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Romainville

Romainville est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France. Cette ville est limitrophe des Lilas, de Montreuil, Bagnolet, Noisy-le-Sec et Pantin. Elle est située dans l'arrondissement de Bobigny.

Romainville
Romainville
La mairie.
Blason de Romainville
Blason
Romainville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
François Dechy (DVG)
2020-2026
Code postal 93230
Code commune 93063
DĂ©mographie
Gentilé Romainvillois
Population
municipale
31 469 hab. (2020 en augmentation de 22,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9 148 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53′ 01″ nord, 2° 26′ 10″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 123 m
Superficie 3,44 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bagnolet
LĂ©gislatives 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Romainville
Liens
Site web https://www.ville-romainville.fr/

    Ses habitants sont appelés les Romainvilloises et les Romainvillois.

    GĂ©ographie

    La commune se situe à km à l'est de Paris, à l'extrémité orientale de la colline de Belleville.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Romainville
    Pantin Bobigny
    Les Lilas Romainville Noisy-le-Sec
    Bagnolet Montreuil

    Transports

    La commune est desservie par l'Ă©changeur Sortie 02 de l'autoroute A3.

    L'autoroute A3 en travaux en 2021.

    Transports collectifs

    Plusieurs lignes de bus desservent Romainville :

    Romainville ne dispose actuellement ni de gare SNCF, ni de station de métro sur son territoire (alors que le tram y avait un terminus au début du XXe siècle).

    La station Raymond Queneau sur la ligne 5 du métro est néanmoins située à proximité immédiate de la limite communale et permet la desserte du nord de la ville.

    Projet de métro
    Chantier de construction de la ligne 11 en 2019.

    La ville sera prochainement desservie par la ligne 11 du métro (prolongée jusqu'à la gare RER de Rosny - Bois-Perrier puis à terme à celle de Noisy-Champs). Après celui de la RATP, en , le Conseil d’Administration du STIF a adopté en la convention de financement relative aux études de projet du prolongement de la ligne 11 à Rosny - Bois-Perrier, pour un montant de 60 millions d'euros. Les travaux préparatoires pour le prolongement de la ligne ont démarré en à Romainville. Les travaux de construction à proprement parler doivent débuter en 2016. Le 21 février 2023, la RATP annonce un retard de livraison. L'inauguration est donc repoussée au printemps 2024[1].

    Deux stations concerneront Romainville :

    • la station Serge Gainsbourg sera situĂ©e Ă  proximitĂ© de la limite communale avec Les Lilas, sous le boulevard du GĂ©nĂ©ral Leclerc entre les squares Henri Dunant et Giraud. Elle desservira le cĹ“ur de ville, le quartier Cachin et la future place des commerces ;
    • la station Romainville - Carnot (oĂą est situĂ© le cinĂ©ma Le Trianon) et permettra une connexion avec la ligne de tramway T1.
    Projet de tramway
    Chantier de préparation de l'extension de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France le long de la rue Albert Thomas, Romainville en 2019. Le pont était celui de l'autoroute A186 fermée à la circulation en 2019 pour accueillir la ligne 1 du tramway.

    Par ailleurs, la ligne 1 du Tramway d’Île-de-France desservira Romainville Ă  l'horizon 2023. Le prolongement est en effet actĂ© et prĂ©voit la desserte des communes de Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Montreuil, Rosny-sous-Bois et Fontenay-sous-Bois. Le tramway T1 de Bobigny Ă  Val de Fontenay constituera le transport en commun en rocade le plus long autour de Paris (près de 25 km). Un double terminus sera rĂ©alisĂ© Ă  la station Bobigny - Pablo Picasso. Il permettra d'assurer un fonctionnement en deux arcs jusqu'Ă  Asnières-Gennevilliers (Hauts-de-Seine) d’une part et Val de Fontenay d’autre part.

    Trois stations seront situées sur le territoire de Romainville :

    • la station Romainville - Carnot, situĂ©e au sud de la place entièrement requalifiĂ©e avec pour objectif d’accorder une prioritĂ© aux piĂ©tons. Un pĂ´le intermodal verra le jour, renforcĂ© par l’arrivĂ©e de la ligne 11 du mĂ©tro ;
    • la station Collège-Courbet sera installĂ©e devant le collège, Ă  500 mètres du lieu de l’interconnexion avec la ligne 11 du mĂ©tro et Ă  400 mètres de la station « Libre PensĂ©e » ;
    • la station Libre-PensĂ©e se situera après le franchissement de l'autoroute A3 avec la crĂ©ation d'un nouveau pont pour ne pas gĂ©nĂ©rer de problèmes de circulation.

