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Musulmans de France

Musulmans de France (MF), anciennement Union des organisations islamiques en France (UOIF) de 1983 à 1989 puis Union des organisations islamiques de France (UOIF) de 1989 à 2017, est une association musulmane française fondée en 1983.

Musulmans de France
Logo de l'organisation
Situation
Création 1983
(Union des organisations islamiques en France)
1989
(Union des organisations islamiques de France)
2017
(Musulmans de France)
Type Association loi de 1901
Organisation religieuse et sociale
Considérée comme terroriste par les Émirats arabes unis
Siège 20 rue de la Prévôté
93120 La Courneuve
Langue Français
Organisation
Dirigeant Mohsen Ngazou[1]
Personnes clés Zuhair Mahmood
Lhaj Thami Breze
Fouad Alaoui
Amar Lasfar
Abdallah Ben Mansour

Site web musulmansdefrance.fr

Parmi les organisations liées à Musulmans de France on trouve l'Association des musulmans d'Alsace (AMAL), l'Association cultuelle lyonnaise ou encore l’Association des musulmans des Alpes-Maritimes (AMAM).

Anciennement membre du Conseil français du culte musulman, elle s'en détache en 2013 et cherche depuis à négocier sa réintégration[2].

Comme toutes les structures liées aux Frères musulmans, elle est inscrite en sur la liste des groupes terroristes publiée par les Émirats arabes unis avec 81 autres organisations dans le monde entier dont plusieurs actives légalement au sein de l'Union européenne[3] - [4] - [5].

À la suite de son congrès de au Bourget, l'UOIF vote le changement de son nom en « Musulmans de France »[6] - [7].

Histoire

À la suite de la promulgation de la loi du libéralisant le contrat d'association pour les étrangers[8], l’UOIF est créée en à Nancy en Meurthe-et-Moselle par Abdallah Ben Mansour, alors étudiant tunisien, et par Zuhair Mahmood, alors ingénieur nucléaire irakien. Elle regroupe douze associations de toute la France[9], puis, par le rassemblement de quatre associations du nord et de l'est de la France[10] sous le nom d'Union des organisations islamiques en France[6].

En 1989, l’Union des organisations islamiques en France, se rebaptise l’Union des organisations islamiques de France[9]. Cette francisation s'étend à sa direction, alors composée d'un noyau dur de Tunisiens, proches du mouvement Ennahdha, qui bascule au profit de Marocains ayant acquis la nationalité française[11].

Gilles Kepel considère qu'à partir de 2005 l'UOIF perd de son influence sur les musulmans français. Il en veut pour preuve la fatwa condamnant les incendies de voitures lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises qui ne sera suivie d'aucun effet. Il explique, en partie, cette perte de contrôle sur la communauté musulmane par le fait que les cadres de l'UOIF sont des étrangers (des « blédards ») alors que ceux qui possèdent le pouvoir sont des enfants d'immigrés prônant un islam salafiste qui ne réclame pas davantage d'intégration, mais au contraire qui rejettent la communauté nationale[12].

En , le président de l'UOIF, Amar Lasfar, annonce le renommage de son organisation en « Musulmans de France » pour mettre en avant son « côté citoyen »[13]. Abdellah Zekri, secrétaire général du Conseil français du culte musulman, fustige le changement de nom, arguant que « l'UOIF n’a pas le monopole des musulmans de France »[14]. Il l'accuse aussi d'« entretenir la confusion » avec son instance[13].

Organisation

Musulmans de France dépend de l’Union des organisations islamiques en Europe (UOIE ou FOIE) qui est assistée d’un Conseil européen pour la fatwa et la recherche, composé de 29 oulémas et présidé par Youssef al-Qaradawi, un théologien proche des Frères musulmans et réfugié au Qatar depuis son expulsion d’Égypte en 2014[15]. Al-Qaradawi a été interdit de séjour en France en 2012[16]. Ce conseil est chargé d’émettre des avis juridiques (fatwas) sur les questions liées au statut des musulmans en Europe, ce qu’il désigne sous l'appellation de « jurisprudence de minorité »[11].

