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Cléguer

ClĂ©guer [klegɛʁ] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.

Cléguer
Cléguer
La chapelle Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Lorient Agglomération
Maire
Mandat
Alain Nicolazo
2020-2026
Code postal 56620
Code commune 56040
DĂ©mographie
Gentilé Cléguérois, Cléguéroise
Population
municipale
3 310 hab. (2020 en diminution de 0,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 103 hab./km2
Population
agglomération
184 853 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 51â€Č 18″ nord, 3° 22â€Č 58″ ouest
Altitude 50 m
Min. 2 m
Max. 107 m
Superficie 32,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lorient
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Guidel
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Cléguer
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    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune a une superficie de 3 215 ha dont 778 ha de bois (taux de boisement de 24,2 % contre 16,4 % pour le dĂ©partement du Morbihan). Le Scorff longe le territoire communal Ă  l'ouest et matĂ©rialise ainsi la limite avec les communes voisines de Pont-Scorff et Arzano. Au nord coule le Saint-Sauveur, un affluent du Scorff, dont le cours matĂ©rialise la limite avec la commune voisine de Plouay. Le bourg, qui sert de chef-lieu, est situĂ© Ă  vol d'oiseau Ă  12,2 km[1] au nord de la ville de Lorient. Au sud-ouest, l'agglomĂ©ration du Bas- Pont-Scorff constitue un faubourg de la ville de Pont-Scorff. La commune, Ă  l'origine rurale et agricole, s'est urbanisĂ©e Ă  partir de 1975, en raison de sa proximitĂ© avec la ville de Lorient, devenant une banlieue rĂ©sidentielle de celle-ci.

    Carte de la commune de Cléguer dans son environnement géographique.
    Communes limitrophes de Cléguer
    Arzano
    (FinistĂšre)
    Plouay
    Cléguer Calan
    Pont-Scorff Caudan Inzinzac-Lochrist

    Relief

    L'altitude varie entre 2 mÚtres, point le plus bas de la commune, au niveau de l'estuaire du Scorff à l'extrémité sud de la commune et 107 mÚtres sur le plateau armoricain au nord de la commune.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Cléguer.

    Voies de communication

    La commune est traversée selon un axe Nord/Sud par l'axe Lorient/Roscoff (départementale 769) dont une partie du tracé a été récemment aménagé en 2x2 voies.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 992 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  12 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Cléguer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 6,2 % 202
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 44,1 % 1432
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,4 % 111
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 14,2 % 460
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,6 % 181
    ForĂȘts de feuillus 20,4 % 662
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 6,1 % 199
    Source : Corine Land Cover[18]

    Toponymie

    Le nom de la commune en breton est Kliger (prononcĂ© [ˈkliɟəʁ]) qui dĂ©rive du vieux breton Clegyr dĂ©signant une crĂȘte rocheuse. Autre hypothĂšse ClĂ©guer signifie enclos de Saint GuĂ©rec , de klod , enclos, ayant Ă©voluĂ© en cle et Guer, diminutif de GuĂ©rec, Saint GuĂ©rec Ă©tant le patron de la paroisse.

    Transports en commun

    La commune de Cléguer est desservie par le réseau CTRL[19] :

    Ligne11ClĂ©guer - La Croix Rouge ↔ Lorient - Port de PĂȘche
    Ligne40EPlouay - Gare routiĂšre ↔ ClĂ©guer ↔ Lorient Gare d'Ă©changes
    Ligne102Lanvaudan Centre ↔ ClĂ©guer ↔ Plouay - Gare routiĂšre
    Ligne107ClĂ©guer - Place du Puits ↔ Pont-Scorff - Gendarmerie

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Les restes d'un dolmen séparé en 7 ou 8 morceaux étaient visibles en 1825 prÚs de la chapelle Saint-Nicolas[20].

    Trois tumuli datant de l'ùge du bronze ont été découverts à Kelleverin[21].

    Des vestiges d'établissements romains, principalement des tessons de poteries, ont été trouvés à Kergaindo[22].

    Moyen Âge

    Historiquement, la commune de Cléguer fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé (à la fin du XIIe siÚcle, Olivier de Lanvaux[Note 7] épousa Adelice d'Hennebont[Note 8], qui lui apporta une partie du Kemenet-Héboë, dont la paroisse de Cléguer[23].

