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Les Lilas

Les Lilas /le li.la/ est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Les Lilas
Les Lilas
La mairie.
Blason de Les Lilas
Blason
Les Lilas
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble
Maire
Mandat
Lionel Benharous
2020-2026
Code postal 93260
Code commune 93045
DĂ©mographie
Gentilé Lilasiens
Population
municipale
23 276 hab. (2020 en augmentation de 2,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 473 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 52′ 48″ nord, 2° 25′ 01″ est
Altitude 126 m
Min. 75 m
Max. 131 m
Superficie 1,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bagnolet
LĂ©gislatives 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Les Lilas
Liens
Site web http://www.ville-leslilas.fr/

    Ses habitants sont appelés les Lilasiens, Lilasiennes.

    La devise des Lilas est « J’étais fleur, je suis cité »[1].

    GĂ©ographie

    Localisation des Lilas dans la Petite Couronne

    La ville est située sur la colline de Belleville dans la banlieue nord-est de Paris, au sud-ouest du département de la Seine-Saint-Denis. Sur son territoire se situe le point culminant du département, avec 131 mètres.

    Communes limitrophes

    Desserte

    La ville est desservie par la station Mairie des Lilas de la ligne (M) (11) du métro de Paris, et en 2024 la ligne sera prolongée à Rosny - Bois-Perrier RER traversant la ville.

    La ville est également située à proximité de la station Porte des Lilas des lignes (M) (11) et (3bis) du métro de Paris et (T) (3b) du tramway d'Île-de-France.

    Plusieurs lignes de bus desservent Les Lilas :

    En voiture, la ville est facilement accessible depuis Paris par la porte des Lilas et le boulevard périphérique. Son axe principal, dans le prolongement de la rue de Belleville à Paris, est la rue de Paris (D 117), qui relie la commune à Romainville et à Noisy-le-Sec.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Lilas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].

    Toponymie

    Les Lilas doivent leur nom aux jardins fleuris qui couvraient la colline sous le Second Empire[10], mais surtout aux lilas des guinguettes, cabarets et gargotes oĂą le romancier Paul de Kock trouvait son inspiration[11].

    Lors de la création de la commune en 1867, il avait également été envisagé de nommer la nouvelle commune Napoléon-le-Bois ou Commune-de-Padoue, en référence à un duc de Padoue qui avait résidé autrefois dans la localité[12].

    Histoire

    La commune des Lilas est créée le sur le « Bois des Bouleaux » et les territoires environnants[13]

    La nouvelle commune absorbe :

    • la partie du territoire de Romainville qui s’étendait Ă  l’est jusqu’à la voie de la DĂ©portation, les rues Henri Barbusse, Jean Moulin (anciennes limites avec la commune de Pantin), au sud jusqu’aux rues Romain Rolland, du MarĂ©chal Juin et FlorĂ©al entre la rue Sadi-Carnot et le croisement avec les rues Jeanne Hornet et Saint-Germain (ancienne limite avec la commune de Bagnolet), soit le tiers de la surface communale (77 hectares peuplĂ© de 2 000 habitants), comprenant le fort de Romainville qui a conservĂ© son nom, l’actuel parc municipal des Sports au nord et le lotissement en Ă©toile autour de la place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle de l’ancien bois des Bouleaux comprenant Ă  cette date environ 300 habitations construites Ă  partir des annĂ©es 1840.
    • la partie du territoire de Pantin Ă  l’ouest du fort de Romainville, compris entre les rues Henri Barbusse et Jean-Moulin qui formait l’ancienne limite communale avec Romainville, en limite du lotissement du bois des Bouleaux jusqu’à l'actuelle limite communale formĂ©e par les rues Faidherbe, Mancelle et du Bois.
    • la partie du territoire de Bagnolet au nord de la rue de Noisy-le-Sec, limitĂ©e Ă  l’est par l’avenue du MarĂ©chal-Juin, au nord par les rues Romain Rolland et de Paris (anciennes limites communales avec Romainville), comprenant le territoire de l’ancien parc du château des Bruyères[14].

