Pleuven
Pleuven [plĂžvÉn] (en breton : Pluwenn) est une commune du Pays fouesnantais situĂ©e dans le dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Pleuven | |||||
Mairie de Pleuven. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Fouesnantais | ||||
Maire Mandat |
David Del Nero 2020-2026 |
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Code postal | 29170 | ||||
Code commune | 29161 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pleuvennois | ||||
Population municipale |
3 223 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 235 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 54âČ nord, 4° 02âČ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 77 m |
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Superficie | 13,69 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Fouesnant (banlieue) |
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Aire d'attraction | Quimper (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fouesnant | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
GĂ©ographie
Description, relief et hydrographie
Pleuven est une commune du Pays fouesnantais situĂ©e dans le sud du dĂ©partement du FinistĂšre (au sud de Quimper) et littorale de l'OcĂ©an Atlantique grĂące Ă l'estuaire du ruisseau de l'Anse de Saint-Cadou, ria affluente de rive gauche de celle que forme l'Odet, aux environs de Moulin du Pont ; ce ruisseau de l'Anse de Saint-Cadou, un petit fleuve cĂŽtier, qui a sa source dans la commune voisine de Saint-Ăvarzec, forme d'ailleurs la limite nord de la commune, la sĂ©parant de Quimper (antĂ©rieurement d'ErguĂ©-Armel avant l'annexion de cette commune par Quimper). D'autres tronçons de minuscules fleuves cĂŽtiers servent aussi de limite communale Ă l'ouest avec Gouesnac'h (ruisseau de l'Anse de Kerandraon), au sud avec Clohars-Fouesnant (ruisseau de l'Anse du Petit Moulin) et Ă l'est avec Fouesnant (ruisseau se jetant dans l'Anse de Penfoulic, qui a sa source Ă l'est du bourg de Pleuven).
Le finage de Pleuven est pour l'essentiel constitué d'un plateau situé vers une cinquantaine de mÚtres d'altitude (l'altitude la plus élevée atteint 66 mÚtres à l'ouest du bourg), qui constitue une zone de sources, et donc de divergence hydrographique pour les divers cours d'eau précités et certains de leurs petits affluents. Ce plateau est limité au nord par un talus visible principalement entre Creac'h Quetta, la chapelle Saint-Tudy et le Moulin du Pont, qui limite une zone de comblement alluvionnaire dépassant à peine le niveau de la mer et correspondant à la partie aval du ruisseau de l'Anse de Saint-Cadou (on y a installé une importante station d'épuration mise en service en 2014, juste à l'est de Moulin du Pont[1]).
Géologie et paléontologie
Des végétaux fossiles caractéristiques d'une flore éocÚne (empreintes de feuilles, fruits, bois silicifiés) se trouvent dans des grÚs datant du tertiaire et reposant sur des gneiss, prÚs de la chapelle Saint-Tudy et aux environs de Moulin du Pont. Ils ont été signalés pour la premiÚre fois par Henri du Laurens de la Barre en 1863[2].
Des affleurements d'amphibolite forment une traßnée allant de Pleuven à Fouesnant[3].
Transports
Le bourg de Pleuven est traversé par la D 45 qui prend naissance au giratoire de Moulin du Pont et va jusqu'à Fouesnant et Beg Meil ; la D 34, qui vient de Quimper, traverse l'ouest de la commune du giratoire de Moulin du Pont jusqu'à Ty Glaz, desservant plus au sud Bénodet.
Habitat
Le paysage agraire traditionnel était celui du bocage avec habitat dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées, mais le voisinage de Fouesnant et de la Riviera bretonne, ainsi que la proximité de Quimper, a totalement transformé la commune, provoquant une notable rurbanisation : le bourg s'est beaucoup développé avec de nombreux lotissements créés principalement à l'ouest et au sud de celui-ci ; d'autres zones de lotissements se sont développées ailleurs sur le territoire communal, notamment à l'ouest de Moulin du Pont et au Prajou, ainsi qu'aux environs de Ty Glaz.