En aval, Musulmans de France regroupe plus de 250 associations musulmanes directement affiliées[10]. En 2002, l'UOIF déclare être propriétaire d’une trentaine de lieux de culte dans la plupart des grandes villes françaises et en contrôle environ 200, c'est-à-dire autant que la mosquée de Paris. En 2003, l'UOIF a fait l'acquisition d'une dizaine de nouveaux lieux de culte. « Son influence s’étend à l’ensemble du territoire français qu’elle a découpé en huit régions, à la tête desquelles un délégué chapeaute les associations et lieux de culte »[11].

Direction

Amar Lasfar, président de Musulmans de France (2013-2021).

Depuis , le président en exercice de Musulmans de France est Mohsen Ngazou[1]. Il succède à Amar Lasfar, qui devient vice-président. Le prédécesseur de Lasfar à la présidence est Ahmed Djaballah[17], qui a lui-même succédé à Fouad Alaoui, démissionnaire le le jour même des élections du CFCM[18]. Fouad Alaoui avait lui-même succédé à Lhaj Thami Breze lors de l'assemblée générale de l'organisation en 2009[19].

Associations spécialisées

Musulmans de France a mis en place plusieurs associations spécialisées dont[20] :

En plus des établissements scolaires privés à Lyon, Lille, Marseille et en Île-de-France.

Financement

Musulmans de France ne reçoit officiellement l'aide financière d'aucun État. Son auto-financement supérieur à 80 % est assuré en grande partie par ses membres. Une part de son financement (12 %) provient de donateurs physiques du Moyen-Orient.

Musulmans de France affirme que seuls 30 % de ses fonds proviennent de sources étrangères. Cependant, Fiammetta Venner affirme dans son ouvrage OPA sur l'islam de France : les ambitions secrètes de l'UOIF, publié en 2005, qu’une grande partie des fonds dits d’origine française proviennent en réalité des grands mécènes du Golfe Persique[21] et le chercheur Haoues Seniguer affirme dans un entretien accordé au quotidien Libération : « Il est avéré que des membres de l’UOIF se rendent dans le Golfe pour lever des fonds. L’argent transite sous la forme de liquidités ou d’investissements dans des murs ou projets en lien étroit avec la vision islamique de l’émirat. Il peut s’agir de mécènes qataris évoluant autour des cercles dirigeants du Qatar, dans la mesure où le régime qatari est de type néopatrimonial, oligarchique, où le privé et le public sont donc imbriqués[22]. »

Le Qatar a financé (4,4 million d'euros) la construction de la mosquée Assalam de Nantes, gérée par l’Association islamique de l’Ouest de la France (AIOF), un satellite régional de Musulmans de France ; ainsi que la mosquée As Salam de Mulhouse, administrée par l’Association des musulmans d'Alsace, aussi été érigée grâce à un don de 2 millions d’euros de la part de l'ONG Qatar Charity; de même le Qatar finance la future grande mosquée à Marseille[23].

Dans le cadre de sa stratégie de financement, Musulmans de France a engagé un processus d'autonomisation financière. Elle a investi le marché du halal à effet de générer du flux de trésorerie tant sur le marché français qu'à l'export. Officieusement, ce marché représenterait un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros par an. Elle détiendrait un monopole de fait pour l'exportation vers les pays du Golfe[11].

Relations avec l'UOIE

Musulmans de France est membre de l'Union des organisations islamiques en Europe (UOIE). L'UOIE était dirigée depuis Londres par Ahmed al-Rawi. Aujourd'hui, elle est dirigée par Chakib ben Makhlouf, récemment élu pour un mandat de quatre ans, qui est assisté par un conseil d'administration composé par des représentants des grandes fédérations de différents pays d'Europe.

L'UOIE est l'initiatrice directe du fort développement en France de Musulmans de France et de ses nombreuses associations satellites, ainsi que de l'ouverture en 1990, de l'Institut européen des sciences humaines, sis à Château-Chinon, et spécialisé dans la formation d'imams et dans l'enseignement de la langue arabe. Cet institut aurait formé entre 1990 et 2004 plus de trois cents imams. L'UOIE a été à l'origine de la création du Conseil européen de la recherche et de la fatwa, dont la fonction est d'étudier et d'émettre des fatwas collectives qui répondent aux musulmans d'Europe et résolvent leurs problèmes, conformément aux règles et objectifs de la charia musulmane.