    Aux Lilas se trouvait dès la fin du XIXe siècle un important dépôt de tramways exploité par la Compagnie des tramways de l'Est parisien, qui est désormais le dépôt de bus RATP de Floréal.

    La ville était desservie par plusieurs lignes de tramways, dont celle qui reliait la banlieue à la place de l'Opéra représentée sur la carte postale.

    • Territoire des Lilas pris sur les communes voisines en 1867
      Territoire des Lilas pris sur les communes voisines en 1867
    • Les Lilas au dĂ©but du XXe siècle.
      Les Lilas au début du XXe siècle.
    • La rue de Paris, Ă  la mĂŞme Ă©poque.
      La rue de Paris, Ă  la mĂŞme Ă©poque.
    • La place Paul-de-Kock et le tramway de la ligne de l'OpĂ©ra.
      La place Paul-de-Kock et le tramway de la ligne de l'Opéra.

    En 1929, la ville de Paris incorpore la zone non aedificandi qui longeait sur une largeur de 250 mètres l'enceinte déclassée en 1919 faisant auparavant du territoire communal des Lilas, soit l'espace compris entre le boulevards Mortier et la rue des Frères-Flavien autour du boulevard périphérique.

    Politique et administration

    La commune a été créée en 1867, par détachements du territoire de Bagnolet, Pantin et Romainville[15].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du [16], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et son arrondissement de Bobigny après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la Neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Elle faisait partie depuis sa création en 1867 du canton de Pantin du département de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton du Pré-Saint-Gervais puis, en 1976, devient le chef-lieu du canton des Lilas[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Bagnolet.

    Intercommunalité

    À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au .

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[17].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale et exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [18] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-PCF menĂ©e par le maire sortant Daniel Guiraud obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 4 086 voix (55,59 %, 28 conseillers municipaux Ă©lus dont 7 communautaires), devançant très largement les listes menĂ©es respectivement par[19] :
    - Virginie Grand (UMP-UDI, 1 960 voix, 26,67 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
    - Marie-Genevieve Lentaigne (EELV-PG-E! , 979, 13,32 %, 2 conseillers municipaux) ;
    - Christine Samson (LO, 198 voix, 2,69 %, pas d'Ă©lus) ;
    - Fabien Dussud (POI, 126 voix, 1,71 % voix).
    Lors de ce scrutin, 44,62 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS - PCF - G·s - PRG - GRS menĂ©e par Lionel Benharous — qui bĂ©nĂ©ficiait du soutien du maire sortant, ainsi que de la fusion de la liste de Sander Cisinski (EÉLV) — obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 2 773 voix (28 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire), devançant très largement les listes menĂ©es respectivement par[20] :
    - Jimmy Vivante (LREM - MRSL, 1 026 voix, 4 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Frédérique Sarre (LFI - PA, 809 voix, 17,55 %, 3 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,98 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    La commune des Lilas a été créée le . La liste des maires commence donc en 1867.