    Cette nouvelle infrastructure permet à l'intercomunalité Est ensemble et des villes adjacentes (Montreuil (Seine-Saint-Denis),Noisy-le-Sec et Romainville) de repenser l'aménagement des abords du Tramway[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Romainville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9] - [10].

    Toponymie

    Panneau d'entrée depuis Les Lilas.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Romanavilla au XIIIe siècle[11].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (cf. villa), précédé du nom de personne Romain (cf. saint Romain Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, nom de plusieurs évêques et saints du Moyen Âge, dont Romain, évêque de Meaux au VIIIe siècle), d'où le sens global de « domaine de Romain »[11].

    Histoire

    Néolithique et Antiquité

    Le site est occupé depuis le Néolithique. En témoigne la découverte du squelette d'un homme de cette époque dans la carrière des Molibous en 1845[12]. Des vestiges gallo-romains sont aussi présents.

    Époque médiévale et Renaissance

    L'existence de Romainville est attestée au VIIe siècle grâce au testament d'Ermenthrude, propriétaire du lieu à cette époque. Cette source témoigne aussi de la richesse du domaine.

    En 1326, les habitants obtiennent la suppression des « garennes royales », qui dégradaient leurs cultures. En 1351, il est fait mention d'une léproserie.

    Pendant la guerre de Cent Ans, Henri VI d'Angleterre confisqua certaines terres pour les donner à quelques-uns de ses fidèles.

    En 1630, le seigneur Nicolas de Quélen fait construire le château (détruit en 2017[13]), qui devient en 1723 la propriété de la famille de Ségur.

    Les Hospitaliers

    Les vignes de Romainville que le commandeur du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran faisait cultiver rapportaient comme à Fontenay, en 1190, 12 deniers et, en 1418, 10 livres et 8 sols[14].

    Époque contemporaine

    Le , les troupes alliées s'emparèrent des hauteurs de Romainville qui, après des combats acharnés, reste au pouvoir des troupes françaises, de Marmont jusqu'au moment où les Alliés déploient des forces si imposantes que les Français sont contraints d'abandonner le village. Le de la même année, après la capitulation de Paris, les Russes y établissent leur quartier général.

    .

    Le fort de Romainville (actuellement sur la commune des Lilas, mais qui n'existait pas encore lors de la construction du fort) et le fort de Noisy (qui se trouve sur le territoire de Romainville) ont été construits sur les instructions de Thiers afin de participer à une ligne de défense avancée de Paris.

    Territoire des Lilas pris sur les communes voisines en 1867.

    En 1867 est créée la commune des Lilas, par démembrement des communes de Romainville, Pantin et Bagnolet[15].

    La nouvelle commune absorbe la partie du territoire de Romainville qui s'Ă©tendait Ă  l'est jusqu’à la voie de la DĂ©portation, les rues Henri Barbusse, Jean Moulin (anciennes limites avec la commune de Pantin), au sud jusqu’aux rues Romain Rolland, du MarĂ©chal juin et FlorĂ©al entre la rue Sadi-Carnot et le croisement avec les rues Jeanne Hornet et Saint-Germain (ancienne limite avec la commune de Bagnolet), soit le tiers de la surface communale (77 hectares peuplĂ© de 2 000 habitants), comprenant le fort de Romainville qui a conservĂ© son nom, l'actuel parc municipal des Sports au nord et le lotissement en Ă©toile autour de la place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle de l'ancien bois des Bouleaux comprenant Ă  cette date environ 300 habitations construites Ă  partir des annĂ©es 1840.

    Trois années après, lors de la guerre franco-prussienne de 1870, la ville est occupée par les Prussiens.

    La commune est desservie dès 1896 par les tramways de la Compagnie du tramway de Paris à Romainville qui aboutissent place de la République. La compagnie est absorbée en 1900 par la Compagnie des tramways de l'Est parisien, elle-même intégrée en 1921 dans la STCRP, ancêtre de la RATP. Le dernier tramway à desservir Romainville, le 95A (place de la République — gare de Gargan), cesse de fonctionner le [16].