Idéologie

Selon Frank Frégosi, chercheur au CNRS, « L'UOIF est incontestablement le représentant des Frères musulmans en France. Elle incarne le canal historique de cette mouvance, même si, aujourd'hui, ses dirigeants veulent faire oublier cette filiation embarrassante[24]. »

À plusieurs reprises, des dirigeants de Musulmans de France ont repris publiquement la devise des Frères musulmans : « Le Coran est notre Constitution »[24].

La confrérie des Frères musulmans « promeut l'islam politique[25] ».

En , l'UOIF change de nom et devient « Musulmans de France ». Pour Tareq Oubrou, membre de l'organisation et imam de Bordeaux, ce changement marque la volonté de l'organisation de s'éloigner des Frères musulmans[6]. Ce changement de nom est officiel en [26].

En , le président de Musulmans de France, Amar Lasfar, déclare que « Nous ne faisons pas partie des Frères musulmans. En revanche, nous nous inscrivons dans leur courant de pensée », ajoutant que son mouvement représente « surtout l'islam de France »[14].

Activités

Les rencontres des musulmans de France

Depuis 1984, l'UOIF organise chaque année la Rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF), appelée aussi le « congrès du Bourget » en référence à la fois au lieu où se déroule cette manifestation et au fait que se tient habituellement aussi le congrès de l'organisation. Ce rassemblement est devenu le plus grand rassemblement musulman en France avec une participation de plus de trente mille personnes chaque année[10] (cent mille avancée par l'organisation en 2005 et cent cinquante mille en 2009[27]). La rencontre de 2012 aurait rassemblé 100 000 personnes mais beaucoup ne sont pas proches de Frères musulmans[28]. Selon l'UOIF, la trentième session (celle de 2013) a rassemblé 170 000 personnes[29], en faisant le premier rassemblement musulman en Occident[5].

Le nombre de visiteurs aux rencontres est considéré comme surestimé par Fiammetta Venner[24].

Parmi les thèmes débattus lors des rencontres de : la vie et la pratique musulmanes au quotidien et l'investissement des musulmans dans la politique. Parmi les conférenciers Hani Ramadan et Hassan Iquioussen. Les rencontres ont accueilli la députée UMP des Yvelines, Christine Boutin pour participer à un débat intitulé « Vivre ensemble : obstacles et aspirations ».

Critiques

Musulmans de France est souvent considérée proche de l'idéologie des Frères musulmans et est parfois accusée par certains de soutenir des positions extrémistes.

Laurence Marchand-Taillade, secrétaire nationale du Parti radical de gauche et présidente de l'Observatoire de la laïcité du Val-d'Oise (OLVO), dénonce la présence lors du congrès de l'UOIF à Lille en , de personnalités ayant appelé au djihadisme en Syrie, condamné la coalition arabo-occidentale contre l'État islamique ou encore soutenant le Hamas[30]. Nicolas Dupont-Aignan et Jérôme Guedj condamnent également la venue de « prédicateurs qui sèment la haine, dont les paroles sont la négation même du pacte républicain, qui ont pour seul objectif de déstabiliser notre République[7] ».

Parmi les figures les plus controversées, l’on peut citer Nabil Ennasri, spécialiste du Qatar très proche de Youssef al-Qaradâwî[31], Mohamad Ratib Al-Nabulsi, islamologue syrien prônant la peine de mort pour les apostats, et Abouzaid El Mokrie El Idrissi, un professeur à l'université de Casablanca soutenant la destruction de l'État d'Israël[32].

Les personnalités invitées aux congrès annuels de Musulmans de France ont souvent été l’objet de polémiques par le passé. Ainsi, en 2012, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait interdit la participation de six personnalités controversées au rassemblement[33].

Selon Fiammetta Venner, Musulmans de France a « une stratégie de conquête » et cherche à « mettre au pas les musulmans de France »[24].

Mohammed Louizi, ancien cadre de l'organisation qui a écrit le livre Pourquoi j'ai quitté les Frères musulmans, note que « grâce à l'UOIF, les Frères musulmans ont réussi leur implantation ici [en France], notamment avec des visées communautaristes, comme l'ouverture d'écoles privées musulmanes »[34].

Double-discours

Dans un essai publié en 2005, Fiammetta Venner dit avoir repéré la nature « intégriste » de Musulmans de France derrière son double-discours sur la laïcité, l'antisémitisme, etc., et reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir institutionnalisé cette organisation au sein du Conseil français du culte musulman[24].

