Accueil🇫🇷Chercher

Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles

Les fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles comprennent trois périmètres :

  1. L'enceinte de Thiers, juste autour de la ville de Paris ;
  2. La première ceinture de forts, à environ 5 km de Paris, constituée de seize forts détachés et d'ouvrages complémentaires ;
  3. La deuxième ceinture de forts, à environ 20 km de Paris.

Vestige de l'enceinte de Thiers
(la poterne des Peupliers dans le 13e arrondissement de Paris).
Exemple de fort
(le fort de Charenton).
Carte du département de la Seine en 1852 indiquant notamment l'enceinte de Thiers et la première ceinture de seize forts.

Elles ont été construites à deux périodes distinctes :

  • 1840-1845 : l'enceinte de Thiers et la première ceinture de forts ;
  • 1874-1885 : la deuxième ceinture de forts.

Contexte général

Sur le plan militaire, Paris est un camp retranché situé dans une cuvette.

En 1670, Louis XIV fait démolir les enceintes de Charles V et de Louis XIII. Paris devient une ville ouverte et va le rester pendant près de deux siècles. En 1689, Vauban exprime des réserves sur cette démolition et préconise un dispositif comprenant : la remise en état de l'enceinte, son doublement par une autre qui englobe les villages de Chaillot, Montmartre et Belleville, deux citadelles (à l'ouest et à l'est) permettant de voir l'ennemi de loin et de retarder son approche, et l'utilisation de l'espace entre les deux enceintes pour de l'élevage, afin d'augmenter les capacités de résistance au soutien d'un siège[1]. Ses idées restent lettre morte.

Louis XVI fait construire le mur des Fermiers généraux, qui n'est pas conçu comme une fortification militaire mais comme une enceinte destinée à percevoir l'octroi.

On lit dans le Dictionnaire encyclopédique paru en 1844[2] :

« L'opinion s'était accréditée depuis longtemps que Paris ne devait point avoir de fortifications. Ce ne fut donc point sans étonnement qu'on vit tout à coup faire, en 1841, la proposition de le fortifier. Mais l'état des affaires de l'Europe avait inspiré des craintes ; on avait parlé de guerre, et bientôt tout le monde fut persuadé que la France allait avoir à se défendre contre une nouvelle coalition européenne. C'est sous l'influence de cette préoccupation que fut proposée et acceptée une loi, qui ordonnait la construction d'un système de défense autour de Paris. Plus tard, on voulut revenir sur cette idée, mais on était trop engagé ; les uns par crainte, les autres par une fausse honte, reculèrent devant le rappel de la loi, ne firent entendre que de tièdes ou d'incomplètes réclamations, et par une inconséquence incroyable, Paris voit s'élever autour de lui quatorze forts, dont l'érection avait une année auparavant soulevé l'indignation de la population. »

Au XIXe siècle, chaque invasion prussienne (1814-1815 et 1870) provoque l'éloignement des fortifications, le rôle de chacune de ces enceintes successives (1841-1845, 1874) consistant à englober la ligne des hauteurs d'où l'ennemi a bombardé la ville lors de la précédente invasion.

Chronologie

Sous l'Empire

  • 1814-1815 : Ă  la fin du règne de NapolĂ©on Ier, Paris est Ă  deux reprises soumise Ă  l'occupation Ă©trangère.