    En 1890, un auteur indique : « Au point de vue des cultures, la commune de Romainville est en décroissance. Malgré son voisinage de Paris, on peut dire que rien ne progresse à Romainville.
    Les jardins comprennent environ 10 à 12 hectares plantés à peu près comme ceux de Montreuil. Pourtant, les cultures diverses (vignes, légumes variés, etc.) y sont plus abondantes; celle des groseilliers à maquereaux par exemple, et il en est de même des pruniers de plein vent qui, sur divers points, forment des sortes d'oasis ou de petites forêts fruitières qui donnent à certaines localités un caractère tout particulier. Quant aux arbres d'espalier, ce sont les mêmes espèces que l'on rencontre dans les communes environnantes : Pêchers, cerisiers, pommiers Calville blanc et Api, ainsi que certaines sortes reconnues avantageuses pour l'exploitation
    .
    Les principaux cultivateurs de Romainville sont au nombre d’une trentaine environ, dont les principaux sont : MM. Dargent Louis-Alexandre, Dargent Pierre-Germain, Eve Hubert, Trotin Henry, Eve Louis, Chaussez, Lecouteux, Volant, Vassout, , etc.[17]. »

    Au XXe siècle, la commune s'industrialise, avec le dĂ©veloppement de la pharmacie dans le quartier des bas pays. En effet, la Compagnie gĂ©nĂ©rale des omnibus avait installĂ© d'importantes Ă©curies aux Limites de Pantin, toutes proches, et le Docteur Gaston Roussel (1877-1947) utilisait dès 1909 le sĂ©rum de ces chevaux pour fabriquer un fortifiant contre l'anĂ©mie, l'HĂ©mostyl. Ce site de production et l'usine UCLAF I de 7 hectares et près de 2 000 employĂ©s en 1928 sont le berceau de l'entreprise Roussel-UCLAF, reprise par Sanofi, en 2004 avec le rachat d'Aventis[18].

    Durant l'occupation, le fort de Romainville sert de camp d'internement nazi. 3 900 femmes, Ă  l'instar de Nelly Huri, et 3 100 hommes y sont internĂ©s avant d’être dĂ©portĂ©s. En avril et juin 1944, des bombardements ont lieu sur le territoire.

    En 1953, le cinéma Le Trianon est construit par l'architecte Charles Genêtre sur l'emplacement d'un premier café/cinéma le Trianon, détruit pendant la guerre. Ce cinéma n'a quasiment pas changé depuis l'époque de sa construction. L'émission La Dernière Séance y a été souvent enregistrée[19]. Il sert aujourd'hui de studio d'enregistrement pour des émissions télévisées. Il appartient depuis 1984 aux communes de Romainville et Noisy-le-Sec qui se sont associées pour le maintenir comme lieu vivant du septième art. Protégé comme cinéma représentatif des années 1950, il a été classé en à l'inventaire des Monuments Historiques.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    Jusqu’à la loi du [20], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .

    Elle faisait partie de 1793 à 1893 du canton de Pantin, année où elle intègre le canton de Noisy-le-Sec de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Romainville[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bagnolet

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté d'agglomération Est Ensemble, créée le . Elle regroupait les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Le Pré Saint-Gervais, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[22].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [23] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-EELV menĂ©e par la maire sortante Corinne Valls obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 3 045 voix (49,00 %, 27 conseillers municipaux Ă©lus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menĂ©es respectivement par[24] :
    - Sofia Dauvergne (FG, 1 885 voix, 30,33 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
    - Florian Favier Wagenaar (UMP-UDI, 1 284 voix, 20,66 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 52,71 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Au second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[25] - [26], la liste DVG menĂ©e par François Dechy — qui bĂ©nĂ©ficiait de la fusion de la liste du premier tour ÉCO - EÉLV - PCF - LFI - G·s - RDG - ND - NPA menĂ©e par Vincent Pruvost — obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 2 902 voix (53,26 %, 27 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain), devançant celle PS - LREM - PRG - GÉ - UDE menĂ©e par Philippe Guglielmi[27] — soutenue par la maire sortante qui ne se reprĂ©sentait pas — qui a obtenu 2 546 voix (46,73 %, 8 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,45 % des électeurs se sont abstenus[28].

