Les Lilas
Les Lilas /le li.la/ est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Les Lilas | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Bobigny | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Est Ensemble |
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Maire Mandat |
Lionel Benharous 2020-2026 |
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Code postal | 93260 | ||||
Code commune | 93045 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lilasiens | ||||
Population municipale |
23 276 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 18 473 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 52′ 48″ nord, 2° 25′ 01″ est | ||||
Altitude | 126 m Min. 75 m Max. 131 m |
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Superficie | 1,26 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂ´le principal) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bagnolet | ||||
LĂ©gislatives | 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-leslilas.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Lilasiens, Lilasiennes.
La devise des Lilas est « J’étais fleur, je suis cité »[1].
GĂ©ographie
La ville est située sur la colline de Belleville dans la banlieue nord-est de Paris, au sud-ouest du département de la Seine-Saint-Denis. Sur son territoire se situe le point culminant du département, avec 131 mètres.
Communes limitrophes
Desserte
La ville est desservie par la station Mairie des Lilas de la ligne   du métro de Paris, et en 2024 la ligne sera prolongée à Rosny - Bois-Perrier RER traversant la ville.
La ville est également située à proximité de la station Porte des Lilas des lignes   et du métro de Paris et   du tramway d'Île-de-France.
Plusieurs lignes de bus desservent Les Lilas :
En voiture, la ville est facilement accessible depuis Paris par la porte des Lilas et le boulevard périphérique. Son axe principal, dans le prolongement de la rue de Belleville à Paris, est la rue de Paris (D 117), qui relie la commune à Romainville et à Noisy-le-Sec.
Urbanisme
Typologie
Les Lilas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].
Toponymie
Les Lilas doivent leur nom aux jardins fleuris qui couvraient la colline sous le Second Empire[10], mais surtout aux lilas des guinguettes, cabarets et gargotes oĂą le romancier Paul de Kock trouvait son inspiration[11].
Lors de la création de la commune en 1867, il avait également été envisagé de nommer la nouvelle commune Napoléon-le-Bois ou Commune-de-Padoue, en référence à un duc de Padoue qui avait résidé autrefois dans la localité[12].
Histoire
La commune des Lilas est créée le sur le « Bois des Bouleaux » et les territoires environnants[13]
La nouvelle commune absorbe :
- la partie du territoire de Romainville qui s’étendait à l’est jusqu’à la voie de la Déportation, les rues Henri Barbusse, Jean Moulin (anciennes limites avec la commune de Pantin), au sud jusqu’aux rues Romain Rolland, du Maréchal Juin et Floréal entre la rue Sadi-Carnot et le croisement avec les rues Jeanne Hornet et Saint-Germain (ancienne limite avec la commune de Bagnolet), soit le tiers de la surface communale (77 hectares peuplé de 2 000 habitants), comprenant le fort de Romainville qui a conservé son nom, l’actuel parc municipal des Sports au nord et le lotissement en étoile autour de la place du Général-de-Gaulle de l’ancien bois des Bouleaux comprenant à cette date environ 300 habitations construites à partir des années 1840.
- la partie du territoire de Pantin à l’ouest du fort de Romainville, compris entre les rues Henri Barbusse et Jean-Moulin qui formait l’ancienne limite communale avec Romainville, en limite du lotissement du bois des Bouleaux jusqu’à l'actuelle limite communale formée par les rues Faidherbe, Mancelle et du Bois.
- la partie du territoire de Bagnolet au nord de la rue de Noisy-le-Sec, limitée à l’est par l’avenue du Maréchal-Juin, au nord par les rues Romain Rolland et de Paris (anciennes limites communales avec Romainville), comprenant le territoire de l’ancien parc du château des Bruyères[14].
Aux Lilas se trouvait dès la fin du XIXe siècle un important dépôt de tramways exploité par la Compagnie des tramways de l'Est parisien, qui est désormais le dépôt de bus RATP de Floréal.
La ville était desservie par plusieurs lignes de tramways, dont celle qui reliait la banlieue à la place de l'Opéra représentée sur la carte postale.
- Territoire des Lilas pris sur les communes voisines en 1867
- Les Lilas au début du XXe siècle.
- La rue de Paris, Ă la mĂŞme Ă©poque.
- La place Paul-de-Kock et le tramway de la ligne de l'Opéra.
En 1929, la ville de Paris incorpore la zone non aedificandi qui longeait sur une largeur de 250 mètres l'enceinte déclassée en 1919 faisant auparavant du territoire communal des Lilas, soit l'espace compris entre le boulevards Mortier et la rue des Frères-Flavien autour du boulevard périphérique.
