Charles Auguste Henri Roques
Charles Auguste Henri Roques, né le à Pau et mort le à Bar-le-Duc, était un général de brigade français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
| Naissance | |
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| Décès | 
 (Ă  56 ans) Bar-le-Duc | 
| Nom de naissance | 
Charles Auguste Henri Roques | 
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| Activité | 
| Grade militaire | |
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| Archives conservées par | 
Service historique de la Défense (GR 10 YD 1457)[1] | 
Carrière
Son père Hilaire est inspecteur des travaux au château impérial de Pau, sa mère est Adèle Rose. Engagé volontaire, il entre à l'école spéciale militaire le (promotion de Plewna). Il obtint son brevet d'état-major en 1887 après être entré à l'École supérieure de guerre en 1885. Il est aux campagnes d'Afrique de juillet 1881 à décembre 1882. De janvier 1891 à octobre 1894, il a participé à la répression de l'insurrection du Sud Oranais.
En 1914, il commande la 24e brigade d'infanterie[2], relevant de la 12e division d'infanterie et composée des 106e et 132e régiments d'infanterie) cantonnés à Reims.
Circonstances de la mort du général
Le , le général Roques écrit à sa femme Laétitia qui se trouve résider à Saint-Avertin, qu'il est nommé général de division à titre temporaire[3] commandant la 10e division d'infanterie[2], à la suite de la brillante conduite de la 24e brigade d'infanterie.
Le général Roques est très gravement blessé lors de la première bataille de la Marne et meurt à l’hôpital de Bar-le-Duc le . La dépêche officielle annonçant sa mort arriva le à 2 h du matin à Saint-Avertin et fut remise à Mme Jeanson, logeuse de la famille Roques, pendant la messe de 7 h 30. Mme Jeanson dut emmener Mme Roques au presbytère pour la prévenir doucement.
La fille du général, Lucette, fut prévenue en rentrant à La Camusière[2] où elle et sa mère vivaient chez Mme Jeanson, veuve du chef de bataillon Joseph Jeanson.
Le quotidien Le Temps annonce sa nécrologie dans son no 19430 du jeudi [3].
Postérité
En 1919, la 67. Infanteriekaserne de Metz est rebaptisé en l'honneur du général Roques.
Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[4].
Distinctions
 Officier de la Légion d'honneur (décret du 11 juillet 1914)[2], insigne remis par le général Bridoux le Officier de la Légion d'honneur (décret du 11 juillet 1914)[2], insigne remis par le général Bridoux le
 Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze
.svg.png.webp) Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar
_ribbon.svg.png.webp) Médaille coloniale avec agrafe Algérie Médaille coloniale avec agrafe Algérie
Références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- « Notice LH de Charles Auguste Henri Roques », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Le Temps, Nécrologie, p. 2
- Relevé du mémorial des généraux 1914-1918, Hôtel des Invalides.
Liens externes
- Ressources relatives aux militaires :
- « Charles Auguste Henri Roques », base Mémoire des hommes, ministère français de la Défense.
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