    Liste des maires successifs des Lilas[21] - [22]
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1867 septembre 1870 Victor Guérin-Delaroche Bonapartiste Industriel
    Maire de Romainville (1863 → 1867)
    Premier maire de la commune lors de sa création
    5 septembre 1870 26 janvier 1871 Arthur-Henri comte Lambin d’Anglemont Rentier
    février 1871 mars 1874 Edmond (ou Edouard) Jacquet Républicain modéré Industriel (fabricant de maroquinerie)
    Conseiller général de Pantin (1875 → 1887)
    mars 1874 octobre 1876 Charles Rozière Républicain modéré Industriel
    octobre 1876 décembre 1877 Jacques Pasquier Entrepreneur
    Démissionne en décembre 1877.
    janvier 1878 avril 1880 Charles Rozière Républicain modéré Industriel
    DĂ©missionne en avril 1880.
    mai 1880 janvier 1882 Edmond Jacquet Républicain modéré Industriel (fabricant de maroquinerie)
    Conseiller général de Pantin (1875 → 1887)
    mars 1882 août 1887 François-Anselme Péan Union républicaine Fabricant de caoutchouc
    Conseiller général de Pantin (1887 → 1893)
    Président du conseil général de la Seine (1891 → 1892)
    octobre 1887 mai 1888 Pierre Boirre Maître verrier
    DĂ©missionne en mai 1888.
    mai 1888 novembre 1890 Jacques Pasquier Entrepreneur
    DĂ©missionne en novembre 1890.
    mai 1891 10 février 1896 Auguste Courvoisier
    10 février 1896 16 mai 1896 Maximilien Leclerc
    16 mai 1896 29 mars 1902 Hector SĂ©gaux Parti radical Professeur
    29 mars 1902 3 juin 1938 Eugène Decros Parti radical Industriel marbrier
    Conseiller général (1929-1935)
    Décédé en cours de mandat
    juillet 1938 mai 1941[23] Henri Ghyse Parti radical Industriel (cuivrerie d'art)
    DĂ©mis par le gouvernement de Vichy
    mai 1941[23] novembre 1941[24] Léopold Selle-Berthier Parti radical Maire nommé puis démis par le gouvernement de Vichy
    août 1942 avril 1943 Fleury-Lourd Parti radical Maire nommé puis démis par le gouvernement de Vichy
    avril 1943 août 1944 Georges Valognes Maire nommé par le gouvernement de Vichy
    octobre 1944 mai 1945 David Rosenfeld FNR RĂ©sistant
    Docteur en médecine
    mai 1945 octobre 1947 Daniel Georges PCF Photograveur
    1947 23 décembre 1951 Marcel Joseph-Francois RPF Décédé en cours de mandat
    7 janvier 1952 mai 1953 Louis Prévot RPF
    mai 1953 23 avril 1956 Georges Jacquot RPF DĂ©missionne le 23 avril 1956
    23 juin 1956 10 décembre 1956 Henri Labanowski MRP Chirurgien-dentiste
    Conseil municipal dissous par décret le 10 décembre 1956, à la suite du vote d'auto-dissolution d'octobre 1956
    janvier 1957 mars 1959 Léon Vallée SFIO
    mars 1959 mars 1983 Auguste Rabeyrolles DVD Industriel
    Conseiller général (1973 → 1979)
    mars 1983 mars 2001[25] Jean-Jack Salles[26] UDF Inspecteur d'assurances
    Vice-président du conseil régional (1989 → 1992 et 1992 → 1998),
    Député (1986 → 1988)
    mars 2001[27] juillet 2020[28] Daniel Guiraud[29] - [30] PS Conseiller général des Lilas (2004 → 2015)
    Conseiller départemental de Bagnolet (2015 → )
    Vice président du conseil général de la Seine-Saint-Denis(2008 → 2015)
    Vice-président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis (2015[31] → )
    Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016 → 2020)
    Vice-Président d'Est-Ensemble ( ? → 2020)
    juillet 2020 En cours
    (au 31 mars 2021)
    Lionel Benharous PS Professeur d'histoire-géographie
    Vice-Président de l'EPT Est-Ensemble (2020→ )

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[32].

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 23 276 habitants[Note 4], en augmentation de 2,26 % par rapport Ă  2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    3 6994 4115 6905 8876 4177 4388 92510 47011 654
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    14 59918 10919 50019 46717 68518 59017 72115 81720 054
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 - -
    20 35420 11820 22622 07122 50522 99323 276--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (42,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 16,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 10 962 hommes pour 12 440 femmes, soit un taux de 53,16 % de femmes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,82 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,6
    5,1
    75-89 ans
    7,7
    12,5
    60-74 ans
    14,9
    18,7
    45-59 ans
    18,3
    24,2
    30-44 ans
    23,7
    18,8
    15-29 ans
    17,2
    20,2
    0-14 ans
    16,7
    Pyramide des âges du département de la Seine-Saint-Denis en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,8
    3,8
    75-89 ans
    5,3
    11,3
    60-74 ans
    11,7
    18,7
    45-59 ans
    18,1
    22,2
    30-44 ans
    22,2
    20,3
    15-29 ans
    20
    23,3
    0-14 ans
    21,9

    Enseignement

    Groupe scolaire Romain Rolland.

    La commune des Lilas est située dans l'académie de Créteil.