    Le chùteau de Tronchùteau, situé en Cléguer, a passé autrefois pour une place trÚs-forte. Il était défendu par un rempart fort élevé et flanqué de grosses tours. La seigneurie de Tronchùteau est attesté dÚs le XIIIe siÚcle comme appartenant à Pierre de Bretagne. Le duc Jean III la donna en 1334 à Jean le bùtard, son fils; mais le prince ayant senti combien cette place était importante pour la conservation du duché, la retira des mains de son fils, à qui il donna plusieurs autres terres en dédommagement. En 1455, Pierre II la donna à Jean de Malestroit [24]. Les seigneurs de Tronchùteau avaient droit de haute, moyenne et basse justice. Les autres maisons nobles étaient les manoirs de Kersaliou, du Cosquer (la famille Lucas du Cosquer et de Kersallo est présente aux réformations et montres entre 1448 et 1536[25]) et de Mélian [Meslien][26], possédé par la famille Pavec (Alain Pavec par exemple en 1426), fondue par mariage dans la famille Cléguennec en 1622, laquelle fut fondue à son tour en 1682 dans la famille de Robecq par la suite (par le mariage de Françoise de Cléguennec avec Joseph Yves de Robecq, capitaine général garde-cÎtes du Port-Louis)[27]. Déjà en ruines lors de la Révolution française, le chùteau médiéval de Meslien a été remplacé par un nouveau chùteau achevé en 1812[28].

    En 1443 le moulin Maria et sa pĂȘcherie Ă©tait pour moitiĂ© possĂ©dĂ© par Henri du LeslĂ© , le titulaire de la chapellenie du Bas Pont-Scorff jouissant de l'autre moitiĂ©, avec maisons, jardins et four banal[29].

    Temps modernes

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Cléguer en 1778 :

    « ClĂ©guer ; Ă  un quart de lieue Ă  l'Ouest-Nord-Ouest de Vannes, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  17 lieues trois-quarts de Rennes, et Ă  2 lieues d'Hennebon, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. Cette paroisse, dont la cure est Ă  l'alternative, compte 2 600 communiants. Le Roi est le seigneur supĂ©rieur. La riviĂšre d'Efcorff divise ce territoire, qui est coupĂ© d'une infinitĂ© de ruisseaux, qui vont se jeter, au travers de trĂšs belles prairies, dans cette riviĂšre. Les terres en labeur sont fertiles et bien cultivĂ©es ; c'est avec peine qu'on y voit des landes ; le terrein [terrain] est couvert d'arbres et de buissons[30]. »

    Révolution française

    Laurent Le Floch, curé de Cléguer en 1791, fut guillotiné le à Vannes.

    Guy Marie Charles de Robecq[Note 9], ancien officier de dragons, fils de Charles de Robecq (lequel avait construit le chùteau de Meslien), chouan qui avait participé à l'expédition de Quiberon, fut fusillé à Auray le 12 thermidor an III (

    Le XIXe siĂšcle

    Une demande faite par le conseil municipal de la commune de Lesbin-Pont-Scorff de rattacher à cette commune le Bas Pont-Scorff, qui fait partie de la commune de Cléguer, est refusée par le Conseil général du Morbihan en 1839[31].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cléguer en 1843 :

    « ClĂ©guer, commune formĂ©e de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : le Bas Pontscorff, Kerlay, SĂ©nebert, le Pradu, Keradenec, Pilornec, Cosquerquelen, Saint-Étienne, Cartel-Nevez, Kerousse, Lescaouet, Kerrault, Resprient, le Vesit. Superficie totale : 3 192 hectares, dont (...) terres labourables 1 236 ha, prĂ©s et pĂąturages 196 ha, bois 107 ha, vergers et jardins 11 ha, landes et incultes 1 485 ha, Ă©tangs 14 ha (...). Moulins Ă  eau de Michaux, de Kersalo, de Keradenec, de Saint-Yves, de TronchĂąteau. La route royale n° 169, dite de Lorient Ă  Proscoff, coupe la commune dans presque toute sa longueur, du sud au nord. GĂ©ologie : constitution granitique. On parle le breton[32]. »

    Une épidémie de choléra partie de Lorient en octobre 1865 concerna 38 malades (dont 10 morts) en 1866 à Cléguer[33]. La rage sévissait également comme un témoignage le relate en 1898[34]

    En décembre 1873 une pétition d'habitants de Cléguer, déposée par le député Audren de Kerdrel, prie l'Assemblée nationale « de rétablir dans le plus bref délai, la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France »[35].