Politique et administration
La commune a été créée en 1867, par détachements du territoire de Bagnolet, Pantin et Romainville[15].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Antérieurement à la loi du [16], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et son arrondissement de Bobigny après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la Neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Elle faisait partie depuis sa création en 1867 du canton de Pantin du département de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton du Pré-Saint-Gervais puis, en 1976, devient le chef-lieu du canton des Lilas[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Bagnolet.
Intercommunalité
À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[17].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale et exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [18] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-PCF menée par le maire sortant Daniel Guiraud obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 086 voix (55,59 %, 28 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[19] :
- Virginie Grand (UMP-UDI, 1 960 voix, 26,67 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
- Marie-Genevieve Lentaigne (EELV-PG-E! , 979, 13,32 %, 2 conseillers municipaux) ;
- Christine Samson (LO, 198 voix, 2,69 %, pas d'Ă©lus) ;
- Fabien Dussud (POI, 126 voix, 1,71 % voix).
Lors de ce scrutin, 44,62 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS - PCF - G·s - PRG - GRS menée par Lionel Benharous — qui bénéficiait du soutien du maire sortant, ainsi que de la fusion de la liste de Sander Cisinski (EÉLV) — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 773 voix (28 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement les listes menées respectivement par[20] :
- Jimmy Vivante (LREM - MRSL, 1 026 voix, 4 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Frédérique Sarre (LFI - PA, 809 voix, 17,55 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,98 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
La commune des Lilas a été créée le . La liste des maires commence donc en 1867.
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[32].
Jumelages
- Völklingen (Allemagne) depuis 1984.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 23 276 habitants[Note 4], en augmentation de 2,26 % par rapport Ă 2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (42,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 16,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 10 962 hommes pour 12 440 femmes, soit un taux de 53,16 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune des Lilas est située dans l'académie de Créteil.
Enseignement général et professionnel
Les établissements scolaires des Lilas dépendent de l'inspection académique de Bobigny et du rectorat de Créteil.
Enseignement pré-élémentaire et élémentaire
- 6 Ă©coles maternelles publiques ;
- 4 Ă©coles primaires publiques ;
- 1 école primaire privée catholique sous contrat.
Enseignement secondaire
Emploi & Entreprises
La commune des Lilas regroupe un certain nombre d'entreprises et ce dans de nombreux secteurs d'activité[39]. Parmi ces entreprises :
- le Centre Bus des Lilas (RATP) aussi appelé Centre Paris Est, dans lequel travaillent 800 salariés ;
- la Poste des Lilas, dans laquelle travaillent 30 salariés ;
- la Maternité des Lilas, qui regroupe 180 salariés ;
- la Clinique des Lilas, établissement privé conventionné regroupant 130 salariés ;
- Drieux-Combaluzier, entreprise ascensoriste regroupant 220 salariés ;
- la résidence Les jardins des Lilas, maison de retraite médicalisée regroupant 46 salariés ;
- le garage Merino Sporting, concessionnaire Opel regroupant 40 salariés ;
- la Télédiffusion de France (TDF), regroupant 150 salariés.
Sports
Le FC Les Lilas est un club de foot dont le siège social et le stade se trouvent dans la Ville des Lilas[40]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Hôtel de ville achevé en 1884, décor de mairie de la IIIe République, en particulier les peintures :
- dans la salle du conseil municipal : Le suffrage universel, d'Alfred-Henri Bramtot. Huile sur toile marouflée, 1890, exposée en 1891 au Salon des Champs-Élysées, choisie par la commission des Beaux-arts du conseil général de la Seine pour décorer la mairie des Lilas. Une esquisse de ce tableau est conservée au Petit Palais. Le tableau représente un bureau de vote et détaille l'acte électoral.
- dans l'escalier d'honneur : La République, de Jean-Léon Gérôme, une œuvre réalisée pour le concours officiel de 1848 par un jeune peintre de 24 ans, dans la tradition des tableaux de la Première République[41].
- dans l'escalier d'honneur : Jeunesse et Famille, deux toiles marouflées commandées à Édouard Vimont pour le décor de la mairie de la jeune commune des Lilas, en 1889. Deux scènes populaires et champêtres regroupées sous le thème « les âges de la vie ».
Une restauration du bâtiment est engagée fin 2008[12].
