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Le Mesnil-Amelot

Le Mesnil-Amelot est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Le Mesnil-Amelot
Le Mesnil-Amelot
La nouvelle mairie et le parc paysager.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Alain Aubry
2020-2026
Code postal 77990
Code commune 77291
DĂ©mographie
Gentilé Mesnilois
Population
municipale
1 041 hab. (2020 en augmentation de 16,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 106 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 01′ 05″ nord, 2° 35′ 41″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 121 m
Superficie 9,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mitry-Mory
LĂ©gislatives 7e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Liens
Site web lemesnilamelot.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le Mesnil-Amelot est situé au nord-est de la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle. Malgré cette proximité, la commune conserve encore un aspect champêtre au cœur du Pays de France.

    Localisation de la commune de Le Mesnil-Amelot dans le département de Seine-et-Marne

    Le Mesnil-Amelot faisait partie autrefois de la Goële.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    L'altitude varie de 87 mètres Ă  121 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 103 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Hydrographie

    La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[3].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 2,7 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 700 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[4]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[6]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Creil, qui se trouve Ă  28 km Ă  vol d'oiseau[7], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[8], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[9], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[10].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11] - [12] - [13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Mesnil-Amelot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[17] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20] - [21].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[22].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (48,8 %), terres arables (46,4 %), zones urbanisées (4,8 %)[23].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24] - [25] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvĂ© le et portĂ© par la communautĂ© d’agglomĂ©ration Roissy Pays de France[26].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 373 dont 61,9 % de maisons et 37,3 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 83,4 % étaient des résidences principales, 3,5 % des résidences secondaires et 13,1 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,7 % contre 53,1 % de locataires[28] -[Note 5], dont 25,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 2,3 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les lignes d'autocars No 16, No 701, No 702, No 751, No 755 et No 95.01 du réseau de bus CIF.

    Il est prĂ©vu que la gare terminus de la ligne 17 de Grand Paris Express soit situĂ©e au Mesnil-Amelot. La gare sera situĂ©e au nord du bourg, Ă  proximitĂ© de la route de Paris (D 401). La ligne 17 Ă©tant en tranchĂ©e ouverte Ă  ce niveau, les quais seront situĂ©s 6 mètres sous le niveau du sol. Sa mise en service est prĂ©vue en 2030[29].

    Toponymie

    Avant la Révolution française, le village porte le nom de Le Ménil Madame Rance[30] - [31]. Madame Rance était la mère de Guillaume d'Annet et de Gauthier, vicomte de Dammartin. Il semble, toutefois, au vu des différents noms du village, qu'on ajoutait le nom des seigneurs et des dames qui le possédaient afin de le distinguer des autres Mesnil.

    En effet, après s'être appelé Ménil Madame Rance, il prend le nom de Mesnil-Couturier, Mesnil-Desvieux et Mesnil-Amelot[30]. Par la suite, il reçoit le nom de Mesnil en France, Mesnil sous Dammartin-en-Goëlle pour reprendre le nom qu'il porte actuellement[30].

    « Mesnil », apellatif toponymique très répandu dans la partie nord de la France, à partir de mansionem, le bas-latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[32], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain »[33].

    Histoire

    Le Mesnil-Amelot est longtemps simplement une dépendance de la seigneurie et du marquisat de Mauregard Le seigneur de Mesnil-Amelot a alors haute, basse et moyenne justice sur toute la paroisse, qui est en outre un bailliage.

    L'église date du XVIe siècle. Commencée sous le règne de Charles VIII de France, elle est terminée sous le règne de François Ier, en 1531.

    En 1787, le village compte sur son territoire 12 fermes et 1700 arpents de terres labourables. Le Mesnil-Amelot forme alors 6 fiefs : Le fief Prémont (46 arpents), le fief Mariavanne (25 arpents) du duc d'Uzès, le fief Saint André (12 arpents 50 perches), le fief de Guivry, le fief de Sablonnières (50 perches) et un autre fief de 5 arpents appartenant au lieutenant général de police de Meaux.

    Pendant la guerre de 1870, les Prussiens y établissent un camp d'approvisionnement, ce qui ne les empêche pas de mettre le feu à la mairie et autres lieux, la population tout entière ayant fui à Paris.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2008 Maurice Droy Agriculteur
    2008[34] En cours
    (au 11 avril 2016)
    Alain Aubry DVD Infirmier
    Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2016 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[35]

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36] - [37].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune du Mesnil-Amelot est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution[38] - [39] - [40].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38] - [42].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [38] - [43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

    En 2020, la commune comptait 1 041 habitants[Note 7], en augmentation de 16,05 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    740743741682657695690654658
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    581618610556516530540582542
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    532560580522576574604559611
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5725591 458823705565682851997
    2020 - - - - - - - -
    1 041--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s au Mesnil-Amelot depuis 1793. Le maximum de la population a Ă©tĂ© atteint en 1975 avec 1 458 habitants.