    En 1878 le Conseil général du Morbihan indique que le chemin allant de Pont-Scorff à Plouay, via Cléguer, est désormais carrossable sur toute sa longueur et que la chaussée allant de Restan-Croinec [Restanscouézec] à la route nationale 169 (actuelle D 769), « qui était trÚs fatiguée par les transports de bois considérables qui s'y effectuent, a été améliorée en 1877. Les travaux en cours d'exécution aux abords du bourg de Cléguer seront terminés cettre année, et cette partie, qui était presque impraticable en hiver, sera alors en bon état d'entretien »[36].

    Le 17 maisons de Cléguer furent la proie des flammes ; l'incendie aurait été allumé par des enfants qui jouaient avec des allumettes[37].

    L'avant-projet de ligne ferroviaire entre Lorient et Gourin est ainsi dĂ©crit en 1885 pour la partie concernant ClĂ©guer : « De Pontscorff, la ligne descend et gagne la vallĂ©e du Scorff qu'elle remonte sur 4 kilomĂštres. Elle suit ensuite le ruisseau de TronchĂąteau, affluent de la rive gauche du Scorff, et le ruisseau de Becherel, affluent du ruisseau de TronchĂąteau, jusqu'Ă  Plouay, sur un parcours d'environ 12 kilomĂštres »[38].

    Benjamin Girard Ă©crit en 1889 : « La commune de ClĂ©guer tite son nom de masses de rochers sortant de terre et formant crĂȘte sur le sommet d'une colline ; elle dĂ©pendant jadis de l'ancienne seigneurie de Pontcallec et renfermait la forteresse de TronchĂąteau qui, dĂ©fendue par un rempart trĂšs Ă©levĂ© et flanquĂ©e de grosses tours, Ă©tait rĂ©putĂ©e l'une des meilleurs places de Bretagne. (...) ArrosĂ© par le Scorff, le territoire de ClĂ©guer est trĂšs accidentĂ©, pittoresque et parsemĂ© de peites vallĂ©es oĂč coulent de nombreux ruisseaux »[39].

    En 1892 la commune de Cléguer acquiert une maison pour en faire une école de garçons (laquelle existait antérieurement à un autre endroit)[40], laquelle est laïcisée en 1894[41]. La construction d'une école de filles est mise en adjudication en 1886[42].

    La Belle Époque

    La ligne de chemin de fer d'intĂ©rĂȘt local des Chemins de fer du Morbihan, Ă  voie mĂ©trique[43], allant de Lorient Ă  Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et ClĂ©guer, ouvrit le [44] ; la ligne fut prolongĂ©e jusqu'Ă  Gourin en 1906. Cette ligne ferma le [45].

    Le journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest indique dans son Ă©dition du que « des Ă©pidĂ©mies de fiĂšvre typhoĂŻde ayant Ă©clatĂ© dans les communes de ClĂ©guer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congĂ© ne sera accordĂ© pour aller dans ce[s] commune[s] »[46].

    Une halte ferroviaire est créée en 1903 à Tronchùteau « en raison de la grande distance (km) qui sépare la gare actuelle du bourg de Cléguer »[47]. En 1904 une voie supplémentaire en cul-de-sac est construite à la gare de Cléguer pour permettre le stationnement de trains en cours de chargement de pierres (du quartz) provenant d'une carriÚre voisine de la gare (carriÚre de Lann-er-Roch)[48].

    Une notification de fermeture avant le de l'établissement scolaire tenu à Cléguer par les religieuses de Saint-Louis de Vannes est prise par le sous-préfet de Lorient en août 1903[49].

    Une pisciculture est installée en 1910 sur les rives d'un affluent du Scorff avec création d'un barrage qui crée l'étang de Kersalo à hauteur du hameau de Tronchùteau[50].

    Un décret du président de la République en date du autorise la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Cléguer[51].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Cléguer porte les noms de 86 soldats et marins morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 3 sont décédés en Belgique (François Le Blainvaux et Louis Le Stunff sont décédés dÚs le et Jean Colin le ) ; 4 dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Pierre Groix, Louis Le Ménach et Joseph Le Puil en GrÚce, Jean Le Bouëdec dans l'actuelle Macédoine du Nord) entre 1915 et 1918 ; Joseph Flégéo et Louis Nicolas sont morts en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, à l'exception de deux marins disparus en mer (Pierre Carré et Jean Le Gleut)[52].

    Par ailleurs le monument aux morts de Cléguer porte les noms de 5 soldats décédés hors conflit dont 4 en 1920, donc aprÚs la PremiÚre Guerre mondiale[52].