La zone d'activitĂ©s de Fouesnant s'est en partie Ă©tendue dans la partie orientale du finage communal, avec principalement le centre commercial "Quai 29", constituĂ© principalement par un hypermarchĂ© et quelques autres magasins ; le lotissement de Pen Hoat SalaĂŒn s'est dĂ©veloppĂ© Ă proximitĂ©.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Plomelin-Inra », sur la commune de Plomelin, mise en service en 1982[10] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 117,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et Ă 14 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 11,8 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Pleuven est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fouesnant, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[20] et 24 203 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (78,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (39,2 %), terres arables (24 %), zones urbanisĂ©es (15 %), prairies (10 %), forĂȘts (9,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[26].
Toponymie
La localité est attestée sous la forme Ploeguen en 1402[27]. Le nom proviendrait du breton plou- (paroisse) et de Uuin (sainte Gwenn)[28]. Le nom de la commune est Pluwenn en breton[29].
La mention Ploe Meguen en 1468[30], semble provenir d'une confusion avec Ploeven.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Un tumulus se trouve dans la propriété du manoir de Créac'h Quetta[31]. Une hache en bronze et une soixantaine d'autres objets furent trouvés dans une cachette de fondeur à Kilivérien en Pleuven[32].
Le Chevalier de FrĂ©minville Ă©crit en 1845 : « Dans la paroisse de Pleuven, on trouve un assez grand systĂšme druidique [en rĂ©alitĂ© mĂ©galithes] prĂšs du moulin nommĂ© "le Moulin du Pont". Il consiste en un grand nombre de pierres brutes, les unes plantĂ©es, les autres simplement posĂ©es sur le sol dâune vaste lande. Parmi tous ces blocs, dont le plus haut a 2 mĂštres 30 dâĂ©lĂ©vation, on reconnaĂźt avec peine lâenceinte elliptique dâun cromlech de 33 mĂštres de pĂ©rimĂštre, qui est composĂ© de 10 pierres, dont la plus occidentale est un vrai menhir de 3 mĂštres de hauteur. Quelques autres blocs, paraissant rangĂ©s sur deux lignes droites et parallĂšles, semblent indiquer une espĂšce dâavenue, se dirigeant du Moulin du Pont vers la lande oĂč sont les autres pierres. Du reste lâensemble a subi de grandes mutilations »[33]. De nos jours, seul subsiste un menhir.
La métahornblendite du carrefour de Kerlévot en Pleuven[34] qui se présente en quelques bancs de chlorito-amphibolite interstratifiés en un point trÚs limité de la bande de micaschistes allant de Tréguennec jusqu'à Pont-Aven, a été exploitée dÚs le néolithique ; l'objet le plus connu retrouvé est la statuette à la lyre, représentant une divinité gauloise, retrouvée à Saint-Symphorien en Paule (CÎtes-d'Armor) ; le lieu d'extraction de la pierre et celui de sa mise au rebut se trouvent tous deux dans le territoire de la tribu des Osismes[35] ; mais des objets divers provenant de ce gisement de métahornblendite ont été retrouvés jusque dans la Somme, une hache polie prÚs d'Abbeville par exemple[36], une autre à l'Armor en Pleubian[37], etc..
Moyen-Ăge
Pleuven est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive qui couvrait initialement un vaste territoire, englobant les communes actuelles de Gouesnac'h, BĂ©nodet, Fouesnant, Clohars-Fouesnant, La ForĂȘt-Fouesnant, Saint-Ăvarzec et la partie sud de Saint-Ivy (d'oĂč le "Bois de Pleuven" situĂ© dans cette derniĂšre commune)[28]. Le bourg est situĂ© Ă une certaine distance de la cĂŽte, sur un plateau : c'est lĂ une caractĂ©ristique commune Ă de nombreuses communes littorales bretonnes, les premiers Ă©migrants bretons fixĂšrent le centre de leurs plous Ă l'intĂ©rieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons[38].