Premier programme de fortification

  • 1818 : crĂ©Ă©e par le ministre de la guerre Gouvion Saint-Cyr, une commission de dĂ©fense du territoire est chargĂ©e de « prĂ©senter ses vues sur le meilleur système de dĂ©fense ».
  • 1820 : la commission conclut Ă  la nĂ©cessitĂ© de mettre Paris en Ă©tat de dĂ©fense, mais aucun projet n'est retenu.
  • 1830 : crĂ©ation d'un comitĂ© de Fortification, qui relance le dĂ©bat, conclut Ă  la nĂ©cessitĂ© de fortifier Paris, mais ne dĂ©gage pas de consensus sur le mode de dĂ©fense.
  • 1833 : le plan topographique des environs de Paris prĂ©voit :
    • la mise en dĂ©fense du mur des Fermiers gĂ©nĂ©raux (qui est un mur d'octroi) en enceinte de sĂ»retĂ© : hauteur portĂ©e Ă  six mètres ; deux rangs de crĂ©neaux ; barrières avec 65 tours (ou bastions) ;
    • en avant, plusieurs ouvrages de fortification passagère : une ligne fortifiĂ©e le long des canaux entre Romainville et Saint-Denis, avec « lunettes » et « redans » ; un système de zone inondable autour de Saint-Denis ;
    • des ouvrages en terre avec casemates, forts Ă©toilĂ©s et redoutes, sur les hauteurs (entre Saint-Denis et Nogent-sur-Marne) ; transformation du château de Vincennes en fort moderne.
  • Les travaux, conduits par le gĂ©nĂ©ral ValazĂ©, sont souvent interrompus et ne sont pas achevĂ©s. En effet, deux options s'opposent :
    • option 1 : certains prĂ©conisent une large enceinte continue englobant les faubourgs dans le système dĂ©fensif, mais ne prenant pas appui sur le mur d'octroi. C'est le cas du gĂ©nĂ©ral ValazĂ©, dans la continuitĂ© des projets de Vauban et d'Haxo. Les critiques de cette option portent sur son coĂ»t ;
    • option 2 : les autres prĂ©conisent d'amĂ©nager autour de la capitale un vaste camp retranchĂ©, basĂ© sur des forts permanents occupant les positions principales, tout en gardant une « enceinte de sĂ»retĂ© » en arrière. Les critiques de cette option portent sur l'insuffisance de la garantie de dĂ©fense : l'ennemi pourrait aisĂ©ment pĂ©nĂ©trer entre les obstacles, puis renverser facilement le mur d'octroi.
  • 1836 : crĂ©ation de la commission de dĂ©fense du royaume.
  • 1838 : le , un plan de dĂ©fense est adoptĂ©, qui combine les deux options et qui semble faire l'unanimitĂ©.
  • 1840 : le traitĂ© de Londres du exclut la France. Adolphe Thiers, considĂ©rant que le traitĂ© porte en germe une nouvelle menace d'invasion, saisit l'occasion pour faire dĂ©clarer d'utilitĂ© publique et d'urgence la construction de la nouvelle enceinte. Le , le gĂ©nĂ©ral Dode de la Brunerie est nommĂ© directeur des fortifications de Paris. Le , Le Moniteur annonce la dĂ©cision. Les travaux commencent.
Le plan adopté par les chambres en 1841.
  • 1841 : pour mener les travaux Ă  bien malgrĂ© les rĂ©serves du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine, une loi est prĂ©parĂ©e pour ouvrir les crĂ©dits (140 millions de francs-or[3]) nĂ©cessaires Ă  la crĂ©ation de l'enceinte fortifiĂ©e qui s'appellera l'enceinte de Thiers, du nom du prĂ©sident du Conseil :
    • le , examen en commission du projet de loi ;
    • le , vote de la loi par la chambre des dĂ©putĂ©s (237 voix contre 162) ;
    • vote de la loi par la chambre des pairs (147 voix contre 85) ;
    • le , promulgation de la loi par le roi Louis-Philippe.
  • Le programme de construction prĂ©voit :
    • un mur d'enceinte continu, embrassant les deux rives de la Seine : l'enceinte de Thiers proprement dite ;
    • seize forts dĂ©tachĂ©s.
  • 1845 : les travaux sont achevĂ©s.
  • 1860 : dans le cadre des grands travaux parisiens du baron Haussmann, la limite de Paris passe, au 1er janvier, du mur des Fermiers gĂ©nĂ©raux Ă  l'enceinte de Thiers.