    Liste des maires

    Plaque sur l'Hôtel de Ville rappelant la destitution en 1944 de la délégation spéciale nommée par le Gouvernement de Vichy.
    Liste des maires successifs de Romainville[29] - [30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 Jean-Pierre André
    Houel de La Chasserie
    1791 Simon Trotin
    1792 Claude François Léon
    1800 Louis Henri Lecouteux
    1808 1824 Jean-Bernard Cardon
    1824 1832 Mathurin Pavageau
    1831 André Charles Nicolas
    Lecouteux
    1832 1835 Romain Germain Lecouteux
    1835 Louis Jean Keller
    1835 1835 Jean-Baptiste (Fils) Aubin
    1836 André Antoine Bernard
    1838 1843 Élie Halphen
    1843 1849 Jean-Baptiste PĂ©ronaux
    1849 1853 Jean-Louis Cornu
    1853 1860 Jean Alphonse Hersent
    1860 1863 FĂ©lix Vasnier
    1863 1867 Victor François Xavier
    Guérin-Delaroche
    1867 François Émile Genevoix
    1888 1889 Noël Barthélémy Gourdon
    1889 1900 Gabriel Nicolas Husson
    1900 1909 Victor Auguste Cousinet
    1909 Louis Frédéric Aubin
    1909 1934 Louis Victor Dargent PRRRS DĂ©missionne Ă  la suite de l'Affaire Stavisky[31]
    juillet 1934 mai 1935 Alphonse Dory
    mai 1935 octobre 1939[32] Pierre KĂ©rautret[Note 3] - [33] - [31] PCF Forgeron Ă  la Compagnie du gaz de Paris, syndicaliste CGTU
    Suspendu par le Gouvernement Daladier à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique
    Interné, résistant, déporté par l'occupant Nazi
    octobre 1939[32] août 1944 Félix Dargent Nommé président de la délégation spéciale par le Gouvernement Daladier puis maire par le Gouvernement de Vichy[34]
    août 1944 septembre 1944[31] Alphonse Tessier[35] Président du comité local de Libération
    septembre 1944 octobre 1966 Pierre Kérautret[Note 3] - [33] - [31] PCF Conseiller général de la Seine (1945 → 1967)
    Administrateur de GDF après la nationalisation de 1946
    DĂ©missionnaire
    octobre 1966 mars 1980 GĂ©rard Machelart[36] PCF Ajusteur
    DĂ©missionnaire
    mars 1980[37] mai 1998 Robert Clément[38] PCF Ouvrier, puis technicien de l’industrie chimique
    Conseiller général de Romainville (1987 → 2004)
    Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis (1993[39] → 2004)
    Chevalier de la Légion d’honneur
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme président du conseil général
    mai 1998[40] - [41] juillet 2020 Corinne Valls[42] - [43] - [44] - [45] - [46] PCF puis DVG[47]
    (Mvt de la gauche citoyenne)
    Ancienne directrice de cabinet de Robert Clément
    Conseillère générale de Romainville (2004 →2015)
    Conseillère départementale de Bagnolet (2015 → 2021)
    Vice-présidente du conseil général puis départemental (2008 → 2021)
    Présidente de l'ÉPARECA (2015[48] → 2018)
    juillet 2020[49] En cours
    (au 4 mars 2021)
    François Dechy DVG Entrepreneur social[50]
    Conseiller métropolitain délégué au developpement de l’offre d’Insertion

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 31 469 habitants[Note 5], en augmentation de 22,78 % par rapport Ă  2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0119081 0358391 0121 2221 6721 5971 499
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0834 2894 9072 0442 0251 8542 1062 1062 408
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9614 4725 6768 08712 82118 44918 42217 02219 217
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    23 49424 09126 26025 36323 56323 77925 19925 51226 510
    2020 - - - - - - - -
    31 469--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École maternelle Danielle Casanova.

