Charles de Lardemelle
Charles de Lardemelle (Metz, 1867 - Paris, 1935) est un général français ayant participé à la Première Guerre mondiale.
Charles de Lardemelle | ||
Naissance | Metz |
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Décès | (à 68 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | v. 1885 – 1929 | |
Commandement | 122e Division d'Infanterie 74e Division d'Infanterie de Réserve 41e Division d'Infanterie 6e Corps d'Armée |
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Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Croix de Guerre 1914-1918 Médaille interalliée 1914-1918 Croix de Guerre belge |
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Biographie
Issu d’une famille de militaires de carrière, Charles Marie de Lardemelle est né à Metz le . Il est le fils de Louis Marie de Lardemelle et d'Anne de Turmel, neveu du général Georges de Lardemelle. Sa famille ayant opté pour la nationalité française après l’annexion de l’Alsace-Lorraine, il fait ses études à Nancy puis à Saint-Cyr. Affecté comme sous-lieutenant à Verdun en 1887, il prépare l’École de Guerre. Capitaine en 1896, il devient l’officier d’ordonnance du général Hervé, commandant le 6e corps d'armée.
En 1900, Lardemelle est affecté à l’état-major des troupes d’Indochine. Il rejoint ensuite le corps expéditionnaire de Chine et participe à la prise de Pékin. Revenu en France, il poursuit sa carrière dans diverses garnisons. En 1913, il est nommé chef d’état-major du 1er Corps d'Armée à Lille.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Lardemelle participe d'abord aux grandes batailles de 1914, avant de prendre les fonctions de chef d’état-major de la Ve Armée. Il devient général de brigade en 1915 et prend le commandement du 122e division d'infanterie dans les Balkans ; le il fait retraite[1] de la boucle de la Cerna et est remplacé par le général Gérôme[2]. Rentré en France l’année suivante, il prend le commandement de la 74e division. Il participe ensuite à diverses opérations en Champagne et dans la Meuse, jusqu'à la victoire.
Général de division, Lardemelle prend le commandement de la 7e Région à Besançon (1919). En 1922, il devient gouverneur de Metz, poste qu’il conserve jusqu’en 1929. Il meurt à Paris le .
Grades
- : lieutenant-colonel
- 1er novembre 1914 : colonel
- : général de brigade à titre temporaire
- : général de brigade
- : général de division
DĂ©corations
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur : Chevalier le 11 juillet 1901, Officier le 10 avril 1915, Commandeur le 16 juin 1920 et Grand Officier le 11 juillet 1928.
- Croix de guerre 1914-1918 (3 citations à l’ordre de l’armée)
- Médaille commémorative de l'expédition de Chine (1901)[3] (avril 1902)
- Médaille interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
- Officier du Nichan Iftikhar[3] (décembre 1902)
- Officier de l'ordre du Soleil levant[3] (août 1900)
- Croix de guerre ( Belgique)
- Croix de Sainte-Anne de Russie[3] (janvier 1903)
- MĂ©rite militaire d'Espagne[3] (avril 1906)
Postes
- - : chef d’état-major du 1er Corps d'Armée
- - : chef d'état-major de la Ve Armée
- - : commandant de la 122e Division d'Infanterie
- - 1er mars 1916 : en disponibilité.
- 1er mars 1916 - : commandant de la 74e Division d'Infanterie de RĂ©serve
- - : commandant de la 41e Division d'Infanterie
- : commandant de la 7e Région (Besançon)
- - : commandant du 6e corps d'Armée
- 1er janvier 1922 - : gouverneur militaire de Metz
- - : commandant de la 6e région
- : placé dans la section de réserve
Bibliographie
- Pierre Brasme, Charles de Lardemelle (1867-1935) : le dernier des grands généraux messins, Paris, Éditions Pierron, , 266 p. (ISBN 978-2-7085-0348-9 et 2-7085-0348-0).
- Émile Reibell, Gaston Billotte et Charles Eugène Charet, Le général de Lardemelle (1867-1935), Berger-Levrault, , 29 p..
Notes et références
- Makédonia, souvenir d'un officier de liaison en Orient, Jean-José Frappa, Ernest Flammarion, Paris, 1921, page 83.
- « À la suite d'un combat ayant entrainé la mise hors de combat de 120 hommes environ, a, dans un moment d'affolement, fait évacuer toutes les positions formant la tête de pont dont la garde avait été confiée à l'honneur de sa division » est mis pour cela à trente jours d'arrêts de rigueur ; Maurice Sarrail, Mon commandement en Orient (1916-1918), Ernest Flammarion, Paris, 1920, page 45.
- « Règlement sur la protection des données - Archives départementales de Meurthe-et-Moselle », sur archivesenligne.archives.cg54.fr (consulté le )