En 1426 Yvon de KergoĂ«t vivait au manoir de Keroulain, Tiphaine de Kervastar Ă celui de Kerc'houil et Yvon de Keranrais Ă celui de Keranrais, mais la majeure paie du territoire de Pleuven dĂ©pendait du fief de Bodigneau (en Clohars-Fouesnant). La montre de 1481 de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille cite trois nobles de Pleuven : Jehan de KergoĂ«t, Yvon Servan et Louis Kergos ; celle de 1562 cite Jehan de Lanros, RenĂ© Caryou (sieur de Kerguilly) et Jehan Quimarch, sieur de Lanros[28].
Temps modernes
Pendant les guerres de la Ligue, le 17 janvier 1576, trente gentilshommes du pays, commandĂ©s par messires de Kermassouet et Baud de Vigne-la-Houlle, qui professaient la religion rĂ©formĂ©e prirent par ruse la ville de Concarneau. Les habitants des paroisses voisines, commandĂ©s par de Pratmaria[39] et Jean de Tyvarlen[40] s'assemblent au son du tocsin (« le tocsin sonnait dans les paroisses de Fouesnant, Pleuven, Saint-Ăvarzec et autres, et nous entourions la place, Ă la tĂȘte de 8 Ă 10 000 paysans » et se dirigent vers Concarneau, aidant Ă la reprise de la ville par les catholiques[41].
Une confrĂ©rie du Rosaire est crĂ©Ă©e Ă Pleuven le : « Promesse fut faite de cĂ©lĂ©brer solennellement chaque annĂ©e la fĂȘte du Rosaire le premier dimanche d'Octobre (...) »[28].
Les paysans Ă©taient astreints aux corvĂ©es : par exemple une ordonnance du , les habitants des paroisses d'ErguĂ©-Armel, Saint-Ăvarzec, Clohars-Fouesnant, Gouesnac'h et Pleuven « se rendront au nombre de vingt hommes de chaque paroisse, et chaque jour alternativement suivant les rĂŽles qui seront Ă cette fin arrĂȘtĂ©s » pour rĂ©parer un tronçon du « chemin de la ville de Quimper Ă celles de Concarneau et Rosporden » jusqu'Ă ce que les rĂ©parations « soient finies et parfaites » ; les paysans devaient aussi souvent participer Ă des transports (par exemple de bois depuis la forĂȘt de CarnoĂ«t) liĂ©s aux arsenaux de Brest et Lorient[42].
En 1759 la paroisse de Pleuven devait chaque année fournir 11 hommes pour servir de garde-cÎtes[43].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pleuven en 1778 :
« Pleuvin-Fouesnant ; Ă 2 lieues au sud-sud-est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă 39 lieues de Rennes et Ă 1 lieue et demie de Concarneau, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. Cette paroisse compte 450 communiants[Note 7] ; la cure est Ă l'alternative. Son territoire est bornĂ© Ă l'ouest par la riviĂšre d'Odet ; il est rempli de vallons et de monticules, mais exactement cultivĂ© ; on y voit peu de landes. La haute, moyenne et basse justice de Bodiguio [ou Bodigneau, en Clohars-Fouesnant ] appartient Ă M. de Chef-Fontaine (..). »[44]
Révolution française
Le cahier de dolĂ©ances de Pleuven, rĂ©digĂ© le par l'assemblĂ©e Ă©lectorale du tiers-Ă©tat de Pleuven, rĂ©unie sous la prĂ©sidence d'Alain Clorennec[Note 8], notaire royal en la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Concarneau, est en majeure partie une copie des « DĂ©libĂ©rations du Tiers de Rennes », des 22 au ; parmi les articles originaux, l'article 1 : « Que la religion catholique soit toujours constante en Basse-Bretagne », l'article 12 : « Q'il sera fait Ă©galement rĂ©partition Ă©gale entre les trois ordres pour la capitation, dans un seul et mĂȘme rĂŽle », l'article 13 : « Que la corvĂ©e en nature soit supprimĂ©e (...) »[45]. Les paysans de Pleuven se plaignent aussi que « le droit de moute est ruineux, car au lieu du seiziĂšme, le meunier prend souvent le quart ou mĂȘme le tiers »[46]. Les deux dĂ©putĂ©s Ă©lus pour reprĂ©senter le tiers-Ă©tat de Pleuven Ă l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e sont Alain Clorennec et Pierre NĂ©dĂ©lec[Note 9]. Henri QuĂ©rĂ© Ă©tait recteur de Pleuven lors du dĂ©clenchement de la RĂ©volution française ; il se rĂ©fugia dans sa famille Ă Plussulien pendant la Terreur car on retrouve sa signature sur des actes de baptĂȘmes de cette paroisse[47].