    Enseignement général et professionnel

    Les établissements scolaires des Lilas dépendent de l'inspection académique de Bobigny et du rectorat de Créteil.

    Enseignement pré-élémentaire et élémentaire

    • 6 Ă©coles maternelles publiques ;
    • 4 Ă©coles primaires publiques ;
    • 1 Ă©cole primaire privĂ©e catholique sous contrat.

    Enseignement secondaire

    • Collège Marie-Curie
    • LycĂ©e polyvalent Paul-Robert (en) :
      • rĂ©ussite au baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral et technologique (2015) : 94 %[37] ;
      • rĂ©ussite au baccalaurĂ©at professionnel (2015) : 75 %[38].

    Emploi & Entreprises

    Centre bus des Lilas.

    La commune des Lilas regroupe un certain nombre d'entreprises et ce dans de nombreux secteurs d'activité[39]. Parmi ces entreprises :

    • le Centre Bus des Lilas (RATP) aussi appelĂ© Centre Paris Est, dans lequel travaillent 800 salariĂ©s ;
    • la Poste des Lilas, dans laquelle travaillent 30 salariĂ©s ;
    • la MaternitĂ© des Lilas, qui regroupe 180 salariĂ©s ;
    • la Clinique des Lilas, Ă©tablissement privĂ© conventionnĂ© regroupant 130 salariĂ©s ;
    • Drieux-Combaluzier, entreprise ascensoriste regroupant 220 salariĂ©s ;
    • la rĂ©sidence Les jardins des Lilas, maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e regroupant 46 salariĂ©s ;
    • le garage Merino Sporting, concessionnaire Opel regroupant 40 salariĂ©s ;
    • la TĂ©lĂ©diffusion de France (TDF), regroupant 150 salariĂ©s.

    Sports

    Le FC Les Lilas est un club de foot dont le siège social et le stade se trouvent dans la Ville des Lilas[40]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Théâtre du Garde-Chasse.

    Hôtel de ville achevé en 1884, décor de mairie de la IIIe République, en particulier les peintures :

    • dans la salle du conseil municipal : Le suffrage universel, d'Alfred-Henri Bramtot. Huile sur toile marouflĂ©e, 1890, exposĂ©e en 1891 au Salon des Champs-ÉlysĂ©es, choisie par la commission des Beaux-arts du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine pour dĂ©corer la mairie des Lilas. Une esquisse de ce tableau est conservĂ©e au Petit Palais. Le tableau reprĂ©sente un bureau de vote et dĂ©taille l'acte Ă©lectoral.
    • dans l'escalier d'honneur : La RĂ©publique, de Jean-LĂ©on GĂ©rĂ´me, une Ĺ“uvre rĂ©alisĂ©e pour le concours officiel de 1848 par un jeune peintre de 24 ans, dans la tradition des tableaux de la Première RĂ©publique[41].
    • dans l'escalier d'honneur : Jeunesse et Famille, deux toiles marouflĂ©es commandĂ©es Ă  Édouard Vimont pour le dĂ©cor de la mairie de la jeune commune des Lilas, en 1889. Deux scènes populaires et champĂŞtres regroupĂ©es sous le thème « les âges de la vie ».

    Une restauration du bâtiment est engagée fin 2008[12].

    Église Notre-Dame-du-Rosaire, conçue par le cabinet d’architecture Enia Architectes (Mathieu Chazelle, Simon Pallubicki, Brice Piechaczyk) et Galantino, a été consacrée le . Cette église en béton blanc est ornée d'une Résurrection du Christ de Claude Abeille et comporte un chemin de croix de Laurence Bernot, des vitraux d'Alice et Didier Sancey, ainsi que trois statues issues de l'ancien édifice provisoire construit en 1887 avec une structure et un clocher en bois, qui aura été utilisé plus d'un siècle et sera démoli en 2011[12] - [42].