En septembre 2004, Fouad Alaoui, secrétaire général de l'UOIF, rencontre les dirigeants du CRIF et déclare, après un débat « franc et serein » que « les deux communautés [doivent] participer à un effort en faveur de la paix sociale. Notre condamnation de l'antisémitisme est totale, de même que nous sommes inquiets de la montée du racisme et de l'islamophobie[35] ». Le , l'UOIF dénonce l'attentat antisémite à Bruxelles, qui a fait quatre morts. Elle dénonce aussi les crimes de l'organisation État islamique[5].

Néanmoins, début 2015, le Premier ministre Manuel Valls déclare s'inquiéter de son « influence » et affirme vouloir « combattre son discours[3] ».

Élection présidentielle de 2017

Lors de l'élection présidentielle de 2017, Musulmans de France appelle, par la voix de son président Amar Lasfar, à voter pour peser sur le débat politique et à lutter contre le « danger de l’extrême droite et de ses idées »[36] - [37]. En vue du second tour, sa direction publie un communiqué appelant « tous les musulmans de France » à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen[38] - [39]. Au cours de la campagne électorale, Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron d'être proche de Musulmans de France, ce que ce dernier nie[40].

Désignation comme organisation terroriste

Le 15 , les Émirats arabes unis ont officiellement désigné l'UOIF, proche des Frères musulmans, comme une organisation terroriste[3] - [4] - [5].

Demandes de dissolution

À la suite de la désignation de l'UOIF comme organisation terroriste par les Émirats arabes unis en [5], le Front national demande sa dissolution aux pouvoirs publics français[41]. Dans le même esprit, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi, envisage la dissolution de l'UOIF[42].

