Jacques Marie Armand de Mas-Latrie
Jacques Marie Armand de Mas-Latrie (né le à Paris et mort le à Cannes) est un général français.
Jacques Marie Armand de Mas-Latrie | ||
En 1891, lors d'une réunion d'officiers. | ||
Naissance | Ancien 2e arrondissement de Paris |
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Décès | (à 75 ans) Cannes |
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Origine | France | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1868-1915 | |
Commandement | 19e régiment de dragons 3e brigade de cuirassiers 1re brigade de hussards 2e division de cavalerie 18e corps d'armée |
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Biographie
Élève de Saint-Cyr de 1868 à 1870 (promotion de Suez. Arme : cavalerie).
Guerre franco-allemande de 1870
Sous-lieutenant le . 7e régiment de hussards. 1er Hussards de Marche formé à l'armée de Loire en . Capitaine à titre provisoire le . 4e régiment de hussard de Montauban pour y former un escadron après l'armistice. Détaché à Toulouse avec son escadron en . Remise Lieutenant par la commission de révision des grades le .
IIIe RĂ©publique
Instructeur à Saumur en . Capitaine le . Instructeur au 1er régiment de chasseurs d'Afrique à Milianah. Rentre en France avec le régiment pour tenir garnison à Épinal en . Reçu à l'École Supérieure de Guerre en . Mention très bien et obtient le brevet d'État-major. Il se marie à Félicité Moissenet le à Paris. Retourne à Épinal. Nommé à l'état major du 3e corps d'armée à Rouen, y remplis les fonctions d'officier d'ordonnance auprès du général Cornat en . Chef d'escadrons en . Major du 4e régiment de hussards. Chef d'État-major de la 5e division de cavalerie de Melun en . Lieutenant-colonel le . 2e régiment de hussards. Colonel le . Il commande le 19e régiment de dragons de 1895 à 1902. Général de brigade le . Commandant de la 3e brigade de cuirassiers du au . Commandant de la 1re brigade de hussards du au . En disponibilité du au . Commandant de la brigade de cavalerie du 7e corps d'armée du au . Commandant de la 2e division de cavalerie du au . Général de division le . Il se trouve en 1912, en concurrence avec le général Sordet pour le poste d'Inspecteur Général de la Cavalerie, le Haut commandement militaire était pour lui, mais le général Sordet, mieux appuyé politiquement, l'emporta et devient ainsi, en 1914, le chef du corps de cavalerie Sordet. Commandant du 18e corps d'armée du au . En 1913, il est choisi comme aide de Camp par Alphonse XII roi d'Espagne lors de sa visite officielle en France. À l'issue de cette visite, le roi, en lui remettant la plaque de son ordre, lui dira : « Je vous donne par amitié un Ordre qui est réservé aux princes de la Famille ».
Première Guerre mondiale
Mobilisé dans la 18e région. Le 18e Corps d'Armée, d'abord en Lorraine, fut affecté à la 5e Armée, commandée par le général Lanrezac. Il se battit ni mieux ni plus mal qu'un autre pendant tout le mois d'. Mais le général Lanrezac se trouva en difficulté avec l'armée anglaise qui devait couvrir sa gauche, et dont le chef, le maréchal French, ne pensait qu'à battre en retraite, et, par une tactique souvent renouvelée depuis, à se rapprocher des ports d'embarquement pour l'Angleterre. Il était digne de tous les reproches, mais il se plaignit à son gouvernement des termes un peu vifs employés par le général Lanrezac à son égard. Finalement, le général Lanrezac, malgré sa valeur, fut sacrifié. Il entraîna dans sa disgrâce, quelques-uns des commandants de corps d'armée sous ses ordres et, parmi eux, le général de Mas Latrie. Officiellement privé de commandement au front par Joffre, le pour des raisons médicales. Adjoint aux commandants de la 9e région pour l'organisation, la discipline et l'instruction des dépôts de cavalerie du au . Adjoint aux commandants des 3e, 4e, 5e, 10e et 11e régions pour la discipline et l'instruction des dépôts de cavalerie du au . Placé dans la section de réserve le .
Anecdote
Le général Maurice Loir dans ses carnets de guerre en date du 15 août 1918[1] raconte à son sujet l'anecdote suivante :
"Les ordres faits allaient être lancés lorsque vint le contre-ordre. Combien de fois pendant la guerre, m'est revenue à l'esprit cette chanson du général Mas Latrie
"Dans une petite pièce d'une mairie
Le général et son chef d'EM travaillent à l'ordre
Mais dans la grande salle de délibération
Six officiers d'EM travaillent jour et nuit au contre-ordre"
DĂ©corations
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur ()[2]
- Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
- Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
- Ordre d'Alphonse XII d'Espagne
Notes et références
- Général Maurice Loir, Carnets de guerre 1914-1918, Archives privées, p. 15 août 1918
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )