Piscop
Piscop [pisko] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d'Oise en rĂ©gion Ăle-de-France.
Piscop | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Sarcelles | ||||
Intercommunalité | CA Plaine Vallée | ||||
Maire Mandat |
Christian Lagier 2020-2026 |
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Code postal | 95350 | ||||
Code commune | 95489 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Piscopiens | ||||
Population municipale |
669 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 164 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 00âČ 44âł nord, 2° 20âČ 37âł est | ||||
Altitude | 150 m Min. 73 m Max. 195 m |
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Superficie | 4,08 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Domont | ||||
LĂ©gislatives | 7e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Val-d'Oise
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.piscop.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Description
Piscop a conservĂ© malgrĂ© la proximitĂ© de Paris (moins de 15 km) et de Sarcelles (3 km) un aspect trĂšs rural. SituĂ© Ă flanc de coteau dominant la Plaine de France, le village est couronnĂ© par la forĂȘt de Montmorency.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de Saint-Brice-sous-ForĂȘt, Ăcouen, Ăzanville, Domont et Montmorency.
Domont | Domont | Ăzanville Ăcouen |
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Domont Montmorency |
N | |||
O Piscop E | ||||
S | ||||
Saint-Brice-sous-ForĂȘt | Saint-Brice-sous-ForĂȘt |
Carte de la commune. Occupation des sols
Urbanisme
Typologie
Piscop est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4] - [5].
Lieux-dits, hameaux et Ă©carts
La commune compte plusieurs hameaux et Ă©carts : BlĂ©mur (ferme), Luat (chĂąteau, institut d'enseignement secondaire), ChĂąteau-Vert, PontcellesâŠ
Toponymie
Pissecoc aux XIIe et XIIIe siĂšcles[6].
Pissecoc est prÚs d'un ru ; on a pensé que ce nom désignait ce cours de faible débit[6], le nom proviendrait du verbe « pisser » et de « coq »[7], littéralement « pisse coq » a pu, vraisemblablement, désigner un cours d'eau à faible débit[8].
Se prononce [piskoË]. Le -P final est dĂ» Ă une interprĂ©tation par le latin episcopus « Ă©vĂȘque ».
Luat, attesté ainsi en 1249, vient de l'ancien français hua, huat « hibou, milan »[9].
Pontcelles, attesté en 1354, vient de l'ancien français poncel « ponceau, petit pont »[9].
Histoire
ComposĂ© de plusieurs hameaux, le fief est offert par Clovis Ă l'Ă©vĂȘque RĂ©mi.
Un chùteau (disparu) est édifié au XIIe siÚcle par le chevalier Anselme de Pissecoc, seigneur du lieu vassal des Montmorency.
Au XIVe siÚcle, les terres de Piscop sont partagées en plusieurs fiefs indépendants.
Aux XIXe et XXe siÚcles, des résidences secondaires sont bùties dans le village, mais la commune conserve, malgré la forte poussée de l'urbanisation connue par les communes voisines un aspect toujours villageois.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles aprÚs un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1806 Ă 1967 du canton d'Ăcouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intĂšgre le canton de Domont, puis, en 1985, rĂ©intĂšgre le canton d'Ecouen[11]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.
Piscop fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Ăcouen en [12]), et de celui du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[13] - [14].
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Domont
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septiÚme circonscription du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Piscop était membre de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, notamment en seconde couronne parisienne afin de pouvoir dialogier avec la mĂ©tropole du Grand Paris crĂ©Ă©e par la mĂȘme loi, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration Plaine VallĂ©e dont est dĂ©sormais membre la commune.
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[20].
En 2020, la commune comptait 669 habitants[Note 3], en diminution de 7,85 % par rapport Ă 2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
On peut signaler :
- Ruines de l'Ă©glise : Piscop a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en paroisse en 1211 et disposait alors d'une chapelle. Une petite Ă©glise Renaissance a Ă©tĂ© bĂątie Ă son emplacement au cours du XVIe siĂšcle, comportant une nef de quatre travĂ©es, un chĆur en hĂ©micycle et des bas-cĂŽtĂ©s, communiquant avec la nef par des arcades plein cintre. Le clocher en bĂątiĂšre se dresse au nord de la premiĂšre travĂ©e de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'Ă©tage supĂ©rieur est percĂ© sur chaque face de deux baies abat-son plein cintre. Les autres baies sont Ă©galement plein cintre. L'Ă©glise est abandonnĂ©e en 1806, puis finalement remise en Ă©tat et utilisĂ©e de nouveau pour le culte Ă partir de 1840. L'effondrement du toit en 1955 met dĂ©finitivement un terme Ă l'utilisation de l'Ă©glise. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chĆur et environ la moitiĂ© du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une restauration en 1985 en vue de les pĂ©renniser en l'Ă©tat. Les arcades ont Ă©tĂ© bouchĂ©es pour des raisons de stabilitĂ©. Bien qu'incomplĂštes, les ruines gardent un intĂ©rĂȘt artistique, notamment pour les consoles sculptĂ©es en tĂȘtes ayant jadis supportĂ© les arcs-doubleaux. Les noms des saints reprĂ©sentĂ©s sont gravĂ©s en dessous[22] - [7].
- ChĂąteau du Luat[7]
- ChĂąteau-Vert
- Chùteau de Blémur
- L'ancienne Ă©glise.
- Le chĂąteau du Luat
Piscop dans les arts et la culture
- 1965 : Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet avec Jean Marais, Nadja Tiller, André Luguet et Bernadette Lafont - Le domaine de Chateauvert a servi de cadre au tournage du film pour accueillir l'hÎtel fictif : "Les Trois couronnes"
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la gerbe de blé d'or liée de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Piscop (95489) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Piscop », MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Piscop » sur Géoportail.
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Archives départementales du Val d'Oise (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- Marianne Mulon, Noms de lieux dâĂle-de-France, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 2-86253-220-7).
- Pauline Mathon, Jean-Claude Cavard, Daniel Baduel et Claude Adam, « Le patrimoine des communes du Val-dâOise : Piscop », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Ăditions, vol. I,â , p. 228-229 (ISBN 2-84234-056-6).
- Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie, page 234
- François Bousquet et Jacques Bousquet, Domont, histoire d'un village d'Ile-de-France, municipalité de Domont, , 439 p..
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204â6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Décret du 15 février 2008 publié au Journal officiel du 17 février 2008
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- MinistĂšre de la justice - Conseil DĂ©partemental de l'AccĂšs au Droit du Val-d'Oise
- « Les maires de Piscop », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- RĂ©Ă©lu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la prĂ©fecture du Val dâOise-liste des maires, 3 aoĂ»t 2009 [PDF])
- Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
- « Compte-rendu de séance du conseil municipal du mardi 28 mai 2020 - 20H » [PDF], Comptes-rendus des conseils municipaux, sur https://www.piscop.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Mathieu Lours, « Piscop - Notre-Dame-et-Saint-Gunifort », Ăglises du Val-dâOise : Pays de France, vallĂ©e de Montmorency, Gonesse, SociĂ©tĂ© dâhistoire et dâarchĂ©ologie de Gonesse et du Pays de France,â , p. 214-215 (ISBN 9782953155402).