Guerre de 1870

  • : la France dĂ©clare la guerre Ă  la Prusse, le 13.
  • : NapolĂ©on III est fait prisonnier Ă  Sedan et capitule, le 2. Paris proclame la RĂ©publique. Un gouvernement provisoire est nommĂ©. Les Prussiens foncent vers Paris. La capitale se transforme en camp retranchĂ©. On ferme certaines portes de l'enceinte de Thiers. On ferme les passages de deux canaux, de la Bièvre et des entrĂ©es de chemin de fer. On dĂ©molit les maisons dans la zone non aedificandi. Le 19, les Prussiens arrivent devant Paris et Ă©tablissent le siège, qui va durer quatre mois.
  • : le 28, Jules Favre signe avec Bismarck un armistice dont l'article 3 prĂ©voit la « remise Ă  l'armĂ©e allemande, par l'autoritĂ© militaire française de tous les forts formant le pĂ©rimètre de la dĂ©fense extĂ©rieure de Paris, ainsi que de leur matĂ©riel de guerre Â». La convention annexe signĂ©e le mĂŞme jour prĂ©voit la remise de ces forts les 29 et , Ă  partir du Ă  10 h, sauf celui de Vincennes qui peut abriter une garnison française de deux cents hommes, sans que celle-ci puisse ĂŞtre relevĂ©e. L'article 5 de l'armistice prĂ©voit le dĂ©sarmement de l'enceinte de Paris.
  • : l'armĂ©e allemande Ă©vacue les forts de la rive gauche de la Seine.
  • : l'armĂ©e allemande Ă©vacue les forts de la rive droite de la Seine[4].

Deuxième programme de fortification

Carte postale allemande antérieure à la guerre de 1914-1918, montrant l'ensemble du système défensif du camp retranché de Paris
Le fort de Villiers, 1878-1880, deuxième ceinture d'Île-de-France.

Pendant la guerre de 1870, les fortifications se révèlent inefficaces.

  • 1874 : le , une loi inspirĂ©e par les idĂ©es de SĂ©rĂ© de Rivières sur la dĂ©fense du pays, conduit Ă  un nouveau programmes d'ouvrages de dĂ©fense au nord et Ă  l'est, avec certains d'entre eux destinĂ©s Ă  la protection de Paris.
  • 1885 : le programme s'achève : il a permis de construire 196 forts, 58 petits ouvrages et 278 batteries sur l'ensemble des frontières et places stratĂ©giques du pays, pour une dĂ©pense estimĂ©e Ă  450 millions de francs-or (ouvrages) et 229 millions de francs-or (armement).

La disparition de l'enceinte de Thiers

  • 1883 : le , le conseil municipal de Paris vote un vĹ“u demandant la dĂ©saffectation de l'enceinte de Thiers, sa cession Ă  la ville et la suppression de la zone de servitude.
  • 1918 : pendant la guerre, l'enceinte de Thiers se rĂ©vèle inefficace pour contribuer Ă  la dĂ©fense de Paris, compte tenu des progrès de l'artillerie (tirs des canons longs allemands - appelĂ©s Ă  tort Grosse Bertha, depuis 120 km).
  • 1919 : le , une loi est promulguĂ©e selon laquelle la ville achète l'enceinte Ă  l’État pour cent millions, et doit acheter ou exproprier les terrains de la zone, la servitude interdisant de construire Ă©tant maintenue. Les travaux de dĂ©molition de l'enceinte sont engagĂ©s.
  • 1925-1930 : le territoire zonier est annexĂ© Ă  la ville.
  • 1930 : la loi du règle les modalitĂ©s d'indemnisation des zoniers.

Remarque sur la ligne Maginot

Dans le cadre des réflexions sur la défense du pays qui se poursuivent après la Première Guerre mondiale, rien de nouveau n'implique une défense rapprochée de la capitale. Pour mémoire, le calendrier général est le suivant :

  • 1922 : dĂ©but des rĂ©flexions de la Commission de dĂ©fense des frontières, qui Ă©tablit les premiers plans ;
  • 1928-1933 : construction du gros-Ĺ“uvre des principaux ouvrages de la ligne Maginot ;
  • 1940 : le , la Wehrmacht, depuis l'Allemagne, traverse le Luxembourg et la Belgique (province de Luxembourg) en direction de Sedan. C'est la percĂ©e de Sedan : les troupes allemandes traversent le massif des Ardennes, jugĂ© infranchissable par l’état-major français, et Ă©vitent ainsi la ligne Maginot, qui joue le rĂ´le de retardement et de contournement obligĂ© qui lui avait Ă©tĂ© assignĂ© Ă  sa conception.

