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Piscop

Piscop [pisko] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d'Oise en rĂ©gion Île-de-France.

Piscop
Piscop
La mairie.
Blason de Piscop
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Plaine Vallée
Maire
Mandat
Christian Lagier
2020-2026
Code postal 95350
Code commune 95489
DĂ©mographie
Gentilé Piscopiens
Population
municipale
669 hab. (2020 en diminution de 7,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 164 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 00â€Č 44″ nord, 2° 20â€Č 37″ est
Altitude 150 m
Min. 73 m
Max. 195 m
Superficie 4,08 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Domont
LĂ©gislatives 7e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Piscop
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Piscop
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Piscop
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Piscop
Liens
Site web https://www.piscop.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    Piscop a conservĂ© malgrĂ© la proximitĂ© de Paris (moins de 15 km) et de Sarcelles (km) un aspect trĂšs rural. SituĂ© Ă  flanc de coteau dominant la Plaine de France, le village est couronnĂ© par la forĂȘt de Montmorency.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe de Saint-Brice-sous-ForĂȘt, Écouen, Ézanville, Domont et Montmorency.

    Rose des vents Domont Domont Ézanville
    Écouen
    Rose des vents
    Domont
    Montmorency
    N
    O Piscop E
    S
    Saint-Brice-sous-ForĂȘt Saint-Brice-sous-ForĂȘt
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    Urbanisme

    Typologie

    Piscop est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4] - [5].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Plaque de cocher indiquant des hameaux de la commune.

    La commune compte plusieurs hameaux et écarts : Blémur (ferme), Luat (chùteau, institut d'enseignement secondaire), Chùteau-Vert, Pontcelles


    Toponymie

    Pissecoc aux XIIe et XIIIe siĂšcles[6].

    Pissecoc est prÚs d'un ru ; on a pensé que ce nom désignait ce cours de faible débit[6], le nom proviendrait du verbe « pisser » et de « coq »[7], littéralement « pisse coq » a pu, vraisemblablement, désigner un cours d'eau à faible débit[8].

    Se prononce [piskoː]. Le -P final est dĂ» Ă  une interprĂ©tation par le latin episcopus « Ă©vĂȘque ».

    Luat, attesté ainsi en 1249, vient de l'ancien français hua, huat « hibou, milan »[9].

    Pontcelles, attesté en 1354, vient de l'ancien français poncel « ponceau, petit pont »[9].

    Histoire

    ComposĂ© de plusieurs hameaux, le fief est offert par Clovis Ă  l'Ă©vĂȘque RĂ©mi.

    Un chùteau (disparu) est édifié au XIIe siÚcle par le chevalier Anselme de Pissecoc, seigneur du lieu vassal des Montmorency.

    Au XIVe siÚcle, les terres de Piscop sont partagées en plusieurs fiefs indépendants.

    Aux XIXe et XXe siÚcles, des résidences secondaires sont bùties dans le village, mais la commune conserve, malgré la forte poussée de l'urbanisation connue par les communes voisines un aspect toujours villageois.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles aprÚs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1806 Ă  1967 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intĂšgre le canton de Domont, puis, en 1985, rĂ©intĂšgre le canton d'Ecouen[11]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Piscop fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [12]), et de celui du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[13] - [14].

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Domont

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septiÚme circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    Piscop était membre de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, notamment en seconde couronne parisienne afin de pouvoir dialogier avec la mĂ©tropole du Grand Paris crĂ©Ă©e par la mĂȘme loi, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration Plaine VallĂ©e dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[15]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Henri Étienne Metman Caissier de l'imprimerie royale
    mai 1925 G. Hua
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 James Debaisieux
    mars 2008 En cours
    (au 14 juin 2021)
    Christian Lagier RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[16] - [17] - [18]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[20].

    En 2020, la commune comptait 669 habitants[Note 3], en diminution de 7,85 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    247253248296248263291297308
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    287307311326388360389335362
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    370387384382424476454428458
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    474497522466664632682688736
    2017 2020 - - - - - - -
    676669-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • Ruines de l'Ă©glise : Piscop a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en paroisse en 1211 et disposait alors d'une chapelle. Une petite Ă©glise Renaissance a Ă©tĂ© bĂątie Ă  son emplacement au cours du XVIe siĂšcle, comportant une nef de quatre travĂ©es, un chƓur en hĂ©micycle et des bas-cĂŽtĂ©s, communiquant avec la nef par des arcades plein cintre. Le clocher en bĂątiĂšre se dresse au nord de la premiĂšre travĂ©e de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'Ă©tage supĂ©rieur est percĂ© sur chaque face de deux baies abat-son plein cintre. Les autres baies sont Ă©galement plein cintre. L'Ă©glise est abandonnĂ©e en 1806, puis finalement remise en Ă©tat et utilisĂ©e de nouveau pour le culte Ă  partir de 1840. L'effondrement du toit en 1955 met dĂ©finitivement un terme Ă  l'utilisation de l'Ă©glise. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chƓur et environ la moitiĂ© du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une restauration en 1985 en vue de les pĂ©renniser en l'Ă©tat. Les arcades ont Ă©tĂ© bouchĂ©es pour des raisons de stabilitĂ©. Bien qu'incomplĂštes, les ruines gardent un intĂ©rĂȘt artistique, notamment pour les consoles sculptĂ©es en tĂȘtes ayant jadis supportĂ© les arcs-doubleaux. Les noms des saints reprĂ©sentĂ©s sont gravĂ©s en dessous[22] - [7].
    • ChĂąteau du Luat[7]
    • ChĂąteau-Vert
    • ChĂąteau de BlĂ©mur
    • L'ancienne Ă©glise.
      L'ancienne Ă©glise.
    • Le chĂąteau du Luat
      Le chĂąteau du Luat

    Piscop dans les arts et la culture

    HĂ©raldique

    Blason de Piscop Blason
    D'azur à la gerbe de blé d'or liée de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Piscop », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 2-86253-220-7).
    7. Pauline Mathon, Jean-Claude Cavard, Daniel Baduel et Claude Adam, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Piscop », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 228-229 (ISBN 2-84234-056-6).
    8. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie, page 234
    9. François Bousquet et Jacques Bousquet, Domont, histoire d'un village d'Ile-de-France, municipalité de Domont, , 439 p..
    10. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    12. Décret du 15 février 2008 publié au Journal officiel du 17 février 2008
    13. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    14. MinistĂšre de la justice - Conseil DĂ©partemental de l'AccĂšs au Droit du Val-d'Oise
    15. « Les maires de Piscop », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    16. RĂ©Ă©lu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la prĂ©fecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 aoĂ»t 2009 [PDF])
    17. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
    18. « Compte-rendu de séance du conseil municipal du mardi 28 mai 2020 - 20H » [PDF], Comptes-rendus des conseils municipaux, sur https://www.piscop.fr.
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. Mathieu Lours, « Piscop - Notre-Dame-et-Saint-Gunifort », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallĂ©e de Montmorency, Gonesse, SociĂ©tĂ© d’histoire et d’archĂ©ologie de Gonesse et du Pays de France,‎ , p. 214-215 (ISBN 9782953155402).
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