Église Notre-Dame-du-Rosaire, conçue par le cabinet d’architecture Enia Architectes (Mathieu Chazelle, Simon Pallubicki, Brice Piechaczyk) et Galantino, a été consacrée le . Cette église en béton blanc est ornée d'une Résurrection du Christ de Claude Abeille et comporte un chemin de croix de Laurence Bernot, des vitraux d'Alice et Didier Sancey, ainsi que trois statues issues de l'ancien édifice provisoire construit en 1887 avec une structure et un clocher en bois, qui aura été utilisé plus d'un siècle et sera démoli en 2011[12] - [42].
Théâtre du Garde-Chasse, situé rue de Paris. C'est l'ancienne salle des fêtes communale, édifiée par Léopold Bévière (1903-1905) sur l'ancien emplacement du jardin de Paul de Kock où ce dernier avait aménagé un théâtre de verdure. L'extérieur est inspiré du Grand Trianon. À l'intérieur, boiseries et plafond sont classés à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, depuis 1990. La toile marouflée Belle Époque qui décore le plafond est l'œuvre de Victor Tardieu (1907-1910) et représente une scène célèbre de l'opérette Véronique d'André Messager. Sept esquisses, « fragments à grandeur d'exécution » réalisés pour le concours, ont été acquises par la Ville. Depuis 1995, le bâtiment restauré est aménagé en une salle de spectacle de 318 places accueille spectacle vivant, cinéma ou expositions (les fauteuils sont escamotables).
Fort de Romainville, rue de la Résistance, bâti au milieu du XIXe siècle (1844-1850) dans le cadre de l'édification de la ceinture des forts parisiens. Occupé par les Prussiens en 1870, il a surtout servi de 1940 à 1944 de camp d'internement allemand, de réserve d'otages de la région parisienne et de centre de regroupement de prisonnier(e)s politiques issu(e)s de la Résistance. La plupart ont été envoyés dans les camps de l'Allemagne nazie (Auschwitz, Ravensbrück, Mauthausen, etc.) après un séjour de quelques jours à quelques mois à "Romainville". Charlotte Delbo a rendu hommage dans son œuvre aux 230 femmes du Convoi du (1943), dont elle-même faisait partie ainsi que la lilasienne Raymonde Salez[43]. Dernier convoi de femmes parti de la gare de Pantin le , à la veille de la Libération des Lilas ().
Tour TDF, bâtie par l'architecte Claude Vasconi à l'intérieur du fort de Romainville, repère visuel du Nord-Est parisien et de la ville des Lilas. 124 m de haut. La coupole hissée au sommet d'un fût de 92 m de haut fait 43 m de diamètre dans sa partie la plus large. Construction terminée en 1987. Tour de télécommunications.
Lycée et gymnase bâtis par l'architecte de renommée internationale Roger Taillibert (lycée Paul-Robert, 1993 et gymnase Micheline-Ostermeyer, au curieux plafond à caissons pour l'insonorisation, 1996).
Monument à la mémoire du génocide arménien, stèle de bronze visible dans le cimetière communal des Lilas, réalisée par David Erevantzi, sculpteur né en Arménie. Le monument a été érigé en par la ville des Lilas pour exprimer la solidarité avec les victimes du premier génocide du XXe siècle, en 1915. Les deux faces du monument, isolées l'une de l'autre, symbolisent l'existence séparée des habitants de l'Arménie actuelle et des Arméniens de la diaspora, conséquence du génocide.
- Quelques détails :
- Au recto, la figure allégorique est celle de la mère-patrie, encore effarée du génocide. À gauche, le personnage aux mains ouvertes est l'Arménien qui n'a pas renoncé. À force de courage et de travail, il a acquis la prospérité (représentée par la guirlande végétale de vigne et de grenades). Dans la partie inférieure, deux « pierres à croix » ou Khatchkars, comme on en trouve en Arménie depuis le Haut Moyen Âge, soit dans les cimetières, soit insérées dans les monuments religieux. À gauche, une pierre tombale, la mort. À droite, on voit les bourgeons et les feuilles issues de la croix. Trois inscriptions sont gravées sur le monument. Deux phrases célèbres, l'une d'Anatole France et l'autre de Lord Byron, « la seule langue pour parler à Dieu, c'est l'arménien » (écrite en arménien), encadrent la dédicace de la ville des Lilas.