    Théâtre du Garde-Chasse, situé rue de Paris. C'est l'ancienne salle des fêtes communale, édifiée par Léopold Bévière (1903-1905) sur l'ancien emplacement du jardin de Paul de Kock où ce dernier avait aménagé un théâtre de verdure. L'extérieur est inspiré du Grand Trianon. À l'intérieur, boiseries et plafond sont classés à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, depuis 1990. La toile marouflée Belle Époque qui décore le plafond est l'œuvre de Victor Tardieu (1907-1910) et représente une scène célèbre de l'opérette Véronique d'André Messager. Sept esquisses, « fragments à grandeur d'exécution » réalisés pour le concours, ont été acquises par la Ville. Depuis 1995, le bâtiment restauré est aménagé en une salle de spectacle de 318 places accueille spectacle vivant, cinéma ou expositions (les fauteuils sont escamotables).

    Fort de Romainville, rue de la Résistance, bâti au milieu du XIXe siècle (1844-1850) dans le cadre de l'édification de la ceinture des forts parisiens. Occupé par les Prussiens en 1870, il a surtout servi de 1940 à 1944 de camp d'internement allemand, de réserve d'otages de la région parisienne et de centre de regroupement de prisonnier(e)s politiques issu(e)s de la Résistance. La plupart ont été envoyés dans les camps de l'Allemagne nazie (Auschwitz, Ravensbrück, Mauthausen, etc.) après un séjour de quelques jours à quelques mois à "Romainville". Charlotte Delbo a rendu hommage dans son œuvre aux 230 femmes du Convoi du (1943), dont elle-même faisait partie ainsi que la lilasienne Raymonde Salez[43]. Dernier convoi de femmes parti de la gare de Pantin le , à la veille de la Libération des Lilas ().

    Tour TDF, bâtie par l'architecte Claude Vasconi à l'intérieur du fort de Romainville, repère visuel du Nord-Est parisien et de la ville des Lilas. 124 m de haut. La coupole hissée au sommet d'un fût de 92 m de haut fait 43 m de diamètre dans sa partie la plus large. Construction terminée en 1987. Tour de télécommunications.

    Lycée et gymnase bâtis par l'architecte de renommée internationale Roger Taillibert (lycée Paul-Robert, 1993 et gymnase Micheline-Ostermeyer, au curieux plafond à caissons pour l'insonorisation, 1996).

    Monument à la mémoire du génocide arménien, stèle de bronze visible dans le cimetière communal des Lilas, réalisée par David Erevantzi, sculpteur né en Arménie. Le monument a été érigé en par la ville des Lilas pour exprimer la solidarité avec les victimes du premier génocide du XXe siècle, en 1915. Les deux faces du monument, isolées l'une de l'autre, symbolisent l'existence séparée des habitants de l'Arménie actuelle et des Arméniens de la diaspora, conséquence du génocide.

    Quelques détails :
    Au recto, la figure allégorique est celle de la mère-patrie, encore effarée du génocide. À gauche, le personnage aux mains ouvertes est l'Arménien qui n'a pas renoncé. À force de courage et de travail, il a acquis la prospérité (représentée par la guirlande végétale de vigne et de grenades). Dans la partie inférieure, deux « pierres à croix » ou Khatchkars, comme on en trouve en Arménie depuis le Haut Moyen Âge, soit dans les cimetières, soit insérées dans les monuments religieux. À gauche, une pierre tombale, la mort. À droite, on voit les bourgeons et les feuilles issues de la croix. Trois inscriptions sont gravées sur le monument. Deux phrases célèbres, l'une d'Anatole France et l'autre de Lord Byron, « la seule langue pour parler à Dieu, c'est l'arménien » (écrite en arménien), encadrent la dédicace de la ville des Lilas.
    Au verso, la chevelure de la femme s'enroule, telle la vague de l'océan : jamais les Arméniens ne se sont immobilisés dans la douleur, la diaspora a continué. La Vierge à l'Enfant est une vierge glorieuse car la maternité permet de renouveler la vie. Le personnage central glorifie la réussite du peuple arménien, de même que l'eau poissonneuse et l'arbre de vie, florissant, chargé de grenades, les fruits symboles de la résurrection. Les racines de la vie sont issues de la Bible, présentée dans sa traduction arménienne par deux moines dont le célèbre Mesrop Machtots. Tout en bas la rosette est un élément traditionnel des décors arméniens : c'est la roue de la vie, le soleil et le symbole de l'éternité.