    L'Entre-deux-guerres

    Une "FĂȘte du Scorff et de la bruyĂšre" Ă©tait organisĂ©e chaque annĂ©e au Bas Pont-Scorff (situĂ© en fait dans la commune de ClĂ©guer)[53].

    • Le Bas Pont-Scorff en ClĂ©guer : la route d'Hennebont (actuelle D 26) vue depuis le "Pont Neuf" (carte postale, 1908).
      Le Bas Pont-Scorff en Cléguer : la route d'Hennebont (actuelle D 26) vue depuis le "Pont Neuf" (carte postale, 1908).

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Cléguer porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Henri Huchet de Cintré, membre du 27e bataillon de chars de combat[54] décédé le à Cambron (Somme) et Charles Gautier, résistant, tué à l'ennemi le à Caudan [52].

    Parmi les victimes civiles de la guerre, François-Marie Le Guennec[Note 10], décédé à Saint-Guénaël en Cléguer le [55].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    L'abbé Le Portz, vicaire à Cléguer, crée le patronage Stiren et un club de football, le Stiren Football Club dont les statuts sont déposés en novembre 1945[56].

    En juin 1947 des ménagÚres de certains villages de Cléguer (l'Enfer et ses environs) protestÚrent contre la répartition de la farine (alors rationnée) au sein de la commune, qui, selon elles, privilégiait le bourg à leur détriment[57].

    Les travaux de remembrement effectués en 1957 dans la commune entraßnÚrent la découverte de trois tumuli datant de l'ùge du bronze à Kelleverin[21].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 Pierre-Augustin Gardye PrĂȘtre. Chapelain des seigneurs de Meslien depuis 1782. Premier maire de la commune. Devenu recteur de ClĂ©guer en 1803.
    avant 1793 François Bauvais[Note 11]
    1800 1806 Yves Le Priol[Note 12] Boulanger.
    1806 1813 Jean-François Javelet[Note 13].
    1814 1825 Pierre Hello[Note 14] Laboureur.
    1825 1832 Jean Guiguin [Note 15] Laboureur-cultivateur.
    1832 1841 Pierre Yves Le Prat[Note 16] Menuisier.
    1841 1860 Albin Mellou[Note 17]
    1860 1871 Pierre- Marie Adol[Note 18] Marchand de bois et boulanger.
    1871 1888 Charles Huon de Kermadec[Note 19] Habitait le chĂąteau de Meslien.
    1888 1894 Armand Huchet de Cintré[Note 20] Capitaine de frégate. Chevalier de la Légion d'honneur. Habitait le chùteau de Meslien.
    1894 1925 Jean Marie Adol[Note 21] Marchand de bois. Fils de Pierre Marie Adol, maire entre 1860 et 1871.
    1925 aprÚs 1932 Joseph Le Guennec Union républicaine Réélu en 1932.
    1945 1977 Joachim Henrio[Note 22]. Boulanger. Pendant ses mandats l'eau courante et l'électricité des servirent tous les villages de la commune ; il lança aussi le remembrement[58].
    mars 1977 mars 1983 FĂ©lix Le Gleut Il ouvrit une Ă©cole maternelle publique, ce qui suscita quelques remous[58].
    mars 1983 juin 1995 Louis Le Couriaud Il fit construire une nouvelle mairie, des salles polyvalente et de judo, l'aménagement de la Malterie, de la LongÚre et de la médiathÚque et lança un programme de 36 logements sociaux[58].
    juin 1995 mars 2014 Robert Remot DVD
    mars 2014
    RĂ©Ă©lu en 2020[59]
    En cours Alain Nicolazo DVD Expert-comptable
    1er vice-président de Lorient Agglomération
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[61].