Le décret de l'Assemblée nationale du précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, Clohars, qui aura pour succursales les ci-devant paroisses de Goefnac (Gouesnac'h), Pleuven et Perguet [Bénodet actuellement]»[48]. Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ().
Des habitants de Perguet, Fouesnant et Pleuven participÚrent en 1792 à la révolte de Fouesnant dirigée par Alain Nédélec.
Le XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pleuven en 1845 :
« Pleuven : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. Cette petite commune n'offre rien de remarquable, si ce n'est un assez grand nombre de taillis qui, aux dires de Cambry, étaient autrefois d'un trÚs bon produit. Géologie : granite au sud du bourg, gneiss dans le nord. On parle le breton. »[49]
Un soldat du 95e de ligne originaire de Pleuven, Corentin Le Déon[Note 10], fut blessé à la jambe droite pendant la Guerre de Crimée[50].
En 1871 et 1872, le tracĂ© passant par le bourg de Pleuven du chemin d'intĂ©rĂȘt commun n°12 [actuels D 34 et D 45] entre Quimper et Fouesnant, prĂ©fĂ©rĂ© Ă celui passant auparavant par le bourg de Saint-Ăvarzec, est retenu et amĂ©nagĂ©[51].
En 1880 un rapport signale que Pleuven fait partie des six communes du FinistÚre encore dépourvues de tout moyen d'instruction[52].
La premiÚre pierre de la nouvelle église de Pleuven est posée par le curé d'Elliant le , en présence du maire[53].
Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Pleuven fait partie des six communes du département du FinistÚre « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[54].
La Belle Ăpoque
Un bureau téléphonique ouvre au bourg de Pleuven le [55].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pleuven porte les noms de 42 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale : parmi eux, 4 au moins sont morts en Belgique (Pierre Christien Ă Arsimont et Corentin Bertholom Ă Maissin, tous deux dĂšs le ; Alain Clorennec Ă Maissin et Joseph Quiniou Ă Rossignol, tous deux dĂšs le ; deux au moins (Yves Friant et Isidore NĂ©dĂ©lec), membres de l'ArmĂ©e française d'Orient, sont morts en 1915 lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr en Turquie ; Jean Christien, marsouin au 41e rĂ©giment d'infanterie coloniale, a Ă©tĂ© tuĂ© Ă l'ennemi le en Serbie oĂč il combattait dans le cadre de l'expĂ©dition de Salonique ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français, par exemple François Thomas, soldat au 328e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Tahure (Marne), dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ; François Garin, caporal au 77e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă Craonne (Aisne) lors de la bataille du Chemin des Dames, dĂ©corĂ© lui aussi de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre ; Pierre Bertholom, nĂ© le Ă la mĂ©tairie de Kergoat en Clohars-Fouesnant, caporal au 90e rĂ©giment d'infanterie, blessĂ© Ă Craonne lors de la bataille du Chemin des Dames, dĂ©cĂ©da le Ă l'hĂŽpital d'Ă©vacuation numĂ©ro 13 de Courlandon (Marne), etc.[56]. Le livre d'or 14-18 de Pleuven prĂ©cise les coordonnĂ©es de tous les soldats de Pleuven morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[57].