Notes et références

  1. « Musulmans de France, à la recherche d’un nouveau souffle, se choisit un nouveau président », sur Saphirnews (consulté le ).
  2. Bernadette Sauvaget, « CFCM : l’UOIF attendra pour sa réintégration », Libération, (consulté le ).
  3. « Mauvaise passe pour les Frères musulmans en France », 20 Minutes, (consulté le ).
  4. (en) « UAE blacklists 82 groups as ‘terrorist’ », Al-Arabiya, .
  5. AFP, « L'UOIF classée «organisation terroriste» par les Emirats arabes unis », Libération, .
  6. Loup Besmond de Senneville, « L’UOIF devient « Musulmans de France » », La Croix, .
  7. « "Musulmans de France" : un changement de nom qui fâche », Ouest-France, .
  8. Sénat français, « étrangers - Sénat », sur senat.fr (consulté le ).
  9. Xavier Ternisien, Les Frères musulmans, Paris, Pluriel, , 384 p. (ISBN 978-2-01-279545-7), p. 255-257.
  10. Bernard Godard et Sylvie Taussig, Les Musulmans en France : courants, institutions, communautés, un état des lieux, Paris, Hachette, , 454 p. (ISBN 978-2-01-279446-7).
  11. Fabrice Maulion. Sous la direction de Xavier Raufer., L'Organisation des Frères musulmans : évolution historique, cartographie et éléments d'une typologie, t. 1, Paris, Université Panthéon-Assas - Paris II - Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines, , 264 p. (lire en ligne [PDF]), p. 43, 44 et 47.
  12. « La géopolitique de la guerre civile », entretien avec Gilles Kepel, Conflits, no 9, avril-mai-juin 2016.
  13. « Changement de nom pour l'UOIF désormais appelée "Musulmans de France" », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  14. La-Croix.com, « L’Union des organisations islamiques de France change de nom pour redorer son image », sur La Croix (consulté le ).
  15. La-Croix.com, « L’imam al-Qaradawi adresse une lettre à François Hollande », sur La Croix (consulté le )
  16. « Qui est le cheikh Qaradawi, interdit de séjour en France? », sur LExpress.fr (consulté le )
  17. La Croix Carnet : Ahmed Jaballah, nouveau président de l’UOIF, La Croix, 6 juin 2011.
  18. Fouad Alaoui : « Ma démission n’a rien à voir avec le CFCM », saphirnews.com, 7 juin 2011.
  19. Élections UOIF : Fouad Alaoui élu président, saphirnews.com, 2 novembre 2009.
  20. Nos Associations, UOIF
  21. « La face cachée de l'UOIF », sur LExpress.fr (consulté le )
  22. «L’émirat aimerait exercer une espèce de magistère moral», Libération, 26 avril 2013
  23. « Ainsi, la mosquée Assalam de Nantes, administrée par l’association islamique de l’Ouest de la France (AIOF), s’est vu en grande partie financée par le Qatar. Elle a coûté 4,4 millions d’euros. Même chose à Mulhouse, où la Qatar Charity a dépensé 2 millions d’euros. À Marseille, l’émirat payera 25 % des 22 millions d’euros nécessaires à la future grande mosquée qui pourra accueillir entre 10 000 et 14 000 fidèles. » « Les musulmans dans la mire du Qatar », sur Libération.fr (consulté le )
  24. Fiammetta Venner, « La face cachée de l'UOIF », sur lexpress.f,
  25. http://www.liberation.fr/france/2016/02/07/uoif-la-face-cachee-de-la-polemique_1431672 « l’UOIF est clairement dans le collimateur du Premier ministre, Manuel Valls, à l’instar du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), soupçonné d’être les promoteurs d’un islam politique. »
  26. [PDF] Témoin de publication du changement de nom de l'association
  27. Les musulmans de France se sont retrouvés au Bourget, La Croix, 14 avril 2009
  28. « Islam : la France profonde des mosquées UOIF », sur sudouest.fr,
  29. « 30e RAMF : 170 000 visiteurs, selon l’UOIF », sur Saphirnews (consulté le ).
  30. Congrès de l'UOIF à Lille : des intégristes qui prêchent la haine de la France invités, lefigaro.fr, 29 janvier 2016
  31. « Ramadan, VRP de luxe. » Libération, 26 avril 2013.
  32. « 7 février : un « doigt d’honneur » de l’UOIF à la République ? | Le Club de Mediapart », sur Club de Mediapart (consulté le )
  33. « UOIF : la face cachée de la polémique », sur Libération.fr (consulté le )
  34. Judith Waintraub et Vincent Nouzille, « L'islamosphère », Le Figaro Magazine, semaine du 6 octobre 2017, pages 50-56.
  35. Le Monde, 11 septembre 2004.
  36. « Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  37. « Pour les Musulmans de France, « la seule consigne, c’est de voter ! » », sur la-croix.com, (consulté le ).
  38. « Communiqué – Appel à la mobilisation », uoif-online.com, 24 avril 2017.
  39. « Cinq questions autour du "soutien de l'UOIF" reproché par Marine Le Pen à Emmanuel Macron », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  40. « Débat Macron-Le Pen : l’UOIF, cette organisation musulmane que Le Pen veut rattacher à Macron », leparisien.fr,‎ 2017-05-03cest22:57:41+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  41. « Islamisme : Il est urgent de dissoudre l’UOIF parrainée par Nicolas Sarkozy », sur Frontnational.com (consulté le ).
  42. Louis Hausalter, « Christian Estrosi envisage la dissolution de l'UOIF », sur Marianne (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Florence Bergeaud-Blackler : Le Frérisme et ses réseaux, Préface Gilles Kepel, 2023, éd. Odile Jacob, (ISBN 9782415003555).
  • Mohamed Louizi, Pourquoi j'ai quitté les Frères musulmans : Retour éclairé vers un islam apolitique, Michalon, , 333 p. (ISBN 978-2-84186-818-6 et 2-84186-818-4, lire en ligne)
  • Xavier Ternisien, Les Frères musulmans, Paris, Pluriel, , 384 p. (ISBN 978-2-01-279545-7)
  • Samir Amghar, « L'Europe, terre d'influence des Frères musulmans », Politique étrangère,‎ , p. 377-388 (lire en ligne)
  • Samir Amghar, « Les Mutations de l'islamisme : Portrait de l’UOIF, porte-parole de l’"islamisme de minorité" », La Vie des idées,‎ (lire en ligne)
  • Lhaj Thami Breze, Qu'est-ce que l'UOIF ?, Paris, Éditions de l'Archipel, coll. « L'Information citoyenne », , 118 p. (ISBN 2-84187-696-9)
  • Fiammetta Venner, OPA sur l'islam de France : les ambitions de l'UOIF, Paris, Calmann-Lévy, , 247 p. (ISBN 2-7021-3524-2)

Articles connexes

Liens externes

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