    Écoles maternelles

    Les écoles élémentaires

    Les collèges publics

    Le lycée

    • LycĂ©e professionnel LibertĂ©

    Culture

    Cultes

    Mosquée de l'Association pour la Fraternité et la Tolérance.
    • Paroisse Saint-Germain, paroisse catholique.
    • MosquĂ©e de l'Association pour la FraternitĂ© et la TolĂ©rance.
    • MosquĂ©e Al Niya
    • Église protestante Ă©vangĂ©lique de Romainville.
    • Association israĂ©lite de Romainville - Menachem Mendel.
    • Association israĂ©lite - Beth El.

    Cimetières

    La commune dispose de deux lieux de sépultures :

    Économie

    Autrefois marqué par l’industrie, notamment pharmaceutique, le tissu économique romainvillois est composé en 2012 pour l’essentiel d’activités de services (67,7 % hors commerce), de construction (11,7 %), de commerce (8,9 %), tandis que l'industrie ne fournit plus que 11,6 % des emplois en 2012[56].

    L'Insee recense plus de 1 300 entreprises prĂ©sentes sur le territoire de Romainville au et recense 2 061 Ă©tablissements actifs au [57], pour un total d’environ 6 200 emplois (services administratifs compris). Le tissu Ă©conomique est composĂ© en majoritĂ© de TPE, on recense Ă©galement un certain nombre de grandes entreprises : Acticall (centre d’appel), Bureau Veritas (bureau de contrĂ´le), UTB (construction), Cop’Copine (prĂŞt Ă  porter), Fareva (industrie pharmaceutique), Galapagos (biotechnologies) ou la RATP (centre de rĂ©gulation des bus).

    La présence sur le territoire de Biocitech, lieu spécialisé dans les domaines des biotechnologies, des industries de la santé et de l’environnement, permet à Romainville d’accueillir 30 entreprises innovantes de la filière santé et sciences du vivant.

    La ville de Romainville souhaite Ă©galement favoriser l’émergence de projets d’économie sociale et solidaire. Elle a ainsi permis l’installation de l’entreprise d’insertion Baluchon – Ă  table citoyens,  spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de plats cuisinĂ©s Ă  partir de produits frais et de saison.

    La mairie de Romainville s’est Ă©galement lancĂ©e dans un projet de citĂ© maraichère qui doit voir le jour Ă  la fin de l'annĂ©e 2019[58]. ÉrigĂ© au cĹ“ur du quartier Marcel Cachin, le bâtiment, composĂ© de deux tours, accueillera une ferme urbaine de 1 000 m2 capable de produire 12 tonnes de fruits et lĂ©gumes et 4 tonnes de champignons par an, soit la consommation de 200 personnes, et employant Ă  terme 12 personnes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Luc-des-Grands-Champs.
    Le château, avant sa démolition en 2017.

    L'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Romainville, de style néoclassique construite par l'architecte Brongniart, classée Monument historique[59].

    • L'Ă©glise Saint-Germain-l'Auxerrois
    • La nef.
      La nef.
    • DĂ©tail de la façade.
      Détail de la façade.

    La mairie, construite en 1873 par Lequeux, agrandie en 1905 et 1993. De style Louis XIII mais remaniĂ© au XIXe siècle, le pavillon est ce qui subsistait du château de Romainville, construit en 1630 par Nicolas de Quelen. Il fut le château de la famille de SĂ©gur de 1723 Ă  1791. Le grand parc du château, qui du temps de sa splendeur comprenait une orangerie et un pavillon de la musique, a Ă©tĂ© utilisĂ© comme carrière de gypse, et les excavations atteignent 60 m de profondeur. Après la mort du marquis de Noailles en 1838, le château est vendu par son fils Ă  une sociĂ©tĂ© anglaise d'exploitation de gypse, et une partie est rasĂ©e dès 1840. Le reste devient « le bureau de la direction des carrières »[60] - [61].Le bâtiment, après avoir Ă©tĂ© acquis par la ville en 1988, a Ă©tĂ© rachetĂ© par la RĂ©gion pour y faire un lieu de loisirs. Très dĂ©labrĂ©, il a malheureusement encore subi un incendie au mois d' et ses ruines ont Ă©tĂ© rasĂ©es dĂ©but 2017. Un square devant l'ancien château a ouvert au public. La Ville espère « la reconstruction d’un site symbolique de mĂ©moire et d’exposition » Ă  la place de l’ancienne demeure[62].