Cinq frĂšres Montfort, dont les parents tenaient la ferme de Kerleverien Huella, ont participĂ© Ă la PremiĂšre Guerre mondiale : Jean Montfort, nĂ© le , gazĂ© et rĂ©formĂ© en (dĂ©cĂ©dĂ© en 1939) ; Paul Montfort, nĂ© le (dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Fouesnant) ; Corentin Montfort, nĂ© le , prĂȘtre Ă©migrĂ© au Pays de Galles Ă partir de 1905, fut ambulancier au 118e rĂ©giment d'infanterie, puis au 261e rĂ©giment d'infanterie (prĂȘtre Ă Beurlay (Charente-InfĂ©rieure) aprĂšs la guerre, il est dĂ©cĂ©dĂ© en 1943) ; Alain Montfort, nĂ© le , maĂźtre pointeur au 28e rĂ©giment d'artillerie, victime d'un accident de tir le Ă Perthes-lĂšs-Hurlus (Marne)[58] et Jean-Louis Montfort, nĂ© le , sergent au 116e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă l'ennemi le Ă LenharrĂ©e (Marne)[59].
D'autres soldats, revenus vivants, ont été distingués ; c'est le cas par exemple de Jean-Marie Le Loupp, de Pleuven, caporal brancardier au 2e régiment d'infanterie coloniale, décoré de la Médaille militaire au motif suivant : « Au front depuis le , s'est fait remarquer en de nombreuses circonstances par sa bravoure et son mépris du danger. à l'attaque du a accompagné sous une pluie de balles le médecin major du bataillon sur la premiÚre ligne pour relever un officier et un sous-officier blessés. A porté ce dernier sur le dos pendant un parcours de 3 kilomÚtres »[60].
L'Entre-deux-guerres
- Le bourg de Pleuven vers 1920 (carte postale Villard).
- Le « Moulin du Pont » vers 1920.
Le FC Pleuven a été créé en 1931 ; son premier terrain était situé prÚs du chùteau d'eau ; les présidents du club les plus connus ont été Alain Cosquéric[Note 11] et Jean Diraison, dont le stade porte le nom de nos jours[61].
En , Jean Chalony, maire de Pleuven, cultivateur propriĂ©taire Ă Lesvez, prĂ©sident du syndicat agricole de Pleuven, dorgĂ©riste, est inculpĂ© pour « tentative d'organisation du refus collectif de payer l'impĂŽt et de tentative d'organisation du retrait des fonds des caisses de l'Ătat » ; le non-versement par l'Ătat d'une subvention promise lors de la construction d'une Ă©cole, ce qui entraĂźna une hausse des impĂŽts locaux, Ă©tait Ă l'origine de cette fronde paysanne[62].
Le , le thermomÚtre descendit jusqu'à -8 °C à la station météorologique de l'école publique du bourg de Pleuven ; « des quantités de pommes de terre et de batteraves ont été gelées, des moteurs ont éclaté »[63].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pleuven porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Yves Le Clac'h, matelot chauffeur à bord du cuirassé Bretagne, mort le lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir[56].
Le , à la suite d'un combat aérien entre deux avions au sud de Fouesnant, un avion s'écrase prÚs de Clohars-Fouesnant. Les quatre aviateurs américains (un cinquiÚme sorti indemne du crash) sont enterrés le à Pleuven en présence d'une foule de 1 500 personnes[64].
Un groupe d'une dizaine de résistants du réseau Turma-Vengeance est basé au Moulin du Pont ; parmi ses membres, Alain Bodivit (sous le pseudonyme de Jean Raminger), qui renseigna les alliés sur les bateaux allemands s'abritant un temps dans l'Anse de Bénodet ; puis participa aux combats pour la libération de Quimper, puis aux opérations du siÚge de Lorient[65].
RenĂ© Tressard[Note 12], instituteur Ă l'Ă©cole de Pleuven, rĂ©sistant, fut arrĂȘtĂ© le et dĂ©portĂ© le depuis le camp de Royallieu vers le camp de concentration de Buchenwald, disparĂ»t le lors de l'Ă©vacuation du camp[66].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Y. Rannou est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[56].
En 1960 Pleuven avait environ 1 000 habitants ; le bourg disposait alors de 3 boulangeries et de 11 cafés. La derniÚre boulangerie-café-épicerie du bourg, tenue par la famille Kerdranvat depuis 5 générations, a fermé ses portes le [67]
La « salle Joncour » (du nom de famille de ses propriĂ©taires), ouverte en 1951, pouvait accueillir jusqu'Ă 250 convives lors des bals, banquets et mariages. Elle Ă©tait situĂ©e en face du bar-tabac situĂ© de lâautre cĂŽtĂ© de la rue, dans une maison construite en 1870, qui fut la premiĂšre salle de danse du village. Elle a Ă©tĂ© dĂ©molie en janvier 2021[68].