Les forts

Doctrine militaire de l'emploi des forts

La doctrine d’emploi des forts dépend du contexte de l'époque. Au milieu du XIXe siècle, les routes sont peu nombreuses. En raison de la taille d'une armée en campagne, celle-ci est obligée d'emprunter les axes de communication existants afin que les chariots d'approvisionnement puissent la suivre sans s'enliser dans les chemins de terre à la mauvaise saison.

Ainsi, un ouvrage militaire, placé sur un axe important de communication est à même de ralentir fortement, voire de stopper, une troupe composée de plusieurs milliers d'hommes. Exemple : le fort de Charenton est placé sur les actuelles RN6 et RN19 qui étaient respectivement, à l'époque, les routes de Genève et de Belfort ; le pont de Charenton sur la Marne et le pont à l’Anglais sur la Seine sont situés à proximité.

En temps de guerre, le fort remplit plusieurs fonctions, qui sont les fonctions classiques d’une place forte :

  • il permet Ă  une troupe composĂ©e de plusieurs centaines d'hommes d'ĂŞtre parfaitement abritĂ©e d'une attaque ennemie. L’amĂ©nagement des dĂ©fenses et des abords du fort (glacis) soumet d’éventuels assaillants aux coups des dĂ©fenseurs ;
  • si l'ennemi ignore l'ouvrage et le contourne, il risque de se faire attaquer sur ses arrières par les militaires occupant le fort. Pour pallier ce risque, il est obligĂ© de laisser une partie de ses troupes protĂ©ger ses arrières ou neutraliser l'ouvrage en empĂŞchant toute sortie des occupants. Cela l'affaiblit en rĂ©duisant ses effectifs disponibles ;
  • cela permet de concentrer et de protĂ©ger l'artillerie ;
  • c'est un point d'appui pour des troupes amies.

À l'époque, quand l'ennemi voulait le prendre, les soldats devaient monter à l'assaut sous la mitraille des défenseurs protégés par d'épaisses murailles et tirants de meurtrières.

Première ceinture de forts

Ceinture de forts autour de Paris, carte allemande.

Le système d'ouvrages détachés, constituant la première ligne de défense à quelques kilomètres de Paris[5], en complément de l'enceinte entourant Paris, comprenait :

  • seize forts ;
  • des ouvrages complĂ©mentaires.

La carte ci-contre montre la position des forts par rapport Ă  la ville, Ă  l'occasion des combats de la Commune de Paris en 1871.

Les seize forts

Localisation des forts (point rouge)
Panorama du fort de Romainville, au début du XXe siècle.
Casernement du fort de Noisy, carte postale de l'entre-deux-guerres.

Les seize forts construits autour de Paris entre 1840 et 1845 font l'objet du tableau suivant.

L'ordre (première colonne) est celui dans lequel apparaissent les forts lorsqu'on tourne autour de Paris dans le sens des aiguilles d'une montre (N-E-S-O).

Selon le cas, le nom d'un fort est soit celui de la commune où il est situé, soit celui de la commune qu'il défend.