- Au verso, la chevelure de la femme s'enroule, telle la vague de l'océan : jamais les Arméniens ne se sont immobilisés dans la douleur, la diaspora a continué. La Vierge à l'Enfant est une vierge glorieuse car la maternité permet de renouveler la vie. Le personnage central glorifie la réussite du peuple arménien, de même que l'eau poissonneuse et l'arbre de vie, florissant, chargé de grenades, les fruits symboles de la résurrection. Les racines de la vie sont issues de la Bible, présentée dans sa traduction arménienne par deux moines dont le célèbre Mesrop Machtots. Tout en bas la rosette est un élément traditionnel des décors arméniens : c'est la roue de la vie, le soleil et le symbole de l'éternité.
La Corniche des forts est un parc urbain de la région d'Île-de-France, inscrit au contrat de plan 2000-2006, de 64 hectares situé sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville. Située sur d'anciennes carrières de gypse, la base de plein air et de loisirs de la Corniche des forts propose des jeux pour enfants. La création d'un cheminement est-ouest de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos permet de profiter du panorama sur Paris Nord et la plaine de France, et est devenu la promenade principale de la base. Les abords de l'ancien château de Romainville ont été réaménagés et la folie de Pantin a été préservée.
Ce parc est géré par un syndicat mixte regroupant le département et les villes concernées[44]. Il a fait l'objet de nombreuses contestations auprès des habitants proches et des associations.
Le Musée des vampires et monstres de l'imaginaire (14 rue Jules-David), unique au monde[45] (n'existe plus).
La maternité des Lilas (12 rue du Coq-Français) dont la reconstruction promise en 2013 sur le terrain Gütermann est fortement remise en cause[46] - [47] par l'ARS.
Personnalités liées à la commune
- Claude Bartolone (né en 1951 à Tunis), ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale (2012-2017), ancien conseiller général du canton des Lilas (1979-1992), ancien député (1981-2017) et ancien président du conseil général de la Seine-Saint-Denis (2008-2012), y habite[48].
- Claire Bouanich, comédienne, y est née en 1994.
- Anaïs Bourdet, graphiste et militante féministe, y est née en 1984.
- Laurent-Emmanuel Calvet, économiste, y est né en 1969.
- Jean-Luc Chaignaud (né en 1959), chanteur classique (opéra, lieder, oratorio), y habite.
- Yvan Chiffre (né en 1936), cascadeur puis réalisateur, y a passé son enfance et sa jeunesse.
- Freeze Corleone, rappeur, y est né en 1992.
- Francine Fromond (1917-1944), résistante, y a vécu.
- Daniel Georges, frère de Pierre Georges dit « le colonel Fabien », maire en 1945-1947.
- Georgio, rappeur, y est né en 1993.
- François Hadji-Lazaro (1956-2023) y vivait.
- Cyril Hanouna (né en 1974), animateur et producteur de télévision et animateur de radio, y a été élevé et y a passé sa jeunesse.
- Angélique Ionatos (née en 1954 à Athènes), chanteuse, y a vécu et y est morte le 7 juillet 2021.
- Maurice Juncker (1879-1950), avocat, fondateur du Parti d'unité prolétarienne[49].
- Paul de Kock (1793-1871), écrivain, y est enterré.
- Sotigui Kouyaté (1936-2010), acteur d'origine malienne, y a vécu les dix-sept dernières années de sa vie[50].
- Mabô Kouyaté (1990-2019), acteur et fils de Sotigui Kouyaté, acteur, y vivait. Il avait notamment tourné avec Jules Sitruk, autre habitant de la ville, le film Moi César, 10 ans ½, 1m39[51].
- Arlette Laguiller (née en 1940 à Paris), militante trotskyste et porte-parole de Lutte ouvrière, y a passé toute sa vie et y habite encore.
- Maïwenn, actrice et réalisatrice, y est née en 1976 et y a été élevée.
- Sofiia Manousha, actrice d'origine marocaine, y est née en 1986.
- Aude Massot, auteure de bande dessinée, y est née en 1983.
- Mathurin Moreau (1822-1912), sculpteur, y est enterré.
- Jacques Oudot (né en 1934), ancien député, y est né et en a été élu municipal.
- Catherine Ringer (née en 1957) et Fred Chichin (1954-2007), chanteurs, y habitaient.
- Alfred Rosmer (1877-1964), militant communiste et trotskiste, y a vécu
- Aurélia Schaefer (née en 1971), danseuse classique, y a été élevée et y a passé sa jeunesse.
- Jules Sitruk, acteur, y est né en 1990.