Politique et administration
Liste des maires
Monuments et sites
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin : placĂ©e sous le vocable de saint Mathurin, elle a Ă©tĂ© construite en 1876-1877 selon les plans de l'architecte Ernest Le Guerranic[28], elle comprend un clocher extĂ©rieur avec tribune, une nef Ă 5 travĂ©es, avec bas-cĂŽtĂ©s et un chĆur Ă chevet polygonal[72].
- Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, vue intérieure.
- Pleuven : Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin, la CĂšne.
- Pleuven : Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin, statue de saint Jean Discalceat.
- Pleuven : Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin, statue de sainte Marguerite.
- Pleuven : Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin, statue de saint Mathurin.
- Pleuven : Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin, banniĂšre de procession de saint Mathurin.
- Pleuven : Ă©glise paroissiale Saint-Mathurin, banniĂšre de procession de saint Michel.
- La chapelle Saint-Thomas dont la construction semble remonter avant le XVIIe siĂšcle est consacrĂ©e Ă saint Thomas Becket, archevĂȘque de CantorbĂ©ry, dont le culte a Ă©tĂ© rĂ©pandu dans le Pays fouesnantais par les moines de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas (l'Ă©glise paroissiale de la commune voisine de BĂ©nodet est aussi dĂ©diĂ©e Ă saint Thomas Becket)[73]. C'est un Ă©difice long de 16 mĂštres, et de 6 mĂštres de large entiĂšrement bĂąti en pierres de taille ; son chevet est aveugle, mais son chĆur est Ă©clairĂ© par deux fenĂȘtres latĂ©rales. Sa façade, Ă©tayĂ©e de deux contreforts, possĂšde une porte surmontĂ©e d'un arc en plein cintre et de pinacles de style gothique. Des sculptures ornent les quatre angles de la chapelle, dont un dragon et un grotesque. Un Ă©cusson situĂ© Ă la base du clocher porte les armes des Saint-Georges[74] et des Penfeunteniou. Certaines parties laissent supposer qu'elle fut Ă©difiĂ©e sur une chapelle plus ancienne. Des restes d'une fresque jusque-lĂ masquĂ©e sous la chaux et reprĂ©sentant un Christ en croix ont Ă©tĂ© dĂ©couverts lors de la restauration effectuĂ©e au printemps 1986[73]. Les vitraux contemporains sont de Pierre Toulhoat.
- Chapelle Saint-Thomas : vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle Saint-Thomas : vue extérieure, la façade.
- Chapelle Saint-Thomas : vue intérieure, l'autel.
- Chapelle Saint-Thomas : vue intérieure, un vitrail.
- Le calvaire prĂšs de la chapelle Saint-Thomas.
- La chapelle Saint-Tudy, dĂ©diĂ©e Ă saint Tudy, Ă©difiĂ©e au XVIe siĂšcle et restaurĂ©e vers 1665. La lĂ©gende rapporte que saint Tudy, dont le fief se trouvait en Pays bigouden se serait arrĂȘtĂ© Ă cet endroit aprĂšs une visite Ă saint Primel. Jean Renault, artiste contemporain, a peint un Christ en croix au centre du retable de la Sainte-Famille, ainsi qu'un chemin de croix[28]. Ă proximitĂ© se trouvent les ruines d'un ermitage, avec une fontaine et une croix. Un petit livre lui a Ă©tĂ© consacrĂ©e[75]. Un pardon y est organisĂ© chaque annĂ©e au mois de mai[76].
- Chapelle Saint-Tudy : vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle Saint-Tudy : le retable du maĂźtre-autel.
- Chapelle Saint-Tudy : statue d'un saint non identifié.