    Centre de rétention

    Un centre de rétention administrative lié à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle[48], destiné à emprisonner les étrangers dépourvus de titre de séjour, est construit au Mesnil par Bouygues dans les années 2000. Il a une capacité nominale de 240 places[49]. Les salariés de la Cimade quittent ce centre en , pour protester contre les mauvais traitements et les dénis de justice dont ils sont témoins[50] - [51]. Claudine Lepage, qui visite le centre avec deux autres sénateurs en , le décrit ainsi: « les conditions de vie sont terribles, vraiment honteuses. Avec la chaleur actuelle, c’est épouvantable. (...) Le vacarme des avions qui décollent toutes les deux minutes ajoute de l’angoisse à tout ça. J’ai déjà visité une prison et je peux vous assurer que les conditions n’étaient pas aussi terribles »[52]. Pendant la pandémie de Covid-19, le conseil d’État, rejette la requête de la Cimade demandant la fermeture du CRA, estimant que « les conditions de rétention sont compatibles avec les prescriptions sanitaires de lutte contre le virus ». En août 2020, l’Agence régionale de santé (ARS) déclenche une enquête sanitaire et découvre un cluster. Les retenus testés positifs au coronavirus sont transférés dans un bâtiment réservé aux personnes contaminées du centre de rétention de Vincennes[53].

    Enseignement

    Le Mesnil-Amelot dispose d’une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire, situĂ©e 4 bis rue de Brouet. Cet Ă©tablissement public, inscrit sous le code UAI (UnitĂ© administrative immatriculĂ©e ) : 0 770 289 W, comprend 148 Ă©lèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[54]. Il dispose d’un restaurant scolaire.

    La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Le Mesnil-Amelot est en zone C.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 308, reprĂ©sentant 861 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 21 440 euros[55].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 4 850, occupant 422 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 57,9 % contre un taux de chômage de 8,7 %.

    Les 33,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2 % de retraités ou préretraités et 21 % pour les autres inactifs[56].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 240 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 17 dans l’industrie, 10 dans la construction, 195 dans le commerce-transports-services divers et 16 étaient relatifs au secteur administratif[57].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 16 637 postes salariĂ©s.

    • Zones d'activitĂ©s des Vingt arpents et du GuĂ©.

    Agriculture

    Le Mesnil-Amelot est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 6 en 1988 Ă  4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 134 ha en 1988 Ă  97 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles duMesnil-Amelot, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture au Le Mesnil-Amelot entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[58] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 6 5 4
    Travail (UTA) 28 18 4
    Surface agricole utilisée (ha) 805 471 389
    Cultures[60]
    Terres labourables (ha) 786 443 389
    Céréales (ha) 555 s 224
    dont blé tendre (ha) 300 187 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 181 s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s s 86
    Élevage[58]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Martin.

    Monuments historiques

    Le Mesnil-Amelot compte un seul monument historique sur son territoire.

    • L'Ă©glise Saint-Martin (classĂ©e aux monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [61]) a Ă©tĂ© bâtie entre 1520 et 1550 environ dans le style gothique flamboyant, la Renaissance se manifestant juste timidement par les chapiteaux du rond-point de l'abside. L'Ă©glise Saint-Martin se distingue Ă  la fois par sa belle homogĂ©nĂ©itĂ©, son effet monumental, sa modĂ©nature et sa sculpture très soignĂ©es, et son plan particulier avec dĂ©ambulatoire, mais sans chapelles rayonnantes ni transept. Les trois vaisseaux sont de mĂŞme largeur, et de proportions Ă©lancĂ©es. Ils communiquent entre eux par des grandes arcades largement ouvertes, sauf dans l'abside, oĂą les piliers sont plus minces. L'Ă©lĂ©vation s'organise sur deux niveaux. Le deuxième niveau d'Ă©lĂ©vation, qui reprĂ©sente environ un tiers de la hauteur totale, comporte des murs aveugles dans les trois travĂ©es de la nef, et des fenĂŞtres hautes dans les deux travĂ©es du chĹ“ur[62]. La polychromie d'origine, restituĂ©e lors de la restauration de la fin du XXe siècle, complète avantageusement l'architecture, ainsi que le grand retable du maĂ®tre-autel de 1654.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Le Mesnil-Amelot », p. 407–408
    • Louis Michelin, Essais historiques et statistiques sur le dĂ©partement de Seine-et-Marne : 2e livraison, Melun et Paris, (lire en ligne), p. 693-698
    • Maurice Pignard-PĂ©guet, Histoire gĂ©nĂ©rale illustrĂ©e du dĂ©partement de Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, Ă©glises, châteaux, OrlĂ©ans, A. Gout, (lire en ligne), p. 561-563
    • Henri Stein, « L'ancien nom d'une paroisse de l'ĂŽle-de-France : Le Mesnil-Madame-Rance (Le Mesnil-Amelot) (Seine-et-Marne) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© de l'histoire de Paris et de l'ĂŽle-de-France, Paris, vol. 65 « 1938 »,‎ , p. 56-60 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Le Mesnil-Amelot - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 15 octobre 2020 ».
    2. « Le Mesnil-Amelot » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 26 août 2018
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Orthodromie entre Le Mesnil-Amelot et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Creil - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Creil - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Creil - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    11. « Liste des zones Natura 2000 de la commune duMesnil-Amelot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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