- Rachid Taha (1958-2018) y a vécu et y est décédé[52].
- René Tanalias (1898-1985), architecte, y est né.
- Aurélie (1983) et Thibaud Vaneck (1985), acteurs, y sont nés.
- Mathias Vicherat, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris, y est né en 1978 et y a vécu dans sa jeunesse.
- Jean Yanne (1933-2003), comédien, y est né et y est enterré.
Télécommunications
La tour hertzienne TDF de Romainville (123 m) se situe sur le territoire de la commune.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune des Lilas se blasonnent ainsi : Devise : J'étais fleur, je suis cité |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Fernand Bournon (dir.), Les Lilas : notice historique et renseignements administratifs, Montévrain, Imprimerie typographique de l'école d'Alembert, coll. « État des communes à la fin du XIXe siècle », , 108 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Histoire et patrimoine de la ville :
- étude complète sur l'histoire de la commune et son patrimoine : Contribution au diagnostic patrimonial des Lilas, conseil général de Seine-Saint-Denis [PDF] (38,9 Mo), 186 p.
- Jean Huret, Quand Les Lilas : histoire de la colline des Lilas et de ses occupants au cours des âges, Les Lilas, ville des Lilas, , 332 p. (ISBN 978-2950808509)
- Clotilde Brégeau, Laurence Jankowski de Niewmierzycki, Didier Lamarre et al., Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Charenton-le-Pont, Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », (ISBN 978-2908958775)
- Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic Ă©ditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
- Histoire du fort de Romainville :
- Thomas Fontaine, Les oubliés de Romainville : un camp allemand en France (1940-1944), Taillandier, , 144 p. (ISBN 978-2847342178).
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune des Lilas (93045) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Les Lilas », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Île-de-france
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Edmond Auteur du texte Blanchard, Armorial des communes du département de la Seine / [par Edmond Blanchard], (lire en ligne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « France Bleu – Au nom des lieux – Les Lilas doivent leur nom aux fleurs qui recouvraient naguère cette colline », sur www.francebleu.fr, diffusion du 21 novembre 2017 (consulté le ).
- Alain Rustenholz, De la banlieue rouge au Grand Paris, Paris, La fabrique, , 352 p. (ISBN 9782358720694), p. 281
- Source : Quotidien Le Parisien, Ă©dition Seine-Saint-Denis du 30 octobre 2007.
- « L'ancien hôtel d'Anglemont », Patrimoine, sur https://www.tourisme93.com (consulté le ).
- Maxime François, « Les Lilas : « La ville a failli s’appeler Napoléon-le-Bois » », leparisien.fr, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
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- Aurélie Lebelle, « Municipales aux Lilas : le maire PS veut rassembler : Facilement réélu dès le 1er tour en 2008, Daniel Guiraud devra affronter cette année une liste dissidente écologiste avec des déçus de sa majorité. La droite espère tirer profit de cette division », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les 19 maires réélus », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
- Sébastien Thomas, « Stéphane Troussel réélu à la tête du 93 : Stéphane Troussel a été élu, ce jeudi matin, président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis avec 23 voix pour, 16 votes blancs et deux bulletins nuls. 40 conseillers (deux élus manquaient à l’appel), dont 25 nouveaux, ont fait leur entrée à l’assemblée territoriale », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
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- Le tableau appartient à la Ville de Paris qui l'a mis en dépôt en 1922, puis remis en dépôt après plusieurs grandes expositions sur le thème de la République et restauration, en 1999. Huile sur toile, 296x192cm.
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- Voir http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article130300, notice SALEZ Raymonde, dite Mounette par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 21 juin 2018.
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- « Museedesvampiresetmdelim »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du musée des vampires et Mdelim.
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- « Les Lilas pleurent Sotigui Kouyaté, leur griot : Sotigui Kouyaté est mort samedi. Il avait tourné dans « London River », « BlackMic-Mac », «IP5» et bien d'autres films.Ce « citoyen du monde » avait posé ses valises aux Lilas », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « L’acteur Mabô Kouyaté, vu dans «Moi César, 10 ans 1/2, 1,39 m», est mort à 29 ans : Le jeune homme avait obtenu son premier rôle au début des années 2000 dans le film de Richard Berry », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvain Siclier, « Rachid Taha, le punk du raï, est mort : Ancien membre du groupe Carte de séjour, le chanteur, né en Algérie, avait repris « Douce France », de Charles Trenet », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Les armes de la commune de Les Lilas