Ordre Dir. Nom Emplacement Distance
au mur
d’octroi
Distance
au
Louvre
Autres ouvrages
1 N Fort couronne de la Briche Saint-Denis 6 900 m 9 600 m
2 N Fort de la Double-Couronne Saint-Denis 6 850 m 9 600 m
3 N/E Fort de l'Est Saint-Denis 5 000 m 7 900 m
4 N/E Fort d'Aubervilliers Aubervilliers 3 875 m 7 250 m Ouvrage + Batterie
5 E Fort de Romainville Les Lilas 3 500 m 6 650 m Lunette + Courtine
6 E Fort de Noisy Romainville 4 800 m 8 300 m Lunette + Redoute
7 E Fort de Rosny Rosny-sous-Bois 5 750 m 9 800 m Lunette
8 S/E Fort de Nogent Fontenay-sous-Bois 5 900 m 10 300 m Lunette
9 S/E Fort neuf de Vincennes Paris 2 800 m 7 800 m
10 S/E Fort de Charenton Maisons-Alfort 4 000 m 8 400 m Rigole
11 S Fort d'Ivry Ivry-sur-Seine 3 900 m 7 300 m
12 S Fort de BicĂŞtre Le Kremlin-BicĂŞtre 2 650 m 6 100 m
13 S Fort de Montrouge Arcueil 2 900 m 5 800 m
14 S Fort de Vanves Malakoff[6] 3 600 m 6 400 m
15 S Fort d'Issy Issy 3 900 m 6 850 m
16 O Forteresse du Mont-ValĂ©rien Suresnes 5 250 m 9 100 m

Ouvrages complémentaires

Ordre Dir. Nom Emplacement Date
1 N Digue du Croult Saint-Denis
2 N Digue du ru de Montfort Saint-Denis
3 N Batterie des Vertus Aubervilliers
4 N Redoute de la Flache Aubervilliers
5 NE Batterie de Pantin Pantin
6 E Redoute de Montreuil Noisy-le-Sec
7 E Redoute de la Boissière Rosny-sous-Bois 1831
8 E Redoute de Fontenay-sous-Bois Fontenay-sous-Bois
9 E Redoute de la Faisanderie Paris (limites actuelles) (bois de Vincennes) 1846
10 E Redoute de Gravelle Paris (limites actuelles) (bois de Vincennes) 1840
11 N Batterie du Rouvray Aubervilliers[7]
12 O Redoute de Montretout Saint-Cloud
13 O Batterie du Petit-Nanterre Colombes-Nanterre
14 NO Batterie de Charlebourg Colombes-La Garenne-Colombes
15 NO Batterie de Colombes Colombes
16 NO Redoute de Gennevilliers Asnières-sur-Seine
17 NO Batterie de Villeneuve Villeneuve-la-Garenne
18 N Batterie de Saint-Ouen Saint-Ouen

Deuxième ceinture de forts

Cette section donne la liste des ouvrages avancĂ©s rĂ©alisĂ©s de 1870 Ă  1890, dans le cadre des fortifications du Système SĂ©rĂ© de Rivières, Ă  environ 20 km de la capitale[8].

1
2
2
3
3
4
5
5
6
7
8
9
10
11
12
12
13
14
15
16
17
18
Localisation de la ville
A
Localisation de la ville
E
Localisation des forts (point rouge) et redoutes (point blanc).
# Dir. Nom Emplacement Date
1 N Batterie de la Borne de Marbre Cormeilles-en-Parisis
2 S Batterie de Risquetout Cormeilles-en-Parisis
3 N Batterie de l'Etang Cormeilles-en-Parisis
4 N Batterie des Cotillons Cormeilles-en-Parisis
5 S Batterie du Rond-Point Cormeilles-en-Parisis
6 N Batterie du Château Rouge Cormeilles-en-Parisis
A N Redoute de Franconville Cormeilles-en-Parisis
7 Batterie de Blémur Piscop
B N Redoute de la Butte-Pinson Montmagny 1875 - 1877
8 Batterie des Sablons Villiers-le-Bel
9 Batterie du Moulin
10 Batterie de Livry Livry-Gargan
11 Batterie Nord de Vaujours Vaujours
12 Batterie Sud de Vaujours Courtry
13 Batterie de Noisy le Grand Noisy-le-Grand
14 S/E Batterie de Limeil Limeil-Brévannes
15 S/E Batterie de Château Gaillard Crosne
C S Redoute des Hautes-Bruyères Villejuif 1870[13]
D S Réduit de Verrières Verrières-le-Buisson 1874 - 1879[12]
16 Batterie de la Châtaigneraie Verrières-le-Buisson
17 Batterie du Terrier Verrières-le-Buisson
18 Batterie des Gâtines Verrières-le-Buisson
19 Batterie d'Igny Verrières-le-Buisson
20 Batterie de Bièvres Verrières-le-Buisson
21 S Batterie de la Pointe Palaiseau
22 S Batterie de l'Yvette Palaiseau
23 S/O Batterie de Bouviers Guyancourt 1879
24 S/O Batterie du Ravin-de-Bouviers Versailles
E O Redoute de Bois-d'Arcy Bois d'Arcy
25 Batterie de la Porte du DĂ©sert Versailles
26 Ouvrage des Docks Versailles
27 Batterie de la Station de Saint-Cyr Saint-Cyr-l'École
28 Batterie du Ru de Gally
29 Batterie des Arches Louveciennes
30 Batterie de Noisy-le-Roi Noisy-le-Roi
31 Batterie des RĂ©servoirs Marly-le-Roi
32 Batterie de Marly Marly-le-Roi
33 Batterie de l'Auberderie Marly-le-Roi
34 Batterie du Champ-de-Mars Marly-le-Roi

