Jean-Marie Brulard
Jean Marie Joseph Armand Brulard, né le à Besançon et mort le à Nanterre, est un général de division français, dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale. Sans parler du front de France, il a effectué une partie de sa carrière militaire sous de lointaines latitudes : Tunisie, Tonkin, Algérie, Madagascar, Maroc, Dardanelles. « Son nom est un drapeau », a pu dire de lui l'un de ses supérieurs hiérarchiques[1].
Jean-Marie Brulard | ||
Naissance | Besançon |
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Décès | Nanterre |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1876 – 1919 | |
Commandement | 2e Régiment étranger d'infanterie 38e Division d'Infanterie 2e Division d'Infanterie 1re Division d'Infanterie du corps expéditionnaire d'Orient 1re Division d'Infanterie du corps expéditionnaire des Dardanelles 17e Division d'Infanterie Coloniale 157e Division d'Infanterie 131e Division d'Infanterie |
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Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | voir section | |
Biographie
Jean-Marie Brulard, né le à Besançon (Doubs)[2], est sorti de Saint-Cyr en 1879.
D'abord lieutenant au 24e Bataillon de Chasseurs à Pied, il est successivement capitaine au 1er Régiment étranger, lieutenant-colonel au 4e Régiment de Tirailleurs algériens, colonel au 2e Régiment étranger d'infanterie. Comme brigadier, il est chargé en 1912 de réorganiser l'armée chérifienne.
Le , peu après l'entrée en guerre, il est placé à la tête de la 2e Division d'Infanterie. Le il est nommé général de division et prend une part brillante à l'expédition des Dardanelles.
Le général a fait l'objet de six citations à l'ordre de l'armée. Il est également Grand-croix de la Légion d'honneur depuis le [3], une distinction qui lui a été décernée au moment où il passait dans la section de réserve.
Grades
- 1879 : Lieutenant
- 28/03/1912 : général de brigade
- 18/09/1914 : général de division à titre temporaire
- 27/10/1914 : général de division
Postes
- 01/03/1912 : en mission au Maroc
- 13/09/1914 : commandant de la 38e Division d'Infanterie
- 12/11/1914 : commandant de la 2e Division d'Infanterie
- 16/07/1915 : en disponibilité
- 06/08/1915 : commandant de la 1re Division d'Infanterie du corps expéditionnaire d'Orient puis, le 05/10/1915, 1re Division d'Infanterie du corps expéditionnaire des Dardanelles puis, le 06/01/1916, 17e Division d'Infanterie Coloniale
- 04/10/1915 : commandant du corps expéditionnaire des Dardanelles
- 29/02/1916 : en disponibilité
- 23/05/1916 : commandant de la 157e Division d'Infanterie
- 28/01/1917 : commandant de la 131e Division d'Infanterie
- 09/01/1918 : en disponibilité
- 01/03/1918 : placé dans la 2e section des officiers généraux par limite d'âge
- 11/06/1918 : gouverneur militaire de la base russe en France (Laval)
- 15/08/1919 : replacé en 2e section
- 08/08/1912 : commandant de l'École d'application de l'artillerie et du génie
- 02/08/1914 : deuxième aide major général du théâtre des opérations du Nord et du Nord-Est
- 21/08/1914 : commandant de l'Artillerie de la subdivision de la IIIe Armée dans la Woëvre, puis le 22/08 de l'armée de Lorraine, puis le 26/08, de la VIe Armée
- 31/08/1914 : commandant de la 61e Division d'Infanterie de RĂ©serve
- 22/02/1915 : commandant du 5e groupement de divisions de réserve
- 10/06/1915 : commandant du 7e Corps d'Armée
- 05/11/1915 : commandant du Détachement d'Armée de Lorraine
- 31/12/1916 : en disponibilité
- 04/02/1917 : inspecteur général des effectifs mobilisés
- 06/10/1917 : placé dans la section de réserve
Distinctions
Décorations françaises
- Grand-croix de la Légion d'honneur (décret du 9 janvier 1918)
- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 28 octobre 1915)
- Commandeur de la Légion d'honneur (décret du 11 juillet 1912)
- Officier de la Légion d'honneur (décret du 12 juillet 1905)
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 10 juillet 1894)
- Croix de guerre 1914-1918 (1 palme)
- MĂ©daille coloniale (agrafes Tonkin et Maroc)
- Médaille interalliée 1914-1918
- Médaille commémorative de l'expédition du Tonkin
- Médaille commémorative de Madagascar (1896)
- Médaille commémorative du Maroc (agrafe Casablanca)
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
- Médaille commémorative des Dardanelles
Décorations étrangères
Postérité
Plusieurs rues portent son nom, notamment à Besançon, sa ville natale, ainsi qu'à Lyon[4].
Notes et références
- La formule a été reprise dans la dernière de ses citations (cf. Le Pays de France, 21 mars 1918)
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Rues de Lyon à travers les siècles, XIVe – XXIe siècles, Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 978-2-841-47126-3, OCLC 635579077), p. 48
- CĂ´tes S.H.A.T.: 9 Yd 595
Voir aussi
Bibliographie
- « Le général Brulard », in Le Pays de France, no 179, , p. 3
Liens externes
- « Annuaire militaire de 1919-1920 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- Dossier de Légion d'honneur du général Brulard