    En 2020, la commune comptait 3 310 habitants[Note 23], en diminution de 0,84 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0672 0692 0702 0972 1202 1112 0042 1302 122
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0031 9141 9341 9882 1772 2462 2682 2672 258
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3672 2442 2652 1882 2342 1362 0132 4742 174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 9561 7981 9222 9463 0093 0613 2723 3053 291
    2017 2020 - - - - - - -
    3 3233 310-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-GĂ©rand[64] (XIIe siĂšcle-XIXe siĂšcle), dĂ©diĂ©e Ă  saint GĂ©rand, qui serait un moine du Xe siĂšcle d'origine germanique (incertain ; selon Dom Lobineau, on honore en fait Ă  sa place depuis une dĂ©cision de l'Ă©vĂȘque de Vannes Charles de Rosmadec datant de 1665 saint Sezny[65]), qui a aussi donnĂ© son nom Ă  la commune de Saint-GĂ©rand[66]. L'Ă©difice est couvert de charpente. La nef romane (XIIe siĂšcle) de cinq travĂ©es ouvre sur les bas-cĂŽtĂ©s par des arcs de plein cintre portĂ©s par des piles abattues en chanfrein[67] Ă  simple tailloir. Elle est prolongĂ©e au XVe siĂšcle par une partie gothique caractĂ©risĂ©e par ses arcs brisĂ©s reposant sur des colonnes Ă  chapiteaux non dĂ©corĂ©s. Au XIXe siĂšcle sont construites la tour Ă  l'ouest et la chapelle de la Vierge formant un bras de transept au nord[68].
    • La chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, situĂ©e au Bas Pont-Scorff. Cette chapelle a probablement Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e au XIIIe siĂšcle (il en reste les hauts contreforts du pignon occidental et une petite fenĂȘtre Ă©brasĂ©e au sud de la chapelle) ; mais elle a subi des transformations importantes au XVIe siĂšcle (le chƓur a Ă©tĂ© alors refait) et au XVIIIe siĂšcle (le grand fenestrage de style flamboyant a Ă©tĂ© bouchĂ©, les baies et le clocheton remaniĂ©s). L'ex-voto du Saint-Pierre rappelle que le Bas Pont-Scorff Ă©tait traditionnellement un village de pĂȘcheurs et que ceux-ci venaient chercher secours et protection dans cette chapelle. Un obus allemand tombĂ© le endommagea partiellement la chapelle[69]. Un gisant datant du XIIIe siĂšcle ou du XIVe siĂšcle, connu sous le nom de "La dame de TronchĂąteau" se trouve dans la chapelle[70].
    La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Cléguer
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, vue extérieure d'ensemble.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le chƓur.
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le chƓur.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le maĂźtre-autel et son retable.
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le maĂźtre-autel et son retable.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, statue de saint Pierre, le deuxiĂšme saint patron de la chapelle.
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, statue de saint Pierre, le deuxiĂšme saint patron de la chapelle.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, vitrail "ConsĂ©cration de la France Ă  la Vierge par Louis XIII" (1638).
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, vitrail "Consécration de la France à la Vierge par Louis XIII" (1638).
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, bĂ©nitier.
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, bénitier.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, gisant de la "Dame de TronchĂąteau" (peut-ĂȘtre celui de la duchesse Marie de Limoges).
      Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, gisant de la "Dame de TronchĂąteau" (peut-ĂȘtre celui de la duchesse Marie de Limoges).
    • Ex-voto du vaisseau mixte Saint-Pierre, construit en 1850 (vers 1890-1895).
      Ex-voto du vaisseau mixte Saint-Pierre, construit en 1850 (vers 1890-1895).
    • Chapelle Saint-GuĂ©naĂ«l.
      Chapelle Saint-Guénaël.
    • La chapelle Saint-Étienne : de plan rectangulaire, elle a Ă©tĂ© construite entre la fin du XVIe siĂšcle et le dĂ©but du XVIIe siĂšcle ; ses ornementations sont de style gothique (portes dĂ©corĂ©es de tores, choux frisĂ©s, archivoltes et fleurons), mais aussi mĂ©diĂ©val (animaux fantastiques au pied des rampants). DominĂ©e par un clocheton carrĂ© Ă  flĂšche pyramidale, sa façade occidentale abrite la scĂšne de la Lapitation de saint Étienne (lequel fut condamnĂ© Ă  ĂȘtre lapidĂ© par la foule en prĂ©sence de Saul (le futur saint Paul, alors complice de la foule). La chapelle a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1990 (charpente et lambris refaits); elle possĂšde des statues de saint Étienne et de saint Roch qui datent du XVIIIe siĂšcle.
    • La chapelle Saint-Étienne, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      La chapelle Saint-Étienne, vue extĂ©rieure d'ensemble.
    • Bas-relief reprĂ©sentant saint Étienne, un de ses bourreaux et saint Paul sur un mur extĂ©rieur de la chapelle Saint-Étienne.
      Bas-relief reprĂ©sentant saint Étienne, un de ses bourreaux et saint Paul sur un mur extĂ©rieur de la chapelle Saint-Étienne.
    • La chapelle de Saint-Nicolas, Keryard (XIXe siĂšcle)[64].
    • Le chĂąteau de Meslien : l'ancien manoir est attestĂ© en 1448, mais est en ruines vers la fin du XVIIIe siĂšcle et remplacĂ© par le manoir actuel, de type malouiniĂšre, construit peu avant la RĂ©volution française[71] par Charles de Robecq[Note 24]. Il est ornĂ© au-dessus de l'entrĂ©e principale d'un cadran solaire portant le millĂ©sime de 1566. Son jardin d'agrĂ©ment date de la dĂ©cennie 1780[72] (propriĂ©tĂ© privĂ©e).
    • Le chĂąteau de Meslien, portail d'entrĂ©e.
      Le chùteau de Meslien, portail d'entrée.
    • Le chĂąteau de Meslien, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Le chùteau de Meslien, vue extérieure d'ensemble.
    • Le moulin Ă  eau Saint-Yves, sur le Scorff, date de 1831 (il a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en restaurant et lieu de rĂ©ception)[73].
    • Le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain", sur le Scorff, entre le Bas et le Haut Pont-Scorff, est Ă  cheval sur les communes de Pont-Scorff et ClĂ©guer, de mĂȘme que le "Pont Neuf" (sur la D 26).