    • La mairie
    • Devise rĂ©publicaine et dĂ©tail du fronton.
      Devise républicaine et détail du fronton.

    L'église Saint-Luc-des-Grands-Champs de Romainville, construite en 1933 par l'Œuvre des Chantiers du Cardinal sur les plans de A. Monestès, en béton armé et parement de brique. Elle est restée inachevée, les plans d'origine prévoyant la création d'une troisième travée et d'un clocher[63].

    La chapelle Sainte-Solange, rue Louise-Dory, conçue par l'architecte Venner[64].

    Le cinéma Le Trianon, de style « paquebot », ouvert en 1929 et reconstruit en 1953 par l'architecte Charles Genetre.

    Le mur anti-bruit de Romainville, œuvre architecturale de Garry Faif (sculpteur, architecte et urbaniste né en 1942 et décédé en 2002), créé en 1992 pour atténuer sur 200 mètres de long la pollution sonore de l'autoroute A3 mais qui a été partiellement détruit pour recouvrir en aval de la partie d'autoroute mitoyenne.

    L'Ă®le de loisirs de la Corniche des Forts sera la douzième Ă®le de loisirs de la rĂ©gion ĂŽle-de-France. Anciennement « base de plein air et de loisirs » inscrit au contrat de plan 2000-2006, elle est situĂ©e sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et Romainville. SituĂ© sur d'anciennes carrières de gypse, ce projet consiste Ă  crĂ©er de nouveaux espaces de loisirs avec parcours sportifs, mur d'escalade, poney club, jeux pour enfants, zones de dĂ©tente et de promenade, zone d'Ă©copâturage. Seule une zone de 4,5 hectares sera concernĂ© par les travaux. Un boisement de 20 hectares restera fermĂ©e au public afin d'y prĂ©server la biodiversitĂ©. Cet amĂ©nagement a fait l'objet d'une contestation en [65]. Son ouverture au public est prĂ©vue en 2021. Une fois rĂ©alisĂ© par la RĂ©gion, l'Ă®le de loisirs sera gĂ©rĂ© par un syndicat mixte regroupant le conseil dĂ©partemental, et les villes concernĂ©es[66].

    Cinéma Le Trianon.

    MĂ©moriaux

    • MĂ©morial des victimes de la guerre d'AlgĂ©rie et des conflits du Maroc et de Tunisie
      Mémorial des victimes de la guerre d'Algérie et des conflits du Maroc et de Tunisie
    • Monument aux morts
      Monument aux morts
    • Monument aux bienfaiteurs de la ville.
      Monument aux bienfaiteurs de la ville.
    • Monument Ă  Henri Barbusse.
      Monument Ă  Henri Barbusse.

    Personnalités liées à la commune

    Monument au maire de Romainville Pierre KĂ©rautret.

    HĂ©raldique

    armes de Romainville

    Les armes de la commune de Romainville se blasonnent ainsi :
    Coupé d'azur au château fortifié d'argent ouvert ajouré et maçonné de sable et d'or à l'arbre arraché de sinople.

    Les armes de la ville ont changé plusieurs fois ainsi que la devise.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Fernand Bournon (dir.), Romainville : notice historique et renseignements administratifs, MontĂ©vrain, Imprimerie typographique de l'École d'Alembert, coll. « État des communes Ă  la fin du XIXe siècle », , 73 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
    • Gabriel Husson, Histoire de Romainville des temps antiques Ă  la fin du XIXe siècle, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1905, rĂ©impression Jeanne Lafite
    • Collectif, plaquette De Gaston Roussel Ă  SANOFI-AVENTIS [PDF], collection Patrimoine en Seine-Saint-Denis no 15, Ă©ditions du Conseil GĂ©nĂ©ral, Bobigny 2006.
    • Collectif, Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Ă©ditions Flohic, 1994, (ISBN 2-908958-77-5).
    • Julie Faure, Romainville : Seine-Saint-Denis, Paris, RĂ©gion Ile-de-France / Somogy Ă©ditions d'Art, , 80 p. (ISBN 978-2-7572-0517-4, lire en ligne).
    • Julie Faure, Marion Audoly, Les Ă©coles de Romainville : un patrimoine pour demain, RĂ©gion ĂŽle-de-France (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    23. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
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