Notes et références

  1. Vauban, De l'importance dont Paris est Ă  la France et le soin que l'on doit prendre de sa conservation.
  2. Philippe Le Bas et Augustin François Lemaitre dans « France : Dictionnaire encyclopédique », Firmin Didot frères, 1844, p. 393)
  3. Le coût de 140 millions se décompose comme suit :
    • justification du budget (en millions, rĂ©f. : Le HallĂ©, p. 178) : • achats de terrains 17,970 • frais de terrassement 16,608 • travaux de maçonnerie 83,356 ;
    • coĂ»t (rĂ©f. Lazare) : • enceinte 54 361 959,22 • forts et routes stratĂ©giques 59 633 163,69 • acquisition de terrains 17 571 838,54 • DĂ©penses gĂ©nĂ©rales : 8 433 038,55.
  4. Journal Officiel du , in Alfred de Villefort, « Recueil des traités, conventions, lois, décrets et autres actes relatifs à la paix avec l'Allemagne », t. II, Imprimerie nationale, Paris, 1872, p. 282.
  5. Source : Liste des ouvrages détachés extraite du site de référence, http://www.fortifs.org/
  6. d'abord Châtillon-sous-Bagneux, puis Vanves, et enfin à Malakoff
  7. « les forts - Le patrimoine oublié d'Ile de France », sur marquis78.fr (consulté le )
  8. Sources : liens externes ASFV et Chelles-Fortifs
  9. « Association de Sauvegarde du Fort de Villiers Â», sur le site asfv.eu.
  10. « Ouverture du parc du Fort de Champigny », sur chennevieres.com (consulté le ).
  11. « Patrimoine culturel Â», sur le site de Villeneuve-Saint-Georges, villeneuve-saint-georges.fr.
  12. « Les Oubliés (ou La position du bois de Verrières) », sur yannick-v.blogspot.fr (consulté le )
  13. « Redoute des Hautes Bruyères », sur wikimapia.org (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris en 1855 ; rĂ©Ă©d. par Maisonneuve et Laroze, 1993, p. 132.
  • Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris : promenade au long des murs disparus, Paris, Ă©ditions Parigramme, , 246 p. (ISBN 2-84096-322-1).
  • Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit.
  • Guy le HallĂ©, Histoire des fortifications de Paris et leur extension en ĂŽle-de-France, Ă©ditions Horvath, 1995.
  • Guy le HallĂ©, « Sur les traces de l'enceinte du prieurĂ© Saint-Martin-des-Champs Â», « La Ballade des Fortifs Â», in Paris aux cent villages, numĂ©ros 34 Ă  45.
  • Martin Barros, Les Fortifications en ĂŽle-de-France 1792-1944, Paris, IAURIF et association Vauban, (1re Ă©d. 1993).
  • Jean-Louis Cohen et AndrĂ© Lortie (dir.), Des fortifs au pĂ©rif, Ă©ditions du Pavillon de l’Arsenal, 2021 (ISBN 978-2-35487-056-0).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.