĂ© – Pierre Restany, un demi-siĂšcle de jeu existentiel dans l’art », entretien de Jacques VilleglĂ© par Henry PĂ©rier, catalogue de l'exposition au musĂ©e d’art contemporain de Marseille [mac], 2012.

Article connexe

Liens externes

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