    La Corniche des forts est un parc urbain de la région d'Île-de-France, inscrit au contrat de plan 2000-2006, de 64 hectares situé sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville. Située sur d'anciennes carrières de gypse, la base de plein air et de loisirs de la Corniche des forts propose des jeux pour enfants. La création d'un cheminement est-ouest de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos permet de profiter du panorama sur Paris Nord et la plaine de France, et est devenu la promenade principale de la base. Les abords de l'ancien château de Romainville ont été réaménagés et la folie de Pantin a été préservée.
    Ce parc est géré par un syndicat mixte regroupant le département et les villes concernées[44]. Il a fait l'objet de nombreuses contestations auprès des habitants proches et des associations.

    Le Musée des vampires et monstres de l'imaginaire (14 rue Jules-David), unique au monde[45] (n'existe plus).

    La maternité des Lilas (12 rue du Coq-Français) dont la reconstruction promise en 2013 sur le terrain Gütermann est fortement remise en cause[46] - [47] par l'ARS.

    Personnalités liées à la commune

    Télécommunications

    La tour hertzienne TDF de Romainville (123 m) se situe sur le territoire de la commune.

    HĂ©raldique

    Armes de Les Lilas

    Les armes de la commune des Lilas se blasonnent ainsi :
    D'or fretté de sinople, entre-semé de fleurs de lilas au naturel[53]