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Louis-Antoine Huon de Kermadec (nĂ© en 1778 Ă  Rennes, dĂ©cĂ©dĂ© en 1835 au chĂąteau de Meslien en ClĂ©guer), magistrat (il fut conseiller Ă  la cour royale de Rennes et prĂ©sident de Cour d'assises) et amoureux de la langue bretonne, chanteur de gwerz : Charles Le Goffic dans La vie amoureuse de La Tour-d'Auvergne a Ă©crit :« Nul n'Ă©tait plus habile que La Tour d'Auvergne Ă  lever un sone, voire un beau gwerz pathĂ©tique, sinon peut-ĂȘtre son voisin de Morlaix, Huon de Kermadec, le Rouget de Lisle de la Chouannerie » car il fut l'auteur de Barner ar Vretoned, considĂ©rĂ© comme l'hymne des Chouans. Il dĂ©missionna lors de la rĂ©volution de Juillet en 1830[74].

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Olivier de Lanvaux, décédé en 1238.
    8. Adélice d'Hennebont, décédée en 1200.
    9. Guy Marie Charles de Robecq, né le à Morlaix.
    10. François-Marie Le Guennec, né le à Cléguer.
    11. François Bauvais, né en 1744 à Lesbin-Pontscorff, décédé le au bourg de Pont-Scorff.
    12. Yves Le Priol, né le à Pont-Scorff, décécdé le à Cléguer.
    13. Jean-François Javelet, né le à Ploemeur, décédé le à Cléguer.
    14. Pierre Hello, né le au Moustoir en Arzano, décédé le à Plouay.
    15. Jean Guiguin, né le à Cléguer, décédé le à Cléguer.
    16. Pierre Yves Le Prat, né le à Cléguer, décédé le à Cléguer.
    17. Albin Mellou, né le à Caudan, décédé le au Nonenno en Cléguer.
    18. Pierre Marie Adol, né le au Bas Pont-Scorff en Cléguer, décédé le au Bas Pont-Scorff en Clguer.
    19. Charles Huon de Kermadec, né le au chùteau de Meslien en Cléguer, décédé le au chùteau de Meslien en Cléguer.
    20. Armand Huchet de Cintré, né le à Ménéac, décédé le à Cléguer.
    21. Jean Marie Adol, né le à Cléguer, décédé vers 1925.
    22. Joachim Henrio, né le à Arzano, décédé le à l'Enfer en Cleguer.
    23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    24. Charles de Robecq, baron de PalliÚres, sieur de Serqueux, né le à Cléguer, décédé le à Cléguer.

    Références

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    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Xavier Dubois, Histoire de ClĂ©guer et du Bas Pont-Scorff, Éditions du Menhir, dĂ©cembre 2012
    • Jacques Briard et Pierre-Roland Giot, « Le tumulus de Kervellerin en ClĂ©guer », Annales de Bretagne, vol. 65, no 1,‎ , p. 5-14 (lire en ligne)
    • Pierre-Roland Giot et Jean L'Helgouach, « Fouille d'un deuxiĂšme tumulus de l'Ăąge du bronze Ă  Kervellerin en ClĂ©guer », Annales de Bretagne, vol. 68, no 1,‎ , p. 5-20 (lire en ligne)
    • Jacques Briard et Pierre-Roland Giot, « Fouille d'un troisiĂšme tumulus de l'Ăąge du bronze Ă  Kervellerin en ClĂ©guer », Annales de Bretagne, vol. 69, no 1,‎ , p. 5-17 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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