- Le manoir de CrĂ©ac'hquĂ©ta dĂ©jĂ mentionnĂ© lors de la RĂ©formation de 1426, fut la propriĂ©tĂ© de la famille de Kerouant ; incendiĂ© pendant les Guerres de religion vers 1590 ; reconstruit vers 1636 par Jean de PlĆuc, baron de Kergolay, seigneur de Kerouant (en Laz) et de Kernuz (en Plomeur), il fut achetĂ© en 1792 par le gĂ©nĂ©ral d'Empire Moreau dont ses descendants (famille Moreau de Lizoreux[Note 25]) sont toujours propriĂ©taires de nos jours.
- La mairie ancienne (propriété "Kervella"), construite aprÚs la Révolution par le juge et notaire Alain Clorennec qui fut un personnage trÚs en couleur sur le canton de Fouesnant. L'un de ses descendants la vend à la municipalité à la fin du XIXe siÚcle.
- Le gros chĂȘne pĂ©donculĂ©, classĂ© arbre remarquable en 2005, a Ă©tĂ© durement touchĂ© par une tempĂȘte en [77]. Il avait 8,80 mĂštres de circonfĂ©rence Ă 1 mĂštre du sol et 9,60 mĂštres Ă 50 cm du sol avant sa destruction partielle. Il doit avoir plus de 700 ans[78].
- Maison ancienne à toit de chaume servant de lieu d'exposition (située prÚs de la mairie).
- Le chĂȘne pĂ©donculĂ© de Pleuven, classĂ© arbre remarquable en 2005, mais en partie dĂ©truit par la tempĂȘte de .
- La place engazonnĂ©e de Pleuven, derriĂšre la mairie, oĂč est organisĂ©e l'animation estivale.
- Le bourg de Pleuven : la rue devant la mairie.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[80].
En 2020, la commune comptait 3 223 habitants[Note 26], en augmentation de 16,06 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Voir aussi
Revue Foen Izella : spécial Pleuven
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Personnes en Ăąge de communier.
- Alain Clorennec, né le à Combrit, notaire royal, demeurant au manoir de Kerguily, décédé le au presbytÚre de Pleuven (qu'il avait acheté comme bien national).
- Pierre Nédélec, agriculteur à Kerlévot, né le à Pleuven, maire de Pleuven en 1790, décédé le à Pleuven. Il est le frÚre aßné d'Alain Nédélec, chef des révoltés de Fouesnant en 1792.
- Corentin Le Déon, né le à Keraris en Pleuven, cultivateur.
- Alain Cosquéric, né le à Pleuven
- René Tressard, né le à Quimper.
- Pierre Nédélec, né le à Kerlévot en Pleuven, décédé le à Pleuven.
- Corentin Clorennec, né le à Combrit, décédé le à Pleuven.
- Georges Lesneven, né le à Auray (Morbihan, décédé le à Quimper.
- Joseph Hélias, né le à Pleuven, décédé le à Pleuven.
- EugÚne Dubois, né le à Pont-l'Abbé, décédé aprÚs 1868.
- Noël Renot, né le à Maner Bihan en Pleuven
- Tristan Jan, né le à Clohars-Fouesnant, décédé vers 1905 à Pleuven.
- Sa famille Ă©tait probablement originaire d'Elliant oĂč un Ange Le GualĂšs (sans doute son pĂšre) est dĂ©cĂ©dĂ© le au chĂąteau de Kerveniou.
- Guillaume Cosquéric, né le à Roscoler en Pleuven.
- Charles RiviÚre, né le à Beuzec-Conq, décédé le à Kerguilavant en Pleuven.
- Jean Chalony, nĂ© le Ă Ru AlaĂ« en Saint-Ăvarzec, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Pleuven.
- François Renot, né le à Pleuven, décédé le à Maner Traon en Peuven.
- La famille Moreau a été anoblie par Louis XVIII ; le suffixe "de Lizoreux", nom qui appartenait à ses ascendants paternels, a été ajouté par décret du (voir "Bulletin des lois de la République française", n° de juillet 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210072s/f620.image.r=Lizoreux?rk=536483;2), bénéficiant initialement à Joseph Louis Alexandre Moreau de Lizoreux, né le à Lorient, propriétaire, décédé le à Quimper.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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