    Devise : J'étais fleur, je suis cité

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Fernand Bournon (dir.), Les Lilas : notice historique et renseignements administratifs, MontĂ©vrain, Imprimerie typographique de l'Ă©cole d'Alembert, coll. « État des communes Ă  la fin du XIXe siècle », , 108 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
    • Histoire et patrimoine de la ville :
      • Ă©tude complète sur l'histoire de la commune et son patrimoine : Contribution au diagnostic patrimonial des Lilas, conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-Saint-Denis [PDF] (38,9 Mo), 186 p.
      • Jean Huret, Quand Les Lilas : histoire de la colline des Lilas et de ses occupants au cours des âges, Les Lilas, ville des Lilas, , 332 p. (ISBN 978-2950808509)
      • Clotilde BrĂ©geau, Laurence Jankowski de Niewmierzycki, Didier Lamarre et al., Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Charenton-le-Pont, Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », (ISBN 978-2908958775)
    • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic Ă©ditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
    • Histoire du fort de Romainville :
      • Thomas Fontaine, Les oubliĂ©s de Romainville : un camp allemand en France (1940-1944), Taillandier, , 144 p. (ISBN 978-2847342178).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Edmond Auteur du texte Blanchard, Armorial des communes du département de la Seine / [par Edmond Blanchard], (lire en ligne).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « France Bleu – Au nom des lieux – Les Lilas doivent leur nom aux fleurs qui recouvraient naguère cette colline », sur www.francebleu.fr, diffusion du 21 novembre 2017 (consulté le ).
    11. Alain Rustenholz, De la banlieue rouge au Grand Paris, Paris, La fabrique, , 352 p. (ISBN 9782358720694), p. 281
    12. Source : Quotidien Le Parisien, Ă©dition Seine-Saint-Denis du 30 octobre 2007.
    13. « L'ancien hôtel d'Anglemont », Patrimoine, sur https://www.tourisme93.com (consulté le ).
    14. Maxime François, « Les Lilas : « La ville a failli s’appeler Napoléon-le-Bois » », leparisien.fr, (consulté le ).
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    17. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    18. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.
    19. RĂ©sultats officiels pour la commune Les Lilas
    20. « Élections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Les maires de Lilas (Les) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    22. « Maires », Racines du 93, (consulté le ).
    23. « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131,‎ , p. 391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    24. « Maires, adjoints aux maires et conseillers municipaux - arrêtés du 31 octobre 1941 », Journal officiel de l'État français, no 302,‎ , p. 4808 (lire en ligne, consulté le ).
    25. Alain Martin, « Aux Lilas le maire déchu démissionne », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    26. « La mort de Jean-Jack Salles », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ , p. II (lire en ligne).
    27. Alain Martin, « Daniel Guiraud s'offre Les Lilas », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    28. M. Fr., « Les Lilas : le maire renonce et fait campagne pour son adjoint : Le maire (PS) Daniel Guiraud, qui ne se représentera pas après trois mandats à la tête de la ville, a officialisé, sur les réseaux sociaux, son soutien à l’adjoint à l’éducation Lionel Benharous », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Interrogé sur la raison de son renoncement, l'édile souligne « le risque de faire le mandat de trop ». A ses administrés, il a précisé par écrit qu'il « était récemment question de limiter à trois mandats consécutifs maximum la durée d'exercice de la fonction de maire. Cette saine mesure de limitation à trois mandats que le gouvernement n'a pas jugé utile de rendre effective dès l'an prochain, j'ai souhaité, en conformité avec ce que je crois, me l'appliquer à moi-même ».
    29. Aurélie Lebelle, « Municipales aux Lilas : le maire PS veut rassembler : Facilement réélu dès le 1er tour en 2008, Daniel Guiraud devra affronter cette année une liste dissidente écologiste avec des déçus de sa majorité. La droite espère tirer profit de cette division », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    30. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les 19 maires réélus », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    31. Sébastien Thomas, « Stéphane Troussel réélu à la tête du 93 : Stéphane Troussel a été élu, ce jeudi matin, président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis avec 23 voix pour, 16 votes blancs et deux bulletins nuls. 40 conseillers (deux élus manquaient à l’appel), dont 25 nouveaux, ont fait leur entrée à l’assemblée territoriale », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    32. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Les Lilas, consultée le 30 octobre 2017
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Lilas (93045) », (consulté le ).
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Seine-Saint-Denis (93) », (consulté le ).
    37. Ministère de l'Éducation nationale - Fiche Indicateurs de réussite lycée Paul-Robert baccalauréat général et technologique, consulté le 25 juillet 2016
    38. Ministère de l'Éducation nationale - Fiche Indicateurs de réussite lycée Paul-Robert baccalauréat professionnel, consulté le 25 juillet 2016
    39. « À la découverte des grandes entreprises des Lilas » [archive du ], sur www.ville-leslilas.fr (consulté le ).
    40. « Le Club - LILAS F.C. - FFF », sur www.fff.fr (consulté le ).
    41. Le tableau appartient à la Ville de Paris qui l'a mis en dépôt en 1922, puis remis en dépôt après plusieurs grandes expositions sur le thème de la République et restauration, en 1999. Huile sur toile, 296x192cm.
    42. Marie-Pierre Bologna, « Première messe dans la nouvelle église des Lilas », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    43. Voir http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article130300, notice SALEZ Raymonde, dite Mounette par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 21 juin 2018.
    44. Seine-Saint-Denis, le magazine, revue officielle du département, N° 105, février 2007.
    45. « Museedesvampiresetmdelim »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du musée des vampires et Mdelim.
    46. « Mobilisation pour la reconstruction de la maternité des Lilas », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
    47. Alexandre Pouchard, « La maternité des Lilas, en difficulté financière, dénonce un “acharnement” », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    48. Patrimoine : sur la sublime terrasse de Claude Bartolone, Rue89, 17 mai 2013.
    49. Notice dans le Maitron.
    50. « Les Lilas pleurent Sotigui Kouyaté, leur griot : Sotigui Kouyaté est mort samedi. Il avait tourné dans « London River », « BlackMic-Mac », «IP5» et bien d'autres films.Ce « citoyen du monde » avait posé ses valises aux Lilas », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    51. « L’acteur Mabô Kouyaté, vu dans «Moi César, 10 ans 1/2, 1,39 m», est mort à 29 ans : Le jeune homme avait obtenu son premier rôle au début des années 2000 dans le film de Richard Berry », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    52. Sylvain Siclier, « Rachid Taha, le punk du raï, est mort : Ancien membre du groupe Carte de séjour, le chanteur, né en Algérie, avait repris « Douce France », de Charles Trenet », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    53. Les armes de la commune de Les Lilas
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