Charles Jacquot
Charles Victor Jacquot (1862[2]-1922[3]) est un général de division français, originaire de Lorraine, dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale.
Charles Jacquot | ||
Naissance | La Bourgonce (Vosges) |
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Décès | (à 59 ans) Bonn (Allemagne) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1882 – 1922 | |
Commandement | 107e Régiment d'Infanterie 6e Division d'Infanterie 35eCorps d'Armée 21eCorps d'Armée 33eCorps d'Armée |
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Conflits | Première Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Bataille de la crĂŞte de Vimy Verdun Bataille de la Somme Bataille du Chemin des Dames |
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Distinctions | Commandeur de la LĂ©gion d'honneur[1] Croix de Guerre 1914-1918 |
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Biographie
Charles Jacquot est né à La Bourgonce (Vosges) le .
En 1882 il entre à Saint-Cyr. En 1884 il est sous-lieutenant au 2e Bataillon de Chasseurs à Pied. En 1893 il est nommé capitaine au 138e Régiment d'Infanterie. En 1910, alors lieutenant-colonel il reçoit le commandement du Prytanée militaire de la Flèche.
Au moment de l'entrée en guerre il est colonel du 107e Régiment d'Infanterie et se distingue à plusieurs reprises, le à Harifontaine (Belgique), puis le lorsqu'il brise une attaque allemande. L'efficacité de Charles Jacquot est encore remarquée pendant la bataille de la Marne. Le il est alors promu général de brigade sur le champ de bataille et le il est placé à la tête de la 6e Division d'Infanterie qu'il conduit pendant la bataille de l'Artois et avec laquelle il enlèvera la crête de Vimy le . Le , dans un poste d'observation, il avait été blessé à l'épaule droite par la même balle qui venait de frapper son chef d'état-major, mais refusait néanmoins de quitter son poste, ce qui lui valut une deuxième citation à l'ordre de l'armée en .
En il commande un corps d'armée et le de la même année il est promu général de division. À la tête du 35eCorps d'Armée, il participe à la bataille de la Somme de juillet à septembre. En 1917 il occupe le Chemin des Dames. Le ses unités arrêtent l'offensive allemande de Courcelles-Ayancourt. Le il est nommé Commandeur de la Légion d'honneur. Le général Jacquot reprend le Chemin des Dames et entre à Rocroi le .
On lui confie le commandement du 21eCorps d'Armée à Épinal, puis, en , le 33eCorps d'Armée du Rhin en occupation en Allemagne. Le il meurt à Bonn, des suites des intoxications par les gaz subies à Verdun en 1916.
DĂ©corations
Décorations françaises
Intitulés
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- « Le général Jacquot », in Le Pays de France, no 189, , p. 3
- J. J. Martin et FĂ©lix Chevrier (dir.), Nos Vosges. Livre d'or des Vosgiens, J.-J. Martin, Paris, 1947, p. 347
- Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres. Dictionnaire biographique illustré, Éditions Gérard Louis, Vagney, 1990, p. 202 (ISBN 2-907016-09-1)
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :